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  Solidarité Mondiale : l'opinion d'un adhérent - Stocks Alimentaires

Stocks alimentaires

Témoignage : Lors de nos travaux au sein de Groupe de travail " RDCongo", dans le cadre d'appui aux projets de développement, soutenus par Caritas, j'ai mis l'accent sur la sensibilisation aux stocks et à leur utilité pour la sécurité alimentaire de familles pauvres.

En effet, faisant référence à un article publié par le bulletin édité par Solidarité Mondiale Contre la Faim, nous sommes d'avis que la mise en place des structures solides de stockage pourraît être organisée en faveur des organisations paysannes et des populations pauvres que nous soutenons, autour des objectifs ci-dessous :

  • Assurer le stockage, donc l'épargne, d'une certaine quantité de semences pour les ménages agriculteurs,
  • Garantir les prix d'achat à la production et de vente lors des semis,
  • Structurer, organiser la solidarité et distribuer vers d'autres vulnérables permettant ainsi, la diffusion des semences de qualité pour favoriser des stocks de produits de qualité.

Ces stocks auront un caractère saisonnier tout en préservant une quantité définie de sécurité pour permettre la relance d'une saison culturale et/ou faire face à une période de disette. Cette stratégie vaut sûrement moins cher que tout effort d'armement... A suivre..

Michel Mudjir
Solidarité-Partenariat Nord-Sud (Bruxelles)

 

Solidarité Mondiale : l'opinion d'un adhérent (Monda Solidareco n°70)

Encore une organisation de plus à se préoccuper de la misère du monde. Il y en a tellement. On ne sait plus que choisir. Et puis à quoi bon ? C’est toujours la même chose : on aide, on se donne bonne conscience en cédant un peu de son superflu et on s’occupe d’autre chose. Finalement, malgré toutes ces bonnes intentions c’est le plus riche qui donne au plus pauvre, l’occidental un peu privilégié qui octroie quelque argent à d’autres plus démunis. Il y a toujours un rapport dominateur - dominé, le riche par rapport au pauvre, l’occidental par rapport aux autres. Et le FMS n’a pas l’importance financière, ou l’influence de certaines associations humanitaires (ONG, groupes, collectifs, etc.).

Mais ce qui m’a intrigué dans le FMS c’est une relation différente entre celui qui aide et celui est aidé. Ce dernier, à son tour, se doit d’aider quelqu’un d’autre (ne serait-ce que par sa cotisation). Le remboursement du prêt ne retourne pas dans les caisses du FMS mais doit être utilisé pour réaliser un autre projet. Du coup la personne aidée (ou le groupe) n’est plus un assisté. C’est quelqu’un qui à son tour s’investit dans un projet pour autrui. Il peut même prendre l’initiative de promouvoir quelque chose et d’en mener à bien la réalisation. En fait le système permet de redonner une dignité au bénéficiaire qui se met lui aussi à créer, à bâtir, à être utile lui-même. En retour l’occidental qui aide, étant renseigné de façon assez suivie sur les projets et les réussites se pose des questions sur son mode de vie d’abondance et sur la société de gaspillage où il vit. C’est un retour sur lui-même, sur son comportement. A travers le FMS je pense qu’il y a un double mouvement qui en fait son originalité :

  • celui qui est aidé retrouve une dignité car à son tour il s’investit dans quelque chose pour autrui.
  • celui qui aide se remet en question.

L’un apporte quelque chose à l’autre et réciproquement. C’est peut être cela le sens d’une vraie fraternité.

Christian Jacquenet

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