(14,1) Avril 1986 Dès son origine, le FONDS MONDIAL DE SOLIDARITE COTRE LA FAIM s'est voulu complémentaire des autres organisations de solidarité et de développement (plusieurs fois déjà " Monda Solidareco " a abordé ce sujet). Ci-dessous, Jeanne TOURNAY, au nom de nos amis belges adhérents de " Peuples Solidaires ", explique comment et pourquoi ils ont adhéré au FONDS MONDIAL.
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Lorsque notre groupe encore informel eut à se prononcer en juillet 1935 sur le choix d'une alternative à son action de solidarité pour le " Tiers-Monde ", deux s'offraient à lui. La première : se rattacher à une organisation non gouvernementale, en l'occurrence " PEUPLES SOLIDAIRES " dont les structures de décentralisées nous assuraient une large autonomie de fonctionnement. La deuxième : adhérer au FONDS MONDIAL que certains d'entre nous, depuis peu Citoyens du Mondé, venaient de découvrir. La décision du groupe fut rapide, spontanée : l'une n'exclut pas l'autre ! " Ce que nous avions perçu initialement comme des alternatives s'excluant l'une l'autre, s'avérait au contraire parfaitement complémentaire. Complémentarité sur bien des points dont les suivants qui nous semblent essentiels :
Des buts identiques à partir d'une analyse semblable du mal - développement... Notre convergence ici est totale. Qu'il s'agisse des causes historiques, structurelles et culturelles du sous - développement, des effets néfastes de l'aide traditionnelle, alimentaire en particulier, qui accroît la dépendance des pays pauvres. Qu'il s'agisse surtout de la réponse apportée et dont l'essentiel tient dans l'affirmation du droit des peuples à choisir leur propre mode de développement et à en être les principaux acteurs. Notre identité de vue porte également sur des aspects plus concrets. Nous en citerons deux : le financement des projets sous forme de prêts, respectant ainsi la dignité de ceux que nous aidons tout en impulsant une dynamique d'épargne populaire ; une solidarité qui doit s'exprimer par une contribution financière volontaire quels qu'en soient l'appellation et le montant. Les mutations profondes et irréversibles de cette fin de siècle nous invitent à situer notre action dans une dimension transnationale. Elles nous convient aussi à collaborer, par delà les frontières, avec les organismes dont les conceptions se rejoignent dans le domaine du développement, comme dans celui de la défense des droits de l'homme, prioritaire par rapport au premier. C'est cette certitude que nous avons exprimée en sollicitant notre rattachement à PEUPLES SOLlDAIRES - FRANCE et en adhérant au FONDS MONDIAL DE SOLIDARITE CONTRE LA FAIM. Jeanne Tournay Peuples - Solidaires - Belgique
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