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14 h 00
Centres d'enregistrement, correspondants, officiers et parrains
Territoires citoyens du monde
Pause à 16 h 15 16 h 30 Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP)
AMIP - communication
Comité pour le Congrès des Peuples
Divers
Clôture prévue à 18 h 00 |
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Souhaitent participer par visioconférence : Se sont excusés : Ont envoyé un message :
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Ouverture de la réunion, par Daniel Durand Cette réunion du Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde est symboliquement importante. Dans trois jours, nous serons le 9 juin, cela fera trente ans que disparaissait un pionnier de la citoyenneté mondiale. Son nom : Guy Marchand. Guy Marchand a passé une partie de la 2ème guerre mondiale en Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. Là, il a découvert des personnes tout à fait différentes de ce que les médias de l'époque disaient des Allemands. Il a découvert des personnes éprises de paix et de fraternité, et il a décidé de faire de ces valeurs le combat de sa vie. En 1948, au retour d'un voyage en Inde, il a rejoint Garry Davis, cet ancien aviateur américain et turbulent Citoyen du Monde, dont il est devenu le secrétaire. Il est ainsi devenu co-fondateur du Secrétariat des Citoyens du Monde. Ce Secrétariat se subdivisait en deux " Directions " : la Direction de l'Enregistrement international des Citoyens du Monde, et la Direction de l'information. C'est dans ces activités qu'il a rencontré celle qui allait devenir son épouse : Renée Marchand. Et ensemble, ils ont porté la Citoyenneté mondiale sur leurs épaules, notamment dans les moments difficiles. En 1957, il a pris au sérieux un journaliste néerlandais Alfred Rodriguès Brent, qui a proposé la création d'une étape intermédiaire pour passer du chaos international à un monde plus civilisé et pacifique. Membre du Comité pour le Congrès des Peuples, dès 1963, il a côtoyé de nombreuses personnalités de premier plan : scientifiques, Prix Nobel, hommes politiques jusqu'à pouvoir publier le 3 mars 1966, l'Appel rédigé par Jacques Savary, dès lors revêtu de la signature de 13 personnalités mondialement connues. De 1969 à 1993, il a rempli la fonction de Secrétaire du Congrès des Peuples, et dans cet engagement, il a accompagné la création de l'Institut d'Études Mondialistes, de l'AMIP (Agence Mondialiste de Presse), de Solidarité Mondiale contre la Faim, du CILAME Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement, de l'École Instrument de Paix, et d'une dizaine d'autres commissions sur la santé, le désarmement, la démographie, le fédéralisme, les Droits de l'Homme, les Langues, bref, tout ce qui compose maintenant les trois tomes de la Somme Mondialiste. Dans trois jours, le 9 juin, 30 ans après sa disparition, je vais mettre à votre disposition la transcription d'une conférence qu'il a prononcée à Angers sur mon invitation en 1981. Pour lui qui était un fervent fédéraliste, la transformation de la " Direction de l'Enregistrement International des Citoyens du Monde " étape par étape, en un " Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde " est le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre. |
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Annexes Fonctions
du Bureau
Du Comité pour le Congrès des Peuples Un point de l'ordre du jour de la prochaine réunion du 6 juin concerne les relations du Conseil Fédéral du Registre des CDM avec le Comité pour le Congrès des Peuples. Quelques explications sont nécessaires. 1. Le but du Registre des Citoyens du Monde est la constitution d'un corps électoral transnational mondial en vue d'une Assemblée mondiale. Référence à ce sujet :
2. Le Comité Le Comité pour le Congrès des Peuples a été créé par le Congrès de Bruxelles tenu du 3 au 5 mai 1963 et qui avait rassemblé les représentants de plus de 40 organisations mondialistes du monde entier. En raison de son antériorité, de son rôle et de son action, le Comité pour le Congrès des Peuples a, de fait, un rôle d'accompagnant constitutionnel du Congrès des Peuples et de tous les organes internes au Congrès des Peuples. Il assure les intérims nécessaires, et en lien avec le Conseil des Sages, il émet des avis sur la constitutionnalité des actes du Congrès des Peuples, et, par extension sur les actes des institutions qui lui sont liées, dont le Registre des Citoyens du Monde. Resté informel durant plusieurs années, le Comité a acquis une personnalité juridique de droit français en 1969 pour répondre aux nécessités des premières élections au Congrès des Peuples. Statuts déposés le 2 juin 1969 à la Préfecture de Police de Paris. Le Congrès des Peuples, lors de la session tenue à Brasilia en mai 2009 a demandé au Comité pour le Congrès des Peuples de réactualiser son existence afin de soutenir celles des activités du Congrès des Peuples qui se déroulent en France. Le nouveau Comité est constitué de 6 à 9 personnes représentant par tiers le Registre des Citoyens du Monde, l'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP)et les Délégués élus au Congrès des Peuples à raison de deux ou trois personnes par institution. L'existence de ce comité de droit français ouvre la porte à l'existence d'autres comités dans d'autres pays, qui travailleraient selon des conventions de partenariat ou de réseau. 3. Trésorerie des institutions a-nationales Le élus du Congrès des Peuples, l'Assemblée des Citoyens du Monde et le Registre des Citoyens du monde se sont tous trois déclarés indépendants des États et de tous pouvoirs. Pour n'être soumis à aucune loi nationale particulière, aucune de ces institutions anationales n'a de siège dans un État national. De cette volonté d'indépendance résulte l'impossibilité d'ouvrir un compte bancaire. C'est pourquoi il est nécessaire de s'appuyer sur une organisation partenaire de droit national. Le 12 décembre 2018, l'Assemblée générale extraordinaire du Comité pour le Congrès des Peuples a étendu ses compétences à la gestion des finances de chacune des trois institutions représentées, avec la participation de "Délégués aux finances". Le nom officiel du Comité pour le Congrès des Peuples est devenu : "Comité des Citoyens du Monde pour le Congrès des Peuples". Les finances du Registre des Citoyens du Monde sont destinées uniquement à :
========== Comité pour le Congrès des Peuples Réponses aux questions après la diffusion de l'information du 29 mai 2023 : Pourquoi tous les membres sont-ils tous français ? - Réponse de principe et avec le sourire : tous les membres du Comité sont des Citoyens du Monde, quelle que soient leur origine ou leur statut personnel (art. 2 de la DUDH) - Réponse concrète : Depuis 2009, parmi les membres qui ont composé ou composent encore le Comité, on trouve :
La raison essentielle de la création de ce Comité pour le Congrès des Peuples en tant qu'association était la nécessité d'ouvrir un compte bancaire pour l'organisation des élections. Par commodité, c'est en France qu'ont été déposés les statuts et que le compte bancaire a été ouvert. En 1969 comme en 2019 la banque a exigé que le président et les mandataires vivent en France. La deuxième raison de la création de ce comité était de soutenir celles des activités du Congrès des Peuples qui se déroulent en France : location de salles, assurances, invitations consulaires, etc. Cela ouvre la perspective de la création d'autres Comités pour le CDP dans d'autres pays, si la nécessité se fait jour, ainsi que je le mentionnais dans l'information du 29 mai. ce point n'est pas à l'ordre du jour de la réunion du 6 juin. Composition du Comité Ce Comité pour le CDP est composé de membres représentant :
Cette composition résulte du débat
initié le 4 octobre 2018 et de la réunion "
polyvalente " du 12 décembre 2018.
Références : Le compte bancaire est ouvert au guichet Crédit Agricole de Chemillé (Maine et Loire). Les signataires sont Daniel Durand et Peter Davidse. Peter s'était déplacé en mars 2019 pour l'ouverture de ce compte. Daniel Durand tient la comptabilité des trois institutions (CDP, ASCOP, RCM) au jour le jour par sous-comptes séparés, sous la supervision de Peter Davidse et de Roger Winterhalter. Concernant le Registre, vous recevrez demain au plus tard et simplement pour information les comptes des quatre années 2019 à 2022. Ces comptes viennent d'être approuvés par Roger Winterhalter, expert comptable honoraire. Le détail des comptes est disponible aux Délégués aux finances des trois institutions. L'élection du nouveau Bureau Fédéral comprendra la désignation du prochain Délégué aux finances du Registre. En conclusion : Les relations entre le Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde et le Comité pour le Congrès des Peuples portent sur trois points :
Cela étant dit et mis à part, l'essentiel du Conseil Fédéral est la mise en application du point 3.4 du titre E
Les 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme Il y a un paradoxe à relever : Dun point de vue théorique, un corpus daccords internationaux en faveur des DH, un peu de lenvironnement Est-ce adapté, suffisant au regard de la situation de lhumanité sur la planète, du Vivant ( la biodiversité) et des écosystèmes : NON Le contexte est celui dun système onusien assez neutralisé par le conseil de sécurité verrouillé par les membres permanents, mais avec des moyens ridicules au regard des défis à relever. Le multilatéralisme laisse la place de manière insidieuse et qui paraît assez inéluctable à ce que lon peut nommer des « empires » dont le seul objectif est de « dominer » La question est à aborder sous un angle « objectif » et pragmatique: Que veut dire « citoyen » pour une citoyenneté mondiale dans un contexte où les Etats ont lexclusivité du droit (élaboration, mise en uvre) et de la « force légitime » , tant au plan interne quinternational. Quels sont, quels seraient les « droits » et les « devoirs » de cette citoyenneté mondiale. Pour un juriste, un citoyen désigne ( 3 caractéristiques) dabord désigne à la fois un statut, cest-à-dire la reconnaissance officielle de droits et devoirs par une entité politique, et une pratique, voire une vertu. Ensuite elle renvoi à une communauté de nature politique, cest-à-dire la vie de la cité à laquelle on contribue. Enfin la citoyenneté est liée à la liberté, au sens des droits et devoirs de chacun et qui est à dissocier de tout système économique Oui,la citoyenneté mondiale sinscrit dans le cadre des droits fondamentaux de lêtre humain, précisé par la Déclaration Universelle des droits de lHomme de lONU et des enrichissements successifs. Quel que soit le régime politique, quelles que soient les croyances ou les non-croyances de chaque être humain sur la planète (le paganisme, une religion, une philosophie, lathéisme, lagnoscisme), quel est le « dénominateur commun qui fait quun humain est traité en tant que tel (enfant, adulte ou vieillard, femme ou homme). Ce champ intègre par exemple la question de la peine de mort quelle que soit la méthode. Elle implique nécessairement les conditions pour répondre à ces droits fondamentaux, avec les « services publics » Quels sont les droits et les devoirs « a minima » envers chaque vivant, envers la biodiversité et les écosystèmes. A lheure où les questions dalimentation, de logement, de leau, de la santé, de léducation, la sureté ( et autres) traversent la situation des humains sur la planète, les droits et les devoirs sont bien à préciser de manière opérationnelle. Quel que soit le pays dappartenance dun.e citoyen.ne du monde , ne pouvons-nous partager une sorte de « boussole » commune répondant aux défis posés à lhumain et sa planète en 2023. Lanniversaire évoqué fin 2023, pourrait être loccasion de poser quelques fondamentaux, notamment à la lumière et aux errances que nous constatons chaque jour au plan mondial. Bernard Drobenko |
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