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" Le terrorisme, c'est la bombe atomique du pauvre ", clame Mary Seurat, épouse d'un otage français au Liban. Face à ce terrorisme, certes regrettable, les " grands " tentent de s'ériger en gendarmes du monde, bien que personne ne les ait mandatés pour jouer ce rôle qui devrait être dévolu à une instance mondiale démocratique. La base du terrorisme est soit la misère, soit la perte d'une identité culturelle, les deux vont de pair. Ces causes sont souvent dues à la compétition des États du Club Atomique qui se servent de leur puissance pour tenter d'imposer leurs lois aux États plus faibles, certains groupes qui refusent cette situation n'ont alors d'autre moyen de se faire entendre que la bombe ou la prise d'otages. Il faut bien l'admettre, nous sommes en guerre ! C'est une guerre comme toutes les guerres, sans loi et, comme beaucoup de guerres, elle est non-déclarée. Quels sont les ennemis en présence ? D'un côté des États qui se prétendent maîtres souverains de leur politique étrangère et veulent faire admettre leur idéologie à des États dominés, des États qui n'hésitent )pas à vendre des armes (là, sans préoccupation d'idéologie), et, de l'autre côté des groupes terroristes travaillant, ouvertement ou non, pour ces États dominés. Ces derniers s'avouent rarement impliqués dans un acte de terrorisme, surtout s'il favorise leur politique. Alors en fait, de quoi s'agit-il ? De la loi de la jungle qui régit les rapports entre les États, aucun d'eux ne voulant accepter d'autre loi que la sienne. Tant que cette situation durera, le terrorisme subsistera. Il faut remplacer la FORCE, guerre ou terrorisme, par le DROIT entre les États afin de régler leurs conflits. Ce n'est que lorsque sera instituée une Autorité Supranationale d'Arbitrage avec des pouvoirs réels bien définis que les conflits entre États seront résolus sans recours à la force. Pour tendre vers cette Autorité Mondiale, les Citoyens du Monde suggèrent qu'en cette Année internationale de la Paix, les Nations Unies et les Organisations non-gouvernementales mettent à l'étude le projet de l'adjonction d'une Seconde chambre des peuples, élue transnationalement, à côté de l'ONU actuelle. |
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