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CONSEIL INTERNATIONAL DE LIAISON
pour une
AUTORITE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT

C.I.L.A.M.E.

Exposé des motifs - Pourquoi le Cilame - Conférence du 21 octobre 1995 - Proposition juridique - Communiqué - membres du Conseil - adresses - adhésion

EXPOSE DES MOTIFS

Le 11 mars 1989 à La Haye, les Premiers Ministres de France, des Pays-Bas et de Suède ont lancé un APPEL inspiré des thèses mondialistes qui préconisent des délégations de souveraineté à une instance supranationale. 43 pays ont déjà signé cet Appel.

Le 7 février 1991, a été créé lors d'une réunion au Sénat de la République Française, le CONSEIL INTERNATIONAL DE LIAISON POUR UNE AUTORITE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT (CILAME) à la suite d'une conférence qui avait eu lieu sur le thème de l'écologie mondiale le 2 décembre 1989.

CONSTATANT la dégradation accélérée de l'environnement mondial,
CONSTATANT le manque d'efficacité et de cohésion internationale dans la lutte contre cette dégradation,
CONSTATANT cette carence,
CONSTATANT que 94% des personnes interrogées lors d'un sondage d'opinion réalisé par Publimétrie, demandent une réglementation mondiale.

Le CILAME décide donc d'agir pour que les décideurs politiques mettent tout en oeuvre afin de faire accepter le principe de limitation de la souveraineté nationale de chaque Etat en faveur d'une souveraineté supranationale, véritable Autorité Mondiale de l'Environnement, dotée d'un pouvoir réel de contrôle et de coercition.

Dans l'immédiat, le CILAME préconise la signature d'une Convention Internationale qui serait ratifiée par tous les Etats membres des Nations Unies et lancerait les bases d'une juridiction arbitrale mondiale pour trancher les litiges relatifs à l'environnement.

D'autres propositions sont présentées par le CILAME, notamment celle de renforcer considérablement les attributions et les moyens du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (P.N.U.E.).

Le CILAME est un organisme de liaison entre des Organisations Internationales Non-Gouvernementales et de personnalités à l'échelle internationale qui estiment indispensable La création, le plus rapidement possible, d'une Autorité Mondiale de l'Environnement, dans l'esprit de l'APPEL DE LA HAYE. Cette Autorité se constituerait avec le concours de tous les Etats membres des Nations Unies, des Parlements, des OING, des pouvoirs locaux et régionaux, au service de tous les peuples de la planète.

Les 43 pays signataires de I ‘Appel de La Haye: Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bangladesh. Bénin, Brésil, Canada, Congo, Côte d'ivoire, Danemark, République Dominicaine, Egypte, Espagne, France, Gabon, Grèce. Guinée, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Jordanie. Kenya, Luxembourg, Mali, Malte, Norvège, Nouvelle-Zélande. Pakistan, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Sénégal, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Tunisie, Venezuela, Zimbabwe.


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Pourquoi le CILAME ?

Notre environnement planétaire est en danger !

Notre devoir est de défendre sa survie en créant des parades politiques et juridiques dotées de pouvoirs réels, contre les agissements néfastes des pollueurs.

Une nécessité historique

Pour mieux comprendre l'existence du CILAME il faut remonter le temps jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale :

Un désastre s'est abattu sur notre société planétaire entre 1939 et 1945 qui a annihilé l'environnement de l'époque "d'avant la guerre" où la nature était florissante, où les coutumes et les traditions étaient chaudement entretenues dans une ambiance souvent bucolique sans se soucier de la pollution, exception faite de certains bassins industriels.

Deux milliards environ d'êtres humains vivaient normalement dans un environnement équilibré, pas toujours socialement équitable, personne ne s'imaginait qu'un jour il faudrait sauvegarder cet environnement considéré à l'époque, comme acquit pour toujours.

Puis le nazisme est apparu avec son cortège d'atrocités. Il a détruit tout ce bien-être d'alors.

A partir de 1946-1948, la reconstruction s'est imposée afin de reloger les populations, de remettre en état les voies de communication pour faciliter les déplacements des travailleurs de toutes catégories, afin de redonner vie à l'environnement. En cette période de renouveau, de nombreux citoyens se sont insurgés contre les atrocités qu'ils venaient de subir. Ils ne voulaient plus revivre ces moments inhumains. Ils ont milité pour une mondialisation démocratique et un environnement digne des aspirations légitimes de la "personne humaine". Ils se sont déclarés "Citoyens du monde" fondement de la fraternité, de l'équité et de la solidarité entre tous les peuples dans un monde en paix.

Parallèlement a cette prise de position en faveur de la paix ces premiers citoyens du monde ont décidé de se consacrer aussi à la restauration et à la sauvegarde de l’environnement. Hélas, cette nouvelle période de paix a été marquée par des bouleversements urbains et agricoles et des implantations industrielles qui sont loin d'être des modèles d'embellissement de l'environnement. Des actions urgentes ont alors été entreprises tous azimuts sous forme de manifestations ou d'associations pour la défense de l'environnement. Au cours des années qui suivirent ces prises de conscience, l'industrialisation galopante et pollueuse s'est implantée dans tous les Etats du monde agressant sans scrupule l'environnement.

C'est en constatant sur toute la terre, le délabrement inadmissible du cadre de vie des individus que le CILAME a été créé en 1990 par un groupe de Citoyens du monde et de militants écologistes. Cette création se situait dans la ligne du succès emporté un an auparavant avec l’adoption de l’Appel de La Haye(1) dans lequel on retrouve nos revendications mondialistes en matière d’environnement. Depuis cette date notre association n'a pas cessé d'agir parmi les milieux politiques et économiques afin de leur faire admettre l'urgente nécessité d'instaurer un organisme mondial capable de régler le plus équitablement possible les problèmes majeurs inhérents aux agressions contre l'environnement.

Voilà pourquoi le CILAME existe !

Les priorités des agressions environnementales, seront choisies par le CILAME selon l'importance des effets néfastes sur les mers, les forêts et la protection de la couche d'ozone nécessaire à la préservation des climats et de la biodiversité. Depuis la conférence internationale de Rio en 1990 plusieurs autres conférences mondiales ont élaboré des textes démontrant les dérives de l'environnement sans proposer la création d'une "Haute Autorité Mondiale Démocratique de l'Environnement" ce qui est regrettable.

En conclusion, le CILAME par ses actions, ses écrits, ses textes et ses contacts oeuvre avec conviction afin de faire admettre la nécessité absolue d'instituer un organisme mondial démocratique pour la sauvegarde de l'environnement.

Le Président, Jerry Bourgeois.

 


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"L'ENVIRONNEMENT à l'heure de la MONDIALISATION"

Quelle cohabitation? - Quelles perspectives?

Sous la présidence d'honneur de Maître Corinne LEPAGE, Ministre de l'Environnement, s'est tenue le 21 Octobre 1995. au Palais de Justice de Paris, une conférence internationale sur le thème : Aspects juridiques et politiques d'une haute Autorité Mondiale de l'Environnement,

 sous la présidence de Robert MALLET, Recteur honoraire de l'Académie de Paris, Chancelier des Universités, Assesseur Jerry BOURGEOIS, Président du C1LAME, on pouvait noter la présence d'invités prestigieux : Mohamed BEDJAOUI, Président de la Cour Internationale de La Haye, Layachi YAKER, Président de l'Institut International des Océans, ancien Secrétaire-Général adjoint des Nations Unies, André-Jean GUERIN, Directeur de la Fondation Nicolas Hulot, Simone COURTEX, Directeur de recherche sur le Droit de l'Espace, Jean-Louis THUILLE, capitaine de vaisseau honoraire, Roger CASANOVA, professeur à l'Université de Nice. Bettina LAVILLE, vice-présidente du "Comité 21".

TABLE RONDE,

Rapporteurs et participants Doyen Maria BETTATI,. Florence de GALZAIN. Maître Manique BOURY, vice-présidente du Comité Français ONG/ONU. Maître Christian HUGLO, Docteur en Droit, chargé d'enseignement à l'Université de Paris Il, DEA Droit de l'Environnement. M. Raymond de LESTRANGE, Attaché au Centre d'information des Nations Unies, Juge Amedeo POSTIGLIONE, Président de la Cour Internationale de l'Environnement à Rome, Pierre-Christian TAITTINGER. ancien Ministre, Sénateur-maire de Paris 16è, Doyen Georges VEDEL.

SYNTHESE

Les grands thèmes et les idées fortes qui tendent à renforcer la préparation d'une Autorité Mondiale de l'Environnement justifient cette organisation internationale. C'est un consensus possible sur l'évolution de la mondialisation démocratique.

Celle-ci n'est plus l'apanage de l'économie à travers les quelques gigantesques multinationales. Bien au contraire, elle touche à la fois tous les domaines d'activité, et notamment les questions liées à l'environnement. Nul doute désormais, qu'aux problèmes environnementaux, l'humanité doit pouvoir répondre par des solutions mondiales. Encore faut-il que ces solutions techniquement valables, soient aussi valables politiquement et socialement pour être acceptées par tous.

Pouvoirs et citoyens

C'est là un point sur lequel il faut insister ; le corollaire de cette mondialisation et l'internationalisation des centres de décisions s'accompagnant d'une "atomisation", a pour conséquence l'apparition de formes nouvelles de pouvoir et de contre-pouvoir qui laissent entrevoir l'émergence d'une société civile transnationale.

L'opinion publique ne se contente plus d'une représentation par partis politiques interposés. Les médias ne reflètent plus à l'heure actuelle, les prises de position les plus diverses. Les formes traditionnelles de la mobilisation de l'opinion sont partout en déclin. Nous assistons, aujourd'hui, à la mise en scène d'une multitude d'acteurs de natures différentes, notamment à travers des associations surtout cosmopolites, qui représentent les nouveaux rapports entre les citoyens et les Etats.

Ces associations, souvent des organisations non gouvernementales (ONG), se situent au carrefour de la société et de l'Etat, particulièrement dans le domaine de l'environnement. En sautant les frontières, elles imposent aux nations "un droit d'ingérence" de l'O.N.U. dont on a trop peu parlé. Ainsi les ONG actives en matière d'environnement ne remettent jamais en cause la légitimité des gouvernements en place. Elles sont en dialogue permanent avec les structures étatiques, et cela depuis le sommet de Rio en juin 1992 où elles sont systématiquement associées aux grandes négociations internationales sur l'environnement. Nombre de ces organisations ont pourtant gagné, outre une reconnaissance sur le plan étatique, une véritable légitimité sur le plan politique.

La réalité d'une autorité mondiale de l'environnement nécessite un leader, nonobstant le paradoxe que le CILAME est une initiative non gouvernementale. Les Etats sont incontournables.

Un organisme novateur

Une Autorité Mondiale de l'Environnement (AME) pourrait revêtir la forme d'une organisation internationale classique de type institution spécialisée des Nations Unies. Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) pourrait par exemple collaborer avec la nouvelle nature de la société civile internationale dans un processus officiel de concertation, de négociation et de décisions.

C'est absolument dans la réussite de la mise en place d'un tel organisme que l'Autorité Mondiale de l'Environnement sera novatrice. La gestion de l'environnement nécessite des technologies avancées. Les décisions relatives à une telle gestion doivent reposer sur des fonctionnements démocratiques d'un type nouveau. Il s'agit d'une démocratie participative consciente de la nécessité d'un équilibre des nouvelles forces en présence. Celles-ci doivent intervenir à un stade très précoce du processus de décision. Les Etats en collaboration avec l’ A.M.E. doivent s'engager à prendre les mesures qui s'imposent, les mettre en oeuvre, contrôler leur application.

Il est un fait certain que certaines zones maritimes : eaux territoriales et extra territoriales, sont transformées en déchetteries de toutes sortes, dont la principale résulte des pétroliers utilisant les voies maritimes. Les pollutions sont des phénomènes de société et concernent une base vitale : l'eau, l'air et la terre. La vie de notre planète et des peuples est en danger : chaque citoyen est concerné.

Une culture de l’environnement

Cette prise de conscience doit se concrétiser par des choix éclairés basés sur des technologies de pointe. La télédétection par satellite donne une cartographie en temps réel de la vulnérabilité de la planète Terre en interaction avec l'environnement. Des satellites géostationnaires mettent en évidence les catastrophes naturelles et industrielles et leur impact sur la vie, sans parfois y parvenir. Ces outils, alliés précieux et indispensables aux décideurs, peuvent mettre en place des plans d'urgence et gérer en amont les situations.

Le constat d'aujourd'hui nous amène à l'éthique : passe de la science connaissance à la conscience des comportements quotidiens.

Si l'éthique est fondamentale, elle inclut bien sûr le respect de certaines règles morales. Il est fondamental de parler d'un Droit mondial de l'environnement qui inclut dès aujourd'hui un certain bien-être de l'homme en harmonie avec la nature pour laisser aux générations futures une planète vivante, verte et bleue.

Il est du rôle et du devoir des politiques et des parlementaires, en association avec les institutions démocratiques de prendre les décisions qui s'imposent.

Une convention internationale de l'environnement serait une base pour formuler des principes éthiques régissant l'environnement. A terme, il serait possible de parler d'une "culture de l'environnement" comme l'on parle d'une "culture de société" dans le domaine nucléaire civil.

Cette culture serait un civisme planétaire. L'enseignement a ce rôle de responsabilisation qui est d’inciter dès le plus jeune âge chaque enfant aux gestes élémentaires de sauvegarde de la planète (probité, respect, sécurité).

Les Etats n'ont que trop méconnu l'environnement même si des textes, des accords, des conventions ont été écrits ; peut-être n'admettent-ils que trop difficilement une délégation de leur souveraineté. Il est vrai que nous vivons une crise réelle de multilatéralisme. Si la réglementation est nécessaire, elle implique l'éthique à tous les niveaux et étatiques et individuels.

Stratégie mondiale

Quelles pourraient être dans ce contexte les bases d'une Autorité Mondiale de l'Environnement ?

Il s'agit d'abord de définir les fondements juridiques d'une institution mondiale de l'environnement à partir d'une stratégie mondiale et de tactiques régionales.

L'Autorité Mondiale de l'Environnement pourrait se fonder sur :

  1. des observatoires mondiaux de l'environnement utilisant la télédétection et des interactions en réseaux avec des laboratoires planétaires.
  2. une Cour internationale de l'environnement. - Il existerait en Italie des mécanismes de juridictions spécialisés qui pourraient servir de modèle.

Ceci nécessite :

  • de trouver des valeurs communes aux questions d'environnement sur le plan mondial en raison des problématiques Nord/Sud.
  • de rester prudent en raison de certaines susceptibilités nationales notamment militaires.
  • d'informer réellement le public de l'urgence des impacts liés aux dégradations collectives et individuelles sur l'environnement ; de l'inciter par des réglementations à des gestes civiques quotidiens environnementaux.

Notre survie dépend de l'environnement. Si l'Autorité Mondiale de l'Environnement prend appui sur un Droit Mondial de l'Environnement, elle est en même temps un humanisme planétaire dont chaque Etat et chaque citoyen doit être acteur.

L'environnement est au coeur de notre vie, mais il ne nous concerne pas encore suffisamment. En effet les résolutions des conférences internationales de Rio (1992), Kyoto (1997), Johannesburg (2002) n'ont hélas pas encore convaincu tous les Etats dont les USA. Néanmoins la ratification du protocole de Kyoto par la Russie en novembre 2004, permet sa mise en application depuis le 16 février 2005 avec une échéance en 2012.

 

Synthèse de la Conférence effectuée par Florence de Galzain,
réactualisée par Christiane Libouban
avec la collaboration de Gaëtane de Pelichy

  


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PROPOSITION JURIDIQUE
Les problèmes de la protection de l'environnement dans la biosphère nécessitent l'attention des hommes à tous les niveaux depuis l'individu jusqu'à La collectivité mondiale. C'est à ce plus haut niveau que l'on a vu apparaître, en 1989, l'initiative des gouvernements français, hollandais, et suédois, qui s'est traduite par "l'Appel de La Haye " du 11 mars 1989 avec 43 pays signataires.

Le "Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement" (CILAME) a fait de cet Appel le point de départ de son action depuis sa création, en février 1991. Pour l'instant et pour des raisons d'efficacité, il se limite aux problèmes de l'environnement suivants:

  • la sauvegarde des mers, des océans, des forêts, et de leurs ressources,
  • la protection de la couche d'ozone,
  • la préservation des climats,
  • le respect de la biodiversité.

Pour ce faire, l'instauration d'une Autorité démocratique mondiale visant la défense des intérêts de tous les peuples de la planète, pour la sauvegarde de l'environnement, devient la plus impérieuse des nécessités.

SELON QUELLES MODALITES POURRAIT ETRE

INSTAUREE CETTE INSTITUTION ?

Plusieurs éventualités seraient à étudier :
COMMENT DEFINIR LE RÔLE ET LES FONCTIONS DE

L ' AUTORITE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT?

 

Membres de la commission juridique
Monsieur le Doyen Mario BETTATI
Monsieur Jerry BOURGEOIS, Président du C.I.L.A.M.E, Citoyen du monde
Maître Monique Boury, Avocate, Présidente du Comité Français ONG/ONU
Monsieur Michel CHARIER, Vice-Président du C.I.L.A.M.E
Madame Simone COURTEX, Directeur de recherche sur le droit de l'espace
Monsieur Hassen FODHA, Directeur du Centre d'information des Nations Unies.
Maître Christian HUGLO, Avocat, Docteur en Droit
Monsieur le Professeur Alexandre MSS, Directeur de Recherche C.N.R.S.
Maître Corinne LEPAGE, ancien Ministre, Présidente de CAP21
Madame le Professeur Jacqueline MORAND-DEVILLER
Monsieur Jacques RIPERT, ancien Secrétaire Général adjoint aux Nations Unies.
Monsieur Daniel VIGNES, Directeur du "Développement " de la C.E.E.
Monsieur Layashi YAKER, ancien Secrétaire général adjoint aux Nations Unies.
Madame Sylvie Vauclair, Astrophysicienne, professeur à l'université Paul Sabatier.

  


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COMMUNIQUE
"Toute personne a le devoir de prendre part à la prévention et à l'amélioration de l'environnement.
(art. 2 de la Charte de l'Environnement)

Le raz de marée du 26 décembre 2004 a de nouveau mis en évidence sur le plan mondial la carence de moyens de détection dans des pays reconnus "à risques". Sa détection pourtant, aurait permis non seulement de limiter les dégâts matériels mais surtout de sauver des vies humaines.

En même temps les constats de cette catastrophe sont éclairants : l'immédiateté des moyens matériels, humains et financiers mis en commun par tous les pays, l'absence d'une structure mondiale en mesure de gérer de tels phénomènes pour éviter gaspillages, débordements, exploitation.

La nature nous confronte au principe de réalité en nous obligeant à voir nos comportements irrationnels. Elle nous met au défi de prendre les décisions qui s'imposent avec une conscience lucide et soutenue pour les faire appliquer et respecter.

Nous devons nous réjouir de la mise en application dès le 16 février 2005 du protocole de Kyoto (1997) lequel oblige 38 pays des plus industrialisés à réduire d'une moyenne de 5,2 % leur émission dans l'atmosphère de gaz à effet de serre d'ici 2012, en prenant en compte la reforestation. Ce protocole est pourtant insuffisant au coeur d'un productivisme forcené ; il faudra d'autres protocoles radicaux après 2012 pour réduire l'amplitude du changement climatique.

Le Président de la Commission du Sommet de Johannesburg, (Afrique du Sud) du 26 août au 4 septembre 2002 a regretté qu'un élément porteur tel, par exemple, une organisation mondiale de l'environnement n'ait pas préparé l'élaboration de ce sommet afin que celui-ci ne soit pas seulement un ensemble de voeux et de propositions vagues non contraignantes.

Le droit international de l'environnement ne peut être appliqué, respecté que dans le cadre d'une institution telle qu'une Autorité Mondiale de l'Environnement préconisée par le CILAME depuis le 5 avril 1990 et le Secrétariat des Citoyens du Monde depuis 1949 ; Jerry Bourgeois en était le Président.

Si le droit international de l'environnement a le mérite d'exister, il n'est fondé que sur une confrontation étatique et doit dépasser ce quadrillage pour assurer son efficacité. Les enjeux de ce droit sont liés au développement durable et à l'irréversibilité écologique. Il doit favoriser une précaution et une prévention plus radicalisées et plus globales.

Ce droit favorable à l'environnement est souvent dépassé par le productivisme et ses logiques.

Seule une institution telle qu'une Autorité Mondiale de l'Environnement permettra d'orienter, de faire appliquer et de contrôler ce droit international de l'environnement qui peut se regrouper en trois secteurs.

  • mettre en application les textes, conventions et protocoles existants ;rendre opérationnels ces principes ; conclure de nouvelles conventions et protocoles ; radicaliser la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • mettre en place un contrat mondial pour dépolluer, partager et économiser l'eau douce ; appliquer les conventions contre la pollution aquatique pour dépolluer le milieu marin ; conclure des protocoles radicaux en matière de protection des forêts et de la biodiversité ; favoriser le recyclage des éléments polluants ; mettre en place une convention des énergies renouvelables.
  • dégager des moyens financiers, juridiques, scientifiques, technologiques, éducatifs qui aujourd'hui existent, sont à créer ou consolider, mais nécessitent une assise fondamentale tel qu'un organisme mondial doté de pouvoirs mis au service de la vie, comme le préconise le CILAME.

Christiane Libouban

 


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CONSEIL INTERNATIONAL DE LIAISON POUR UNE AUTORITE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT
(C.I.L.A.M.E.)

 COMITE EXECUTIF

Président : Jerry Bourgeois

Vices Présidents : Christiane Libouban, Michel Charier, Michel Forestier.

Secrétaire Générale : Gaëtane Gillès de Pelichy

Trésorière : Anne-Marie Molina

autres membres : Christian Bailly, Louis Battut, Monique Boury, Pierre Carle, Elda Carly, Jean-Pierre Choquet, Jacques-Henri Robert, Achour Issiboucen, Liliane Metz-Krencker, Claudio Pondard André, Janine Raboisson.

 COMITE D’HONNEUR

Christine Archambault, Présidente du Fonds Français pour la Nature et l’Environnement
Dominique Baudis, Président du CSA (Audio-visuel)
Pierre Bergé, Président Directeur Général « d’Yves Saint Laurent »
Keith Best, Président du Comité Exécutif des Fédéralistes Mondiaux en Angleterre
Mario Bétatti, Doyen, Professeur de droit international à l’université de Paris II
Micheline Bleynie, ancienne Conseillère municipale de Paris, Ex-SG du Nouveau Contrat Social.
Edouard Bonnefous, ancien Ministre d’Etat, Chancelier Honoraire de l’Institut de France.
Michel Durafour, ancien Ministre d’Etat.
Florence de Galzain, Membre Fondateur du CILAME Ancienne fonctionnaire Internationale.
Paul Granet, ancien Ministre, Ex-Vice- Président du Nouveau Contrat Social.
Ruth Gunarsen, Présidente du Mouvement Mondialiste du Danemark, Déléguée élue au Congrès des Peuples
Maurice Herzog, ancien alpiniste, PDG d’entreprise.
Walter Hoffman, Juriste, Secrétaire National des Fédéralistes Mondiaux aux USA .
Christian Huglo, Docteur en droit, Avocat à la cour, chargé d’enseignement à l’Université de Paris 10
Albert Jacquard, Professeur d’université de Genève.
Bhupender Kishore, Président de « Years of voluntary Service for Peace” en Inde, Délégué élu au Congrès des Peuples
Alexandre Kiss, Professeur, Directeur au CNRS
Brice Lalonde, ancien Ministre, Président de Génération Ecologie, Fondateur des Amis de la Terre
Michel Legendre, Ambassadeur.
Corinne Lepage, Avocate, Ancien Ministre, Présidente de CAP 21
Lucio Levi , Professeur à l’Université de Turin.
J.Morand Deviller, Professeur à l’Université de Paris (Panthéon-Sorbonne) Doyen Honoraire
Jean-Marie Pelt, Directeur de l’Institut Européen d’Ecologie à Metz
Abbé Pierre,
Amédée Postiglione, Juge à la Cour Suprême de Cassation.Dr à la Cour Int.De l’Environnement à Rome
Hubert Reeves, Astrophysicien.
Jacques Robin, Fondateur de la revue « Transversales »
Michel Rocard, ancien Ministre, Député Européen
André Rossinot, ancien Ministre Maire de Nancy
Boris Rybak, Professeur des Universités.
Pierre Samuel, Professeur des Universitaires.
André Santini, ancien Ministre, Député des Hauts-de-Seine, Maire d’Issy les Moulineaux.
Pierre-Christian Taittinger, ancien Ministre, ex-Vice -Président du Sénat Maire de Paris 16ième
Sylvie Vauclair, Astrophysicienne
Antoine Waechter, Professeur, Président du Mouvement Indépendant des Verts
Charlotte Waterlow, Présidente des Fédéralistes Mondiaux en Angleterre.
Ludmilla Yégorova, Présidente du Mouvement Mondialiste à Moscou

 

CONSEIL INTERNATIONAL DE LIAISON POUR UNE AUTORITE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT

(C.I.L.A.M.E.)



Le CILAME est membre de l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples (
ASCOP)

Appel commun CILAME - ASCOP (Mulhouse, le 2 octobre 2004)

Face à l'endommagement continu de l'environnement et de la consommation excessive des ressources naturelles mettant sérieusement en cause, sinon la survie, du moins la qualité de vie des proches générations à venir ;

Face à l'amplification de ces phénomènes résultant de la forte accélération actuelle de la croissance économique mondiale, telle qu'elle est exprimée par le produit intérieur brut (P.LB.) ;

Le Comité de Liaison pour une AUTORITÉ MONDIALE de l'ENVIRONNEMENT (CILAME) et l'ASSEMBLÉE CONSULTATIVE auprès du CONGRÈS des PEUPLES (ASCOP) lancent conjointement un appel :

  • Pour que soit considérée comme essentielle l'amélioration du BIEN-ÊTRE (dans toutes ses composantes) de toutes les populations du globe d'aujourd'hui et de demain, en commençant par les plus défavorisées, plutôt que la seule croissance du P.I.B.
  • Pour que soit instaurée une AUTORITÉ MONDIALE de l'ENVIRONNEMENT (AME) apte à collaborer avec les ÉTATS et avec l'ONU ; à faire appliquer les normes et les programmes utiles, élaborés en coopération avec les scientifiques et les représentants de la société civile, afin que soient pris en compte des principes de gestion environnementaux dans toutes les décisions politiques.
  • Pour que les pays actuellement non signataires de l'appel de La Haye, tels que les USA, la Chine, la Russie, la Grande Bretagne, etc., se joignent aux 43 pays signataires*. Nous félicitons ces derniers de s'être engagés, selon cet Appel, "à promouvoir ...une nouvelle Autorité institutionnelle ...qui...sera chargée de lutter contre le réchauffement, en recourant à toute procédure de décision efficace. Même si ...un accord unanime n'a pu être atteint", il conviendra de montrer aux non signataires la faisabilité scientifique, technologique, économique et politique de cet accord. Il sera souhaitable de ne plus le limiter à l'atmosphère, et de l'étendre à tous les aspects de environnement.

Pour atteindre ces objectifs, le CILAME et l'ASCOP invitent les associations et les citoyens, attentifs à l'ENVIRONNEMENT, à collaborer avec eux dans le respect des attentes et des spécificités de chacun.

 

 

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Textes diffusés par le CILAME, mis en page par Daniel Durand