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LIBRES PROPOS

Yvan BURTIN

L'alternative politique est là

Merci beaucoup pour votre proposition à collaborer afin de participer ensemble au progrès de la démocratie mondiale (concept que nous sommes encore et pour la plupart incapables d’étendre à notre propre vie). Parce que notre mental n’appréhende que difficilement cette virtualité planétaire fabriquée par l’inconscient collectif, le « réel » perçu de notre société moderne se limite à peau de chagrin, c’est-à-dire essentiellement à ce qui est quantifié. Fort heureusement, notre démarche est identique, elle caractérise notre préoccupation d’effectivement aboutir à un monde meilleur en déterminant au mieux nos responsabilités vis à vis de l'humanité présente et à venir, vis à vis de la planète.

(...)

L’organisation mondiale économique, au travers de ses structures de profits, impose de plus en plus une pensée systémique, réductrice, d’exploitation, qui enferme littéralement l’être humain, le citoyen.

C’est pourquoi la condition même de Citoyen du Monde est en danger car attaquée de toutes parts par les tenants des pouvoirs internationaux. A savoir ceux qui contrôlent les lois de l’argent (les politiques), ceux qui le possèdent (les rentiers), ceux qui le créent et détiennent le moyen d’échange (les banques), ceux qui dirigent les grands moyens de production (les multinationales avec leurs filiales) et les grands moyens de propagande (la presse). Tous ceux là tiennent à leur légitimité à dominer la société planétaire.

C’est pourquoi on envoie même, depuis peu, des experts et des personnalités sur les plateaux TV pour annoncer la nécessité d’une prochaine gouvernance mondiale. La manœuvre est habile car se faisant ils reprennent à leur compte le mot mondial et une partie des thèses mondialistes.

A cette opération de détournement et d’appropriation sémantique il faut s’opposer instamment en portant, maintenant, notre regard sur le long terme politique et en lui donnant corps sur le court terme.

Il faut mobiliser les Citoyens du Monde et leur donner capacité de résistance. J’insiste sur le terme politique car seule l’action politique au sein de toutes les institutions existantes présentes et à venir nous permettra d’assumer notre responsabilité dans le processus de transformation général qui s’annonce.

Dès lors, il ne s’agit plus de jouer, comme à ce jour, du registre de la congrégation aimable non plus de la coercition ou de la foi passées (j’ose espérer dépassées) mais plus simplement de mobiliser l’énergie de tous en permettant une identification politique et idéologique nouvelle car porteuse du souffle de l’espérance.

Le temps est venu de redonner une souveraineté aux futurs gouvernants démocratiquement élus par les citoyens pour abolir les privilèges des manipulateurs de l’économie et de la finance globale.

Le pouvoir sur l’autre doit être aboli afin de libérer l’énergie de vie de tout un chacun des chaînes de cette future gouvernance mondiale qui nous est annoncée.

Pour cela il faut réinvestir l’État et les processus démocratiques. C’est à cette condition que nous pourrons réellement mettre en place la société planétaire conviviale, d’harmonie, de justice et de respect que les thèses mondialistes ont su défendre.

Je vous propose donc l’engagement politique afin que nous puissions assumer les responsabilités territoriales et planétaires de demain, pour cette société humaine, juste et digne à laquelle nous aspirons.

J’estime le nombre des Citoyens du Monde déclarés suffisamment conséquent pour devenir, tant en France qu’à l’international, une force politique de taille à affronter et vaincre les formations politiques traditionnelles vieilles et corrompues.

Vous avez créé depuis 1949 la culture unifiée mondiale. Grâce aux Citoyens du Monde l’idée de société mondiale est reconnue. Sa mise en application ne peut être effective que si elle s’appuie désormais sur des structures politiques aptes à infuser la pratique de gouvernance des États.

Se demander comment organiser le monde de demain c’est bien mais avoir la volonté de s’engager dans les institutions officielles c’est encore mieux. C’est pourquoi il me parait primordial que tout Citoyen du Monde ait aussi à cœur de s’impliquer activement dans la vie politique de son pays afin d’influer localement sur la vie publique.

Loin d’être isolée, la démarche ne peut-être que forte et cohérente. Elle fait face à l’exigence terre à terre de la gouvernance planétaire (l’on pourra parler de gouvernance mondiale uniquement lorsque notre espèce posera le pied sur les exo planètes susceptibles de l’accueillir !)

Porteurs d’un modèle de démocratie ouverte et active tel que les statuts de l’Union Française Pour la Planète le prévoient, les Citoyens du Monde volontaires s’y référant deviendraient des Citoyens Planétaires actifs au positionnement politique pertinent. La complémentarité et la réciprocité des buts à atteindre induisant force et cohérence.

Un logo d’Union Planétaire existe, il est le vôtre, il est fait pour encourager les relations directes et favoriser l’échange, la reconnaissance ainsi que la mise en valeur de la proximité géographique des Citoyens Planétaires.

Pour changer la règle du jeu politique, pour que les citoyens puissent devenir des acteurs permanents de la vie publique planétaire, il suffit que l’organisation des Citoyens du Monde alimente, investisse, consolide et développe l’Union Planétaire.

C’est ainsi que les thèses humanistes mondiales proposées par le Congrès des Peuples pourront au fur et à mesure de la prise de responsabilité politique des futurs élus être progressivement catalysées, mises en application et développées. C’est alors que sera officialisée l'Assemblée représentative du peuple du monde comme organe constitutionnel planétaire.

L’alternative politique est là ! Il suffit que nous la mettions en œuvre collectivement. Au regard des évènements en cours il est désormais temps d’agir dans chaque pays de la planète pour une politique générale d’Union Planétaire.

Yvan Burtin
fondateur de l'Union Planétaire
et de l'Union Française Pour la Planète
1/08/2010

(...)

Être Citoyen du monde, c’est s’organiser pour débattre et défendre les thèses mondialistes.

Devenir Citoyen planétaire, c’est simplement porter socialement l’idéologie et se donner les outils nécessaires pour l’action politique à venir. Les deux statuts sont tout à fait complémentaires.

La tâche est énorme pour parvenir à l’Union Planétaire…mais d’ores et déjà les premiers pas sont faits !

Vous le savez bien, lorsque le cœur et l’esprit conduisent l’espoir, on est non seulement libre mais on exerce aussi une évidente force motrice sur les autres pour créer ensemble une société d’avenir dans laquelle le citoyen (c.à.d. l’humain) serait en sympathie, humble participant d’un univers symboliquement UN.

Par ailleurs, le « Ya ka, faut kon », se traduisant par des promesses non tenues, n’est pas particulièrement motivant. Ces promesses sont invariablement des solutions envisagées comme possibles lors des campagnes électorales mais elles ne se concrétisent que trop rarement. En effet, la forme de mondialisation à laquelle on assiste génère un champ économique qui ne permet ni leur application, ni leur généralisation.

Cette économie planétaire est fragmentée politiquement, culturellement et cultuellement par des concurrences internes dominées, c’est exact, par notre pensée occidentale.

Ce découpage de la planète montre la manière actuelle de penser la société. Aussi, le fait de nature, notre planète, est en opposition aux faits de société et de géographie qui édictent les choix des organisations historiques.

Alors oui, cet effort d’imagination requiert de multiples bonnes volontés et il me semble que la première action à mener serait que nous changions le fameux paradigme sociétal, en agissant.

En d’autre termes, avant de promettre, il nous faut d’abord nous rassembler, nous additionner, nous unir pour enfin développer la pensée planétaire. Cette pensée nouvelle et déviante de la ligne actuelle est le moteur du mouvement qui, un jour prochain, pourrait changer la donne de la gouvernance mondiale ploutocrate et oligarchique qui se met d’ores et déjà insidieusement en place. (Fondations et personnalités médiatiques ont commencé insidieusement à préparer l'opinion publique).

Alors, à cette croisée des chemins, c’est le début de la longue marche ! Longue parce que l'on bouscule un tantinet les lignes politiques et que, ce faisant, nous constatons que chacun tient à son petit bout de couverture.

Les intérêts individuels, les fonds de commerce et les guerres de clocher isolent les individus les uns des autres.

J’ai constaté que de nombreuses personnalités travaillant (et qui ont travaillé avant nous) sur le sujet qui nous préoccupe y vont de leur couplet, de leur blog, de leurs billets, de leurs bouquins ou de leurs interviews pour en fait, d’une manière égoïste, pleutre, cynique, contradictoire et non avouée, gagner du fric !

Pour cette majorité d’intervenants officiels il faut que rien ne change dans la sécurité matérielle du chacun pour soi. Ils peuvent toujours pleurer, manifester, critiquer, condamner, lancer des appels et des pétitions, cela ne mange pas de pain. C’est de bon aloi, ils gardent ainsi leur pouvoir personnel, sont admirés... mais font aussi le lit des puissants.

En résumé, l’abnégation, l’altruisme, l’honnêteté, la solidarité, l’humilité c’est bien mais surtout bon pour les autres et certainement pas dans leur pré carré, « not in my back yard » !

Amusez-vous à pousser ces gens au bout de leur logique (je l’ai fait !), écrivez-leur, contactez leurs agents, rédigez donc des commentaires sur leurs sites internet et vous constaterez que derrière leurs belles expressions et le drap de leur notoriété il n’y à rien sinon la futilité et l’insignifiance de leur vide existentiel…

Défendre un avis dont ils tirent un rang social ou un bénéfice pécuniaire est malheureusement le lot de ces célébrités qui, au passage, captent les belles énergies des citoyens anonymes en quête de sens et de vrai.

Il y à un an déjà, j'ai lancé l’Union Planétaire qui est une visée politique globale et universelle. Celle-ci relève d’abord du subjectif pour ensuite atteindre l’objectif. Elle est le programme des programmes. Elle est la somme inconditionnelle et généreuse des bonnes volontés.

Elle n’en est qu’à ses premiers pas. Vous, moi, l’autre.

La suite reste à venir, tout reste à faire. (Par exemple, la création de structures régionales si des volontaires se présentent). Les outils sont en place, ils existent, il suffit de s’en saisir et d’œuvrer pour la bonne cause durant un peu de temps libre. Il faut de la patience, un peu de disponibilité partagée, de la volonté d’ouverture ainsi que beaucoup de gentillesse. L’expérience de nombreux Citoyens du monde peut s’avérer très utile et décisive.

Le temps ne peut que faire son œuvre et amplifier tout en le renforçant le mouvement.

Yvan Burtin
5/08/2010

Aujourd’hui me revient encore la lancinante question du : qu’en est-il, depuis 1948, de toutes ces alliances, organisations, mouvements, réunions festives, associations, instituts, écoles, centres, congrégations et ligues, faisant ou non partie du CDWG (cette pittoresque Coalition pour un Gouvernement Démocratique Mondial )se réunissant en comités ou forums ? Qu’en est-il de l’engagement politique et actif de toutes ces femmes et hommes. Qu’en est-il de leur réalité civique au quotidien ? Où sont-ils dans les institutions territoriales et gouvernementales ? Toutes ces personnes sont-elles réellement isolées les unes des autres et si non pourquoi leurs représentations n’ont-elles pas fusionné ? N’ont-elles toujours pas compris qu’il leur faut se rapprocher les unes des autres et que seule l’union politique comme dénominateur commun permettra de bâtir le système de lois mondiales pour une paix perpétuelle ?

 

La chemin est semé d’obstacles pour atteindre l’état de droit planétaire. Dans le cadre restrictif de la démocratie représentative il nous faut absolument engager une structure politique forte et cohérente dans les processus électoraux des États. L’Union Planétaire à cette vocation.

Yvan Burtin
17/08/2010

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