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Sommaire

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Avant-propos
Introduction
Pourquoi Solidarité Mondiale Contre la Faim ?

Le rôle de Solidarité Mondiale
Un espoir pour demain
La pratique mutualiste de Solidarité Mondiale
Fonctionnement de Solidarité Mondiale

 

sommaire de Solidarité Mondiale

 

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Avant-propos

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Le développement est l'affaire de chaque groupe humain, et même de chaque personne

 

autres chapitres  

Introduction

Pourquoi SMF ?

Le rôle de SMF

Un espoir pour demain

Pratique mutualiste Fonctionnement de SMF

 

Les Associations non-gouvernementales qui se consacrent d'une manière ou d'une autre aux populations des régions économiquement dominées sont nombreuses alors que les appuis qu'elles trouvent dans les pays riches sont souvent faibles par rapport à leurs objectifs.

En pareilles circonstances, la création d'une nouvelle association comme SOLIDARITE MONDIALE CONTRE LA FAIM paraîtrait intempestive sans une explication franche et immédiate de ses fondateurs. Cette explication, la voici :

nous ne prévoyons pas de faire plus et mieux que les autres sur les terrains qu'ils ont choisis, nous sommes prêts à prendre en compte les résultats de leurs expériences et à rendre hommage à leur travail. Cependant, nous voulons fournir une contribution originale. Partant d'une vision mondialiste du problème, nous n'hésiterons pas à dire que le développement est une affaire de toute l'humanité dans laquelle il faudra savoir faire plier les égoïsmes nationaux et qu'il est en même temps l'affaire de chaque groupe humain et même de chaque homme, à qui il appartient de prendre en mains son destin. Nous croyons au caractère exemplaire et à la possibilité d'une action de type transnational et d'inspiration mutualiste qui accorde notamment une priorité aux opérations visant à ce que les populations puissent assurer leur subsistance alimentaire par leur propre production.

Avec de telles motivations et de tels objectifs, nous n'étions pas tentés de nous placer sous l'égide d'une nation quelconque, ni même d'une institution internationale (du type "agence spécialisée de l'O.N.U.", par exemple) qui serait nécessairement astreinte au respect des structures politiques et économiques périmées du monde actuel.

Tout à l'inverse, c'est au "Congrès des Peuples" que nous avons cru devoir faire appel en lui proposant - avec succès - d'instituer "SOLIDARITE MONDIALE CONTRE LA FAIM".

L'agrément de Solidarité Mondiale par le Congrès des Peuples est acquis depuis Septembre 1982.

Nous espérons que le lecteur entreprendra la lecture des quelques pages qui suivent en se plaçant d'emblée dans la perspective où il commencerait de quelque manière à tisser avec nous ce nouveau réseau de solidarité par-delà les frontières.

 

Introduction

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une même planète dont les fruits doivent être répartis équitablement.

 

 

 

 

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Avant-propos

Pourquoi SMF ?

Le rôle de SMF

Un espoir pour demain

Pratique mutualiste Fonctionnement deu SMF

 

 

 

 

 

 

 

 

UNE REPONSE APPROPRIEE
AU MAL-DEVELOPPEMENT

La division la plus intolérable entre les hommes est celle qui est fondée sur leur capacité de se nourrir. Car, pouvoir se nourrir conditionne toutes les autres possibilités de conquête de la liberté et d'épanouissement des individus et des sociétés.

Au paroxysme de la "guerre froide", dans les années 50, les "CITOYENS DU MONDE", avec Josué de CASTRO, Lord BOYD ORR, l'Abbé PIERRE, René DUMONT, Michel CEPEDE et Robert BURON... ont été les premiers à percevoir et à dénoncer le scandale mondial de l'inégalité devant la nourriture.

Leurs analyses sont allées le plus loin dans la définition des causes, et, en conséquence, les Citoyens du Monde sont allés le plus loin dans la nature des remèdes proposés en créant SOLIDARITE MONDIALE CONTRE LA FAIM.

Solidarité Mondiale se propose, au travers de sa pratique d'initiation au développement, non seulement de réunir les conditions propices à l'amélioration de situations locales ("projets"), mais aussi d'institutionnaliser un principe de démocratie fédéraliste à l'échelle mondiale.

Répondant à l'analyse des Citoyens du Monde selon laquelle la division anachronique de la planète en Etats absolument souverains conforte la compétition sauvage, l'épanouissement d'idéologies impérialistes ou totalitaires, la confiscation par une minorité des ressources du globe, la négation des Droits de l'Homme, la course aux armements et la dégradation de la biosphère, Solidarité Mondiale amorce en contre-pied une pratique de solidarité indépendante des Etats et des groupes de pression de tous acabits. Face aux pouvoirs économiques multinationaux, il a le projet ambitieux de se mettre en mesure d'opposer un jour la volonté transnationale des peuples à choisir librement leur propre modèle de développement.

Au plan institutionnel, la constitution d'unités géographiques homogènes sous les aspects écologique, socio-économique et culturel, animés d'une vie démocratique et fédérées dans l'Assemblée Générale de Solidarité Mondiale devra permettre de jeter les bases d'une exploitation raisonnée des ressources (développement autocentrés, économies endogènes) en préservant l'identité des populations.

Au plan de l'individu, la pratique de Solidarité Mondiale sera particulièrement éducative : chaque bénéficiaire d'un projet usera, s'il est membre, de sa souveraineté individuelle à l'intérieur de Solidarité Mondiale dont il sera mutuellement propriétaire avec les autres. Le pêcheur malgache saura que le paysan brésilien et l'artisan thaïlandais l'ont aidé à améliorer ses conditions de vie, et réciproquement. De la sorte, s'introduira peu à peu la conscience de subsister sur une même planète dont les fruits doivent être répartis équitablement. C'est bien cette mutation de conscience dont l'humanité a besoin pour accéder au stade de développement harmonieux dont elle a d'ores et déjà les moyens techniques.

Et ainsi se résume bien l'originalité profonde de Solidarité Mondiale : tendre à ce que les hommes prennent en charge aussi bien leur autosubsistance que la maîtrise définitive de leur pouvoir de choisir. 

 Pourquoi SMF ?

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La terre peut nourrir tous les hommes...

 

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Introduction

Pourquoi SMF?

Le rôle dE SMF

Un espoir pour demain

Pratique mutualiste Fonctionnement de SMF

I - POURQUOI SOLIDARITE MONDIALE CONTRE LA FAIM ?

1.- Il n'y a pas de pénurie alimentaire

S'il est vrai que, selon les estimations divergentes des institutions internationales, 400 à 1200 millions d'êtres humains sont en état de sous-nutrition, il reste que la totalité de la population de la terre, jusqu'à concurrence de 8 milliards d'individus, peut, dans l'état actuel de nos possibilités, être convenablement nourrie avec les ressources existantes ou potentielles de la planète.

Dans le numéro de Juillet-Août 1977 de sa revue Cérès, la F.A.O. (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) elle même reconnaît que la prise en charge du problème de la faim se heurte à des préjugés que les forces conservatrices de la planète entretiennent et exploitent habilement. Ces préjugés s'expriment dans les 8 mythes suivants :

"Le monde a faim à cause du manque de nourriture"
"Le monde a faim a cause du manque de terre"
"La terre est surpeuplée"
"La seule solution consiste à produire plus d'aliments"
"Seuls les grands propriétaires peuvent résoudre le problème de la faim"
"Il faut augmenter la production, quitte à sacrifier l'environnement"
"Chaque pays doit se spécialiser dans ce qu'il produit le plus facilement"
"La faim est une épreuve entre le monde riche et le monde pauvre"

Nous allons voir que Solidarité Mondiale contre la Faim se propose, par sa pratique propre, de faire justice de ces assertions fallacieuses et nocives. 

 

Les causes

2.- S'ATTAQUER A LA SOUS-NUTRITION
PASSE PAR LA DEFINITION DE SES CAUSES.

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 causes naturelles

 causes démographiques

 causes historiques et culturelles:

  • dans les régions économiquement dominées
  • dans les régions nanties.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pourquoi SMF?

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Pour clarifier les concepts on peut distinguer 3 types de causes à la sous-nutrition endémique. Mais, en fait, ces 3 groupes sont interactifs à divers degrés et les solutions à proposer devront tenir compte de cette situation globale. Il apparaît :

2.1. des causes naturelles

  1. les facteurs limitants : climats, sols, eau et leurs fluctuations : sécheresses, inondations, etc.
  2. la fragilité des agro-écosystèmes, dans bien des régions, notamment tropicales, l'intervention humaine brutale et irraisonnée qui augmente les risques d'érosion et conduit à la désertification,
  3. l'extension naturelle des déserts : à l'échelle des ères géologiques, la terre se trouve actuellement dans un cycle d'extension des déserts : c'est la désertisation qui peut être aggravée par la pression humaine à la marge des déserts.

2.2. des causes démographiques

Si au plan mondial, l'accroissement démographique ne paraît pas réellement une cause de pénurie alimentaire, il n'en est pas moins vrai que dans nombre de zones critiques, l'accroissement de la disponibilité alimentaire ne suit pas celui de la population.

2.3. des causes historiques et culturelles.

Elles sont liées, car le structures sont le produit de l'histoire.

  1. Aux XVIII° et XIX° siècles, les nations du Nord en cours d'industrialisation, conjurent la menace d'une stagnation de leurs économies (paupérisation des couches sociales inférieures, élévation des prix) en développant une exploitation extensive (bon marché) des ressources de la planète : c'est le pillage des forces de travail et des ressources des colonies.
  2. Au XX°siècle ce processus s'étend aux sources d'énergies fossiles et à nombre de matières premières dont certaines d'origine agricole.
  3. Le déséquilibre entre les développements du Nord et du Sud qui en résulte place désormais les régions que nous dirons "économiquement dominées" (R.E.D.) au coeur d'un système de libre-échange où elles se trouvent en situation d'infériorité. Cela entraîne : l'endettement pour survivre, la dépendance économique et l'érosion des identités socioculturelles.
  4. Ce mécanisme détruit ceux des socio-systèmes endogènes qui assuraient un équilibre avec leur milieu : il contraint à développer les productions destinées aux consommateurs riches, qu'ils appartiennent aux régions développées ou aux régions économiquement dominées (RED)

    D'où l'affectation croissante de terres nourricières :

  • aux cultures d'exportation destinées à la consommation de contre-saison (ex. pommes de terre primeur du Maroc)
  • aux cultures d'exportation destinées au secteur de l'agro-alimentaire gaspilleur des pays riches (ex. aliments du bétail à base de soja du Brésil, de manioc de Thaïlande donnant 1 calorie de viande à partir de 7 calories de végétal),
  • aux cultures spéculatives dont les cours boursiers sont aux mains des pays riches (canne à sucre, cacao, café, tabac, caoutchouc,...).

    Il aboutit à :

  • la dépossession des agriculteurs
  • de leur terre au profit des grosses entreprises travaillant pour l'exportation (ex. entreprises de production de légumes frais mexicains pour les Etats-Unis),
  • de leur liberté de choisir leurs productions et leurs systèmes de culture,
  • l'accroissement de la paupérisation des classes défavorisées qui ne disposent plus de ressources alimentaires bon marché,
  • l'exode rural vers les bidonvilles des mégapoles,
  • une natalité excessive à cause du réflexe "investissement dans la valeur-enfant",

5. Face aux déséquilibres sociaux qu'il engendre, ce mécanisme favorise l'émergence et conforte des régimes politiques de plus en plus répressifs.

6. Nous ne saurions négliger la pesanteurs des facteurs sociaux culturels locaux défavorables au développement. Ils varient selon les régions, et si l'on n'a pas manqué de souligner -parfois avec complaisance- le rôle des fanatismes religieux ou celui des haines tribales, on a plus rarement pris en compte les effets de la domination masculine et la mauvaise répartition du travail entre l'homme et la femme qui en a souvent découlé, ou encore certaines pratiques alimentaires aberrantes (mêlées à d'autres qui répondent à des nécessités).

En ce qui concerne les pays nantis, les facteurs culturels négatifs, les plus importants, sont souvent d'une autre nature : le développement technologique de l'Occident a engendré un complexe de supériorité chez les peuples nantis qui croient à leur savoir-faire, à leurs facultés d'adaptation, et, partant de là, au bien-fondé de leur domination sur le reste du monde. Cette situation, loin d'être stimulante, permet à la crise mondiale de s'aggraver, car on néglige l'effort conceptuel nécessaire pour imaginer de nouveaux systèmes économiques tenant compte à la fois du haut degré technologique acquis et de la prise de conscience écologique de ces dernières années. Cette paresse intellectuelle, ce passéisme des riches empêchent de nettoyer les séquelles du colonialisme dans les pays pauvres. Ils vont même tendre à rétablir des zones de sous-nutrition en pays riches, là où le chômage n'est plus endigué. 

 

 

Division planétaire du travail

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 Dissociation entre le pouvoir économique et les pouvoirs politiques

  

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3.- DIVISION PLANETAIRE DU TRAVAIL

Partis du développement endogène de l'Europe, et après être passés par l'industrialisation, la colonisation, l'exploitation extensive de la planète, nous voici arrivés aujourd'hui à une division planétaire du travail,

  • dont les racines se trouvent, pour les raison historiques que nous venons d'exposer, dans les régions nanties.
  • et qui assigne aux régions économiquement dominées de demeurer :
  • fournisseurs de matières premières et de produits à faible valeur ajoutée,
  • consommatrices de produits finis à forte valeur ajoutée et de denrées alimentaires,

sans devenir concurrentes des régions nanties...

Le tout, et ceci est d'une importance capitale, se déroule dans un contexte de dissociation croissante entre le pouvoir économique et les pouvoirs politiques.

Le pouvoir économique, c'est l'argent. L'argent s'investit là où il a le maximum de chances de se multiplier (on dit "fructifier" !) le plus rapidement possible. L'argent ne rend de comptes qu'à lui-même ; il est irresponsable. Et il est transnational : il met les pays en compétition entre eux pour obtenir les conditions qui lui conviennent le mieux.

Les pouvoirs politiques, ce sont les gouvernements. Eux, sont responsables. Ils doivent, un jour ou l'autre rendre des comptes aux hommes soit par la sanction du vote, soit par celle de la révolution. Mais les pouvoirs politiques ne sont que nationaux. Ils ne sont jamais investis par leurs administrés d'une autorité qui dépasse leurs frontières. Hors des frontières, ne peuvent exister que des accords inter-nationaux qui sont par nature précaires puisque les Etats sont en compétition entre eux, et qui ne reflètent le plus souvent que l'antagonisme des grands blocs idéologiques. 

 "Aide" traditionnelle

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L'"aide" constitue souvent une erreur psychologique, économique et politique.

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4.- LES EFFETS NEGATIFS DE L'"AIDE" TRADITIONNELLE.

Outre l'inadaptation nocive des transferts de technologie, maintenant bien connue, les programmes d'aide qui ont pour but de pallier les carences alimentaires (souvent en écoulant des surplus des pays riches) constituent des erreurs :

4.1. au plan psychologique,

Assister un être humain sans contrepartie, c'est porter atteinte à sa dignité,

4.2. au plan économique,

  1. l'aide incite peu à l'effort de production. Elle va même jusqu'à le torpiller par le biais de la concurrence des prix (ex. lait indien concurrencé par les dons de lait de l'Union Européenne),
  2. l'aide publique est souvent dévoyée par de nombreux intermédiaires ou interceptée par les Etats en vue d'équilibrer leur budget ; il n'en arrive que très peu, sinon rien, au producteur.
  3. l'aide, en privilégiant la relation bilatérale avec les pays riches, empêche la coopération régionale : chaque pays d'Afrique francophone est plus lié à la France qu'à ses proches voisins qui devraient pourtant compter comme des partenaires naturels.

4.3. au plan politique,

  1. l'aide crée une dépendance intrinsèque - cas de "l'aide liée" - ou indirecte par la perturbation des habitudes de consommation des populations assistées (ex. on a remplacé le mil, alimentation traditionnelle des populations du Sénégal, par du blé que ce pays ne peut produire).
  2. l'aide encourage les nationalisme qui divisent les peuples du Tiers-Monde.
  3. 114 Etats-Nations du Tiers-Monde, divisés, ne peuvent entrer en compétition avec les géants économiques.

Autodétermination

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 fédérer, donc réunir

sans uniformiser.

 

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5.- COMMENT REPONDRE CORRECTEMENT A LA NATURE DU PROBLEME ?

5.1. Favoriser la prise en charge des peuples par eux-mêmes,

Il s'agit donc de participer à la mise en place des conditions d'un développement assurant au maximum l'autosuffisance alimentaire en agissant sur :

  1. les facteurs naturels limitants : irrigations, protection des sols et des forêts, régulation des cours d'eau, mise en place des réserves d'eau, reboisements, ...
  2. le choix des systèmes de culture reproducteurs de la terre remplaçant les systèmes extractifs désertifiants,
  3. la reconstitution de systèmes économiques endogènes équilibrés (agriculture, artisanat, petite industrie) préservateurs de la capacité de production de la région,
  4. la reconquête des terres les plus nourricières par les cultures vivrières adaptées
    - aux caractéristiques agrologiques du milieu
    - aux spécificités culturelles de la population,
  5. la mise en place de réseaux d'échanges entre partenaires de niveau de développement sensiblement égal de façon à éviter :
    - les excès d'une autarcie,
    - que des pénuries accidentelles ne placent les uns dans la dépendance des autres.
  6. la mise en place de systèmes collectifs ou coopératifs de stockage et de distribution,
  7. l'évolution démographique harmonieuse des populations sans violence physique et sans agression culturelle.

5.2. Reconsidérer la nature des rapports entre les différents peuples de la planète de façon à :

  1. multiplier les possibilités d'échanges en supprimant toutes les dépendances,
  2. garantir à chaque peuple le libre choix de ses modèles de développement et de ses modèles culturels.

En somme fédérer, donc réunir sans uniformiser. 

Le rôle de SMF

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Avec d'autres ONG, permettre aux personnes et aux groupes de maîtriser leurs problèmes alimentaires et économiques, dans le respect de chacun et la réciprocité du service.

 

 

 

 

 

 

 

 

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6.- LE ROLE DE SOLIDARITE MONDIALE CONTRE LA FAIM

6.1. Solidarité Mondiale contre la Faim ne prétend pas prendre en charge à lui seul tous ces aspects du nécessaire rééquilibrage entre les nantis et les défavorisés,

Mais il a l'ambition d'apporter sa contribution originale, parmi celles de nombreuses autres O.N.G., en encourageant concrètement des projets cohérents avec cette présentation.

Sa ligne de conduite est fonction des 8 objectifs suivants :

  • lutter contre la faim,
  • tendre à l'autosuffisance alimentaire pour un minimum vital de chaque être humain,
  • instaurer un véritable "impôt mondial contre la faim",
  • intervenir pour la préservation, l'augmentation et l'utilisation rationnelle des ressources alimentaires de l'humanité,
  • favoriser les études et l'application des recherches utiles à l'alimentation des population,
  • favoriser l'existence et la création des mécanismes collectifs ou coopératifs dans le domaine alimentaire,
  • organiser l'information sur les réalisations nécessaires et sur les résultats des projets effectués,
  • promouvoir une action auprès des Etats et organismes internationaux pour qu'ils acceptent les transferts de souveraineté nécessaires à la création d'une véritable Institution Mondiale de Solidarité.

6.2. Son mode de fonctionnement est mutualiste : il ne s'agit donc pas d'un organisme d'assistance, mais d'un organisme de solidarité où chaque être humain est participant au plan d'une parfaite égalité, aussi bien dans la satisfaction de ses besoins vitaux que dans la réciprocité de l'aide coopérative.

C'est dire que le paysan brésilien bénéficiaire d'un prêt ou d'une subvention participera lui-même au projet d'une coopérative malienne ou d'un village thaïlandais. Et, par le jeu de l'information propre à Solidarité Mondiale, chacun sait ce qu'il apporte à l'autre comme ce qu'il en reçoit.

Solidarité Mondiale est donc un instrument efficace de prise de conscience de la dimension mondiale des problèmes et des nécessaires réponses mondiales qu'ils appellent.

Il est alors logique que tout individu, quelles que soient son origine et sa situation, puise, s'il désire participer à la solidarité mondiale, adhérer a à Solidarité Mondiale.

6.3. Par sa structure transnationale, et sans sous-estimer les difficultés locales qu'il rencontrera en ce sens, il se met en position de faire face aux obstacles constitués par les pouvoirs étatiques en place, dont le nationalisme (entretenu par les puissances impérialistes extérieures) hypothèque gravement les indispensables solidarités régionales.

En effet, les adhérents à Solidarité Mondiale contre la Faim choisissent eux-mêmes, par un scrutin direct, les responsables régionaux de Solidarité Mondiale. Ceux-ci couvrent plusieurs pays présentant une certaine homogénéité socio-écologique (niveau du développement comparable, ressources alimentaires de même famille) mais sans aucune référence aux régimes politiques en place. Ils peuvent veiller ainsi à l'harmonie qualitative et quantitative des projets à l'échelle de la région.

Ceci répond bien à l'objectif ambitieux de reconstitution des systèmes économiques endogènes équilibrés et cette action en faveur des développements autocentrés participe au rééquilibrage économique de la planète.

6.4. Chaque projet est contrôlé par les délégués élus. La décision finale de sa mise en application revient aux bénéficiaires eux-mêmes.

Les bénéficiaire d'un prêt doivent être membres de Solidarité Mondiale et s'engagent donc à cotiser pendant toute la durée de ce prêt.

La participation minime exigée des plus démunis concrétise leur participation effective à la solidarité mondiale : c'est dans le respect de la dignité que s'effectue l'acte de financement.

Solidarité Mondiale veille, en effet, à ce que les prêts ne soient pas pour les bénéficiaires une charge trop lourde. L'objectif principal est de faire durer dans le temps l'expérience de solidarité d'un moment, afin que celle-ci puisse porter tous ses fruits.

Les bénéficiaires peuvent êtres des individus ou des collectivités.

Si le financement de projets de développement est la priorité de Solidarité Mondiale, ce dernier ne saurait négliger ces épiphénomènes de la sous-nutrition que sont les famines, responsables de surmortalités importantes : des secours alimentaires d'urgence sont alors possibles.

6.5. Ressources de Solidarité Mondiale.

Solidarité Mondiale s'interdit tout bénéfice parce que sa vocation est mutualiste.

Outre les cotisations des adhérents, Solidarité Mondiale peut recevoir des dons ou subventions à condition qu'ils ne soient assortis d'aucune pression.

6.6. Solidarité Mondiale est un instrument qui, par nature, est appelé à coopérer avec les O.N.G. poursuivant des buts identiques.

Il peut financer des projets élaborés ou soutenus par elles sous la seule réserve que le ou les bénéficiaires adhèrent normalement à Solidarité Mondiale.

Ceci doit permettre une véritable synergie en apportant à Solidarité Mondiale l'irremplaçable expérience de terrain des O.N.G. et réciproquement en mettant à disposition de celles-ci la souplesse transnationale et les moyens financiers de Solidarité Mondiale. Dans un tel cas, les O.N.G. partenaires disposent d'une représentativité de droit dans les instances de Solidarité Mondiale.

6.7. La cotisation à Solidarité Mondiale représente donc un véritable impôt volontaire contre la faim, car l'impôt est, dans son essence, un acte de solidarité. 

 

Un espoir

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UN ESPOIR POUR DEMAIN

Solidarité Mondiale contre la Faim est une réponse mondialiste aux urgences actuelles dans le contexte actuel des peuples gouvernés par des systèmes étatiques à souveraineté absolue, ou qui se veulent tels, et aux intérêts opposés.

La particularité de Solidarité Mondiale est de proposer à ses membres, au-delà des actions concrètes de lutte contre la faim, une vue d'ensemble de la communauté humaine et une volonté de parvenir un jour à un traitement correct des multiples questions de la solidarité entre les peuples.

Sans prétendre régler à lui seul l'immense problème de la faim, Solidarité Mondiale apporte une approche nouvelle d'un problème mondial par la mise en pratique des principes de démocratie mondiale. En effet, seules des institutions démocratiques à pouvoirs supranationaux limités mais réels pourront mettre en place les conditions matérielles et juridiques nécessaires à l'éradication de la faim. 

Mutualisme

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La solidarité entre les peuples que veut promouvoir Solidarité Mondiale passe par la solidarité entre des personnes

 

 

 

 

   

Une Mutuelle transnationale

 

 

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Un Développement mutuel

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MONDA SOLIDARECO

Un bulletin au sercice de la réciprocité de l'aide coopérative

  

 

II - LA PRATIQUE MUTUALISTE DU SOLIDARITE MONDIALE

1.- UN BUT : L'ESPRIT COOPERATIF

La tentation a été grande lors de la création de Solidarité Mondiale de se contenter d'annoncer le financement de projets collectifs. Il est vrai que les populations déshéritées ne pourront se réapproprier les moyens de production qu'au moyen d'actions concertées, donc collectives. Cependant cette orientation pouvait mettre en péril la libre expression et la prise de responsabilité des personnes là où la responsabilité collective est placée sous la tutelle du pouvoir politique. Solidarité Mondiale ne pouvait pas prendre un tel risque, c'est pourquoi il a préféré bases ses interventions sur les droits individuels dont peuvent jouir les membres à l'intérieur d'une société mutuelle.

La solidarité entre les peuples que veut promouvoir Solidarité Mondiale passe ainsi par la solidarité entre des personnes qui, a travers Solidarité Mondiale;, se reconnaissent des droits en rapport avec leurs situations individuelles, leurs engagements et leurs projets. Il s'agit là en fait, d'une véritable promotion de la responsabilité individuelle qui va dans le sens de la dignité de l'homme.

Cette individualisation des rapports entre Solidarité Mondiale et les membres ne conduit pas à l'individualisme, bien au contraire : la solidarité entre les peuples, objectif premier de Solidarité Mondiale serait vaine si elle ne se fondait pas sur la solidarité entre ses membres géographiquement proches à l'échelle du groupe, de la coopérative ou du village. Se groupant, les membres additionnent leurs droits respectifs. Leur démarche est libre et responsable. Le groupe est par ce fait apte à penser et réaliser son propre développement communautaire.

2.- SOLIDARITE MONDIALE EST UNE MUTUELLE TRANSNATIONALE

Lutter contre la faim à l'aide d'une "Mutuelle Transnationale", voilà bien une idée, un fait qui soulève de l'intérêt et fait jaillir l'espoir. C'est d'ailleurs assurément là que réside toute l'originalité de Solidarité Mondiale. Mais attention : à cette appellation de "mutuelle" ou coopérative de services mutuels- doit effectivement correspondre un contenu de même nature. Tel est bien le cas :

2.1. Tout d'abord, Solidarité Mondiale met en pratique les principes des Tisserands de Rochdale, créateurs des premières coopératives, à savoir :

  • qu'il fonctionne au service de l'intérêt collectif de ses membres ;
  • que l'affiliation est volontaire, à la portée des personnes les plus modestes et sans aucune discrimination ;
  • qu'il est doté d'un fonctionnement démocratique par lequel tous les membres ont les mêmes droits (un homme = une voix), de participation aux décisions et de contrôle ;
  • et qu'il est prévu également de collaborer avec les autres coopératives à l'échelle locale, nationale ou internationale.

2.2. De même que le mouvement coopératif est né voici 150-170 ans de la nécessité vitale de faire face aux méfaits du capitalisme agressif qui a marqué le début de l'ère industrielle, de même Solidarité Mondiale se crée afin de permettre à ses membres de vivre et de résister aux excès du capitalisme multi- ou trans-nationale actuellement non contrôlé.

2.3. Toute coopérative ou mutuelle est une "personne morale" c'est-à-dire que son existence se réfère à des lois. Solidarité Mondiale se réfère à deux types de législation :

  • les organes transnationaux (Centres Régionaux, Assemblée Fédérale Mondiale, Conseil d'Administration) sont soumis à l'autorité du CONGRES DES PEUPLES, première et seule institution démocratique transnationale habilités à la promotion du Droit mondial ;
  • les organes locaux sont placés sous les législations nationales compétentes.

2.4. Enfin, le contenu des mutuelles est divers : assurance, épargne, crédit, assistance... Solidarité Mondiale comporte au moins deux aspects : il est une véritable assurance contre la faim : à ceux qui sont atteints par le sinistre "faim", Solidarité Mondiale verse, sous la condition de présenter un projet de développement, des indemnités (ou subventions) ; et il consent également des prêts, et sur ce point, il se constitue en mutuelle de crédit.

3.- DEVELOPPEMENT MUTUEL

3.1. Le mutualisme que pratique Solidarité Mondiale se fonde en premier lieu sur la participation financière de tous ses membres. Si le montant de celle-ci est laissé à la libre appréciation de chacun, il correspond cependant à une justice fondamentale et mutuelle :

  1. La cotisation minimum tient compte du niveau de vie de chacun. Les membres les plus pauvres sont ainsi à égalité des autres, dans quelque pays qu'ils habitent.
  2. Les membres qui ont bénéficié du financement d'un projet s'engagent au remboursement d'une partie de cette somme, celle qui est accordée sous forme de prêt. Ces remboursements s'ajoutent à leurs cotisations et permettent ainsi le financement d'autres projets dans d'autres lieux de la planète. Ainsi par le jeu de la mutualité du financement, le développement d'une communauté bénéficie au développement d'autres groupes de personnes qui ont pris ou sont susceptibles de prendre des engagements semblables.
  3. 3. Des membres se sont engagés à cotiser pour un montant annuel bien supérieur à la cotisation minimum annuelle. Le plus souvent ces personnes appartiennent à des société développées bénéficiaires des systèmes d'exploitation dont l'origine remonte à la période coloniale. Ces personnes conscientes des inégalités créées par ces systèmes, participent à leur mesure au rééquilibrage des richesses. Par leurs cotisations volontaires élevées,elles reconnaissent leur part de responsabilité collective et remboursent à la Solidarité mondiale une partie des richesses prélevées sur les "Régions Economiquement Dominées".

3.2. Le mutualisme que pratique Solidarité Mondiale se fonde en deuxième lieu sur le Droit. Non seulement le Droit mondial produit du Congres des Peuples et dont il a été question ci-dessus, mais encore et surtout le Droit individuel de chaque membre par rapport à Solidarité Mondiale.

  1. Tout individu membre d'une association a d'une manière égale avec les autres membres droit aux prestations de cette association. Sur le plan mondial, les droits individuels d'ordre financier ne pouvaient se référer à une monnaie nationale. C'est pourquoi de même que pour les calculs de la cotisation minimale, Solidarité Mondiale s'est attaché à définir un indice de référence au niveau de vie auquel on se rapporte pour calculer le montant des interventions.
  2. Tout membre à jour de ses cotisation a en retour droit de proposition, droit de vote aux consultations et élections, droit à l'information gratuite et droit de contrôle sur toutes les activités de Solidarité Mondiale.

3.3. Le mutualisme que pratique Solidarité Mondiale se fonde en troisième lieu sur l'information. L'information mutuelle constitue la raison d'être et l'objet principal du bulletin "MONDA SOLIDARECO" édité trimestriellement en plusieurs langues. Prolongation naturelle de l'engagement financier, le bulletin permet à la solidarité entre les peuples de devenir vraie, c'est-à-dire confiante, mutuelle efficace et s'exprimant dans la démocratie. Grâce au bulletin, une réflexion sur la solidarité à l'échelle mondiale peut s'amorcer ; les membres d'une région perçoivent comment ceux d'ailleurs peuvent promouvoir leurs propres modèles de développement, quels chemins ils se proposent pour leur épanouissement communautaire ou individuel. Par le bulletin, des techniques simples et efficaces employées par des membres d'un endroit peuvent être connues, adaptées et appliquées dans un autre. 

 Fonctionnement de Solidarité Mondiale

 

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des membres

des groupes locaux

des Centres Régionaux

Une Assemblée Générale Fédérale Mondiale

Un Conseil d'Administration

Un Bureau

Un Conseil Mondial

 

 

 

 

 

 

 

 

autres chapitres  

Avant-propos

Introduction

Pourquoi SMF?

Le rôle de SMF

Un espoir pour demain

Pratique mutualiste Fonctionnement de SMF

 

 

 

 III - FONCTIONNEMENT DE SOLIDARITE MONDIALE

1.- ORGANISATION

1.1. Pour devenir membre de Solidarité Mondiale contre la Faim, il suffit de s'engager à verser régulièrement une participation qu'il a été convenu d'appeler "impôt volontaire contre la faim", évaluée au moins à la ration alimentaire quotidienne du membre.

1.2. tout membre de Solidarité Mondiale a droit de vote, droit de proposition, droit de regard sur les activités de Solidarité Mondiale . Il peut être bénéficiaire des prestations de Solidarité Mondiale.

A l'échelle de la petite région, les membres individuels peuvent s'organiser en Associations.

1.3. Des Centres Régionaux sont mis en place à l'échelle mondiale. Ils sont administrés par au moins deux personnes élues par les membres habitant cette région. Les élus ont pour mission de :

  • contrôler les activités de Solidarité Mondiale dans la région dont ils sont les élus ;
  • représenter la région aux sessions de l'Assemblée Fédérale de Solidarité Mondiale et devant le Conseil d'Administration.
  • transmettre à ce dernier les projets qui ont été acceptés dans la région,
  • répartir les fonds,
  • veiller à la réalisation conforme des projets,
  • veiller à l'application des décisions de l'Assemblée Fédérale Mondiale de Solidarité Mondiale.

1.4. Le Conseil d'Administration est élu par l'Assemblée Fédérale Mondiale de Solidarité Mondiale. Il veille à la bonne marche de l'organisation. Ses membres sont élus tous les 6 ans et renouvelables par tiers tous les deux ans.

Les Associations ou Organisations Non-Gouvernementales (O.N.G.) peuvent présenter et soutenir des projets, y compris dans le cas d'un débat en Assemblée Fédérale.

2.- TENUE DES COMPTES.

Le Conseil d'Administration tient la comptabilité directe de tous les comptes bancaires ouverts au nom du SOLIDARITE MONDIALE CONTRE LA FAIM. Les justificatifs des opérations de débit et de crédit doivent lui parvenir directement et régulièrement.

La connaissance exacte des situations bancaires, des engagements individuels et des remboursements de prêts lui permet d'établir les comptes prévisionnels nécessaires à la bonne gestion de Solidarité Mondiale.

au crédit :

  • les cotisations (ou impôts volontaires contre la faim) sont versées régulièrement par les membres sur l'un des comptes bancaires,
  • les montants des remboursements des prêts aux échéances prévues,
  • les subventions et dons attribués par des organismes ou des personnes (Ces subventions et dons n'ouvrent pour les donateurs aucun droit).

    au débit :

  • 65 % au moins pour le financement des projets de développement, y compris les études préalables nécessaires (études de faisabilité socio-économiques, écologiques, géologiques) et les contrôles ;
  • 20 % au plus pour les secours alimentaires d'urgence ;
  • 15 % au plus pour les frais d'administration et d'information.

     

    3.- COMMENT OBTENIR UN FINANCEMENT ? 

 

Congrès des Peuples

 

 

 

 

Aujourd'hui, plusieurs dizaines de milliers de personnes réparties dans 110 pays ont créé, par élections successives, le Congrès des Peuples, première institution transnationale de l'histoire de l'humanité. Au fur et à mesure des élections à venir, le "Congrès des Peuples" affirmera son caractère représentatif pour, finalement, constituer, face aux Etats-Nations,...

  • ... une tribune des peuples,
  • ... le foyer des idées neuves et de l'espoir portés jusque là par des individus ou des groupes courageux et clairvoyants, mais isolés,
  • ... l'embryon des structures du monde uni de demain sans lequel nous savons que nous ne pourrions plus vivre très longtemps.