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12 - Décembre 1980

GUERRE OU PAIX
Après Yalta les deux Grands, Etats-Unis et URSS, veillèrent chacun au respect par l'autre de la zone d'influence qui lui avait été attribuée. Chacun désirant étendre son influence, les deux Grands s'opposèrent l'un à l'autre, d'où le risque d'une nouvelle guerre mondiale. Chacun des empires connut des succès, mais aussi des revers, par exemple, perte du Vietnam pour les Etats- Unis, sécession de la Chine pour l'URSS.

Les antagonismes entre nations (et en particulier entre nations voisines) existent en dehors de l'opposition des deux Grands et conduisent à de nombreuses guerres locales. L'exemple le plus récent en est la guerre entre l'Iran et l'Irak. Or, on constate que les Grands qui, dans ce cas tout au moins, n'ont, semble-t-il rien fait pour provoquer le conflit, cherchent au contraire à le limiter et à éviter que d'autres pays n'y prennent part, craignant d'aboutir à une guerre mondiale.

Pourquoi, pour chacun des Grands, à la fois ce désir forcené de domination qui conduit au surarmement et cette prudence en présence d'un conflit mineur ? La réponse c'est la peur des catastrophes irrémédiables qu'entraînerait, non seulement pour les nations impliquées, mais pour l'humanité entière, le déclenchement d'une guerre nucléaire. Alors pourquoi cette absurdité, le développement forcené d'un armement atomique dont on prétend ne devoir jamais se servir ? Pourquoi cette autre absurdité de compter sur la sagesse des gouvernants alors qu'un fou ou un mégalomane pourrait déclencher l'apocalypse nucléaire ?

Pour sortir de cette situation explosive, ne convient-il pas de remplacer entre les nations la force par le droit ? Pour y parvenir, pour faire respecter la loi commune, ne convient-il pas d'obtenir comme le demandent les mondialistes, de chaque nation qu'elle renonce à une notion de souveraineté absolue déjà rendue caduque par maintes conventions internationales, et qu'elle accepte des abandons partiels de cette souveraineté dans tous les domaines qui touchent au bien commun de l'humanité.

La survie de l'espèce n'est-elle pas à ce prix ?

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Journaliste mondialiste bénévole

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