plan de cette partie du site - autres langues - sommaire

Registre des Citoyens du Monde - Assemblée - Délégués élus

Institut - Auteurs - Livres - Documents - Organisations

Premier séminaire d'études mondialistes

BOHICON (Bénin)

les 6, 7 et 8 octobre 2006

RAPPORT FINAL
(ci-dessous en html)

quelques photos (ADSL recommandé)

 

P L A N

Introduction

  1. CEREMONIE D'OUVERTURE
  2. MISE EN ROUTE
    • Recueil des attentes
    • Objectifs du Séminaire
  3. AUDITION DES COMMUNICATIONS
  4. PROPOSITIONS DE STRATEGIES
  5. RESOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
  6. CONCLUSION

 

INTRODUCTION

Dans le monde entier, la pauvreté et les guerres constituent le lot quotidien de certains peuples qui continuent de vivre dans un dénuement total. L'indifférence de la communauté internationale est plus que jamais d'actualité. C'est dans cette situation que treize (13) citoyens du monde ont le 03 Mars 1966 lancé un appel en faveur de la citoyenneté mondiale qui aboutirait à un gouvernement mondial où les richesses du monde seront partagées avec équité et les conflits surmontés.

C'est dans cette optique que le Centre Béninois pour le Développement des Initiatives à la Base (CBDIBA) du Bénin, en collaboration avec l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples (ASCOP) a organisé à Bohicon le premier séminaire mondialiste en Afrique qui s'est déroulé du 06 au 08 Octobre 2006.

Cette rencontre internationale a connu la participation de citoyens du monde venus des pays tels que le Ghana, le Togo, la France et le Bénin.

Le présent rapport rend compte du déroulement du séminaire.


CEREMONIE D'OUVERTURE :

A l'ouverture du séminaire, quatre (04) allocutions ont été prononcées.

D'entrée, l'honneur est fait au Directeur Général du CBDIBA de prendre la parole pour dire ses mots de bienvenue aux séminaristes. Il a ensuite retracé l'historique de citoyens du Monde et de la démocratie mondiale avant de rappeler les objectifs du séminaire et souhaiter qu'il contribue au renforcement de l'esprit mondialiste par une adhésion massive.

Le Représentant de l'Assemblée Consultative au Congrès des Peuples (ASCOP), a été invité à prononcer son allocution. Il a félicité les séminaristes, les responsables du CBDIBA en particulier son Directeur Général, les premiers pour avoir fait le déplacement malgré la distance qui les sépare de Bohicon et les seconds pour avoir organisé avec succès ce séminaire, le premier du genre en Afrique. Par la suite, il a énuméré les raisons qui ont amené le 03 Mars 1966, treize (13) citoyens du monde de réputation mondiale à lancer un appel en faveur de la citoyenneté mondiale qui aboutirait à un gouvernement mondial.

Il est revenu sur les mutations difficiles à travers le monde avant d'exhorter les séminaristes à œuvrer pour une humanisation du monde, objectif principal du présent séminaire.

Ce fut le tour du Représentant du Préfet des Départements du Zou et des Collines de se réjouir de l'organisation de ce séminaire international dans un contexte où les peuples aspirent à la démocratie dans un monde de conflits, de guerres et de gaspillage de richesses. Enfin il a souhaité que le présent séminaire replace la solidarité internationale au cœur des débats afin de définir les stratégies pour faire connaître et promouvoir les initiatives citoyennes.

Enfin le Représentant du Ministre de la Justice, Chargé des Relations avec les Institutions, Porte - Parole du Gouvernement a été convié pour son discours d'ouverture.

Pour lui, les organisateurs du présent séminaire ont vu juste en décidant de réfléchir et de proposer des actions en vue d'apporter des solutions aux multiples déséquilibres qui engendrent les perturbations ou autres bouleversements subis en permanence par toute l'humanité, puisque même les décisions au plus haut niveau des institutions mondiales semblent être sans issues face aux guerres, aux terrorismes, à la misère persistante, aux fléaux naturels qui menacent l'humanité.

Avant de déclarer ouvert le séminaire atelier, il a exprimé le soutien du gouvernement béninois à l'initiative.

Après cette série de discours, les séminaristes et les autorités ont procédé à la mise en terre d'un plant d'arbre appelé arbre de l'Unité mondiale. S'en est suivie une photo de famille avant le cocktail.


II- MISE EN ROUTE :

Pour mettre les séminaristes en condition, leurs attentes ont été recueillies et les objectifs du séminaire ont été présentés à leur intention.

II-1 : Attentes des participants :

Les attentes des participants se résument aux points suivants :

  1. la clarification des concepts citoyenneté mondiale et démocratie mondiale ;
  2. propositions de stratégies pouvant permettre de promouvoir le mouvement citoyens du monde et la paix mondiale ;
  3. clarification du rôle de chaque citoyen du monde ;
  4. contribution de la citoyenneté mondiale à la réduction de la pauvreté ;
  5. formation des formateurs ;
  6. diffusion du rapport du présent séminaire.

Pour mettre en adéquation les attentes des séminaristes avec les objectifs, lesdits objectifs ont été portés à la connaissance de l'assistance.

II-2 : Objectifs du séminaire :

· Objectif global :

Favoriser l'échange des expériences vécues dans le domaine de la citoyenneté et démocratie mondiale et proposer une stratégie de dissémination de cette vision dans nos pays, sous-régions et régions respectifs.

· Objectifs spécifiques :

Ce séminaire qui se veut être un creuset d'échanges et de partage a, entre autres, pour objectifs spécifiques :

  1. d'identifier les facteurs socio psychologiques des Etats / états de l'Afrique de l'Ouest, capables d'influencer les processus de démocratisation en cours dans le monde ;
  2. de tirer leçons des expériences du renouveau démocratique au Bénin, et en Afrique de l'Ouest pour une démocratie mondiale ;
  3. de suggérer ce que devraient faire l'ONU et ses institutions dans la marche des Etats et peuples vers une démocratie mondiale ;
  4. de faire connaître les initiatives citoyennes pour la solidarité et la démocratie dans le monde et les stratégies pour les promouvoir ;
  5. de proposer une stratégie de dissémination de la vision de citoyenneté mondiale et de mise en place de structures appropriées.

Ensuite les communications ont été présentées.


III- AUDITION DES COMMUNICATIONS

Plusieurs communications ont été données pour enrichir les connaissances des séminaristes.

Première communication :

Brève histoire socio psychologique des Etats / états de l'Afrique de l'Ouest en rapport avec les processus démocratiques en cours dans le monde, présentée par le Professeur Roger GBEGNONVI.

Le Communicateur après avoir rappelé l'évolution des Etats/états de l'Afrique de l'Ouest qui passe par les trois étapes à savoir : précoloniale, coloniale et des indépendances, a centré son exposé autour de quatre points :

  • l'Etat patrimonial traditionnel ;
  • l'Etat patrimonial colonial ;
  • l'Etat néo patrimonial ;
  • l'Etat de confusion et d'hypocrisie.

Abordant l'Etat patrimonial traditionnel ou Etat ethnique, le Communicateur a illustré son exposé par la gestion du pouvoir traditionnel où la majorité est soumise à la volonté du roi et sa succession est le fruit d'une cooptation.

S'agissant de l'Etat colonial, le conférencier a abordé le règne de l'envahisseur blanc. Dans cet Etat, les sujets colonisés sont tout à fait normalement la chose du colonisateur, on ne peut parler de nation mais d'un mélange de civilisations et de traditions. Ce long règne de soixante six ans conduit les colonisateurs au partage de l'Afrique à la conférence de Berlin (1884 - 1885).

Quant à l'Etat néo-patrimonial, il a reconnu que l'étranger envahisseur fit semblant d'abandonner la partie et, au cours des années 60, enclenche les indépendances des pays africains colonisés.

Ainsi donc, l'Etat néo patrimonial, c'est-à-dire celui des prétendues indépendances après avoir servi de bouillon de culture aux dictatures militaires, aux présidences à vie et à des guerres sanglantes sans oublier quelque empire dont on dit qu'il fut non seulement grotesque mais infanticide et anthropophage, se veut aujourd'hui le lieu des processus démocratiques à coup de conférences nationales qui conduisent à un Etat de confusion et d'hypocrisie.

En ce qui concerne l'Etat de confusion et d'hypocrisie, le Communicateur a mis l'accent sur l'accès à l'écriture - que l'étranger envahisseur facilita en l'imposant exclusivement dans sa langue aux colonisés, chose qui n'a pas favorisé l'émancipation et le développement de ces derniers, - car l'écriture s'avère l'instrument d'ouverture et de libération par excellence.

Poursuivant son intervention, il a estimé qu'il était nécessaire aujourd'hui que les peuples africains particulièrement de l'Ouest, à la recherche de leur identité et aspirant à un développement durable, doivent s'atteler à la valorisation de leurs langues maternelles et les introduire dans les écoles afin de communiquer valablement avec les autres peuples du monde.

Pour finir, le Conférencier comme J.J. Rousseau dans une réflexion pessimiste, s'est posé la question, arriverait-on jamais à la démocratie et à la citoyenneté mondiale ?

Selon lui, comme Montesquieu, une volonté optimiste peut conduire à la réalisation effective de ces deux concepts. C'est pourquoi il conseille de ne pas s'y engager à la légère pour ne pas avoir à faire, à l'avenir, à quelque individualisme radical par contre-coup et de proposer deux voies à sa réalisation : le dialogue inter-religieux et la culture de la solidarité africaine et de l'humilité.

Ce brillant exposé a été suivi de questions dont les plus intéressantes ont tourné autour des stratégies à mettre en œuvre pour que l'hospitalité africaine contribue à une véritable démocratie mondiale surtout que l'on sait que nous vivons actuellement dans un monde d'hypocrisie et de confusion. Des propositions de réponses ont été apportées à la satisfaction des uns et des autres.

Deuxième communication : l

Les contributions africaines à la Démocratie présentée par le Professeur AZILINON Kokou Mike.

Après une introduction liminaire, le Communicateur a défini le concept démocratie en tant qu'idéologie, mode de gouvernement et mode de vie avant d'aborder les apports de l'Afrique à la démocratie mondiale.

En tant qu'idéologie, il a cité la célèbre définition d'Abraham LINCO LN : " c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ". Ce qui revient à affirmer avec toute la nuance requise qu'un pays est démocratique lorsque le peuple dispose de la souveraineté, que les gouvernés sont leurs propres gouvernants et que le pouvoir est attribué à l'universalité des citoyens.

S'agissant de la démocratie entant que mode de gouvernement, le Conférencier a affirmé que ce système se fonde sur la séparation des cinq pouvoirs fondamentaux (législatif, exécutif, judiciaire, les médias et la société civile) et qui se caractérise par la permanence et la réalité d'un dialogue libre et réglementé entre gouvernants, entre gouvernés, entre gouvernés et gouvernants, entre mouvance et opposition, … etc dans un environnement concurrentiel positif.

Abordant la démocratie en tant que mode de vie, le Communicateur l'a défini comme un ensemble de valeurs dont doit s'approprier toute société aux ambitions démocratiques. Valeurs promues par les différentes composantes sociales à travers un travail d'éducation civique et politique permanent.

Il précise toujours qu'en tant que mode de vie, la démocratie est un système fondé par et sur la liberté individuelle, la protection des droits des individus et la détermination des obligations de chacune de ses composantes sous-tendues par la prévalence du droit, gage de la liberté individuelle, raison d'être de la communauté démocratique.

En ce qui concerne les apports de l'Afrique à la démocratie, le Conférencier a rappelé l'avènement de la démocratie moderne, les contributions africaines à l'émergence de cette démocratie, l'Afrique et la consécration du pluriculturalisme intrinsèque à la démocratie.

Il s'est accentué sur le rejet des dictatures, gage du rayonnement de la démocratie, l'acceptation de cette démocratie par des autorités traditionnelles, le rôle important joué par l'église dans l'émergence et le renforcement de cette démocratie et surtout celui joué par la société civile.

Pour mieux cerner le thème, des questions d'éclaircissement sont posées et des réponses claires ont été apportées par le Conférencier.

Troisième communication :

Présentation de l'ASCOP et du Registre des Citoyens du Monde par Daniel DURAND, Représentant l'ASCOP.

Dans une brève explication, le Conférencier a levé la confusion au niveau de certains participants en ce qui concerne le concept citoyen du monde. Pour lui, est citoyen du monde, celui qui appartient à une communauté et qui prend conscience en posant des actes positifs dans le sens de la démocratie mondiale. On n'est donc pas membre de citoyens du monde mais plutôt citoyen du monde par essence car la citoyenneté mondiale n'est pas une ONG ni un mouvement auquel on adhère.

Ensuite, il a respectivement défini l'ASCOP et le Registre des Citoyens du Monde comme étant le premier l'Assemblée Consultative au Congrès des Peuples et le deuxième, le Registre des Citoyens du Monde sur lequel est inscrit chaque citoyen du monde.

L'ASCOP est composée d'un certain nombre d'organisations mondialisées alors que le CDP (Congrès Des Peuples) compte 40 personnes toutes élues par les citoyens du monde inscrits au Registre des Citoyens du Monde.

Le Conférencier a précisé la différence entre citoyen du monde et mondialisation.

La mondialisation est un terme inventé par les Citoyens du Monde, notamment Robert SARRAZAC en 1949. Ce dernier est le premier citoyen du monde qui a donné une structure à cette identité.

Pour finir, il a cité pêle-mêle les villes, les routes, les universités mondialisées et quelques personnalités qui se sont déclarées citoyens du monde.

Un débat enrichissant a suivi la présentation de la communication et a permis aux participants de mieux cerner les concepts.

Quatrième communication :

Les initiatives citoyennes pour la solidarité et la démocratie dans le monde : quelles sont-elles et comment optimiser leur action ? Présentée par le même Communicateur Daniel DURAND Représentant de l'ASCOP.

Poursuivant son exposé, l'orateur a affirmé que les Citoyens du Monde, enregistrés ou non, ont beaucoup œuvré pour la solidarité et la démocratie mondiale. Il en a cité pour preuve la création d'une kyrielle d'organisations mondialistes ou initiatives citoyennes dont le mouvement ATTAC qui est un syndicat mondial dénonçant la mondialisation économique qui nous écrase actuellement. Mais le constat amer est qu'aucune proposition n'est faite par les politiciens pour l'émergence d'une démocratie mondiale.

Il a ensuite invité Monsieur François HOUNSOUNOU, Représentant de l'Association Universelle de l'Espéranto au Bénin pour nous entretenir sur l'Espéranto.

De son intervention, on peut retenir que l'Espéranto est une langue internationale créée en 1887 par le Russe-Polonais Lazare Ludovic ZAMENHOF dont le but est de faciliter la communication entre les peuples car ce dernier avait lié la terrible division de l'humanité aux problèmes linguistiques.

Ce fut ensuite le tour du Togolais Sénam K. John AGBELI, membre de Solidarité Mondiale contre la Faim (SMF) de partager avec l'assistance les actions menées par cette institution qui vise entre autres à lutter contre la faim et à tendre à l'auto suffisance alimentaire pour un minimum vital de chaque être humain.

Son moyen d'action est l'appui aux groupements membres à travers le financement des projets initiés dans le domaine de l'auto suffisance alimentaire.

A la fin de la communication, on retient de l'intervention des séminaristes des questions relatives entre autres au délai nécessaire pour apprendre l'espéranto, les conditions à remplir pour bénéficier des fonds de SMF et pour être enregistré au Registre de Citoyens du Monde. Des réponses ont été données à la satisfaction des participants.

Cinquième communication :

Rôle de l'ONU et de ses institutions dans la marche des Etats et Peuples vers la démocratie mondiale, présentée par METZ KRENCKER Liliane, la deuxième Représentante de l'ASCOP.

Selon la Communicatrice, le thème de l'exposé est en lui-même évocateur d'une question qu'elle pose aux Citoyens du Monde. Pour elle, la réponse est négative puisque l'ONU et ses institutions ne contribuent guère dans la marche des Etats et peuples vers la démocratie mondiale. Elle a ensuite abordé l'historique de la naissance de la Société Des Nations (SDN) remplacée à la fin de la 2ème guerre mondiale par les Nations-Unies. Cette dernière est dotée d'une charte signée le 26 Juin 1945 avec 51 membres à l'origine dont les buts sont :

  • Paix et sécurité internationale ;
  • Développement des relations amicales entre les Etats et respect de l'égalité des droits ;
  • Coopération internationale, économique, sociale intellectuelle et humanitaire ;
  • Centre d'harmonisation des efforts des nations vers des fins communes.

Pour terminer la Conférencière est revenue sur le rôle que devrait jouer l'ONU pour devenir une démocratie mondiale. Elle propose dans cette perspective de :

  • faire participer le peuple ;
  • abandonner les Nations-Unies et créer d'autres structures (fédérales ou supra-nationales) pour une gouvernance mondiale et démocratique.

Les principales questions qui ont meublé les débats à la suite de la présentation de la communication tournaient autour de la consolidation de la démocratie mondiale et pour y arriver des propositions ont été faites. Il faut :

  • créer à côté de l'Assemblée Générale des Nations Unies, une chambre parlementaire pour voter les lois ;
  • constituer une société civile mondiale.

A la fin de la présentation des communications, deux ateliers ont été constitués.


IV - PROPOSITIONS DE STRATEGIES

Des travaux en atelier (voir en annexes), il ressort les propositions de stratégies suivantes :

  • ''Institutionnaliser'' la citoyenneté mondiale.
  • Faire un plaidoyer auprès des autorités pour leur adhésion à l'idée.
  • Faire la promotion de la citoyenneté mondiale auprès des populations pour susciter l'inscription du plus grand nombre au RCM.
  • Faire un plaidoyer auprès des gouvernements pour une répartition équitable des richesses à l'avantage de la citoyenneté mondiale.
  • Mettre en place des structures nationales régionales et internationales capables d'impulser le mouvement.
  • Trouver un mécanisme de financement de ces structures.
  • Faire du lobbing auprès des organisations nationales et internationales pour la promotion de la citoyenneté mondiale.
  • Cultiver une démocratie comme mode de vie aux plans local, national, régional et international.
  • Création des organisations.
  • Lire la charte de l'ONU pour informer et multiplier les initiatives ;
  • Faire une déclaration de Bohicon à diffuser ;
  • Participation aux différents colloques et conférences internationaux ;
  • Inscription de 100 citoyens par chacun des citoyens du monde ;
  • Création d'un réseau de Registre de Citoyens du Monde ;
  • Traduction des textes en langues locales ;
  • Enregistrement des alphabétisés et analphabètes à encadrer par une structure appropriée ;
  • Utilisation du canal de l'Association Mondiale pour l'Ecole Instrument de Paix pour la formation des Citoyens du Monde ;
  • Proposition de Bohicon 2 ;
  • Etablissement du secrétariat du Bénin.
  • Mise en place d'un secrétariat permanent dans chaque pays.
  • Mise en place d'un réseau africain de suivi des résolutions et recommandations du séminaire.
  • Large diffusion des résultats du séminaire.
  • que l'arbre de l'unité mondiale soit décrété un lieu de rencontre des Citoyens du Monde.

COMPOSITION DU COMITE DE SUIVI

  • Présidence : Bénin (LOVESSE Patrice)
  • Secrétariat : Togo (TETE François)
  • Rapporteur : Ghana (KPODO Karl)
  • Membres consultatifs : ASCOP (Daniel DURAND et Liliane METZ)

 


A la fin du séminaire, les participants ont pris des résolutions et ont fait des recommandations.

- V - RESOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATIONS

  • Considérant l'objectif des Citoyens du Monde, de mener une lutte commune pour l'organisation de la paix et de la sécurité fondée sur des institutions mondiales ;
  • Considérant la préoccupation dominante de tout homme aujourd'hui qui est d'inviter et de faire exister les idées et les institutions susceptibles de s'opposer efficacement aux menaces qui s'accumulent en ce début du 21ème siècle ;
  • Considérant les fléaux qui pèsent aujourd'hui sur le genre humain à savoir : la malnutrition, la pollution de l'environnement, l'accaparement et le gaspillage des matières premières et des ressources, la démographie galopante.

Les participants du séminaire d'Etudes Mondialistes au Bénin recommandent :

· A l'endroit de l'ASCOP et le Congrès des Peuples que :

  • L'ASCOP et le Congrès des Peuples oeuvrent à l'institutionnalisation de la citoyenneté mondiale ;
  • L'ASCOP et le Congrès des Peuples s'engagent à organiser et appuyer les actions de formation et d'information à l'endroit des Citoyens du Monde ;
  • L'ASCOP et le Congrès des Peuples s'engagent dans :
    • le plaidoyer auprès des Autorités pour l'adhésion à l'idée de la citoyenneté mondiale ;
    • la formation de la citoyenneté mondiale auprès des populations ;
    • le plaidoyer auprès des Gouvernements pour une répartition équitable des richesses à l'avantage de la citoyenneté mondiale;
    • la recherche des mécanismes du financement des structures locales de la citoyenneté mondiale ;
    • le lobbying auprès des organisations internationales y compris l'ONU pour la promotion de la citoyenneté mondiale ; la culture d'une démocratie comme mode de vie au plan local, régional et international.

* A l'endroit des Organisations Nationales, Régionales et Internationales :

  • Les organisations nationales, régionales et internationales adhèrent aux idéaux de la citoyenneté mondiale ;
  • Les organisations précitées s'engagent dans la promotion de la citoyenneté mondiale ;
  • Les organisations précitées apportent leur soutien (organisationnelle, matérielle et financier), aux structures de la citoyenneté mondiale.

* A l'endroit des autorités :

  • les autorités politico-administratives du Bénin, des pays de la sous-région africaine, de l'Afrique et du Monde, adhèrent aux idéaux de la citoyenneté mondiale ;
  • les Gouvernements précités apportent leurs soutiens (administratif, matériel et financier) aux structures de la citoyenneté mondiale ;
  • les Gouvernements précités oeuvrent pour une répartition équitable des richesses à l'avantage de la citoyenneté mondiale pour la réduction de la pauvreté ;
  • les Gouvernements des pays précités s'engagent davantage dans la culture de la démocratisation comme mode de vie.

Le Séminaire


RESOLUTIONS

  • Considérant l'objectif des Citoyens du Monde, de mener une lutte commune pour l'organisation de la paix et de la sécurité fondée sur des institutions mondiales ;
  • Considérant la préoccupation dominante de tout homme aujourd'hui qui est d'inviter et de faire exister les idées et les institutions susceptibles de s'opposer efficacement aux menaces qui s'accumulent en ce début du 21ème siècle ;
  • Considérant les fléaux qui pèsent aujourd'hui sur le genre humain à savoir : la malnutrition, la pollution de l'environnement, l'accaparement et le gaspillage des matières premières et des ressources, la démographie galopante, les guerres, le désordre monétaire et la misère de plus en plus grandissante,

les Citoyens du Monde, réunis les 06, 07 et 08 Octobre 2006 au Bénin en séminaire international à Bohicon sur les études mondialistes :

  • Confirment leur appartenance à la citoyenneté mondiale ;
  • S'engagent à faire connaître et à faire rayonner au Bénin, dans la sous-région , en Afrique et dans le Monde, les idéaux de la citoyenneté mondiale à savoir : inscription individuelle, des organisations et des institutions au registre mondial ;
  • s'engagent à faire développer le dialogue permanent, les libertés individuelles, l'équilibre entre les libertés individuelles et la solidarité ainsi que la protection des droits humains au Bénin ; dans la sous-région en Afrique et dans le monde ;
  • font appel aux séminaristes et aux organisateurs du présent séminaire pour le suivi des résolutions et recommandations issues du séminaire de Bohicon.

Le Séminaire


REMERCIEMENTS

Les Citoyens du Monde, réunis en séminaire international sur les études mondialistes à Bohicon les 06, 07 et 08 Octobre 2006, adressent leurs sincères remerciements et gratitudes :

  • aux CBDIBA et ASCOP pour l'organisation du présent séminaire ;
  • aux Autorités Béninoises pour leur présence et la facilitation de la tenue du présent séminaire ;
  • aux responsables respectifs de Solidarité Mondiale contre la Faim (SMF) ; de Registre de Citoyens du Monde et le Centre Français d'Enregistrement de Citoyens du Monde grâce a qui leur participation financière a été amoindrie.

Le Séminaire

 

- VI - CONCLUSION

D'une manière globale, le présent séminaire qui a facilité le partage d'expériences entre les participants, a permis a ces derniers de prendre conscience de leur appartenance à une communauté mondiale, des conditions socio-psychologiques que vivent les sociétés africaines, de l'influence de ces dernières sur la démocratie mais également d'identifier et de faire ressortir la contribution de l'Afrique à la démocratie mondiale.

Au-delà des frontières africaines, le séminaire a permis de connaître l'ONU, son fonctionnement, son influence sur la démocratie mondiale et d'autres initiatives oeuvrant dans le domaine de la citoyenneté mondiale.

Tous ces acquis ont amené les participants à faire des propositions de stratégies capables de disséminer au niveau national, régional et international le mouvement et de mettre en place un comité de suivi des résolutions et recommandations des travaux. Une évaluation a sanctionnée la fin des travaux.

Eu égard a tout ce qui précède, les objectifs du séminaire ont été atteints à la satisfaction de tous les participants.

CBDIBA, BP 256, BOHICON (Bénin) - cbdiba@intnet.bj
Pour participer à l'ASCOP

Au sujet du site