Déroulement du
Séminaire
Discours du Président du
Centre d'Enregistrement des Citoyens du Monde
"RECIM-Togo"
C'est avec fierté et joie que je prends la
parole devant cet auguste Assemblée en ce jour
solennel.
Les mots me manquent pour témoigner ma
gratitude a l'Assemblée Consultative auprès
des Congrès des Peuples, du Registre des Citoyens
du Monde, pour avoir porté son choix sur le Togo,
la terre de nos aïeux d'organiser le 6eme
séminaire d'étude mondialiste, premier en
son genre dans notre pays et 4eme en Afrique.
Je pense et je le crois que ce séminaire
servira de faire de lance, a plusieurs d'autres
activités futures dont l'objectif est de soutenir
les efforts déjà développés
et encourager les initiatives pour la
prospérité dans nos pays respectifs et dans
le monde entier.
Pendant trois jours nous allons ensemble
débattre de quelques uns des grands
problèmes sociaux, économiques, politiques,
environnementaux et autres dont est confrontée
l'humanité entière aujourd'hui.
Au centre de ce désastre, se trouve
malheureusement l'homme qui en est le principal
acteur.
Aussi est-il important, de se retrouver pour
débattre, réfléchir,
échanger, voire trouver ensemble des solutions
pour ses problèmes qui sont liés à
notre vie quotidienne.
Au nom des citoyens du monde du Togo, je souhaite la
cordiale bienvenue à tous les participants, mais
aussi une participation active et attentive aux
travaux.
A nos amis et frères arrivées des divers
pays, je leur demande de se sentir au Togo comme chez
eux. Le Togo est une terre d'accueil de tous les citoyens
du monde, un carrefour de grandes rencontres comme en
témoigne son histoire.
Je ne saurai terminer sans adresser mes
sincères félicitations aux organisateurs
mais aussi mes sincères remerciements à
tous ceux qui de prêt ou de loin ont
contribué d'une manière ou d'une autre
à la tenue de ce séminaire.
Ensemble pour un monde uni et prospère.
François
Têté
Discours du Président du
Réseau Africain des Centres d'Enregistrement des
Citoyens du Monde
Permettez-moi de vous dire, que cette allocution
devrait être présentée par M. LOVESSE
Patrice, Président du Réseau Africain des
Centres d'Enregistrement des Citoyens du Monde, qui pour
des raisons d'occupation de dernière minute ne
peut pas assister à cette cérémonie
d'ouverture. Ainsi m'a t-il chargé d'assumer son
rôle
Honorables invités, chers participantes et
participants, lorsque ce séminaire du Togo fut
annoncé, nous l'avons accueilli avec joie. Et en
tant que premier Responsable du Réseau Africain,
et de surcroît, originaire du Bénin, un pays
frère et ami du Togo, nous n'avons ménage
aucun effort pour apporter notre soutien a l'organisation
effective de cette assise.
Honorables invités, chers séminaristes,
les institutions internationales, telles qu'elles
existent aujourd'hui, sont devenues fébriles dans
la gestion de l'humanité. Ainsi, la
Démocratie tant proclamée dans les
États, qui devrait être un gage
sérieux pour le Développement de nos
peuples est confrontée à d'énormes
difficultés. Et certaines de ces
difficultés tirent leurs racines de cette gestion
fébrile du monde par les institutions
internationales. Aussi, l'inégalité entre
les populations s'accentue au jour le jour.
Cette situation dont les conséquences sont
vécue quotidiennement, nous interpelle tous. C'est
pourquoi, les Citoyens du Monde ont pris sur eux comme
devoir, de créer des institutions supra
nationales, mondiales afin d'arriver a un
équilibre dans la prise des décisions dans
le monde. Cette mission, aussi utopique devant la vision
de l'homme peut devenir une réalité si nous
sommes ensemble, car que l'on veuille ou pas nous sommes
tous citoyens du monde.
Vivent la citoyenneté et la Démocratie
pour que prospère l'humanité !
SOVON Kodzo
Discours du Président du
Registre des Citoyens du Monde
Je vous salue tout particulièrement en raison
du courage qu'il faut pour participer à une telle
organisation. Je sais que beaucoup parmi vous ont fait
des efforts absolument remarquables pour être
présents ici. Du courage parce que la
citoyenneté mondiale est une aspiration qui existe
en chacun de nous pour une vie meilleur pour une vie plus
digne de l'homme ; du courage parce que nous avons
conscience que le monde n'a pas atteint son niveau de
maturité - il y a déjà un certain
nombre d'institutions qui existent, mais elles ne sont
pas suffisantes - et donc le courage est dire que ces
institutions ne sont pas suffisantes et je veux
m'impliquer à ce niveau..
La citoyenneté mondiale essaie d'appeler
l'homme à voir et reconnaître les
réalités et responsabilités
absolument nouvelles de l'âge du MONDIAL dans
lequel nous sommes entrés.
Elle s'efforce de le tirer des illusions rassurantes
mais très dangereuses dans lesquelles il vit, et
où on le laisse. Alors que, tout occupé
à gagner fiévreusement sa vie, il n'a ni le
temps, ni le goût de scruter et de prévoir
le terrifiant avenir que l'inconscience collective nous
prépare, l'actualité de ce monde devenu un
village le lui rappelle
désagréablement.
La conscience de cette mondialité lui demande
de prendre enfin au sérieux trois
réalités :
- la réalité nouvelle du mot "
humanité " qui est d'abord collectivité
mondiale, une masse énorme, inquiète ou
inconsciente, de 6.800 millions d'hommes que la
technique vient rassembler en un seul tout
simultanément menacé, mais qui ne voient
encore que leurs divisions.
- la réalité du lien non plus
seulement spirituel mais technique et
économique entre tous les hommes, leur
solidarité non plus seulement morale mais
pratique ; la complète interdépendance
de leurs destins maintenant liés pour le
meilleur et pour le pire dans la guerre et dans la
paix.
- la réalité de la menace
précise de destruction ou d'altération
grave de l'espèce humaine et de son milieu de
vie par l'usage voulu ou accidentel d'armes atomiques
ou bactériologiques, et par l'aggravation des
pollutions.
La collectivité mondiale est à
protéger et donc à ordonner, à
organiser comme ont été organisées
et protégées les nations. C'un un devoir
immédiat et nouveau qui signifie qu'il faut donner
réalité à l'expression si
usée de " service de l'Humanité ", qu'il
faut inventer des méthodes pratiques d'un service
direct du bien commun - et d'abord des protections - de
cette collectivité mondiale. C'est le
réalisme le plus immédiat.
Voici plus de 60 ans, la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme affirmait que pour
être légitime, l'autorité doit
provenir d'un mandat donné par le peuple (article
21).
1. Qui aujourd'hui est mandaté pour parler et
agir au nom des intérêts supérieurs
de la collectivité mondiale menacée de
disparaître ? La question est actuellement
particulièrement brûlante et sans
réponse convaincante.
2. Vers quelle autorité ou instance
suprême un individu condamné à mort
pour raison fanatique d'État ou de religion ou un
petit pays écrasé par une superpuissance
peut-il se tourner pour demander la protection d'une
morale et d'un droit de l'humanité ? Il n'en
existe pas. L'institution gardienne d'une morale publique
mondiale et d'un droit de l'humanité reste
à créer.
La communauté mondiale n'étant pas
reconnue, n'a pas d'existence légale. Elle n'est
pas considérée comme une personne morale.
Elle n'a pas de capacité juridique. Elle ne peut
pas gérer ses biens, protéger ses membres
menacés ou sous-alimentés. Elle n'a ni
institutions, ni budget, ni fonctionnaires, ni soldats
pour rendre sa justice, établir son ordre, faire
régner sa paix. Or elle y a droit au titre de
l'article 28 de la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme.
Alors qu'elle est tout, la communauté mondiale
est comptée pour rien.
L'humanité attend que des hommes peinent et
luttent pour la faire exister.
La première nécessité vitale,
premier devoir de civilisation s'imposant comme un
défi aux générations d'aujourd'hui,
grisées par leurs réussite intellectuelle
ou technique, est de trouver en elles, encore assez
d'âme et de ressources intérieures pour
donner vie à l'humanité. Elles ont à
la faire naître en tant que personne morale,
vivante, ayant son corps d'institutions et de lois, ses
biens, ses serviteurs, sa justice. Si l'espèce
veut survivre, il faut que, contre tous les obstacles
dressés, elle invente les moyens d'accomplir cet
enfantement, pour la protection et
l'élévation de chaque homme et de tous les
hommes.
Nous sommes ici pour faire apparaître cette
démocratie mondiale telle que les droits et
libertés énoncés dans la
Déclaration Universelle puissent trouver plein
effet.
Daniel Durand
Discours du Ministre de la
promotion des Droits de l'Homme
1ère
communication
Histoire de la
Citoyenneté Mondiale
Voir l'annexe 1
2ème
communication
La participation
des CDM à la promotion de la démocratie
dans les Etats Africains
Voir l'annexe 2
3ème
communication
La traite des
enfants
(Voir l'annexe 3)
Aux termes des travaux du séminaire d'étude
mondialistes de Lomé tenu du 1er au 03 Septembre 2010
a Lomé au Centre Communautaire de BE, les
participants ont recommande :