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ou le JOURNAL DES SANS FRONTIÈRES |
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Difficiles conditions de vie des réfugiés au Malawi Voici quelques jours, nous avons appris la décision de notre Correspondant du Registre des Citoyens du Monde à Lilongwe (Malawi), Innocent Hankanimana, de retourner vivre dans son pays d'origine : le Burundi. Auparavant, Innocent Hankanimana nous avait envoyé un message expliquant quelques uns des problèmes rencontrés à l'intérieur et autour du camp de Dzaleka (notre photo) :
Cette action fait suite à l'expiration du délai du 15 avril que le gouvernement avait accordé aux réfugiés pour s'installer dans le camp. Les autorités affirment que les réfugiés violent une politique gouvernementale qui les oblige à vivre à l'intérieur des limites du camp. Plus de 1 000 réfugiés ont jusqu'à présent été transférés dans le camp, où ils se sont plaints de conditions déshumanisantes. Robert Habimana, un réfugié rwandais, a quitté Dzaleka en 2008. Il a déménagé dans la capitale, Lilongwe, où il dirigeait un restaurant. Habimana a déclaré lundi à VOA que lui et sa famille de cinq enfants n'avaient pas mangé depuis leur transfert au camp vendredi soir. « Nous n'avons rien ; nous n'avons pas de nourriture », a déclaré Habimana. « Nous n'avons pas d'ustensiles de cuisine ; nous souffrons simplement. Beaucoup de gens ont laissé leurs affaires. Sabina Goma, une réfugiée de la République démocratique du Congo, a déclaré que la police empêche les réfugiés de récupérer les objets qu'ils ont laissés derrière eux lorsqu'ils ont été placés dans des véhicules de police lors de la rafle. Elle a déclaré que les réfugiés dorment dehors, sans couvertures, et que les enfants ne vont pas à l'école. La police n'autorise pas les réfugiés à retourner chez eux pour récupérer leurs biens, a-t-elle expliqué, même avec l'autorisation des responsables du camp. Elle a parlé de barrages routiers et a décrit la situation comme si les autorités « nous jetaient ici comme des déchets dans une poubelle ». Harry Namwaza, porte-parole adjoint de la police du Malawi, a déclaré que les barrages routiers ne sont que quelques-unes des stratégies utilisées par la police pour empêcher les réfugiés récemment réinstallés de s'échapper du camp. "Nous avons des informations sur lesquelles nous enquêtons selon lesquelles certaines de ces personnes retournent même exploiter leurs anciennes entreprises, ce qui est contraire à la loi", a-t-il déclaré. «Ils peuvent donc prétendre qu'ils veulent obtenir des produits essentiels, alors qu'ils veulent simplement y retourner simplement pour exploiter leur entreprise. Cest pourquoi nous avons érigé certains barrages routiers sporadiques, simplement pour vérifier qui sort et dans quel but. Namwaza a déclaré que la police commencerait bientôt à restituer les conteneurs contenant les biens qu'elle avait saisis aux réfugiés. Lagence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a déclaré que le camp de Dzaleka était gravement surpeuplé. Le camp a été conçu pour accueillir environ 12 000 personnes, mais il abrite désormais plus de 50 000 réfugiés de RDC, du Burundi, du Rwanda, d'Éthiopie et de Somalie. Beaucoup ont échappé à la guerre et aux conflits internes dans leurs pays respectifs. L'agence a déclaré que de nouvelles congestions pourraient entraîner des épidémies. Le directeur national du Programme alimentaire mondial au Malawi, Paul Turnbull, a déclaré à VOA que la surpopulation exposerait les résidents du camp à la faim. « La relocalisation des réfugiés et des demandeurs d'asile vers Dzaleka est susceptible d'augmenter le nombre de personnes nécessitant une aide alimentaire dans le camp », a déclaré Turnbull. « Le PAM doit déjà distribuer des rations réduites en raison d'un manque de financement. Dans le contexte actuel, il est essentiel dassurer la poursuite de lassistance aux réfugiés et aux demandeurs dasile dans le camp. Certains militants internationaux et locaux des droits de l'homme, notamment le Centre pour les droits de l'homme et la réhabilitation, ont demandé au Malawi d'arrêter les relocalisations, affirmant que celles-ci causent des souffrances inutiles aux réfugiés et à leurs enfants. Le gouvernement du Malawi a refusé de bouger, affirmant qu'il avait donné aux réfugiés suffisamment de temps pour s'installer volontairement dans le camp. Le camp était censé accueillir entre 10 000 et 12 000 réfugiés, mais il en abrite désormais plus de 50 000. Innocent Hankanimana
Hommage à Guy Marchand Aujourdhui, 9 juin 2023, cela fait trente ans que disparaissait un pionnier de la citoyenneté mondiale. Son nom : Guy Marchand. Guy Marchand a passé une partie de la 2ème guerre mondiale en Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. Là, il a découvert des personnes tout à fait différentes de ce que les médias de l'époque disaient des Allemands. Il a découvert des personnes éprises de paix et de fraternité, et il a décidé de faire de ces valeurs le combat de sa vie. En 1948, au retour d'un voyage en Inde, il a rejoint Garry Davis, cet ancien aviateur américain et turbulent Citoyen du Monde, dont il est devenu le secrétaire. Il est ainsi devenu co-fondateur du Secrétariat des Citoyens du Monde. Ce Secrétariat se subdivisait en deux " Directions " : la Direction de l'Enregistrement international des Citoyens du Monde, et la Direction de l'information. C'est dans ces activités qu'il a rencontré celle qui allait devenir son épouse : Renée Marchand. Et ensemble, ils ont porté la Citoyenneté mondiale sur leurs épaules, notamment dans les moments difficiles. En 1957, il a pris au sérieux un journaliste néerlandais Alfred Rodriguès Brent, qui a proposé la création d'une étape intermédiaire pour passer du chaos international à un monde plus civilisé et pacifique. Membre du Comité pour le Congrès des Peuples, dès 1963, il a côtoyé de nombreuses personnalités de premier plan : scientifiques, Prix Nobel, hommes politiques jusqu'à pouvoir publier le 3 mars 1966, l'Appel rédigé par Jacques Savary, dès lors revêtu de la signature de 13 personnalités mondialement connues. De 1969 à 1993, il a rempli la fonction de Secrétaire du Congrès des Peuples, et dans cet engagement, il a accompagné la création de l'Institut d'Études Mondialistes, de l'AMIP (Agence Mondialiste de Presse), de Solidarité Mondiale contre la Faim, du CILAME Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement, de l'École Instrument de Paix, et d'une dizaine d'autres commissions sur la santé, le désarmement, la démographie, le fédéralisme, les Droits de l'Homme, les Langues, bref, tout ce qui compose maintenant les trois tomes de la Somme Mondialiste. Cette brochure éditée pour le trentenaire de sa disparition est un hommage que lui rend le Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde
Cahors. Deux nouvelles bornes sur la Route Mondiale n° 1 Cela fait quelques années que la section Carrosserie du lycée Monnerville a le projet de restaurer, et de fabriquer, à la demande de lassociation "Cahors Mundi", les fameuses bornes kilométriques de la Route Mondiale n° 1. Cette route imaginée en 1950 par ceux qui se sont proclamés "citoyens du monde" a traversé le Lot, reliant le Pont Valentré à Figeac en passant par Saint-Cyr-Lapopie. Ce lundi 10 janvier, ce sont les élèves de 1e Bac Pro Réparation des carrosseries qui ont accueilli les maires de Vers-Saint-Géry et de Bouzies pour leur présenter les bornes réalisées qui seront prochainement installées dans leurs communes. Les élèves ont présenté les recherches quils ont effectuées sur cet épisode un peu oublié et les étapes de fabrication sous le regard des partenaires du projet (lentreprise Crossroad) et de Bernard Delpech qui représentait le Grand Cahors. Ce dernier na pas manqué de féliciter les élèves pour leur investissement, et de leur rappeler, quen ces temps troublés qui favorisent le repli sur soi, limportance et la nécessité de réveiller ce souvenir et de faire vivre ces pensées humanistes. article extrait de "LADEPECHE.fr"
Le Sommet mondial pour la démocratie : Parlons de la supranationalité Du 9 au 10 décembre 2021, des représentants de la politique, de la société civile et des entreprises de plus d'une centaine de pays se sont réunis pour le Sommet mondial virtuel pour la démocratie à l'invitation de l'administration américaine dirigée par Joe Biden. L'ordre du jour comprenait des discours et des tables rondes sur divers défis auxquels la démocratie est confrontée dans le monde, parmi lesquels la lutte contre la corruption, les moyens de lutter contre la désinformation, la protection des droits de l'homme et de la liberté de la presse, et l'intégrité des élections. L'événement a eu lieu en ligne, et les enregistrements des panels peuvent être trouvés ici . Qui a été invité, qui ne l'a pas été ? Le sommet avait déjà créé un certain émoi dans la perspective. Il y a eu beaucoup de discussions, par exemple, sur la liste des gouvernements invités : le sommet ne s'est pas limité à un noyau de démocraties à part entière, mais a également inclus des invités plus douteux - même la République démocratique du Congo, l'Angola et l'Irak qui sont classés comme " " pas libre " dans le Freedom House Index . D'un autre côté, il y avait aussi des absents de premier plan, parmi lesquels des pays formellement démocratiques, mais en difficulté interne comme la Bolivie ou la Tunisie. Parmi les États membres de l'Union européenne, seule la Hongrie n'a pas été invitée à participer. Cela a déclenché une réaction rancunière du gouvernement de Viktor Orbán, y compris un veto inutile contre une position commune au sommet de l'UE . La réaction de la Chine Parmi les douze pays les plus peuplés du monde, seules la Chine et la Russie n'étaient pas invitées - et elles ne l'ont pas simplement ignoré non plus. Ce n'est certainement pas une coïncidence si le week-end précédant le sommet, le gouvernement chinois a publié un document intitulé " Une démocratie qui fonctionne " dans lequel il présente son propre concept d'une " démocratie populaire intégrale ". Selon la logique du Parti communiste chinois, la démocratie ne se définit pas par des élections libres et égales, la séparation des pouvoirs, les droits fondamentaux ou des critères similaires, mais par " le traitement des questions qui concernent le peuple ", pour lesquelles chaque pays était censé trouver son propre chemin. Alors que cet argument résisterait difficilement à une analyse rigoureuse de la théorie démocratique, l'article chinois et le moment de sa publication peuvent être mieux compris comme une tentative de créer une confusion rhétorique et de ne pas laisser le terme " démocratie " (avec toutes ses connotations positives) ) aux seuls États-Unis et à leurs alliés. Cependant, le fait que le sommet ait poussé le gouvernement chinois à prendre de telles mesures en premier lieu est symptomatique d'un problème plus vaste : le Sommet pour la démocratie ne visait pas seulement à consolider et à développer les démocraties existantes. Elle a également été éclipsée par l'intensification du conflit politique mondial entre " l'Occident " d'une part et la Chine et la Russie d'autre part. Nouvelle rivalité systémique Cette dimension géopolitique ne pouvait être entièrement évitée. Bon nombre des défis auxquels la démocratie nationale est confrontée dans les pays qui ont participé au sommet ont des racines nationales. Cependant, on sait que le gouvernement russe en particulier a tenté à plusieurs reprises de perturber les processus démocratiques dans d'autres pays par des campagnes de désinformation et par d'autres moyens. La Chine, pour sa part, a détruit la démocratie à Hong Kong et augmente sa pression sur Taïwan. A l'inverse, les mouvements démocrates libéraux nationaux - que ce soit en Biélorussie ou au Venezuela - ont tendance à se tourner vers les États-Unis et l'UE à la recherche d'un soutien international. La nouvelle " rivalité systémique " entre les grandes puissances démocratiques et autocratiques n'est pas seulement une invention des stratèges géopolitiques occidentaux. La compétition mondiale entre les États-Unis et la Chine (et l'UE et la Russie) ne concerne pas seulement des valeurs constitutionnelles, mais assez souvent des intérêts économiques et politiques opposés. Il s'agit du contrôle des routes commerciales, de l'approvisionnement en matières premières, de l'accès aux marchés de vente, ainsi que des partenariats stratégiques, des alliances diplomatiques et militaires, de la présence politique dans le monde - bref, il s'agit du jeu séculaire des grandes puissances. pour l'hégémonie mondiale. Vue sous cet angle, l'organisation du Sommet pour la démocratie pourrait trop facilement être considérée comme une simple tentative des États-Unis de rallier des gouvernements aux vues similaires afin d'améliorer leur position géopolitique : une sorte de " OTAN plus " qui tire son sens principalement d'une confrontation avec la Chine et la Russie. Mais l'objectif de promotion de la démocratie est trop important pour être subordonné aux enjeux géostratégiques. Pour réussir, il doit être orienté vers l'intérieur plutôt que vers l'extérieur : vers un programme concret d'amélioration du système politique des États concernés, et non vers une confrontation politique avec d'autres pays non démocratiques. La démocratie mondiale n'a pas encore été créée Dans ce contexte, il est inquiétant qu'une grande partie de l'ordre du jour du Sommet se concentre sur les défis négatifs et les menaces pour la démocratie nationale, plutôt que sur un programme positif pour l'avenir. La démocratie n'est en aucun cas un produit fini qu'il suffit de défendre - surtout à l'échelle mondiale. Au contraire, presque partout dans le monde, les principes démocratiques n'ont jusqu'à présent été appliqués qu'au niveau national (et dans certains cas au niveau continental). Au-delà, il n'y a guère plus que des organisations intergouvernementales et un droit international précaire. Il n'y a pas de parlements supranationaux dans lesquels des législateurs démocratiquement élus établissent des lois contraignantes, ni de tribunaux devant lesquels les individus pourraient revendiquer leurs droits. Cela a pu, en théorie, suffire tant que la plupart des problèmes politiques socialement pertinents n'affectaient que le niveau national. Mais à une époque marquée par l'interdépendance économique mondiale, les flux migratoires mondiaux, une crise climatique planétaire et une pandémie, la démocratie nationale peut difficilement être considérée comme le dernier mot de la sagesse démocratique. Au contraire : en raison des contraintes de la mondialisation, les États-nations perdent rapidement la capacité d'agir par eux-mêmes, et une démocratie purement nationale sans institutions démocratiques mondiales risque de devenir inutile. Le trilemme de Rodrik me vient à l'esprit. Du sommet pour la démocratie à une union démocratique mondiale L'objectif devrait donc être de dépasser l'intergouvernementalisme actuel et de commencer à traiter les problèmes mondiaux dans des institutions élues conjointement. Le moyen le plus évident d'y parvenir, une démocratisation des Nations Unies , est difficile à réaliser dans un avenir prévisible, notamment parce que l'on pouvait s'attendre à une résistance de la Chine et de la Russie. Mais pourquoi ne devrions-nous pas commencer par une démocratie supranationale mondiale à une échelle un peu plus petite - par exemple, avec un groupe de ces pays qui sont maintenant réunis au Sommet de la démocratie ? Pourquoi ne créons-nous pas une " Union démocratique " mondiale avec un parlement supranational qui a un réel pouvoir de décision sur des questions sélectionnées qui concernent tous les États membres ? Il semble assez évident qu'à l'avenir, nous aurons besoin d'une plus grande redistribution financière mondiale pour faire face aux effets de la crise climatique - pourquoi cela devrait-il se faire de manière intergouvernementale et non par le biais d'institutions supranationales élues dotées de leur propre budget ? Et n'observons-nous pas actuellement dans le cas de la Pologne qu'une cour supranationale qui peut imposer de réelles sanctions dans le cadre d'un ordre juridique supranational contraignant est le moyen le plus efficace pour qu'une communauté d'États puisse s'opposer aux aspirants autocrates ? Si tout cela est trop demander, pourquoi ne pas commencer au moins par un réseau parlementaire démocratique et une assemblée citoyenne transnationale , comme le suggère Démocratie sans frontières, qui mettrait en branle une coopération mondiale renforcée au-delà des forums intergouvernementaux - et peut-être ouvrir la voie à d'autres avancées démocratiques possibles à l'avenir ? Qu'est-ce qui est le plus valorisé : la souveraineté ou la démocratie ? Une telle " Union démocratique " supranationale-parlementaire serait avant tout repliée sur elle-même. S'il fonctionne bien et dispose d'un budget adéquat, davantage d'États voudront y adhérer, ce qui, comme nous le savons d'après l'histoire de l'UE, pourrait constituer une incitation importante à la démocratisation. Mais son principal effort ne serait pas axé sur des intérêts géopolitiques externes, mais sur le traitement démocratique des problèmes politiques communs à ses États membres. Au Sommet mondial pour la démocratie, de telles propositions n'étaient pas à l'ordre du jour. Malheureusement, en cas de doute, de nombreux gouvernements accordent encore une valeur plus élevée à la souveraineté nationale qu'à la démocratie (supranationale). Mais les choses ne doivent pas rester ainsi. Si l'administration américaine n'est pas intéressée, peut-être que l'UE pourrait intervenir et inviter le monde à un autre sommet mondial sur la démocratie, un qui met fortement l'accent sur la dimension supranationale ? Manuel Muller Traduction automatique de l'article original
Quand une association aide une autre à lutter contre la faim. L'association Solidarité Mondiale contre la Faim a débloqué une aide de 3000€ pour épauler le comité d'Is-sur-Tille du Secours Populaire français. La pandémie Covid-19 a entraîné un effet négatif encore plus prononcé envers les personnes en précarité et nous avons tous constaté une augmentation des prix alimentaires. Solidarité Mondiale contre la Faim (SMF) est une association créée en 1982 dont l'objectif est d'aider des personnes regroupées en associations à tendre vers leur autosuffisance alimentaire pour qu'ils s'assurent un minimum vital. Elle fonctionne sur le principe d'une mutuelle transnationale où le montant de la cotisation annuelle est libre, mais par principe d'égalité entre les peuples, est basée à minima sur l'équivalent d'une ration alimentaire journalière dans le pays du membre. Ainsi par leurs cotisations, les membres peuvent en fonction de leurs moyens participer à cet effort collectif pour tendre à assurer l'autosuffisance alimentaire d'autres personnes dans le besoin. Ainsi les 1400 adhérents ont pu soutenir la réalisation d'une centaine de dossiers, principalement en Afrique mais aussi en Amérique centrale et du sud, à Madagascar, Haïti et même en France. Les dossiers de ces petits projets concernent souvent : agropastoral, maraîchage, pèche et pisciculture, apiculture, mais aussi de la transformation de produits comme la fabrication de tapioca, de savons... Après que le projet ait été soumis et validé par SMF, celui-ci est financé en 50 % en subventions et 50 % en prêt sans intérêts. SMF étant une petite structure, et ne recevant quasiment jamais de subventions de la part des collectivités, ce sont des projets d'un montant inférieur à 1500€ qui peuvent être financés. Entre quatre et six projets peuvent ainsi se réaliser chaque année. Les autres projets doivent hélas attendre que les caisses se remplissent en fonction des rentrées des cotisations et heureusement de quelques dons plus importants. Cette année devant ce qui a semblé une urgence, SMF a donc proposé l'équivalent de deux projets, non pas à ses membres, mais au Secours Populaire français, respectant ainsi son logo : " La Terre nourrira tous les hommes si chacun se rend solidaire de tous " Pour plus d'informations : http://www.globidar.org/ John De La Cruz - 03 80 95 25 59
Guerres humanitaires, droit international, menaces actuelles Cet événement réunissait pour la première fois depuis vingt ans deux " frères ennemis ", deux personnalités majeures dans le monde de l'humanitaire, tous deux fondateurs ou anciens présidents de Médecins sans frontières, créé en 1971, puis, pour Bernard Kouchner de Médecins du monde, créé en 1980, qui ont pourtant adopté deux visions discordantes dans le passé entre autres à propos des guerres occidentales dites " humanitaires ". Il a eu lieu dans la salle Colbert de l'Assemblée nationale, salle comble de 250 personnes laissant des dizaines de personnes à l'entrée hélas, pour une durée de 02H30 environ. Il était organisé par Daniel LAGOT, président de l'ADIF, Association d'étude sur le droit international et la guerre, France, en partenariat avec la branche française de l'Association internationale sur la science et les affaires du monde, prix Nobel de la paix 1995, et sous le haut parrainage de la mission d'information de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale sur le droit international humanitaire à l'épreuve des conflits, présidée par les députés M'BAYE, qui était présent, et Brotherson, député des outremers, retenu loin de Paris. Le débat était également soutenu par l'association PANGEE O.N.G. ingénierie de paix. Daniel LAGOT est l'auteur de plusieurs livres sur le droit international et la guerre, ainsi que d'un roman " Un combat pour la paix ", réédité en 2019 dans une version élargie, où l'un des personnages principaux, l'homme, devient de plus en plus pessimiste face aux guerres, aux tragédies et aux menaces pesant sur l'humanité, là où la femme conserve l'espoir. Rony Brauman et Bernard Kouchner se sont exprimés et ont débattu de manière courtoise mais plutôt ironique et par des joutes verbales ressemblant à un véritable match de boxe oratoire, sur les leçons du passé et les enjeux actuels. Une certaine connivence a pu se faire ressentir de la part des deux anciens amis qui ont par la suite divergé profondément au fil de leurs implications, l'un ayant soutenu les guerres occidentales et ayant accepté un poste de ministre des affaires étrangères, l'autre remettant en cause le désordre mondial causé par les puissances des vainqueurs, qui ont entre autres lancé la guerre en Libye en 2011 sur la base d'affirmations exagérées ou mensongères, en ayant fait croire à de faux bombardements à Tripoli et à des massacres généralisés qui n'ont pas eu lieu, et ont ainsi déstabilisé une région jusqu'alors prospère en un vaste terrain de désolation. Des questions ont aussi été soulevées sur l'assassinat du colonel Kadhafi (dont la France a pu être accusée). Le débat a été orchestré en trois parties : les guerres "humanitaires", évoquant la question épineuse du droit d'ingérence et de sa légalité, le droit international humanitaire au vu de l'évolution des conflits, et les dangers actuels menaçant l'humanité, surarmement, arme nucléaire et changement climatique... Nathalie KESLER-Oh So Yun, presidente de PANGEE ONG . adifinfo.com - pugwash.fr - pangee.org
signent l'appel du collectif national "En marche pour la paix". Pour la paix : Stop la guerre Stop la violence Stop la misère Exprimons notre volonté de vivre en Paix dans un monde de solidarité, de justice, de fraternité https://www.collectifpaix.org/nous/ Laspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense. Nous sommes persuadés quaucune de nos différences de convictions, dappartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à lexpression de cette aspiration commune. Nous sommes révoltés face à laugmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1739 milliards en 2017 (Sipri en USD taux de change 2016) et favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, alors que le budget des Nations Unies pour les opérations de paix est de seulement 8,7 milliards et que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des moyens importants tout comme la réalisation des Objectifs Du Développement (ODD). Nous sommes indignés de savoir que seulement 5 % des dépenses militaires mondiales pendant 10 ans permettraient selon le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) de résoudre les principaux problèmes de lhumanité (alimentation en eau, faim, analphabétisme, principales maladies...). Nous sommes conscients que la guerre est toujours un échec. Elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les populations civiles jetées sur le chemin de lexil. Liste des organisations signataires : appel-marchons-ensemble-pour-la-paix-organisations/
L'ancien diplomate égyptien de haut rang et candidat à la présidence Amre Moussa s'est joint à un appel en faveur de la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies, en abrégé APNU. Selon une déclaration publiée par la campagne internationale pour une APNU à Berlin, M. Moussa a déclaré qu'une APNU "est une proposition importante" qu'il est "heureux de soutenir". Expliquant son point de vue, l'ancien ministre égyptien des Affaires étrangères et ancien secrétaire général de la Ligue arabe a souligné que " dans une large mesure, le Conseil de sécurité de l'ONU est incapable de remplir son devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales ". En outre, il s'est dit préoccupé par l'augmentation du populisme nationaliste et son impact sur la politique mondiale. "La montée de l'extrême droite dans certains pays et le manque de capacités diplomatiques compromettent la collaboration internationale", a fait observer M. Moussa. "Dans cette situation, une Assemblée parlementaire des Nations Unies peut aider à mobiliser les citoyens et les parlements en faveur de l'ONU et à renforcer le multilatéralisme et le système international ", a déclaré l'ancien diplomate. M. Moussa a été ministre égyptien des affaires étrangères de 1991 à 2001, puis sixième Secrétaire général de la Ligue arabe de 2001 à 2011. En février 2011, il a participé aux manifestations au Caire visant à évincer le président Hosni Moubarak. En tant que candidat indépendant, il a obtenu environ 11 % des voix au premier tour des élections présidentielles en 2012. L'appel en faveur d'une APNU est appuyé par de nombreux politiciens, d'anciens fonctionnaires de l'ONU, d'éminents universitaires, des innovateurs culturels et des représentants d'organisations de la société civile, dont plus de 1 500 parlementaires actuels et anciens de plus de 120 pays. Récemment, un groupe de représentants élus a publié une déclaration selon laquelle " le 75e anniversaire des Nations Unies en 2020 doit être l'occasion de faire le point et d'engager des réformes en profondeur, y compris la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies ".
« Protéger la biodiversité est aussi vital que de lutter contre le changement climatique », déclare la Directrice générale de l'UNESCO à l'occasion du lancement du Rapport d'évaluation mondial sur la biodiversité Avec un million despèces menacées dextinction, le déclin de la nature est sans précédent. Cest ce qui ressort du Rapport dévaluation mondiale de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoilé ce lundi 6 mai au siège de lUNESCO. Pour la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, le rapport est une mise en garde : « Après ladoption de ce rapport historique, personne ne pourra plus dire quil ne savait pas. Nous ne pouvons plus continuer à détruire la diversité du vivant. Il en va de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures » a-t-elle déclaré. « Ce rapport nous rappelle lurgence dagir pour la biodiversité, notre patrimoine mondial environnemental. Il est urgent et encore possible de tous nous mobiliser pour sauver notre planète et par là même lhumanité. Protéger la biodiversité est aussi vital que de lutter contre le changement climatique». article complet : http://whc.unesco.org/fr/actualites/1966 Commentaire : C'est là l'un des rôles évidents et essentiels du Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement - CILAME, institution citoyenne créée par plusieurs Fédéralistes Mondiaux et Citoyens du Monde, mais hélàs encore en sommeil, faute d'animateur.
La nécessité d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies, en bref l'APNU, a été évoquée lors d'un forum international sur la paix organisé par la société civile en Corée du Sud du 9 au 11 février. Réunissant des participants du monde entier, le Forum mondial pour la paix de PyeongChang s'est tenu à l'occasion de l'anniversaire des Jeux olympiques d'hiver à PyeongChang il y a un an pour examiner et célébrer le processus de paix dans la péninsule coréenne divisée et pour envisager une action internationale visant à promouvoir la paix mondiale. L'un des 19 panels du forum avait pour but de discuter d'un programme d'action sur la réforme des Nations Unies en vue du 75e anniversaire de l'ONU en 2020. Participant à la conférence au nom de la Campagne internationale pour une APNU, la parlementaire kenyane Florence Mutua a déclaré que la création d'une APNU devrait être promue "comme une réforme clé" afin d'accroître la légitimité démocratique de l'ONU. "L'ONU ne peut pas continuer à être un club exclusif de gouvernements. Sinon, l'organisation mondiale ne pourra pas avancer beaucoup", a-t-elle noté. Dans une autre table ronde sur le renforcement de l'engagement des parlementaires en faveur de la paix internationale et du désarmement, Mutua a notamment déclaré que les parlementaires ne devraient pas seulement jouer un rôle dans la galvanisation de l'action intergouvernementale et dans la mise en uvre des engagements mondiaux au niveau national. Les représentants élus devraient avoir un rôle officiel à jouer dans les négociations internationales et la prise de décision ", ajoutant que " les parlementaires pourraient être en mesure de jeter des ponts là où les autres ne le peuvent pas ". Selon Mme. Mutua, l'ONU devrait créer un "Bureau pour les relations parlementaires" afin que les parlementaires, les parlements et les autres institutions parlementaires disposent d'un point de contact à l'ONU. "Il est remarquable qu'un tel bureau de liaison n'existe pas encore ", a-t-elle noté.L'implication des élus à l'ONU a également fait l'objet d'une étude publiée au début du mois par Democracy Without Borders, une organisation à laquelle Mutua participe également. Reconnaissant le travail de l'Union interparlementaire, l'organisation faîtière des parlements nationaux, l'étude a conclu qu'une APNU compléterait les organes et les efforts existants dans ce domaine. L'un des orateurs principaux du Forum mondial pour la paix de PyeongChang était Lech Walesa (Pologne), lauréat du prix Nobel de la paix. Lors d'interviews passées, Walesa s'est prononcé en faveur d'un parlement mondial.La conférence est censée être la première étape de l'élaboration d'un "Agenda PyeongChang pour la paix 2030". Démocratie
sans frontières
Daniel Durand : J'ai personnellement rencontré Raoul à plusieurs reprises depuis 2004. J'ai logé chez lui. Il m'a fait rencontrer tout son réseau d'amis et de militants pour la citoyenneté et la solidarité dans sa ville. Sa grande idée était la mondialisation de la ville de Tonnay-Charente, où il habitait, mais celle-ci a été refusée par le Conseil Municipal en 2012. Il a alors porté ses efforts sur la mondialisation de la ville de La Rochelle. Cet été (2018) il attendait la réponse de la municipalité. Il était un pacifiste intégral et convaincu, membre de l'Union Pacifiste de France et des amis de Louis Lecoin. C'est une grande figure et un ami qui s'en est allé. Ecole Diagonale pour CDM : Presque une semaine après l'arrivée de Jean-François Lilti au bout de la Route du Rhum, nous souhaitons rendre hommage à la mémoire de Raoul Gimonneau, aîné des mondialistes de France qui s'est éteint le 23 novembre dernier. Fin août, ce Rochelais de 95 ans avait pris contact avec nous pour saluer l'engagement de Jean-François Lilti au service de l'Océan Mondial et l'encourager à sensibiliser la jeunesse aux enjeux environnementaux. "Je suis prêt à distribuer des tracts", avait-il alors précisé. Surpris et émus par l'énergie de cet homme, nous avions entamé une correspondance. Faisant plus ample connaissance au fil des mots, nous avions alors pu mesurer tout le précieux de cette rencontre: les jeunes de l'École Diagonale voulaient s'engager, emprunter le flambeau de leurs aînés citoyens du monde mais l'entrée en militantisme représentait un saut angoissant vers l'inconnu ; Raoul, lui, désirait "transmettre une dernière fois" la philosophie qui l'avait animé toute sa vie mais il se heurtait à des "blocages d'appareils" auprès des politiques locaux auxquels il s'adressait. Tout indiquant que nos chemins n'avaient attendu que de se croiser, Raoul avait alors accepté de nous servir de guide. Il nous avait ainsi reçus en sa demeure de Tonnay-Charente, son "Oasis" ainsi que l'annonçait le porche de sa maison. Là, il nous avait raconté sa vie militante et confié les ressorts profonds qui l'avaient conduit à s'investir au service de la planète et de ses "frères et soeurs en humanité". La générosité, l'humilité et l'intelligence de ce touche-à-tout flamboyant (auteur, peintre, sculpteur, jardinier, etc.) nous avait alors absolument fascinés et bouleversés. Chez Raoul Gimonneau se croisaient 60 ans d'engagement, 95 ans d'Histoire, et une vie de fraternité. Tout en cet homme était une main tendue, un regard affectueux, un sourire d'encouragement. Nous l'avions enfin trouvé, ce Citoyen du Monde, bienveillant et éternel ! Quelques jours avant le départ de Jean-François Lilti pour Pointe-à-Pître, Raoul lui avait adressé une peinture qu'il avait réalisée pour l'occasion, une oeuvre d'encouragement appelée à traverser l'Atlantique aux côtés de notre skipper. Comme nous tous, Jean-François en avait été très touché. Raoul avait suivi les premiers jours de course, s'inquiétant de l'état de santé du marin après qu'une chute l'avait handicapé au plus dur de la tempête. "Un petit mot pour me rassurer", demandait-il lors d'un ultime échange de mails. Nous avions fait au mieux pour le rassurer, espérant pouvoir lui apporter de meilleures nouvelles les jours suivants. Et puis, Raoul Gimonneau s'en est allé. Fortement éprouvés par sa disparition, il nous incombe de nous interroger sur la meilleure façon d'honorer sa mémoire. Ne laissons pas notre tristesse ternir le sourire, l'optimisme inaltérables de cette figure tutélaire. Pour nous hisser à sa hauteur, marchons dans ses pas, portons haut nos valeurs communes et relayons, amplifions sa voix ! Raoul avançait une merveilleuse proposition pour la ville de La Rochelle: la faire labelliser "Territoire de l'humanité". Il avait contacté la mairie de la commune et lui avait fait parvenir un dossier précis relatif à ce projet. Il souhaitait en outre solliciter le député Olivier Falorni pour incarner cette proposition. Raoul parti, à nous de poursuivre son oeuvre et de fédérer les consciences autour de son rêve pour la ville de La Rochelle ! Nous vous reparlerons de ce projet, mais en attendant, ayons tous une pensée chaleureuse pour Madame Gimonneau, pour ses enfants, ses petits-enfants et pour tous les proches de Raoul. Qu'ils sachent que jamais nous ne l'oublierons. Enfin, un immense merci à toi, Raoul, toi notre aîné, toi notre boussole, toi notre "frère en humanité" ! Tes mots et ton souvenir nous accompagnent.
Le 25 juillet 2017, l''école domaniale "Bona Espero", située à Alto Paraiso (Goias), se déclarait "territoire mondial lié à la communauté mondiale. Cette mondialisation est la 1016ème enregistrée. Ce dimanche 18 novembre 2018, y sera inaugurée près de l'entrée du bâtiment principal une stèle qui rappellera cet engagement, au moment même où , à Paris, on célèbrera les 70 ans de la citoyenneté mondiale. Selon un message en date du 12 novembre, la stèle était en voie de finition. "D'un côté en portugais, de l'autre côté en Esperanto, on y lira le titre et les noms de 20 villes symboliques avec les distances qui les séparent de Alto Paraiso : Hiroshima à 17552 km, Paris à 8541 km, etc. Dans le mur ont été gravé les noms des 77 personnes qui ont signé la déclaration de mondialisation de notre école domaniale (1.400 hectares) et approuvé la création de ce monument symbolique du fait que la terre est unique et qu'elle est pour nous tous. Ensuite nous essaierons de réaliser le même monument dans la ville de Alto Paraiso, qui compte 8000 habitants. Nous vous adressons nos voeux de courage et de force pour que la commémoration soit réussie et fasse prendre conscience de la nécessité de la citoyenneté mondiale." Bien amicalement. (signé) Giuseppe et Ursula Grattapaglia.
Aujourd'hui s'ouvre la 19e Conférence internationale des juges en chef du monde (The Global Peace Congress - 2018) à Lucknow, en Inde, sur l'article 51 de la Constitution de l'Inde. Le thème de la Conférence est " Unir le monde pour les enfants par une loi mondiale applicable et une gouvernance mondiale efficace ". Le dénominateur commun le plus puissant pour toutes les nations est leurs enfants. Il est impératif que leur avenir soit préservé. Il est de notre devoir de léguer à nos enfants un meilleur héritage que celui qui nous a été légué. Le lauréat du prix Nobel Jan Tinbergen avait dit : "Les problèmes de l'humanité ne peuvent plus être résolus par les gouvernements nationaux. Ce qu'il faut, c'est un gouvernement mondial. Le meilleur moyen d'y parvenir est de renforcer le système des Nations Unies." Nous apprécions ce point de vue et d'autres points de vue similaires et estimons qu'il est opportun, pour faire face aux diverses questions auxquelles l'humanité est confrontée, de modifier d'urgence la gouvernance mondiale, de rendre le droit mondial applicable et de donner à la Cour internationale de Justice le statut de Cour mondiale ayant une juridiction élargie. Aujourd'hui, le terrorisme international, l'anarchie, la dégradation de l'environnement mondial et le danger de guerre mondiale menacent sérieusement tout le monde sans exception. Il est donc impératif de réglementer la conduite internationale, de créer un climat d'unité et de paix mondiales et d'assurer un avenir sûr à l'humanité, en particulier à plus de 2,5 milliards d'enfants dans le monde et aux générations à venir. cet égard, l'article 51* de la Constitution de l'Inde fait office de phare, car il prévoit la promotion de la paix et de la sécurité internationales et le "respect du droit international". Article 51 de la Constitution de l'Inde L'État s'efforce de :
Cette conférence a lieu à la City Montessori School, CMS (une école secondaire de deuxième cycle) reconnue par le Guinness Book of Records comme la plus grande école du monde par les élèves d'une seule ville qui compte actuellement plus de 55 000 élèves. La CMS est la seule école à avoir reçu en 2002 le Prix UNESCO de l'éducation pour la paix. La CMS est une ONG associée aux Nations Unies (UNDPI). La CMS soutient qu'" une école moderne doit agir comme un phare de la société " et doit se préoccuper des affaires de l'époque. D'où cette initiative en faveur des enfants. Jusqu'à présent, 1098 juges en chef, juges et chefs d'État de 126 pays ont participé aux dix-huit dernières conférences. Les rapports détaillés des dix-huit conférences précédentes sont disponibles sur le site Web de notre école : www.cmseducation.org/article51. La City Montessori School est, depuis le 11 décembre 2006, un "Territoire citoyen du monde".
Les législateurs mexicains appellent à une révision de la Charte des Nations Unies et à une "législation internationale efficace". La Commission des affaires étrangères du Congrès mexicain soutient la tenue d'une conférence des Nations Unies pour réviser la Charte des Nations Unies de 1945 et demande au nouveau gouvernement mexicain d'étudier la question lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Après l'élection générale du Mexique en juillet, remportée par Andrés Manuel López Obrador de l'alliance Juntos Haremos Historia, la Sous-Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et de l'éducation de la Commission permanente du Congrès mexicain, qui comprend les législateurs de la Chambre des députés mexicaine et le Sénat, a appelé le nouveau gouvernement fédéral mexicain à faire pression en faveur de réformes de l'ONU " conformément à la Charte des Nations Unies " lors de la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU qui s'ouvrira le 18 septembre. La déclaration adoptée le 14 août dit que la prochaine Assemblée générale des Nations Unies devrait prendre la décision de convoquer une conférence générale de révision, comme le prévoit l'article 109 de la Charte des Nations Unies. Le document explique qu'à la lumière des problèmes mondiaux, " le Mexique et la communauté internationale doivent répondre à la population mondiale par un nouveau paradigme de gouvernance mondiale et par une législation internationale efficace pour faire face aux nouvelles menaces à la paix et à la stabilité mondiale". La résolution a été déposée par le député mexicain Macedonio Tamez, chef du groupe parlementaire du Movimiento Ciudadano au cours de la législature sortante. Commentant la déclaration, M. Tamez a déclaré : " Nous soutenons l'appel en faveur d'une préparation intergouvernementale ouverte et inclusive d'un sommet sur la réforme de l'ONU en 2020. Ce sera une bonne occasion de lancer une révision de la Charte des Nations Unies. En outre, nous approuvons les efforts en vue de la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies comme premier pas vers un parlement mondial". "Les préparatifs d'une conférence de révision de la Charte des Nations Unies et la création d'un parlement mondial sont attendus depuis longtemps ", a commenté Francisco Plancarte, avocat mexicain et défenseur de longue date des réformes de l'ONU auprès du Centro Mexicano de Responsabilidad Global. Avec cette déclaration, les législateurs mexicains donnent de l'élan aux appels internationaux en faveur d'une refonte de la structure de l'ONU et d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies (APNU) avant le 75e anniversaire de l'ONU en 2020. En juillet, le Parlement européen a demandé aux gouvernements de l'Union européenne de promouvoir la création d'une APNU et les préparatifs d'un sommet sur la réforme de l'ONU 2020. Les observateurs espèrent que le Forum pour la paix de Paris, qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2018 à l'initiative du Président français Emmanuel Macron, donnera un nouvel élan aux réformes de la gouvernance mondiale. La Fondation Global Challenges à Stockholm soutient les groupes de travail qui doivent présenter des propositions. Article
publié par la campagne APNU
Madame Jeannine Baudu Bahati qui représente les femmes des milieux ruraux en République démocratique du Congo et en particulier de la Région du Kivu est venue, le 19 mars 2018, lancer un appel au Conseil de Sécurité de lONU pour stopper les exactions terrifiantes dont sont victimes les femmes en RDC. Elle a relayé le cri de détresse des congolaises face à la prolifération des groupes armés locaux et étrangers qui mènent des massacres, des carnages, des viols, des rapts, la traite des femmes et des filles et qui grâce à ces violences inouïes, obtiennent leur expropriation, de fait, des terres quelles cultivaient. Cette guerre menée contre les femmes pour se saisir des terres fertiles et du sous-sol riche en minerais rares, outre les immenses traumatismes subis, les laissent sans moyens de subsistance pour elles-mêmes et leurs enfants. Ces milices armées créent une misère galopante qui pousse les jeunes garçons, cest-à-dire aussi les fils des femmes violées et tuées, à rejoindre ces mêmes groupes armés qui senrichissent par les pillages et deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus menaçants. Nous notons avec amertume que cette situation démentielle et inhumaine a été dénoncée depuis des années par des mouvements de femmes congolaises et quelle a été médiatisée grâce au docteur Denis Mukwege qui a reçu le prix Sakarov en 2014 pour la médecine réparatrice des violences sexuelles et laide quil sefforce dapporter aux très nombreuses victimes des exactions des milices. Il a essayé dutiliser sa notoriété pour sortir la RDC de cette spirale de déshumanisation radicale. Il a dénoncé la collusion entre les hordes de violeurs et de meurtriers et les entreprises locales et multinationales qui saccaparent les richesses du Kivu et en particulier le coltan, minerai indispensable au fonctionnement de nos téléphones portables. Le film Lhomme qui répare les femmes a été très relayé par les médias. Quantité de discours compassionnels ont été tenu cette année-là dans les instances internationales. Or, ce que clame Jeannine Baudu Bahati quatre ans plus tard, cest que tout cela na rien changé, que la situation est pire en 2018 quelle ne létait en 2014 ! Pourtant, les femmes congolaises ne baissent pas les bras : la présidente de la section congolaise de la WILPF, Madame Annie Matundu-Mbambi a alerté sur la situation explosive à laquelle la RDC est confrontée et a organisé une Conférence Internationale à Kinshasa les 4 et 5 décembre 2017, en faveur de la paix en RDC. La Mission de lOrganisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) a exhorté en avril 2018 les congolaises à sengager dans les prochaines élections en votant et en se présentant comme candidates. Certes, il est très souhaitable que les femmes prennent leur place dans les instances politiques, Nous plaçons beaucoup despoir dans le leadership des femmes africaines et des femmes partout dans le monde, mais ce ne sera pas plus facile pour elles que pour nous de changer les rapports de force. Cela exige une solidarité active des femmes du monde entier. Dautre part, compte tenu de la véritable implosion de lEtat en RDC le processus électoral a très peu de chance de se dérouler normalement et de produire un état de droit capable de stopper la violence organisée par des intérêts privés et capable de réduire les pillages perpétrés contre la population congolaise. Lexhortation de lONU ne doit pas servir à laisser aux seules femmes congolaises la responsabilité de trouver une issue à cette crise humanitaire politique économique structurelle. Il est inadmissible de les laisser se débrouiller face à des processus de destruction très complexes et très internationaux, alors que le Conseil de Sécurité de lONU sest avéré incapable de faire cesser ces massacres et ces violences extrêmes et impuissant à agir contre les véritables causes des exactions commises en RDC. Pour parvenir à un état de droit international, il faudrait établir au sein même de lONU et un nouvel équilibre des pouvoirs au niveau mondial et dabord une parité entre les hommes et les femmes au Conseil de Sécurité. Il est urgent dagir contre limpunité de ceux qui mènent une guerre larvée contre les femmes et empêcher quils en tirent de gros bénéfices. En solidarité avec la section congolaise, WILPF ( Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté ) nous appelons à ce que :
Nicole Roelens,
Il est impossible de répondre avec certitude à la question de savoir si notre planète est la seule planète vivante de l'univers. Si l'on en juge par le nombre de galaxies découvertes et supposées par la science à ce jour et par les myriades de systèmes solaires qui leur sont associés, il est peu probable. La Terre est la meilleure preuve de la probabilité élevée d'autres formes de vie dans l'espace. Ce qui est certain, cependant, c'est qu'il offre toujours le seul habitat possible pour nous, les humains et toutes nos semblables. Cet habitat est constamment menacé par la Terre elle-même en raison de catastrophes naturelles et de l'espace en raison de l'impact des astéroïdes, et il est soumis à des changements constants. Une partie non négligeable de la menace va dans ce temps sur le compte de nous les humains. Aucune autre créature n'a laissé une marque aussi claire sur la planète que l'homme, de sorte que le nom "Anthropocène" est déjà utilisé pour l'époque géologique actuelle. Le changement climatique actuel, accéléré par l'activité humaine, est le signe avant-coureur d'autres problèmes humains. C'est une connaissance scientifiquement prouvée. Les ignorer ou même les nier, c'est enterrer sa tête dans le sable. La prise de conscience du problème est progressive, seule l'action est à la traîne. Depuis 1970, le 22 avril de chaque année, le "Jour de la Terre" est appelé dans le monde entier à mobiliser les gens pour leur propre survie et à réclamer les mesures politiques nécessaires. La préservation de la biosphère terrestre se présente comme une tâche gigantesque pour l'humanité au cours des siècles à venir. Elle obligera les nations à intensifier la coopération à l'avenir. Il est même possible que les conflits intergouvernementaux ne conduisent plus à des guerres et à la misère humaine, mais qu'ils soient réglés par les tribunaux. Un système social global de compensation solidaire pourrait être créé, contribuant à la stabilisation de la population mondiale. Les évasions de la peur et de la pauvreté appartenaient au passé. Parce qu'une partie non négligeable de la menace émane de notre planète elle-même, un contrôle international des catastrophes serait nécessaire, une assurance internationale contre les cas de force majeure. Les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les inondations peuvent difficilement être évités, mais la prévention est possible et les personnes touchées pourraient être aidées plus rapidement et les dommages réparés immédiatement. Les menaces provenant de l'espace extra-atmosphérique pourraient également être évitées. Techniquement, beaucoup de choses seraient déjà possibles. Mais ce sont tous des défis que l'humanité ne peut relever qu'ensemble. C'est pourquoi, à l'occasion du "Jour de la Terre", les mondialistes tiennent à souligner que l'unification politique au sein d'une fédération mondiale de nations véritablement unies est indispensable à la survie de l'humanité. Encore considéré aujourd'hui comme une utopie, demain il s'agit d'être ou de ne pas être. Richard Maxheim
L'Université du Salento accueillera un événement de deux jours - le Dialogue Supranational Démocratique - visant à réunir des chercheurs de tous horizons, des dirigeants d'ONG, des militants politiques, des hommes d'affaires et toutes sortes de penseurs innovants pour discuter des grands défis auxquels l'humanité est actuellement confrontée. L'accent est mis sur la gouvernance mondiale, ou une meilleure gouvernance mondiale démocratique(un sujet beaucoup moins exploré). L'événement provient de la prise de conscience que les questions politiques les plus pertinentes, de nos jours, sont - pour la taille et la complexité - hors de portée des États nationaux et ont besoin de solutions globales, après des débats inclusifs ouverts. De plus, l'interdépendance sans précédent de la famille humaine - associée au niveau actuel de développement technologique - a créé des espaces virtuels où les idées peuvent être échangées et de nouveaux outils démocratiques peuvent être testés. Pour impliquer la société civile et les praticiens, nous avons invité à contribuer des personnes intéressées par quatre questions principales, parfaites comme des études de cas sur la gouvernance mondiale: la politique de migration internationale et la protection des réfugiés; les conséquences et les effets du changement climatique; le commerce équitable et le développement durable; impact de l'innovation et des technologies de rupture. Cela a été une surprise de recevoir de nombreux résumés sur des sujets théoriques transversaux (identité, démocratie, multilatéralisme, etc.), de sorte que le programme final a été en quelque sorte ré-imaginé pour correspondre aux grandes suggestions reçues. Donc, ce sont les titres des cinq sessions : I. PERSPECTIVES ÉVOLUTIONNAIRES DE LA DÉMOCRATIE -I.1 - Évoluer la conscience: de la dimension locale à la dimension globale; -I.2 - Nouveaux chemins pour l'interaction globale II. INSTITUTIONS GLOBALES: O WH SOMMES-NOUS? QUELLE FAÇON FAIRE? -II.1 - Séance co-organisée par UNHRD et UNGSC -II.2 - Suggestions pour une réforme (et l'impératif climatique) III. MIGRATIONS ET DROITS FONDAMENTAUX: APPROCHES NATIONALES, EUROPÉENNES ET MONDIALES IV. TRAITER LES INÉGALITÉS DANS UN MONDE EN MUTATION: NOUVEAUX MODÈLES, NOUVEAUX OUTILS. V. L'EUROPE COMME UN LABORATOIRE DE SOLUTIONS DÉMOCRATIQUES SUPRANATIONALES? Parmi les intervenants : Chris Hamer, correspondant du Registre des Citoyens du Monde à Sydney (Australie)
"...UNE VÉRITABLE ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE AU SEIN DE LONU POURRAIT LÉGIFÉRER SUR DES QUESTIONS AUSSI CRUCIALES QUE LA PRÉSERVATION DU BON ÉTAT NATUREL DE NOTRE PLANÈTE." En marge de la grande réunion internationale de novembre dernier sur le climat à Bonn (COP 23), quinze mille scientifiques ont lancé un appel grave, inquiet, et presque solennel, sur lurgence absolue à prendre des décisions d'envergure, rapides et coordonnées pour protéger notre biosphère, celle où nous vivons. Ces quinze mille scientifiques, déçus de limmobilisme des dirigeants, en appellent directement aux citoyens de la planète. Leur message rappelle avec force lérosion grandissante de la biodiversité mondiale, la destruction rapide des grands écosystèmes - notamment la déforestation toujours incontrôlable en zone équatoriale - et le réchauffement climatique. Ce dernier semble même s'accélérer malgré la succession des grands sommets mondiaux qui lui sont régulièrement consacrés. En résumant le point de vue des experts réunis à Bonn, lONU a affirmé que « des efforts et des niveaux de coordination sans précédent sont nécessaires pour faire face aux risques climatiques et aux catastrophes... ». Il faut espérer que cette exhortation à se coordonner démontre quune prise de conscience planétaire est en marche. Lentement, on pose les bases dun droit international, des accords internationaux sur la biodiversité et lenvironnement sont ratifiés. Il faut hélas ensuite se résoudre à faire confiance à la bonne volonté des gouvernements pour les appliquer. Face à la lenteur et, parfois, à la mauvaise volonté manifeste, un certain désespoir sinstalle. Ce sentiment persistera tant qu'il faudra mettre d'accord 190 gouvernements d'États souverains sans gouvernance globale. Comment, donc, sur les questions environnementales, passer du droit international non contraignant à un droit mondial ? À léchelle continentale, il est indéniable que lUnion européenne, en créant le réseau Natura 2000, a poussé les États européens à passer à laction. Au niveau mondial, une initiative intéressante serait la création dune véritable assemblée parlementaire au sein de lONU. Lélection de cette assemblée par les citoyens du monde entier garantirait une meilleure spécialisation de ses membres. Elle pourrait alors, à terme, légiférer sur des questions aussi cruciales que la préservation du bon état naturel de notre planète. Une biosphère, une humanité, un droit mondial. Nous avons la grande chance, chez Natagora, duvrer au niveau régional sur des thématiques et des enjeux planétaires. Mais pour les générations futures, une gouvernance environnementale globale serait très probablement nécessaire." Henri Dineur, Président de Natagora
Kashusha, 17 Novembre 2017 La stèle de la Ville de Kashusha démolie dans les après-midi du Mardi 14 Novembre 2017. Le Comité National du Conseil international des monuments et des sites pour la République Démocratique du Congo (CN-ICOMOS/R.D.C) ainsi que la population de Kashusha expriment leur indignation après la destruction méchante de la stèle portant les indications et Logo de lOrganisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM) qui était érigée par cette communauté juste après ladoption (en date du 25 Juillet 2006) de la Charte de mondialisation par cette communauté ainsi que de la Convention de Kashusha sur les droits humains disponibles et que lon peut trouver et consulter sur http://www.recim.org/tcm/kashusha.htm#charte et ladhésion de la Ville de Kashusha, le 25 Février 2008 en qualité de ville membre observateur de lOVPM; adhésion couverte par le Certificat de lOrganisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM). Cette stèle symbolisant la volonté et les voeux des habitants de Kashusha qui se battent pour le développement et la modernisation de leur terroir, cest un bien culturel tel que défini à larticle 1er de la Convention pour la protection du patrimoine mondial naturel et culturel, (ci-après Convention du patrimoine mondial de lUNESCO) ratifiée par la République Démocratique du Congo le 23 Septembre 1974, soit deux ans après son adoption par la Conférence générale de lOrganisation des Nations Unies pour lEducation, la Science et la Culture (UNESCO) à sa dix-septième session à Paris le 16 novembre 1972, qui mérite une protection internationale conformément aux dispositions de ladite Convention. Alors que je me trouvais en Coré du Sud où jai participé au 14ème congrès mondial de lOrganisation des Villes du Patrimoine Mondial, qui sétait tenu dans la ville de Gyeongju, du 31 Octobre au 3 Novembre 2017, un auditeur de la Radio Télévision National Congolaise (RTNC) ma envoyant un mail pour minformer que le mercredi 8 Novembre 2017 au journal dinformation de 18h30, on a annoncé que le ministre provincial ayant les affaires foncières dans ce attributions a fait détruire la stèle de Kashusha du patrimoine de lUNESCO et quil a mis en garde quiconque vendrait ou achèterait un terrain sur ce site et quaucun titre ne pourra être délivré sur ce lieu. En faisant lanalyse de ce message, on a trouvé quil y a enquille sous roche, et quil faudra être prudent pour ne pas tomber dans le piège des politiciens alors que nous nous trouvons dans une période très sensible. Arrivé à Kavumu, le samedi 11 Novembre, tous les deux stèles étaient encore à leurs places, mais les rumeurs circulaient toujours à propos du communiqué du ministre. Interrogé à ce sujet par la population de Kashusha, je leur avais dit dêtre prudents et observer seulement ce qui va se passer. Deux jours après, le lundi 13 Novembre vers 15 heures, 4 personnes et deux policiers bien armés à bord dune jeep avec immatriculation STA sont arrivés sur la deuxième stèle en quittant vers Bukavu, et ont essayé de détruire la stèle. Ils sont rentrés pour revenir le lendemain mardi 14 Novembre, juste à la veille du 15 Novembre, ils sont revenus aux environs de 15h30, et en moins dune heure, la stèle construite par la communauté de Kashushaen en 2008, a été réduit à l'état de ruines sur ordre du Ministre provincial. La population furieuse na pas réagi parce quon ne voulait pas tomber dans le piège et pour éviter des troubles alors quen adoptant la charte de Kashusha, on avait privilégié la paix ; cest ainsi que la communauté se pose la question de savoir effectivement le ministre provincial vise quel objectif en détruisant ce bien culturel, et déclare que cet « acte de vandalisme » est « inacceptable » au vu de la Convention de lUNESCO. « Nous considérons cet incident scandaleux comme une illustration et une conséquence directe de la politique de la provocation et de diviser pour mieux régner » et affirmons que cette destruction constitue « un acte de barbarie ».
Le Comité Nobel norvégien a décidé de décerner le prix Nobel de la paix pour 2017 à la Campagne Internationale pour l'Abolition des Armes Nucléaires (ICAN). L'organisation reçoit le prix " pour ses travaux visant à attirer l'attention sur les conséquences humanitaires catastrophiques de toute utilisation d'armes nucléaires et de ses efforts pour l'élimination par voie de traité interdisant ces armes." Nous vivons dans un monde où le risque d'utilisation d'armes nucléaires est plus grand qu'il ne l'a été depuis longtemps. Certains États sont en train de moderniser leurs arsenaux nucléaires, et il y a un réel danger que de plus en plus de pays tentent de se procurer des armes nucléaires, comme l'illustre la Corée du Nord. Les armes nucléaires représentent une menace constante pour l'humanité et toute la vie sur terre. Par le biais d'accords internationaux contraignants, la communauté internationale a précédemment adopté des interdictions interdisant les mines terrestres, les armes à sous-munitions et les armes biologiques et chimiques. Les armes nucléaires sont encore plus destructrices, mais elles n'ont pas encore fait l'objet d'une interdiction juridique internationale similaire. Par son travail, ICAN a contribué à combler cette lacune juridique. Un argument important dans la justification de l'interdiction des armes nucléaires est la souffrance humaine inacceptable qu'une guerre nucléaire cause. ICAN est une coalition d'organisations non gouvernementales d'environ 100 pays différents dans le monde. La coalition a été un élément moteur de l'action menée par les nations du monde pour s'engager à coopérer avec toutes les parties prenantes concernées dans les efforts visant à stigmatiser, à interdire et à éliminer les armes nucléaires. À ce jour, 108 États ont pris un tel engagement, connu sous le nom de promesse humanitaire. En outre, ICAN a été l'acteur principal de la société civile dans l'effort visant à interdire les armes nucléaires en vertu du droit international. Le 7 juillet 2017, 122 des États membres de l'Onu ont adhéré au traité sur l'interdiction des armes nucléaires. Dès que le traité aura été ratifié par 50 États, l'interdiction des armes nucléaires entrera en vigueur et sera obligatoire en vertu du droit international pour tous les pays qui sont parties au traité. Le Comité Nobel norvégien est conscient qu'une interdiction juridique internationale ne suffit pas, et que ni les États qui possèdent déjà des armes nucléaires ni leurs alliés les plus proches ne soutiennent le traité d'interdiction des armes nucléaires. Le Comité tient à souligner que les prochaines étapes de la réalisation d'un monde exempt d'armes nucléaires doivent faire intervenir les États dotés d'armes nucléaires. Le prix de la paix de cette année est donc aussi un appel à ces États pour qu'ils lancent de sérieuses négociations en vue de l'élimination progressive, équilibrée et soigneusement contrôlée des près de 15.000 armes nucléaires dans le monde. Cinq des États qui possèdent actuellement des armes nucléaires - les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France et la Chine - se sont déjà engagés dans cet objectif par leur adhésion au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 1970. Le traité sur la prolifération restera le principal instrument juridique international pour promouvoir le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération de ces armes. Cela fait maintenant 71 ans que l'assemblée générale des Nations Unies, dans sa première résolution, a préconisé l'importance du désarmement nucléaire et d'un monde exempt d'armes nucléaires. Avec le prix de cette année, le Comité Nobel norvégien souhaite rendre hommage à je pour avoir donné un nouvel élan aux efforts visant à atteindre cet objectif. La décision d'attribuer le prix Nobel de la paix pour 2017 à la campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires correspond à une solide application de la volonté d'Alfred Nobel. La volonté précise trois critères différents pour décerner le prix de la paix : la promotion de la fraternité entre les nations, la promotion du désarmement et de la maîtrise des armements et l'organisation et la promotion des congrès de paix. ICAN travaille vigoureusement pour réaliser le désarmement nucléaire. ICAN et la majorité des États membres de l'Onu ont contribué à la fraternité entre les nations en soutenant l'engagement humanitaire. Et grâce à son soutien inspirant et novateur aux négociations de l'ONU sur un traité interdisant les armes nucléaires, ICAN a joué un rôle majeur dans l'adoption de ce qui, à notre époque, équivaut à un congrès international de la paix. Le
Comité Nobel Norvégien, Commentaires Nicole : je me réjouis que le prix Nobel de la Paix ait été décerné au grand mouvement international pour linterdiction des armes nucléaires. Cela apporte une nouvelle légitimité et une nouvelle visibilité à ce mouvement de fond.
Nées de la décolonisation, les organisations de solidarité internationale sinterrogent. Elles ont professionnalisé leur action, politisé leur discours, mais néchappent pas à la concurrence, aux exigences de résultats immédiats, et la grille de lecture Nord-Sud ne suffit plus. Il leur faut pourtant assumer dêtre pionnières dans linvention dune réponse politique la solidarité à léchelle pertinente le monde. À lheure du monde globalisé, la question de la légitimité de la solidarité internationale ne devrait même pas se poser. Quoi de plus logique que de chercher à transposer, à léchelle du monde, les mécanismes de solidarité de partage des rôles, de distribution des ressources, de coopération qui fondent les sociétés humaines, puisquune société-monde se construit sous nos yeux ? Dailleurs, si lon sen tient à des données générales, on constate que la légitimité de la solidarité internationale nest pas spécialement remise en cause. Ainsi en 2016 [1], 70 % des Français soutiennent laide publique au développement, un chiffre en hausse. La définition qui en est donnée dans le sondage [2] ne permet certes pas détendre ce jugement à toutes les formes de solidarité internationale. Mais la réponse traduit un a priori en faveur de lappui à la lutte contre la pauvreté et le développement durable au-delà des frontières. Cette question de la légitimité se pose pourtant avec acuité, en particulier aux acteurs historiques de la solidarité internationale (ONG, réseaux militants, syndicats) qui sont interpellés sur leurs actions par leurs sympathisants, par les donateurs et les médias, par leurs bailleurs institutionnels. Et, surtout, ils se posent eux-mêmes la question de leur adaptation aux changements de contexte. (...) Lire
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21 et 21 juin 2017 : Conférence mondiale des peuples LA PAZ - La Bolivie accueillera une conférence mondiale des peuples en juin pour discuter "de la construction d'une citoyenneté universelle avec un oeil vers un monde sans murs", a annoncé l'Agence de Presse Bolivienne (ABI). Lors d'une conférence de presse, le président bolivien Evo Morales a annoncé que l'événement se tiendrait du 20 au 21 juin à Tiquipaya, dans la région centrale de Cochabamba. La conférence vise à contrer «le problème» de l'hostilité croissante contre les migrants, a déclaré ABI. Depuis que le président américain Donald Trump est arrivé au pouvoir en janvier, Washington a fait campagne pour limiter l'arrivée des migrants des pays d'Amérique latine ainsi que des réfugiés et des voyageurs venant de pays à majorité musulmane. Morales a déclaré qu'il avait lancé l'idée de la conférence lors d'un récent rassemblement de pays membres de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), et l'idée a été "bien reçue". La conférence espère attirer quelque 1 300 délégués du monde entier, principalement d'organisations en défense des migrants, a déclaré ABI. Réaction The World Constitution and Parliament Association (WCPA) will have a delegation at this conference promoting the creation of a permanent forum (...) to study the Constitution for the Federation of Earth as both a possible blueprint and an ideal model for creating a decent world system with universal citizenship and dynamic unity within diversity for all peoples, ending the absurd idea that there can be "illegal" persons.
Le président chinois Xi Jinping, citoyen du monde, par René Wadlow Un numéro récent de Newsweek a salué le Président de la Chine Xi Jinping comme un citoyen du monde et a souligné son discours du 17 janvier 2017 au forum économique mondial à Davos, Suisse, comme établissant une nouvelle politique mondiale. À une époque où le Président des États-Unis met en pratique sa politique "L'Amérique d'abord" et que le Président de la Fédération de Russie s'efforce de faire "grandes" la Russie et l'Église orthodoxe russe, c'est la Chine qui fournit Puissance dirigeante vers une société mondiale cosmopolite, humaniste. À Davos, Xi Jinping a souligné que la mondialisation avait produit "une puissante croissance mondiale et facilité le mouvement des biens et des capitaux, les progrès de la science, de la technologie, de la civilisation et de l'interaction entre les gens". Il a noté la création par la Chine de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures et du Partenariat économique global régional. Il a terminé en disant que "les peuples de tous les pays n'attendent rien de moins (que de faire fonctionner la mondialisation) et c'est notre responsabilité incassable en tant que dirigeants de notre temps. Il est vrai que la mondialisation - le monde en tant que marché ouvert - a bien fonctionné pour l'économie chinoise axée sur les exportations et pour ses efforts étrangers de développement d'infrastructures - le projet One Belt-One Road de chemin de fer, routes et ports maritimes. Cependant Xi Jinping a également mentionné la civilisation et l'interaction entre les gens comme l'un des résultats de la mondialisation, peut-être en pensant au grand nombre d'échanges d'étudiants et l'impact de la culture chinoise à travers le nombre croissant d'instituts Confucius dans le monde entier. Xi Jinping a souligné la nécessité d'un développement respectueux de l'environnement et de la réalisation des objectifs de la Conférence sur le climat de Paris - la protection de la nature étant au premier rang des priorités des citoyens du monde. Il est certain qu'en plus de définir une politique mondiale globalement positive, il existe de véritables défis internes pour répondre aux valeurs citoyennes mondiales d'égalité et de respect de la dignité de chaque personne. En tant que concitoyens du monde, nous sommes encouragés par les progrès de la règle du droit mondial, de l'égalité entre les femmes et les hommes, par des efforts de solidarité pour vaincre la pauvreté et la faim. Nous nous tournons vers la direction chinoise pour renforcer les forces qui font progresser une société mondiale cosmopolite et humaniste basée sur la plénitude, l'harmonie et la créativité. ****************************************** René Wadlow, président, et représentant à l'ONU, Genève, de l'Association des citoyens du monde
La Marche des Citoyens du Monde, bulletin numéro 4 (janvier 2017)
Quand « Le prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde », a été publié, en 2010, il a reçu aussitôt le soutien de Boutros Boutros-Ghali, le Secrétaire général des Nations Unies de 1992 à 1996, qui sétait efforcé en vain de réformer lONU à loccasion de son cinquantième anniversaire. Il na donc pas hésité à préfacer le livre. Simultanément, Edgar Morin, sest déclaré « en pleine harmonie avec ce livre », et plusieurs personnalités qui avaient été citées au fil des pages nont pas manqué de lui apporter également leur soutien, notamment Stéphane Hessel, Jacques Attali et Hubert Védrine, qui a qualifié ce livre de « plein despoir pour le monde ». Le Centre français des Citoyens du Monde et lAssemblée des Citoyens du Monde elle-même ont emboité le pas, tant et si bien quun petit groupe de militants a pris la décision de lancer la « Marche des Citoyens du Monde vers lunité politique de la planète » en sinspirant directement du scénario décrit au dernier chapitre du « Prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde ». Cétait le début de la première étape de la Marche (lire la suite) (lien externe)
Cahors Mundi appelle à promouvoir les valeurs universelles de la paix « Revaloriser les valeurs humanistes étroitement liées à la ville de Cahors ! » sexclame Pierre Pétric, président de Cahors Mundi, à louverture de lassemblée générale de lassociation, le 15 janvier dernier, à la brasserie Le Bordeaux, à Cahors. Le président rappelle avec insistance quau sortir de la Deuxième guerre mondiale, Cadurciens et Lotois se sont manifestés en grand nombre en faveur dune paix universelle, au-delà de toutes les frontières étatiques. En 1950, Cahors ouvrait la « Route mondiale de la Paix » avec la pose dune première borne symbolique, au pied du pont Valentré. Déminentes personnalités au nombre desquelles figuraient Lord Boyd Orr, prix Nobel de la Paix, André Breton, les Docteurs Louis Sauvé et Henri Gilles de Cahors, Robert Sarrazac, Emilie Bénac lançaient un mot dordre quils voulaient de portée universelle. 239 communes du Lot emboitaient le pas. Tout ceci après que Garry Davis, pilote des forces aériennes de larmée des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, ait été bouleversé par les scènes dhorreur de la guerre, imaginant alors, labolition des frontières et lavénement dun gouvernement mondial. Des intellectuels de premier plan apportent leur soutien au mouvement, tels Albert Einstein, André Gide, Albert Camus, Jean-Paul Sartre, André Breton, Antoine Allard, lAbbé Pierre, jusquau président Vincent Auriol. Or, cette belle utopie sest évanouie au fil des ans, sans pour autant disparaître. Actions concrètes « Il y a là tout un patrimoine à pérenniser, qui doit nous inspirer ! » déclare Pierre Pétric. Le président invite les élus de toutes les communes qui ont été parties prenantes à ce mouvement, à se souvenir et à cultiver la flamme allumée par leurs prédécesseurs. « Les valeurs portées par ce mouvement mondialiste méritent dêtre remises au goût du jour, particulièrement en cette période de repli sur soi des nations et de la montée des populismes et des extrémismes », poursuit-il. Cahors Mundi souhaite soutenir des actions en direction des jeunes, au niveau éducatif et culturel, à travers des travaux pédagogiques, tels ceux réalisés ces dernières années avec les écoles de Laroque-des-Arcs et de Pradines, et le lycée Gaston Monnerville. Un CD a marqué laboutissement des compositions musicales, avec laccompagnement de Jérôme Chaumier, donnant lieu également à un chur denfants pour louverture du festival « Visages du Monde ». « La route est tracée, il faut suivre cette voie, entre voisins de quartiers ou de villages, entre communes, entre villes et jusquà léchelle mondiale », affirme encore Pierre Pétric, estimant que nous sommes redevables dun devoir de transmission de ces valeurs pacifistes, aux jeunes générations. En premier, il cite le respect : respect de soi, respect des autres. Des actions concrètes peuvent être menées sous légide de Cahors Mundi : des expositions, des concerts, des conférences Et même sur le terrain sportif. Cahors Mundi sest plu à décerner une coupe Albert Camus lan passé, lors du tournoi de foot des 11-13 ans : la coupe du fair play ! En vue pour cette année, une exposition avec des artistes sans frontières, une autre avec Didier Chamizo et peut-être même une troisième réunissant diverses associations uvrant en faveur de la paix. JEAN-CLAUDE
BONNEMÈRE
Don de vêtements à la prison de Nkongsamba (Cameroun) Nouvelle et action humanitaire le Jeudi 12 Janvier 2017
FEDECHOSES - bulletin de la setion française de l'Union des Fédéralistes Européens - Fedechoses n° 174 Excellent numéro ! A noter, entre autres, les articles suivants :
Sommaire du bulletin Monda Solidareco n° 118 : (disponible dans quelques jours en Esperanto)
Les échos du Conseil d'Administration
CARLA-BAYLE, terre de citoyenneté mondiale C'est au hasard d'une promenade "digestive" que Sylvain a découvert la petite cité de Carla-Bayle, près de Pamiers, en Ariège. Ce 28 décembre est le 310ème anniversaire de la disparition de Pierre Bayle, philosophe né dans cette cité "Carla-le-Comte" en 1647. De religion protestante par sa famille, converti au catholicisme pour les études, puis retourné au protestantisme, il a peu à peu développé un esprit critique, prônant la tolérance, et se définissant finalement comme un citoyen du monde. Il fut l'un des philosophes pionniers du "Siècle des Lumières". En souvenir de cet écrivain qui est un symbole républicain, Carla-le-Comte est devenu Carla-Bayle d'abord au début de la révolution française (1790) puis définitivement en 1879. Sur la place de l'Europe, devant le bâtiment qui abrite la Mairie et la Chambre d'Agriculture a été édifiée une fontaine surmontée d'une sphère que voici en photos : photo-1 - photo 2 - photo 3 Carla-Bayle ne figure pas au nombre des "Territoires citoyens du monde" enregistrés, mais ne l'est-il pas en fait ?
Chelmsford, Nivelles, Bad-Kissingen, Silkeborg, Béziers, Territoires citoyens du monde La réputation de Cahors n'est plus à faire parmi les Citoyens du Monde. Cette ville fut la première à se déclarer "Territoire mondial lié à la communauté mondiale". Mais était-elle véritablement la première à faire ce genre de démarche ? Eh non ! De récentes recherches ont mis à jour des engagements pris par des maires confirmés par les municipalités de cinq villes : Chelmsford, près de Londres en Grande Bretagne,Nivelles, au sud de Bruxelles en Belgique, Bad-Kissingen, en Allemagne, Silkeborg au Danemark, Béziers dans le département de l'Hérault en France. Ces cinq villes se sont engagées dans différentes manifestations et expériences intéressantes à découvrir. Voyez ce document (en pdf)
Un nouveau livre de Dragan Bunic : Fédération mondiale Présentation du livre : (document de 18 pages en pdf) Jusquà la Première Guerre mondiale, les pays ont coopéré dans certains domaines, dont la plupart concernent la guerre. En 1918, un «rayon d'espoir» a illuminé le monde. Après la Première Guerre mondiale, une Société des Nations a été créée, comme la première communauté internationale d'Etats souverains en vue d'assurer la paix dans le monde. Malheureusement, il sest rapidement avéré que la première communauté mondiale des nations n'a pas été en mesure de sacquitter de cette tâche importante. Dans les années trente du XXe siècle, plusieurs auteurs: deux lords anglais (Lothian et Curtis), Wells et Streit critiquent cette Société des Nations indiquant qu'en raison de la souveraineté des États, qui traite l'armement comme une question interne, elle na pas d'instruments pour prévenir l'action agressive de certains pays. Comme solution pour sortir de cette situation, ils proposent une nouvelle organisation mondiale d'États (Union de l'Atlantique ou l'État fédéral mondial). (lire la suite en pdf, page 4) Cette présentation du livre existe en 6 langues : français, anglais, espagnol, Esperanto, Serbo-croate, russe
L'ONU a 70 ans Après la Seconde guerre mondiale, la volonté de vivre dans un monde sans guerre se concrétise par la création d'un organisme international capable de garantir durablement la paix. Les prémices de cette volonté vont prendre naissance au milieu de la Seconde guerre mondiale avec, en 1941, la signature de la Charte de l'Atlantique entre les États-Unis et le Royaume-Uni. La Déclaration des Nations unies sera signée en janvier 1942 par 26 États autour des États-Unis. C'est lors de la conférence de San Francisco en 1945 que l'ONU voit le jour. Son acte de naissance sous la forme d'une Charte comporte 111 articles et une annexe consacrée à la Cour internationale de Justice. Mais ce n'est qu'en 1946, lors de la première session de l'Assemblée générale qui se déroule à Londres que la décision d'établir les sièges permanents de l'ONU aux États- Unis est prise. Lorsqu'il est question d'installer un bâtiment pour accueillir l'organisation internationale, la ville de New York est choisie. Ce choix s'opère en mémoire de Franklin D. Roosevelt, artisan des Nations unies, qui décède avant la fi n de la conférence de San Francisco. La part financière est largement assurée grâce à la contribution de John Davison Rockeffeler qui permet l'achat d'un site situé à l'époque dans un quartier composé d'installations délabrées. Assurer la paix Pour assurer la paix, l'organisation onusienne va s'attacher à régler les problèmes de sécurité internationale, contribuer au développe- ment économique et uvrer pour la défense de l'environnement. Mais le traitement de ces questions prend assise à partir de principes dont les plus importants seront mis en exergue dans la charte : - l'égalité souveraine de tous les États, quelque soit leur taille ou leur puissance ;
Toutefois, la mise en pratique de cette nouvelle culture onusienne va nécessiter un fonctionnement complexe avec de nombreuses actions sur le terrain et la mise en place de plusieurs institutions satellites. Au centre, l'Assemblée générale qui se réunit une fois par an en sessions ordinaires peut élire d'autres organes de l'ONU. Le Conseil de sécurité, lui, est formé de onze membres dont cinq sont permanents : Chine, États- Unis, France, Royaume-Uni, URSS. Ils disposent d'un droit de veto. Les six autres membres sont élus par l'Assemblée générale pour deux ans. Le Conseil de sécurité intervient pour les questions de maintien de la paix et de sécurité entre les pays et au sein des pays. À ce titre, il adopte des Résolutions qui sont des obligations à l'égard des États. Cependant, le droit de veto que détient le Conseil de sécurité fait actuellement l'objet de discussions au sein de la société civile tendant à le rendre responsable d'un certain blocage du système. Le Secrétariat général est l'organe administratif de l'ONU. Par élection, un mandat de cinq ans est confié au secrétaire mais ses pouvoirs sont limités. Le Conseil Économique et Social est élu par l'Assemblée générale pour trois ans. Il est composé de 18 membres chargés de régler des problèmes de coopération économique et sociale et d'organiser l'assistance technique internationale. C'est du Conseil Économique et social que dépendent de nombreuses institutions comme l'UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance), la BIRD, le FMI, l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), la FAO (l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), ou l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) dont le siège est à Paris. La nécessité de repenser l'ONU Mais tous ces organes satellitaires qui participent à la réalisation de l'immense tâche que s'est assignée l'ONU constituent, en même temps la part de faiblesse de l'institution. Sa taille, sa dispersion, son absence d'autonomie financière, ainsi que l'obstruction de quelques pays pour appliquer certaines décisions à quoi s'ajoutent les conséquences d'une sorte de marginalisation due aux rencontres des G7, G8... puis G20 font que, aujourd'hui, l'ONU apparaît au regard de nombreux observateurs internationaux comme menacée et souffrant d'un déficit de démocratie. Les analyses démontrent la nécessité de refonder un cadre institutionnel devenu trop rigide et peu efficace avec une Assemblée générale où les États n'ont pas le même poids et un Conseil de sécurité composé de membres permanents nommés qui conservent un droit de veto paralysant. Si l'ONU a élaboré de nombreuses conventions marquant d'incontestables progrès, elle fait face, de plus en plus, à un manque de moyens pour les appliquer de manière égale. Son cadre institutionnel est à revoir. L'ONU doit se recadrer sur l'intérêt général mondial, être plus cohérente dans les domaines du traitement des flux migratoires, s'impliquer davantage dans la gestion transparente des organismes financiers tels que La Banque mondiale, le FMI, et répondre encore plus fortement aux défi s de survie de la planète. Marie-Françoise
Lamperti Cet article est suivi par le témoignage du sénateur André Gattolin qui plaide pour une meilleure place de la "société civile" dans les institutions onusiennes.
Journée mondiale du réfugié 2016 : plus que jamais, accueillir France, Lyon, le 20/06/2016 Voilà plus dun quart de siècle (1989) que la France navait enregistré un tel nombre de demandes dasile, avec 74 468 premières demandes en 2015, année qui a vu lEurope sollicitée par 1,3 million de requérants. Au demeurant, notre pays est relativement peu affecté par lactuelle « crise des réfugiés » qui est surtout une crise de la gestion des réfugiés en comparaison avec dautres pays européens : si lon rapporte le nombre de demandeurs à la population nationale, la France se situe au quinzième rang européen. Cette augmentation du nombre de demandes de protection en France ne saurait donc déstabiliser un système dasile que la réforme engagée en 2015 doit améliorer. Des difficultés sont cependant apparues depuis novembre, autrement dit durant la transition entre lancien et le nouveau régime de lasile. Certaines ont eu un impact négatif sérieux pour les demandeurs dasile. Lannée 2015 a également été marquée par une forte augmentation du nombre des décisions de protection (19.500 en 2015, contre moins de 10.000 en 2012, soit un quasi doublement). Cela rend nécessaire le renforcement des moyens qui permettent daccélérer lintégration des nouveaux réfugiés, si lon veut que ceux-ci accèdent à lemploi et au logement, donc à lautonomie. Si cest une question de dignité pour les personnes qui donnent à leur vie un nouveau départ, cest moins une charge quun investissement pour la collectivité nationale qui les accueille. Or cette tendance saccroîtra dans les années qui viennent avec larrivée de demandeurs dasile « relocalisés » depuis la Grèce et lItalie ou « réinstallés » depuis des pays de premier accueil comme la Turquie, le Liban et la Jordanie. Les inquiétudes portent surtout sur lévolution des politiques dasile de lUnion européenne et de ses États membres. Laccord du 18 mars 2016 entre lUE et la Turquie constitue un virage alarmant, lEurope sen remettant pour lessentiel, moyennant une contribution financière, aux pays qui assurent déjà la plus grosse part de laccueil des réfugiés. La Journée mondiale du réfugié est loccasion de rappeler limpératif de protection qui résulte des engagements internationaux de la France, de lUnion européenne et de ses États membres, alors que les déplacements forcés de population qui fuient la guerre et la persécution atteignent un niveau record. Cest aussi le moment de témoigner de ce que laccueil peut avoir de joyeux, de paisible et denrichissant pour peu quil soit organisé entre les acteurs que sont lÉtat, les collectivités territoriales, les associations et les citoyens : en affirmant cela, Forum réfugiés-Cosi, ses 235 salariés et ses 250 bénévoles témoignent simplement dune expérience de plus de trente ans. Pour la 16ème année consécutive, Forum réfugiés-Cosi publie le 20 juin 2016 son Rapport annuel sur lasile qui constitue une ressource unique en son genre. Il décrit et analyse les conditions daccueil et de protection observables en France et en Europe, en même temps quil donne un aperçu de la situation géopolitique de certains pays dorigine des demandeurs dasile. Préfacé par Ralph Gruenert, représentant à Paris du Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, louvrage comporte des contributions de représentants du HCR, du ministère de lIntérieur, de lOFPRA, dorganisations européennes et de chercheurs. Forum réfugiés-Cosi organise le même jour 20 juin 2016 à Lyon sa 13ème Marche des parapluies. Le parapluie symbolise labri et la protection qui doivent être apportés à tous les réfugiés. Communiqué
de COSI-Forum Réfugiés
WCPA - Allemagne. Un nouveau site Richard Maxheim, citoyen du monde en Allemagne, est également engagé dans l'Association pour un Parlement et une Constitution Mondiales. Il vient d'ouvrir un site : http://wcpa-deutschland.web-hostel.de/
LONU convoque un forum sur les réfugiés et migrants : Le rôle des ONG dans sa préparation, par René Wadlow LONU a convoqué un Sommet à haut niveau pour « Traiter des Mouvements de Masse de Réfugiés et Migrants ». Le forum doit avoir lieu le 19 septembre 2016 au siège des Nations Unies à New York, la veille de louverture de lAssemblée générale de lONU. Un rapport du Secrétaire Général sera publié en mai pour structurer les discussions, ainsi que pour faciliter la recherche et le recueil de données qui soient réellement à jour aux niveaux national et régional. Les représentants des gouvernements et des organisations non-gouvernementales (ONG) sont daccord pour dire quil est temps dadopter une approche autrement plus inclusive des diverses dimensions de la migration et des questions liées aux réfugiés affectant tant les pays dorigine ceux que de transit et de destination. Il nous faut améliorer notre compréhension des causes de ces flux internationaux de personnes, ainsi que des relations complexes qui lient cette question au développement, au conflit armé et aux changements environnementaux. Madame Karen Abu Zayd (Etats-Unis) a été nommée Conseillère spéciale pour le Sommet, et dans les faits, cest elle qui en sera lorganisatrice. De 2005 à 2010, elle a été Commissaire générale de lAgence de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA). Auparavant encore, elle avait occupé des postes à haute responsabilité au sein du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Elle est une spécialiste de niveau universitaire du Moyen-Orient. Récemment, le Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies a publié un rapport sur la migration internationale qui indique quil existe au monde quelques 244 millions de migrants, dont environ 76 millions vivent en Europe, 75 millions en Asie, 54 millions en Amérique du Nord, dautres encore dans le Moyen-Orient, en Amérique latine et dans le Pacifique, particulièrement en Australie et en Nouvelle-Zélande. A ces chiffres sajoute celui des quelques 20 millions de réfugiés des gens qui ont traversé les frontières des Etats pour fuir un conflit armé et la répression, auxquels sajoutent quelques 40 millions de déplacés internes. La pauvreté extrême, laccroissement de la population, les niveaux élevés de chômage et les conflits armés sont tout ce qui contraint à partir, là où les communications et les transports, plus faciles quils lont jamais été dans lhistoire, fournissent quant à eux les moyens du départ. Le flux de réfugiés et de migrants vers lEurope depuis 2015 a amené la question des migrations et flux de réfugiés « à la une » des journaux. La réaction désorganisée et fort inégale des gouvernements européens à ce flux a montré que ceux-ci nétaient pas préparés à traiter comme il se doit des mouvements de populations de cette ampleur. Les ONG nont pas été en mesure de soccuper de cette question comme il laurait fallu, en dépit même de leurs nombreux efforts de bonne volonté. Certains mouvements et partis politiques ont utilisé la question des réfugiés pour promouvoir des politiques dun nationalisme étroit, quand celles-ci nétaient pas ouvertement racistes. Un flux bien moins important de réfugiés en direction des Etats-Unis a provoqué là-bas des réactions bien mitigées dont bien peu pour souhaiter la bienvenue aux demandeurs dasile. La COP 21, conférence qui sest tenue à Paris en décembre dernier, a offert une opportunité de mettre en lumière ce qui est de plus en plus connu comme étant les « réfugiés climatiques », les gens poussés au départ par les changements qui interviennent dans le climat et lenvironnement. La sécheresse persistante dans les Etats du Sahel au sein de lAfrique subsaharienne a ainsi amené de larges mouvements et engendré des conditions socio-économiques des plus difficiles. En septembre 2016, le Sommet de lONU fournira de même une opportunité pour laction coordonnée des ONG. Les conférences et sommets des Nations Unies jouent un rôle daimants, exerçant une attraction envers les gouvernements qui se voient amenés à adhérer collectivement à des idéaux et normes plus élevés que ceux quils proclameraient en leur qualité individuelle. Il ne sagit pas seulement là dhypocrisie même si celle-ci est loin den être absente, dans la mesure où les gouvernements nont par la suite aucun plan pour mettre de tels idéaux en pratique. Il sagit plutôt, en réalité, de l « inconscient collectif » des représentants des gouvernements qui ont en eux une vision de la société mondiale émergente fondée sur la justice et la paix. Le rôle des ONG est de rappeler en permanence aux représentants gouvernementaux la gravité des questions, ainsi que le caractère indispensable, qui caractérisent laction collective. Les ONG nationales peuvent attirer lattention sur des conditions locales et fournir ainsi des informations aux ONG internationales dotées du statut consultatif auprès de lONU qui seront présentes au Sommet de New York. Les ONG, proches de la population, peuvent fournir un point de vue réaliste sur les besoins des familles prises en elles-mêmes et sur le type de réponses à ces besoins quil faut appeler de ses vux. Les ONG mettront aussi laccent sur la réduction de la pauvreté, le soutien à la résolution des conflits et le respect des Droits de lHomme. Entre aujourdhui et la fin août, nous avons le temps de rassembler les recherches, danalyser les conséquences à court et long terme et de formuler des propositions de politiques en direction des gouvernements. Cependant, nous navons pas de temps à perdre et nos efforts doivent commencer dès à présent. René Wadlow,
Conférence sur le droit à la nationalité : le HCR et les parlementaires sattaquent à lapatridie Le Cap, une des capitales sud-africaines, va abriter du 26 au 27 novembre prochains, une conférence internationale sur le droit universel à la nationalité. A lissue de cette rencontre, les participants mettront laccent sur le rôle des parlements dans la prévention et léradication de lapatridie. La nationalité constitue un lien juridique entre un État et une personne, et l'apatridie fait référence à la situation d'une personne qu'aucun État ne considère comme l'un de ses citoyens. Bien que les apatrides puissent parfois être également des réfugiés, les deux catégories sont distinctes et ces deux groupes relèvent de la compétence du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). Lapatridie est un problème qui touche environ 10 millions de personnes dans le monde, selon les chiffres du HCR. Aucune région de la planète nest épargnée. Alors quils subissent déjà le déshonneur de ne pas avoir de nationalité, regrettent les ONG des droits de lHomme, ceux-ci sont aussi souvent privés de droits aussi élémentaires que le droit à léducation ou aux soins de santé. Lobjectif de la conférence, daprès le gouvernement sud-africain, le HCR et lUnion interparlementaire, est de mieux faire connaître lapatridie, en motivant les parlementaires à faire évoluer leurs législations en matière de nationalité afin de prévenir, diminuer et finalement de la supprimer partout dans le monde. Les participants mettront également à la disposition de ces décideurs « des moyens pour prévenir et résoudre ce problème au bénéfice des individus, des communautés, des États-nations, ainsi que de la communauté internationale dans son ensemble ». Il sagira aussi, expliquent les organisateurs, didentifier les stratégies parlementaires de soutien à la campagne du HCR pour mettre fin à lapatridie dici à dix ans par la mise en uvre dun plan daction mondiale en dix points. Plusieurs délégués des parlements nationaux disposant dune expérience dans les domaines des droits de lHomme et du droit international humanitaire, vont tenter de formuler des recommandations à lendroit des États. Car, si tout individu est généralement censé jouir des droits humains fondamentaux, certains citoyens du monde sont privés de ces droits et libertés. Beaucoup dentre nous, sont souvent incapables d'obtenir des documents d'identité ; ils sont parfois détenus parce qu'ils sont apatrides et ils pourraient se voir privés des services d'éducation et de santé ou empêchés d'obtenir un emploi, salarment les organisations à lorigine de cette conférence. Fiacre
Kombo Commentaire : Le droit à la nationalité est inscrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme à l'article 15. L'acquisition de ce droit est souvent le césame indispensable à l'ouverture des autres droits (santé, éducation, travail ...). Cependant, même si toutes les intitutions gouvernementales et inter-étatiques le voulaient, en y consacrant les moyens nécessaires, il resterait encore un grand nombre de personnes en marge de cette recherche de nationalité : un "luxe" pour certains, un anachronisme pour d'autres, un conditionnement pour d'autres encore. Sur l'interpellation d'un groupe de citoyens du monde, le Congrès des Peuples réuni à Brasilia en mai 2009 a estimé que le droit fondamental de tout être humain était non pas le droit à une nationalité, mais le droit à une identité. Le Registre des Citoyens du Monde est habilité à reconnaître cette identité à toute personne qui lui en fait la demande par lui-même ou avec l'aide d'un "parrain". Daniel Durand
Surveillance de masse Des pans entiers de la population mondiale seraient surveillés sur des motifs vastes et flous, sans contrôle ni voie de recours effectifs pour les victimes : un danger pour les libertés de millions de citoyens. Des lois nationales sur la surveillance des communications internationales donnent désormais carte blanche aux services de renseignement pour espionner en masse, pour des motifs aussi flous que, par exemple, la défense et la promotion des intérêts majeurs de politique étrangère, ou des intérêts économiques et industriels. Les développements technologiques ont servi de moyens, la lutte anti-terroriste de prétexte, à la mise en place de systèmes de surveillance dune puissance inégalée dans lhistoire. Mais la surveillance de masse a servi dautres buts moins avouables : espionnage économique, diplomatique, de journalistes, de défenseurs des droits humains, de mouvements sociaux contestataires Toutes les communications peuvent être surveillées. De même, l'immense majorité des communications rattachables au territoire national peut faire l'objet d'une collecte « non individualisée ». L'adoption de telles lois porte une atteinte sans précédent à la vie privée, et une violation insupportable des libertés de millions de personnes. Commentaire
Plaidoyer en faveur de la construction dune démocratie mondiale sur le changement climatique Les participants à la conférence relative au débat citoyen planétaire sur le climat et l'énergie/RDC, ont appelé lundi 8 juin, à Matadi, à ladoption dune attitude responsable en faveur de la construction dune démocratie mondiale sur le changement climatique en vue de renforcer la légitimité des décisions prises lors de la COP21, de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui impacteront la vie des générations actuelles et futures. 132 compatriotes venus de diverses corporations de la société civile qui n'ont jamais été impliqués dans les négociations climatiques ont exigé des Nations-Unies et du gouvernement congolais dinscrire dans leurs agendas lélaboration des politiques du changement climatique en vue de protéger lhumanité et les écosystèmes. Le Débat Citoyen Planétaire, organisé en RDC par l'ONG JVE-RDC en collaboration avec ACDI-ONG, à linstar de 80 pays du monde, entend contribuer à la construction dune démocratie mondiale en vue dapporter un avis citoyen mondial sur le changement climatique auprès des gouvernements, institutions onusiennes, pouvoirs locaux, ainsi quaux parties prenantes, sur cette question. L'ONG JVE-RDC et ACDI-ONG se sont engagées, en prévision de la Cop21 qui se tiendra du 31 Novembre le 11 Décembre 2015 à Paris, à apporter des déclarations constructives en faveur dune société environnementale équitable astreinte à lutter contre la pollution et la destruction des écosystèmes. Les assises de Matadi qui se sont inscrites dans le cadre de la 21e Conférence des parties à la Convention cadre de lONU sur le changement climatique, ont été financées grâce au soutien de Danish bord, de CNDP et du secrétariat de CCNUCC, pour récolter les avis sur 30 questions majeures. Ce projet, a-t-on fait savoir, tire son fondement à larticle 6 de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques qui encourage la sensibilisation du public pour permettre la participation de tous à lélaboration des politiques du changement climatique. Matadi 10/06/2015
1800 milliards de dollars pour la guerre Un fardeau insupportable et inadmissible pour les peuples ! En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1800 milliards de dollars Le SIPRI vient de rendre public le montant mondial des dépenses militaires pour 2014.Celles-ci sélèvent à 1 800 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 0,4 % en termes réels, selon les chiffres publiés le 13 Avril par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) Cependant, ces chiffres révèlent une évolution dangereuse et inadmissible. En effet les dépenses militaires mondiales ont doublé en douze ans. De 850 milliards de dollars en 2002, elles sont passées à 1680 milliards en 2012 et à 1800 milliards de dollars en 2014! Et lOtan, dans sa logique guerrière demande à tous ses Etats membres de consacrer 2 % de leur PIB en dépenses militaires. Oui comme le dit Ban Ki-Moon « La guerre est sur-armée et la paix est sous financée ». Cette gabegie est dangereuse et criminelle alors que, selon les responsables du PNUD (programme des Nations Unies pour le développement), il suffirait de 85 milliards de dollars par an pendant 10 ans pour résoudre les principaux problèmes de lhumanité (alimentation en eau, éradication des principales maladies, analphabétisme, faim) Pour ce qui concerne la France, avec 63,2 milliards de dépenses militaires, elle est lEtat dEurope de lOuest qui dépense le plus dargent en ce domaine. Elle se situe au 5e rang mondial après les USA, la Chine, la Russie et lArabie Saoudite. La France pourrait faire immédiatement 10 milliards déconomies sur 6 ans en gelant les programmes de modernisation de son arsenal darmes atomiques (M 51, TNN, pré-études pour de nouveaux sous-marins nucléaires). Ce serait un acte politique majeur à quelques jours de la conférence dexamen du Traité de Non- Prolifération nucléaire à laquelle participeront 80 pacifistes français. A lheure où la France fait des coupes budgétaires drastiques dans les budgets sociaux et les budgets des services publics (Radio France etc.) voilà une première économie simple et souhaitée par 81% des français (sondage IFOP). Ce serait un acte positif pour quune vraie baisse des dépenses militaires simpose ici et ailleurs et que largent soit mis au service de la paix, de la satisfaction des besoins sociaux, dun développement économique et social juste et durable, et non de la guerre et des logiques guerrières qui naboutissent quà des échecs et des catastrophes humanitaires. NB sur six ans la France consacre au minimum 24 milliards deuros au titre de la dissuasion nucléaire dont 10 milliards pour de nouvelles armes nucléaires. Source : Mouvement de la Paix
LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE PARIS SUR LE CLIMAT = UNE NOUVELLE FACON DESPERER ? (Sinon : le dépérissement annoncé et progressif de notre planète) Cette 21 ème édition sera en France. Elle est prévue au Bourget à quelques encablures de Paris du 30 novembre au 11 décembre. Ce sera un événement exceptionnel : il est attendu environ 20.000 participants : Etats, experts, ONG, dirigeants dentreprises, médias, représentants dInstitutions internationales Tous sont conviés à un enjeu majeur : réduire les émissions à effet de serre de manière drastique, ceci, afin dempêcher que la température de notre planète déjà fragilisée ne dépasse pas le seuil dalarme de 2 degrés qui correspondrait à la température moyenne de lannée 1990 à léchelle du monde.* Or jusquici, de manière générale ces sortes de grande messe nont jamais débouché en actes sur des décisions à la hauteur des enjeux. Cette fois ci, un échec serait dramatique pour lévolution de notre vécu sur cette planète. Approximativement depuis une vingtaine dannées, ce qui est appelé : (CCNUCC) fixait un objectif global de réduction et partageait ensuite le fardeau entre la quarantaine de pays les plus développés. La méthode utilisée était celle dite du haut en bas, laquelle par expérience na été efficace que dans certains pays (essentiellement ceux de lUE (Union Européenne.)Tentons den expliquer les raisons ? Initialement, la Chine premier pays pollueur mondial nétait pas encore concernée, nétant pas encore un pays développé. Sagissant des Etats Unis habitué à fixer leurs normes, ils ont toujours refusé quune instance extérieure même internationale leur dicte quoi faire en matière de carbone. Il est ce triste constat : depuis léchec de la conférence mondiale de 2009 à Copenhague, lambition de la conférence de 2015 à Paris est de modifier la stratégie. Cest la méthode dite du bas vers le haut qui est préconisée ! Cela signifie : que dici juin 2015, tous les pays sont conviés à signifier quel sera leur apport à la CCUNCC ! Celle-ci devant en contrôler la véracité. Lespoir ou la croyance sont : que plutôt quun accord cadre international à minima de principe respecté par certains et ignoré par dautres démontre au total son inefficacité, à contrario, que les engagements pris par chaque pays lengage davantage. Cest ce qui est espéré et envisagé par les experts qui ont prôné cette façon dagir. Certes, ils ne sont pas totalement utopiques : ils sattendent à ce que les efforts promis par des pays comme lInde, la Chine, lAfrique du sud, les pays du golfe, les Etats-Unis dAmérique restent une sorte de service minimum. Cependant, ils espèrent que le système proposé devienne au fil du temps plus exigeant et contraignant favorisant lambition et la mobilisation des pays. Ainsi : intelligence et sagesse sauront-elles coexister pour sauver notre planète et préserver les générations futures ? La volonté réelle des dirigeants politiques pour la survie du genre humain en osmose avec lenvironnement naturel, afin d éviter dautres catastrophes, des exodes massifs, des conflits..= dépend de la réponse à cet enjeu énoncé ci-dessus. Guy Crequie
Un exemple de supranationalité ... La Cour Européenne des Droits de l'Homme. La Cour européenne des droits de lhomme victime de son succès mais de plus en plus efficace par Pierre Vandernoot, le 2 avril 2015 La Cour européenne des droits de lhomme a longtemps été submergée mais elle sort la tête de leau. Cest en tout cas ce que révèle le dernier rapport annuel, pour 2014, qui vient dêtre publié par cette Cour. La Cour européenne des droits de lhomme permet à tout citoyen qui a échoué à faire valoir une éventuelle violation de la Convention européenne des droits de lhomme devant ses juges nationaux à porter cette question devant elle en vue dobtenir la condamnation de lÉtat fautif. Ce système particulièrement audacieux on a tendance à loublier a ainsi été accepté par les États du Conseil de lEurope qui permet à une instance supranationale de les juger, faisant ainsi sortir les droits de lhomme du domaine réservé des États. Les droits de lhomme ne sont plus seulement proclamés : leur respect est aussi contrôlé de lextérieur. Mais il y a parfois eu loin de la coupe aux lèvres quant aux délais dans lesquels la Cour a rendu ses arrêts. Active depuis le milieu du siècle dernier, cette Cour européenne, dabord assez peu sollicitée, reçoit en effet depuis de nombreuses années un nombre sans cesse croissant daffaires, (suite de cet article en lien externe) Article initial publié dans "Justice en ligne"
Echos du Forum Social Mondial 2015 Les citoyens du monde contre le terrorisme et loppression des peuples La 13e édition du Forum social mondial (FMS) 2015, qui sest déroulée pendant quatre jours dans la capitale tunisienne, a clôturé ses travaux, hier, sous le signe dune «solidarité tous azimuts envers tous les peuples opprimés». En effet, le FSM 2015 a été marqué par une série dactivités des participants installés au campus Farhat-Hachad, à El-Manar, à Tunis. Il faut dire que cette 13e édition a été organisée dans une conjoncture difficile pour les Tunisiens puisquelle est intervenue à peine une semaine après lattentat dramatique du musée du Bardo. Partant de là, les membres du comité d'organisation du FSM ont tenu à réaffirmer le fait que «le terrorisme ne peut pas simposer, et ne pourra pas sévir en Tunisie». Lévènement, l'édition 2015 du FSM est une réussite, a-t-on estimé. Il faut dire aussi que le FSM 2015 a été marqué par la forte participation algérienne. La présence algérienne sélève à pas moins de 1.200 participants. Pas moins de 200 associations participent au FSM-2015 à Tunis, parmi lesquelles lUGTA, des organisations estudiantines, le réseau Nada pour la défense des droits de lenfant ou encore lAssociation nationale des échanges entre jeunes (ANEJ). «Cest une mosaïque, et cest une première», selon Ali Sahel, coordinateur de la délégation et président de lANEJ. Des ateliers ont été programmés par ces derniers. Il sagit de la promotion des activités des jeunes en Algérie et des conférences sur le "droit à lautodétermination des peuples sahraoui et palestinien", "les Ingérences et droit à la souveraineté nationale" ou la "défense du gaz de schiste". Au programme des travaux du FSM, plusieurs manifestations variées ont eu lieu, outre des activés en marge du Forum, dont des débats entre personnalités politiques internationales et des manifestations culturelles et musicales. Les participants à la manifestation de la commission des jeunes du Forum social mondial, qui a débuté mardi dernier, sur le slogan "Une jeunesse qui milite et uvre pour le changement", organisée dans la salle du Mondial, à Tunis, ont appelé à la constitution dun front des jeunes. «Lédition 2015 du FSM est une importante étape sur la voie du militantisme universel prônant un changement socio-économique à travers la participation de plus de 50 mille personnes représentant 5.800 associations dont 270 en rapport avec la jeunesse», selon le coordinateur de la commission des jeunes du FSM, M. Zied Makhlouf. « Une jeunesse qui milite et uvre pour le changement » Dans ce contexte, il sest félicité de laugmentation du nombre des participants après lattentat du Bardo «ce qui illustre la grande solidarité manifestée envers la Tunisie par la communauté internationale», a-t-il estimé. Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge de la clôture de la 13e édition du FSM, M. Makhlouf a souligné que «le FSM poursuivra son engagement sur cette voie, depuis sa première édition à Porte Alegre au Brésil». Un Forum «qui a aidé à accomplir un changement socio-économique perceptible en Amérique latine, notamment en Argentine, au Venezuela et au Brésil», a-t-il précisé. De son côté, M. Louay Aoudi, représentant de lassociation de Forum de la jeunesse palestinienne dans le diaspora, a affirmé que «la cause palestinienne nest plus limitée désormais à la géographie, mais concerne lhumanité entière, étant une lutte contre le sionisme, le capitalisme fasciste et un fer de lance pour la liberté». Il a, en outre, estimé que le FSM 2015 de Tunis constitue "un outil pour lunification des forces de la jeunesse mondiale" «pour se libérer des griffes du sionisme et de la marginalisation». Pour Caraminda Mac Lorin, représentante du comité dorganisation du FSM à Montréal en 2016, «la participation record à lédition 2015 de Tunis reflète la grande sympathie des jeunes du monde pour la Tunisie après les derniers attentats». «Nous sommes ici également pour exprimer les préoccupations des jeunes canadiens avec la grève déclenchée par près de 50.000 étudiants afin de protester contre la politique daustérité. Cet espace représente une bonne opportunité déchanger les expériences et les points de vue sur ces problèmes communs des jeunes en attendant lédition de 2016 au Canada», a-t-elle indiqué. Par ailleurs, les organisateurs, situant le contexte du FSM 2015, précisent notamment que «la revendication dune justice climatique, et au-delà, dune justice environnementale, nest que lexpression dune remise en cause dun système de production et de consommation qui na pas davenir et dune relation de prédation de lenvironnement par lhomme. De plus en plus de mouvements sociaux et dintellectuels, à travers le monde, interprètent cette crise non pas seulement comme une crise financière ou comme un dysfonctionnement du capitalisme, mais plus profondément comme une véritable crise de civilisation, tant les fondements même du système économique, social, environnemental, culturel et politique sont remis en cause par une large partie de lhumanité qui les considèrent comme la source de linjustice économique, sociale et politique dans le monde, et comme la source des dommages causés à la terre». Il y a lieu de rappeler, à la fin, que lAssemblée des mouvements sociaux, AMS, du FSM 2015, a appelé à renforcer la solidarité avec les peuples du monde qui luttent au quotidien contre limpérialisme, le colonialisme, lexploitation, le patriarcat, le racisme et linjustice. Article de Sihem Oubraham
Le préfet du Moungo invite les citoyens du civisme Nkongsamba, le 25 mars 2015 La salle des actes de la communauté urbaine de Nkongsamba a servi de cadre ce jour aux thèmes de la paix, sécurité et à la collecte des fonds pour la lutte contre la secte Boko-Haram, aux côtés des forces militaires camerounaises sous le haut patronat du Préfet Thomas Hona Reconnaissant que la secte terroriste Boko-Haram agit à l'encontre des droits de l'homme et des peuples à vivre dans la paix et la sécurité, le Préfet du Département du Moungo Thomas Hona a présidé une réunion à la salle de conférence de la communauté urbaine de Nkongsamba avec les représentants des entités territoriales du département. Parmi les personnes présentes : M. El Hadj Oumarou, maire de la commune de l'arrondissement de Nkongsamba 1er, M. Wandji Thomas, maire de la commune de Nkongsamba 2ème et Mme Elyse Essame, maire de la commune de Nkongsamba 3ème , ainsi que les secrétaires généraux des 11 autres communes du Département, les Sous-préfets et des chefs de services. Notons aussi la présence des responsables des bureaux du Conseil Nationale de la Jeunesse du Cameroun, les organisations de la société civile, les Citoyens du Monde, et plusieurs élites qui ont manifesté leurs engagements Le Préfet invite la conscience des citoyens à l'éveil de la mondialisation au thème de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme à la paix, à la sécurité et à la collecte de fonds aux volontaires pour la lutte contre le terrorisme de Boko-Haram, cette terreur connue de tous et de chacun au Cameroun et dans le Monde Le Préfet déclare: " A l'heure de la mondialisation, la guerre sale continue ses coups et porte son mouvement sur la société en générale, le terrorisme est ici et ailleurs " Il a vivement salué les efforts de cette collecte de fonds s'estimant à environs 42 millions 522500F.CFA ainsi pour assister au professionnalisme militaire qu'il soutient fortement afin de couper les ailes de l'impunité. Pour conclure, le Préfet a rappelé que la population du Moungo doit se réconcilier avec elle même en s'appuyant sur le changement de mentalité civique et doit contribuer à l'éradication du terrorisme, de la haine et marquer ainsi positivement l'histoire du Cameroun et celle de l'humanité, Tout en invitant la population à l'esprit du vivre ensemble, de la solidarité des peuples et qu'enfin le Cameroun est un pays béni.
Le Federalisme, la Suisse et l'Afrique par José Mene Berre. Le modèle Suisse, comment peut-on ladapter dans les environnements multiculturels et multiéthiques africains ? Contribuer à améliorer le niveau de vie des populations africaines en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement. Cela sont les réflexions du José Mene Berre, l'auteur du livre "La Francophonie, la Suisse et l'Afrique". Il est initiateur du courant de pensée de la fédéralitude qui milite pour une nouvelle approche de la gouvernance dans les États multiculturels. Lire le résumé du livre - le commander
Jeter les bases pour un Mouvement des citoyens du monde Anthony George, IPS - TRANSCEND Media Service Publié le 1er Décembre 2014 sur https://www.transcend.org/tms/?p=50382 Dans un esprit d'enquête et d'engagement, les participants à "Vers un Mouvement des Citoyens du Monde: L'apprentissage des Mouvements" , ont organisé un mouvement civique, qui rebondit sur les mécaniques de la bureaucratie interne, processus lent et fatigué devenu simplement une autre couche d'un système mondial perpétuel d'injustice et inégalité. Comment construire, (comment les Organisations mondialistes, peuvent construire) un large mouvement qui attire, représente et mobilise les citoyens, et comment peuvent-elles effectuer cette transformation systémique fondamentale, sans tomber dans la négociation d'un changement progressif? Ce genre de réflexion introspective était au cur d'un processus d'engagement entre les OSC(civil society organizations)( qui se sont réunis à Johannesburg du 19 au 21 novembre sous l'insigne "Vers un Mouvement des Citoyens du Monde: L'apprentissage de la base " Rencontre mondiale organisée par DEEEP, un projet européen au sein de la société civile CONCORD qui renforce les capacités des OSC et réalise le plaidoyer autour de la citoyenneté mondiale et de l'éducation à la citoyenneté mondiale, la conférence a réuni 200 participants. Les principaux partenaires étaient CIVICUS et l'AMCP . La réunion de trois jours faisait partie d'une plus grande série de conférences et d'activités qui ont été organisées à l'occasion au cours de la Semaine 2014 de la société civile internationale organisée par CIVICUS, qui a fermé le 24 novembre. Citoyenneté mondiale est un concept qui gagne du terrain dans le système des Nations Unies, pour le bonheur des gens comme Rilli Lappalainen, Secrétaire général de la plate-forme finlandaise des ONGD et un défenseur clé de l'éducation à la citoyenneté mondiale. Au cur de ce concept il y a l'autonomisation des populations, explique Lappalainen. "Ce est important c'est que les gens comprennent les interconnexions au niveau mondial; qu'ils comprennent qu'ils font partie du système et peuvent agir, en fonction de leurs droits, pour influencer le système afin d'apporter des changements et rendre la vie meilleure - de sorte qu'il n'y ait plus quelqu'un d'autre à même de décider des choses au nom des citoyens. Le processus d'introspection autour de la construction d'un mouvement de la société civile efficace qui peut conduire à un tel changement a commencé il y a un an lors de la première Conférence mondiale, qui a également eu à Johannesburg. Les différents discours ont souligné la nécessité de nouvelles façons de penser et de travailler - par l'humilité de s'attarder dans les espaces inconfortables de ce que l'on ne veut pas savoir, par des processus d'apprentissage mutuel, le partage et le questionnement. Ce nouvel esprit de recherche et d'engagement, très évident dans le format de création interactive de la conférence de cette année, est encapsulé dans un aphorisme présenté par la pensée de Bayo Akomolafe du Nigeria: "Il est très urgent de nous ralentir"..... Le discours d'ouverture de Akomolafe explore la nécessité d'un changement "Nous réalisons nos théories du changement", a-t-il dit. "Nous devons ralentir aujourd'hui parce que courir plus vite dans un sombre labyrinthe ne nous aide pas à trouver notre chemin." "Nous devons ralentir aujourd'hui", a-t-il poursuivi, "parce que si nous devons aller loin, nous devons trouver du réconfort dans l'autre -. dans toute l'ambiguïté glorieuse que l'être en communauté apporte ... Nous devons ralentir parce que c'est la seule façon de nous ouvrir à un apprentissage et questionnement mutuel ". Rob O'Donoghue du Centre de recherche Environmental Learning à l'Université d'Afrique du Sud Rhodes a exploré la philosophie du brésilien Eduardo Rombauer qui a parlé des principes d'organisation horizontale, et Hiro Sakurai, représentant du réseau bouddhiste Soka Gakkai International (SGI) auprès des Nations Unies à New York, qui a discuté de la philosophie de base du réseau de Soka, ou la création de valeur. Dans un esprit d'ouverture, les intervenants ont été invités à poser les questions qu'ils pensent que nous devrions poser. Comment comprenons-nous la problématique " Accéder à notre pouvoir?" Comment pouvons-nous encourager l'engagement des gens et sortir de nos propres intérêts particuliers à s'engager dans une réflexion plus axée sur les systèmes? Comment multiples visions du monde peuvent se rencontrer et partager une déclaration ? O'Donoghue explique que cette problématique peut être définie par :". Une personne est une personne à travers d'autres personnes"....... Les implications de cette perspective pour les questions à portée de main sont que les réponses aux problèmes qui touchent les personnes sur les marges ne peuvent pas être pré-définies de l'extérieur, mais doivent être élaborées grâce à la solidarité et à travers un processus de lutte. Vous ne pouvez pas venir avec des réponses; . vous ne pouvez entrer dans cet espace commun que si vous acceptez d'avoir des réponses collectives. La perspective de base de la philosophie Soka est que chaque personne a la capacité innée de créer de la valeur - pour créer un changement positif - quelles que soient les circonstances. Des millions de personnes, Sakurai a souligné, avèrent la validité de cette idée dans leurs propres contextes. C'est l'essence du mouvement Soka. Son point de vue a été repris le lendemain soir par Graca Machel, épouse de feu Nelson Mandela, lors de la réception de CIVICUS, dans laquelle elle a parlé des défis auxquels sont confrontés les profondeurs de la société civile telles que la pauvreté et les inégalités alors que les leaders mondiaux semblent de plus en plus dédaigneux de la voix du peuple-. Puis, vers la fin de son discours, elle a rappelé "mon ami Madiba" (lire, Mandela) dans les dernières années de sa vie, et son message universel. Ce qu'il nous a montré par son exemple, dit-elle, est que chaque personne a des ressources immenses. Notre tâche est de les porter chaque jour et de les défendre/appliquer dans le monde, partout où nous sommes et de toutes les manières que nous pouvons. Ceux qui ont écouté Machel ont compris/vu le message de Mandela comme un signe d'encouragement dans cet effort pour créer le Mouvement des Citoyens du Monde de demain. Traduit de l'anglais par Giada Bkanchi
Echos de ... la Semaine mondiale daction pour un Parlement mondial 17-26 octobre 2014 En France notons que les Citoyens du monde avec qui lUEF France a collaboré à plusieurs reprises en 2014 (Colloque « Albert Camus, pionnier de la citoyenneté mondiale » au Sénat et Présentation du « Manifeste pour la Démocratie globale » à Science Po Paris) se sont associés à la semaine daction de même que le Cercle de Résistance Paris-Sud qui a proposé une information et un débat jeudi 23 octobre sur le Parvis de la Gare RER de Denfert-Rochereau Paris 14. http://www.cerclederesistance-parissud.fr/ Lire l'article complet de Jean-Francis Billion : http://www.uef.fr/semaine-mondiale-d-action-pour-un-parlement-mondial-17-26-octobre-2014
Forum - COP20 De quelle responsabilité le monde a-t-il besoin? Organisée par le Forum Éthique et Responsabilités FER, et dans le contexte du Sommet des Peuples face au Changement Climatique, en parallèle à la COP 20 à Lima au Pérou en décembre prochain, la rencontre portera sur « Quelle responsabilité le monde a-t-il besoin ? Ce sera un débat entre 40 représentants de la société civile et les gouverments de divers pays. La discussion portera sur la définition dun principe de responsabilité qui permettrait de soutenir le progrès pour affronter les changements climatiques avec une nouvelle gouvernance environnementale mondiale. Le Forum Éthique et Responsabilités FER fait partie du groupe dorganisations internationales reliées au Sommet des Peuples de décembre 2014 à Lima. Ce forum regroupe des réseaux et groupes de coordination partout dans le monde et maintient un processus continu pour de nouveaux instruments internationaux afin dinstituer les responsabilités humaines comme un nouveau pilier de la gouvernance mondiale. Pierre Calame, chercheur et ingénieur français, membre du FER, a signalé limportance de définir plus précisement le concept de responsabilité afin de pouvoir lexécuter dans les pratiques internationales. Edith Sizoo, sociolinguiste hollandaise, coordonnatrice générale du FER, a fait ressortir le double caractère des responsabilités, à la fois universelles et multiculturelles, pour tous les peuples du monde. Texte original : Cumbre de los Pueblos 10 novembre : journée d'action mondiale face au changement climatique : Changeons le système, pas le climat ! A noter : Le Registre des Citoyens du Monde (Alvaro Motta) tiendra un stand d'information à Lima du 8 au 11 décembre 2014, lors de la 20ème "Conférence des Parties" face au changement climatique (COP-20)
Signature de la Charte des Enseignants et Educateurs Mondialistes Cette charte élaborée par le Centre de Rencherche pour une Éducation Mondialiste (CREPEM) a été adoptée lors des journées mondialistes de Caen le 5 juin 1976. 38 ans après, le texte garde toute sa fraîcheur et vient de recevoir la signature du Bureau communal du CNJC de Nkongsamba-2. Cette signature s'intègre dans la démarche d'un groupe de Citoyens du Monde du Cameroun de faire entrer le civisme mondial dans les programmes d'éducation. Bravo à cette équipe et aux responsables du ce Bureau communal :
Des artistes et les Sentinelles de la Paix, le 20 septembre 2014 à Cahors.
Pourquoi les fédéralistes soutiennent la Cour pénale internationale , par Jean-Francis Billion La Cour pénale internationale (CPI), la justice internationale et le rôle des fédéralistes Hier et aujourdhui Dès limmédiat après-guerre, et la fondation des mouvements fédéralistes internationaux (aujourdhui lUEF-Europe et le World Federalist Movement), les fédéralistes ont affirmé que les institutions internationales, y compris la nouvelle Organisation des Nations unies, étaient fondamentalement imparfaites, démocratiquement déficientes et incapables dassurer la paix et la justice en Europe et dans le monde. À loccasion ou indépendamment des Congrès de Montreux de 1947 (Premier Congrès européen statutaire de lUEF et Congrès fondateur du WFM), lAbbé Pierre ou dautres fédéralistes célèbres comme les futurs Prix Nobel Albert Einstein, Lord Boyd Orr ou Bertrand Russell, ont réclamé un gouvernement mondial et « la paix mondiale par la loi mondiale » Lire la suite (lien externe); Fernando A. Iglesias : « Aujourdhui, les procédés qui affectent notre destin ont franchi les barrières nationales » mardi 22 avril 2014, par Jean-Francis
Billion, Interview de Fernando A. Iglesias, ancien parlementaire argentin et latino-américain, universitaire et écrivain, Président de la Chaire Altiero Spinelli de Buenos Aires et Président du Conseil du World Federalist Movement réalisée à loccasion de la présentation à Sciences Po du Manifeste pour la démocratie globale Pourrais-tu te présenter en quelques mots ? Je mappelle Fernando Iglesias, jétudie le thème de la mondialisation autour duquel janalyse celui de la démocratie globale et du fédéralisme mondial. Dans ce domaine, je préside une ONG argentine qui sappelle « démocratie globale » (Democrácia Global), et qui a comme objectifs lintégration régionale et le Parlement mondial. Je préside le Conseil du Mouvement fédéraliste mondial (WFM en anglais), et je dirige la Chaire Spinelli de Buenos Aires, spécialisée dans létude et la promotion de lintégration régionale sud-américaine. Je suis également journaliste et écrivain, jai publié plusieurs livres sur ces thèmes, jai été député, membre du Parlement du MERCOSUR, et du Parlement latino-américain. Quelle sont les raisons en 2010 qui tont poussé à prendre linitiative de ce Manifeste ? Le Manifeste pour une démocratie globale est une initiative que jai proposée devant lapparition dun très grand nombre de mouvements sociaux, à travers le monde, qui manifestaient leur mécontentement face au degré actuel de démocratie, du printemps arabe aux indignés espagnols, et à loccupation de Wall Street, il y avait un net mécontentement vis-à-vis de lordre politique existant (lire la suite). Federalistes mondiaux Suisse - Joseph E. Schwartzberg Joseph E. Schwartzberg vient de publier un ouvrage intitulé Transforming the United Nations system; Designs for a workable world, dans lequel il montre comment on pourrait et on devrait réformer l'ONU injuste; il a élaboré des propositions précises et détaillées à cet effet. L'engagement de M. Joseph E.Schwartzberg en faveur d'une ONU démocratique et son ouvrage récemment publié doivent être considérés comme un rayon d'espoir. Ils prouvent que des gens ont encore foi en la possibilité de rendre le monde plus juste et qu'ils sont disposés à travailler pour cette cause en proposant des solutions réalistes. Dénigrer ces personnes et les traiter d'utopistes poursuivant des mirages est autodestructeur et revient à dire: Après moi le déluge. La critique de ce livre peut être consulté sur notre site internet: Transforming the United Nations System
Réunion internationale, 16-17 octobre 2013, Parlement européen, Bruxelles Déclaration de Bruxelles: Rappelant et confirmant :
1. Nous, participants à la Campagne pour la création d'une Assemblée parlementaire des Nations unies (APNU), réitérons notre appel conjoint à l'Organisation des Nations unies et à ses Etats membres à faire avancer les processus nécessaires à la création d'une Assemblée parlementaire auprès des Nations unies. 2. Nous exprimons notre préoccupation de voir que, dans le domaine intergouvernemental, aucune mesure adéquate na été prise pour remédier au déficit démocratique de la gouvernance mondiale en général, et des Nations unies en particulier. 3. Nous réitérons notre opinion selon laquelle une APNU est un élément essentiel pour renforcer la participation démocratique au sein de l'Organisation des Nations unies, de même que la légitimité démocratique de lONU et d'autres organisations intergouvernementales comme le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l'Organisation mondiale du commerce. 4. Une APNU permettrait aux représentants des citoyens (parlementaires élus) d'être directement impliqués dans les délibérations politiques mondiales, dans la définition des ordres du jour et dans la prise de décision, de manière formelle et institutionnalisée. 5. Les problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales. La vie quotidienne des citoyens du monde est de plus en plus façonnée par des forces économiques, sociales et politiques qui transcendent les frontières nationales et démontrent un besoin croissant de gouvernance mondiale plus participative, efficace et transparente. 6. L'universalité des droits de l'homme et la nécessité d'une base démocratique pour une gouvernance légitime sont largement reconnues. Pourtant, un trop grand nombre de personnes sont privés de leurs droits et dune participation démocratique. Nous sommes convaincus qu'une APNU, en tant qu'organe mondial démocratique de représentants élus, permettrait de renforcer la pratique de la gouvernance démocratique et le respect des droits de l'homme au niveau régional, national et local. Inversement, nous pensons que priver la gouvernance mondiale de principes et dune participation démocratiques nuit aussi à la démocratie aux niveaux régional, national et local. 7. Nous soulignons notre conviction qu'une APNU doit être inclusive et ouverte à la participation de parlementaires de tous les Etats membres de l'ONU et des Etats observateurs. Nous reconnaissons quassurer le caractère démocratique d'une APNU présente des défis. Nous sommes convaincus que ces défis peuvent être surmontés et quavec une volonté politique, une assemblée parlementaire pour les Nations unies peut être construite de façon à la fois représentative et légitime. 8. Nous nous félicitons de la décision du Conseil des droits de l'homme de l'ONU de mandater un expert indépendant pour la promotion d'un ordre international démocratique et équitable et encourageons l'expert indépendant à considérer la question d'une APNU et, en particulier, à examiner les moyens possibles menant à sa création. 9. Nous nous félicitons des consultations récentes et en cours à grande échelle impliquant un large éventail de parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales pour développer un consensus mondial au sujet du Programme de développement post-2015. Nous trouvons encourageant le fait que ces consultations aient mis l'accent sur (1) l'importance d'une approche « basée sur les droits » pour le développement durable et (2) la nécessité d'une approche exhaustive, mondiale, pour lutter contre la pauvreté et l'inégalité dans tous les pays. 10. Le Groupe de personnalités éminentes de haut niveau de l'ONU travaillant sur le Programme de développement post-2015 a récemment noté que la réalisation de la vision post-2015 requerra « des partenariats pour la gouvernance mondiale redéfinis et revitalisés » pour que « les Nations unies, les systèmes multilatéraux et tous les acteurs du développement puissent soutenir efficacement le Programme de développement post-2015 ». Sur ce point, nous remarquons que lune des fonctions clés quune APNU devrait remplir est le soutien à un consensus multipartite sur des objectifs mondiaux communs. 11. Dans la poursuite des objectifs de développement post-2015, et pour conserver un soutien politique, renforcer la responsabilité et rapprocher la gouvernance mondiale de ceux qui sont directement concernés, nous encourageons la création d'une APNU au moment où la communauté internationale adoptera le Programme de développement post-2015. 12. Une APNU est un organe parlementaire mondial qui inclut des fonctionnalités innovantes distinctives qui vont au-delà des caractéristiques des assemblées et parlements nationaux et régionaux existants. Agissant comme un « réseau de réseaux » institutionnalisée, une APNU pourrait permettre à des représentants de réseaux et dinstitutions parlementaires existants de participer de manière formelle à ses travaux, leur donnant ainsi plus de poids et d'influence. La possibilité d'impliquer les autorités locales et les représentants des peuples et nations autochtones dans les activités d'une APNU devrait être prise en considération. 13. Nous affirmons que l'APNU peut et devrait évoluer progressivement. Au terme de cette évolution, les membres d'une APNU devraient être élus directement. A la création de lAPNU, ses statuts devraient permettre aux États participants dopter pour des élections directes de leurs délégués, si tel est leur souhait. 14. En vue d'explorer de nouvelles formes de participation civique dans une APNU, pourrait être envisagée la mise en uvre de modèles de démocratie électronique directe ou « liquide » qui permettent aux citoyens de participer aux délibérations ou d'influer sur les processus décisionnels. 15. Nous félicitons le Parlement européen pour le rôle de pionnier quil a joué dans la promotion de la création d'une APNU dès la résolution A3-0331/93 adoptée en 1994 et, plus récemment, par la résolution P7_TA 0255 de 2011 appelant le Conseil de l'UE à introduire la création d'une APNU dans les travaux de l'Assemblée générale de l'ONU. 16. Nous appelons le Parlement européen et ses membres, ainsi que tous les autres parlements et leurs membres à renforcer leur engagement pour une gouvernance mondiale plus démocratique grâce au soutien continu à une Assemblée parlementaire des Nations unies.
Prisonniers pour la paix Un autre monde est possible ! un monde sans guerre, basé sur la confiance, la citoyenneté, la solidarité transnationale, un monde fait pour le plein épanouissement de l'être humain et non plus un monde dans lequel on utilise l'humain pour servir les intérêts particuliers des groupes financiers et des États corrompus. Des jeunes "appelés" à servir leur "patrie" refusent tout militarisme et prônent une société de paix. C'est leur engagement et ils le paient très cher, puisqu'ils sont emprisonnés ! L'Internationale des Résistants à la Guerre vient de publier la liste d'honneur 2012 des prisonniers pour la paix : http://wri-irg.org/node/4720 (L'Internationale des Résistants à la Guerre compte au nombre des organisations qui ont participé aux élections au Congrès des Peuples) Information transmise par l'Union Pacifiste
de France,
Vous avez dit "Citoyens du Monde" ? 26/08/2014 Intitulé Citoyens du monde, ce
rapport présente les initiatives en matière de
développement durable menées sur les plans
environnemental, social et économique.
29/04/2014 : "Critique sociale-info" : La crise mondiale du capitalisme que nous vivons et subissons, en particulier par les violentes mesures daustérité qui sont imposées partout dans le monde, montre la nécessité dune solidarité au niveau mondial. On voit bien que le cadre des Etats nest pas pertinent, et que même le cadre européen reste insuffisant (dautant plus que lUE ne regroupe pas tous les pays européens, et se situe en deçà du fédéralisme). Pour notre part, rejetant toute forme de nationalisme, nous affirmons clairement que nous ne sommes ni « français », ni « européens », mais citoyens du monde. [l'article complet en pdf (lien externe)] 12/07/2013 : L'Équateur ne peut pas reconnaître le passeport de citoyen du monde, délivré au l'ancien officier de la CIA, Edward Snowden, par l'organisation World Service Authority (WSA), a déclaré le ministre adjoint des Affaires étrangères de lÉquateur, Marco Albuha. Selon Albuha, il est impossible d'entrer dans le pays avec ce document, qui n'a pas de bon degré de protection, de code et des données personnelles de son propriétaire. Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_07_11/L-Equateur-ne-reconnait-pas-le-passeport-de-citoyen-du-monde-de-Snowden-5827/ 12 avril 2013 : Jeunesse Canada Monde (JCM) est un chef de file mondial dans la mise sur pied de programmes éducatifs internationaux pour les jeunes de 15 à 35 ans. Organisation sans but lucratif, JCM vise à enrichir la vie des jeunes désireux de devenir des citoyens du monde informés et actifs. Les programmes de JCM sont conçus pour aider les jeunes à découvrir le monde par eux-mêmes, dautres cultures et dautres communautés canadiennes tout en développant des compétences en leadership et en communication. Principalement centrée sur la santé et lenvironnement, lexpérience éducative offerte par JCM permet de développer une responsabilité sociale durable. ... 8 février 2013 : « Ils sont citoyens du monde ». C'est sous ce titre que le journal Sud-Ouest annonce un reportage de France-3 Aquitaine sur les couples "mixtes". Ici "mixte" signifierait "de deux nationalités différentes" Il est vrai que la construction d'une famille aux nationalités ainsi mélangées est un appel à la tolérance et à l'ouverture. Mais ce n'est nullement un label. Les "citoyens du monde" sont ceux qui se sont engagés dans la construction de la "cité" "Monde" 3 janvier 2013 : Devenir citoyen du monde en 2013 : meilleurs vux solidaires ! de la part de "Projects Abroad" (Grenoble) Projects Abroad a pour objectif de permettre à tous de partir en tant que citoyen du monde pour aider ou se former dans un pays en voie de développement. Lévolution du monde dans lequel nous vivons nous pousse chaque jour à nous interroger sur nos engagements et nos actes citoyens. Cest tous ensemble que nous pouvons construire un monde meilleur 26 décembre 2012 -
Philippe Croizon " On
est devenus Citoyens du Monde" 16 décembre 2012 - Gérard Depardieu : "Je suis un vrai Européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué" Mon commentaire : dommage que cette magnifique affirmation vienne au coeur d'un débat assez trouble sur l'exil fiscal. 5 décembre 2012 : Journaliste en herbe et citoyens du monde Le projet « the journalist » présenté par Zaminah Binti Azaman propose de faire des élèves malaisiens de véritables citoyens du monde, sachant puiser autour deux de quoi nourrir leur curiosité, choisir le bon outil pour la partager et trouver plus loin des réponses à leurs questions. Sur son stand, Zaminah ouvre lalbum de ses journalistes en herbe, heureuse délargir encore les horizons de sa classe. (Article de Monique Royer édité dans "Café pédagogique") Mon commentaire : Quand on élargit son objectif, la conscience politique aussi peut s'élargir. 19 novembre 2012 : Daniel
Barenboim et le West-Eastern Divan Orchestra Mon commentaire : La Musique pour la citoyenneté mondiale et le savoir-vivre ensemble, pourquoi pas ? 13 novembre 2012 :
Enseignement de
l'histoire (en France) : La critique de
l'enseignement de l'histoire comme récit national est
aujourd'hui plus ample. En France, en particulier, cette
critique se porte bien. Du récit national, il
conviendrait désormais d'en exposer moins les
lumières que les noirceurs. Il s'agirait aussi de
sortir le récit historique de son pré
carré national et de l'élargir aux grands
espaces des cultures du monde. Sur les décombres de
l'idéologie républicaine qui assignait
à l'école l'objectif de fabriquer des citoyens
français, l'heure est donc à la formation de
"citoyens du monde". Mon commentaire : La nation est loin d'être le seul cadre possible pour la démocratie ! 9 novembre 2012 : Microsoft lance un concours "Imagine Cup 2013" dont une catégorie se nomme "Citoyen du Monde" : cette catégorie concerne les applications à vocation sociétale ou environnementale, dans des domaines comme léducation, la santé ou lenvironnement Tous les grands enjeux sociétaux de notre monde peuvent être concernés, en lien avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement, adoptés par les Nations Unies. 15 octobre 2012 : Joseph Laffite chante "Citoyens du Monde". chanson pour enfants, téléchargeable 11 octobre 2012 : Rencontre avec Eddy Raats, citoyen du monde Le 17 octobre 2012, à la Maison de Quartier de Rangueil D'origine flamande, Eddy Raats milite au sein de
l'organisation Monda Asembleo Socia (Assemblée
Mondiale et Sociale) et est l'auteur de plusieurs livres en
espéranto. Il nous présentera son action
à travers M.A.S. et proposera une
conférence-débat autour du thème "La
belgaj kompromisoj, politika strukturo, kaj politika misuzo
de la lingva diverseco" ("l'usage politique de la
diversité linguistique : les compromissions et
l'exemple belge").À partir de 20h à la Maison
de Quartier de Rangueil (métro Rangueil).
Entrée libre, en espéranto avec traduction en
français. 11 octobre 2012
Eugène
Riguidel : Comment vous définiriez-vous
politiquement? 5 octobre 2012 : Kaddour Haddadi, 36 ans, soppose à toutes les barrières. Celles entre les hommes Français dorigine algérienne, il se définit avant tout comme citoyen du monde et celles dans les têtes. Parolier, interprète, et maintenant auteur-poète, le leader du groupe HK et les Saltimbanks signe une autobiographie romancée, Jécris donc jexiste, aux éditions Riveneuve. Aujourdhui, je me revendique citoyen du monde. Je ne suis plus dans le patriotisme, je me positionne par rapport à des valeurs, dans une forme duniversalisme. En France, où on nous renvoie toujours à nos origines, cette clé me plaît bien. Publié dans El Watan
4 octobre 2012 : Le Forum "Viva-Cités" qui se déroule à Rennes (France) du 29 septembre au 7 octobre a animé un colloque sur le thème "Citoyens Rennais - Citoyens du Monde ?". Sil est difficile de savoir sil existe une spécificité rennaise en terme dattractivité et douverture, force est de reconnaître que Rennes est une ville cosmopolite, avec de nombreuses communautés étrangères et une forte population étudiante. Un terreau pour rayonner et remplir son rôle de capitale régionale. 4 octobre 2012 : L'Agence Science-Presse (Québec, Canada) titre "Les Citoyens du Monde soucienx de la perte de biodiversité" pour rendre publique une consultation menée dans 25 pays pour que les citoyens ordinaires participent à l'élaboration des politiques pour une planète en bonne santé. 2 octobre 2012 : "Nouvelles de France" publie une chronique de Eric Zemmour dans laquelle il affirme que "Jadis, les syndicats étaient internationalistes et les patrons patriotes. Aujourdhui, les patrons sont citoyens du monde (...)" Qu'est-ce qu'être Citoyen du Monde, pour un patron ? Comment peut-il s'impliquer dans la construction de la démocratie mondiale qu'un tel qualificatif suggère ? 30 septembre 2012 : Je suis Citoyen du Monde, comme vous. C'est ce qu'affirme le blogueur qui signe WouWouLeLoup également sur Facebook 12 septembre 2012 : Jean-Claude Ferrand, écrit dans Cameroun-Voice qu'il est devenu "citoyen du monde" au contact de ses amis camerounais : De nationalité française, je suis devenu Africain de cur grâce aux liens que jai pu tisser des décennies durant avec des camarades aussi bien à luniversité quau sein de nombreuses associations. Passionné par le développement de ce magnifique continent, jy ai effectué de nombreux voyages qui ont contribué à faire de moi un citoyen du monde. 12 septembre 2012 : Lu dans IT-mag (journal algérien), un article de Kamel Bouyoucef : "Dautre part, un journal algérien annonce : « Adoption massive de la carte à puce en 2014 : lidentité numérique arrive ». Voici une bonne nouvelle. LAlgérie est-elle concernée ? Ce sera une manière de nous intégrer dans le village planétaire, de se sentir citoyen du pays mais aussi citoyen du monde". (Le retour du futur) 10 septembre 2012 : Le "Journal
des réunionnais du monde" au coeur d'une
analyse de la situation politique du Canada et du
Québec y dit : Le Canada,
donc le Québec aussi, demeure un des pays avec la
meilleure qualité de vie disponible. Cest le
pays des citoyens du monde par
excellence, on y retrouve des ressortissants de
toutes les origines et une culture nord-américaine
généralement plus progressiste quaux
États-Unis." 10 septembre 2012 : Jeunes et Citoyens du Monde, c'est le titre donné par le réseau Leo Lagrange aux chantiers internationaux organisés en France et en Afrique. 7 septembre 2012 : Martial Saga publie un article dans son blog qui se termine par une proclamation de foi dans les valeurs de la citoyenneté mondiale : Pour développer cette notion de "citoyenneté mondiale" avec ses droits et ses devoirs, pas besoin de progrès technologiques, mais seulement la volonté commune dun nombre suffisant dhabitants de cette planète. Pour moi cette "citoyenneté mondiale" est, pour l'être humain, la seule voie qui peut éviter la destruction de son espèce. 5 septembre 2012 : Kiff Remix intitule son blog "Citoyens du Monde", mais c'est un blog anti-impérialiste, anti-colonialiste aux accents internationalistes avec une nostalgie communiste. On est encore loin de la citoyenneté mondiale et du cheminement vers la démocratie mondiale ! 1er septembre 2012 : Laurens Van Den Acker,
"designer" de Renault, est présenté par le
journal "Le
Figaro" comme un "citoyen du monde" : "Autres marques
de fabrique de ce citoyen du monde. Dans sa tête, il
n'y a pas d'autres frontières que celles
fixées par la créativité et
l'imagination. «J'ai déménagé
vingt-six fois», (...). 07 août 2012 : Alan Stivell, militant celte et citoyen du monde : "Je me sens d'abord citoyen humain, citoyen du monde. Ça parait une banalité, mais l'identité première c'est d'être un être humain. Ensuite, j'ai plusieurs identités, mais ce serait d'abord d'être breton ou celte, ensuite européen et citoyen français" |
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Des Citoyens du Monde en action
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