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Déclaration Universelle des Droits de l'Homme |
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I. La Constitution de la RDCongo face à la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. La Constitution de la RDCongo comporte et en esprit et en lettres toutes les dispositions de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme (D.U.D.H.). Nous citerons à titre d'exemple:
Cette inspiration est le fait du législateur congolais soucieux de moderniser l'Etat par l'épanouissement du citoyen congolais. C'est en théorie. La pratique ne suit pas toujours de la façon souhaitée. II. Du respect des Droits de l'Homme. Sujet vaste. Tellement vaste que le risque de trahir l'objectif poursuivi: celui de comprendre, de faire comprendre et d'améliorer, devient réel. Demeurons alors dans le contexte de la D.U.D.H. Bien que les articles 1, 8, 13, 15, 17 et 20 soient en bonne position et mieux observés en RDCongo, toutefois, d'autres sont encore suffisamment voilés:
III.De la démocratie congolaise, africaine et mondiale. Alors Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan soulignait ce qui suit:"La justice, la paix et la démocratie ne sont pas des objectifs qui s'excluent mutuellement, mais au contraire des impératifs se renforçant les uns les autres..."(Halte à l'impunité des violences faites à la femme!, in MONUC, p.20). En RDCongo, ces trois objectifs reposent sur un dénominateur commun : la stabilité économique. Celle-ci se résume en termes de production et meilleure répartition des richesses par la bonne gouvernance. Cependant ces deux conditions font encore défaut. Et tant quelles ne seront une réalité, il ny aura ni justice, ni paix, ni démocratie en RDCongo, en Afrique et même dans certains coins du monde. IV.Propositions et voies de sortie IV.1. Par rapport aux Droits de lHomme La Société civile, comme daucuns lont proposé, doit demeurer active et sans ambition politique immédiate. Elle doit de mieux en mieux expliquer aux masses rurales les Droits de lHomme et participer à la promotion et lépanouissement économiques des masses. La Société civile doit contraindre stratégiquement les pouvoirs publics à la distribution de la bonne justice et ce, entre autres, par la dénonciation des abus judiciaires constatés. La Société civile doit prendre le courage dencadrer les minables, les oubliés, les rejetés sociaux et les sortir tant soit peu de leur misère. La Société civile doit tout le temps se remettre en cause, revoir ses stratégies, prendre sa mission en vocation, car elle est incontournable aujourdhui en Afrique. IV.2. Par rapport à la démocratie En RDCongo et en Afrique, il est connu que sans un minimum économique, il ny a pas de démocratie. Le problème dautosuffisance alimentaire et de salaire décent ( voir art.23 D.U.D.H.) se pose. Les pouvoirs publics en profitent et imposent le clientélisme, lescroquerie morale par des promesses jamais tenues, le trafic dinfluence et le détournement des fonds publics comme système politique. Lavenir de la démocratie en est compromis. Il revient encore à la Société civile de doubler dardeur et dimagination pour faire avancer les Etats africains vers une démocratie mondiale. En conclusion, La RDCongo est un Etat en développement. La prise de conscience qui lanime aujourdhui savère prometteuse. Avec plus de volonté et de détermination dans la lutte, lAfrique et le Monde peuvent atteindre le niveau de démocratie souhaitable. Me Nestor ENYUNDJU OSHISHA |
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