Un Américain du Nord consomme, en
moyenne, autant d'énergie que 1100 Ruandais.
Les régions industrialisées
représentent à peine le tiers de la
population mondiale. Elles consomment cependant les 7/8
de l'énergie (charbon, pétrole,
électricité, etc.) et des matières
non-renouvelables (métaux, engrais, etc.)
Un agriculteur américain dispose de 32 fois
plus de calories techniques (carburants, engrais,
pesticides, aménagements hydrauliques... ) qu'un
agriculteur indien pour produire la même
quantité de calories alimentaires.
Inégalités entre le "Nord" et le "Sud".
Inégalités entre les pays...
Il n'y a malheureusement pas que cela ! Le
fossé passe à l'intérieur de tous
les pays, et les plus pauvres sont les plus durement
touchés : en Colombie, le revenu d'un riche est 31
fois plus élevé que celui d'un pauvre ; au
Gabon, 35 fois. L'inflation creuse ce fossé : au
Brésil, quand le prix des denrées
alimentaires de luxe des riches augmente de 63 %, celui
des produits alimentaires de base des pauvres augmente de
175 % !
Pourtant le "Nord" n'est pas à l'abri de la
pauvreté. La "modernisation des appareils de
production" des pays industrialisés rejette dans
la marginalité une proportion croissante
d'êtres humains, et parmi eux certains commencent
même à avoir des difficultés à
se nourrir.
Inégalités : partout un nombre croissant
de pauvres s'enfoncent plus avant dans la misère
pendant que des minorités de riches continuent
à s'enrichir.
Cette situation est la conséquence de
mécanismes partout identiques que l'on retrouve
dans les régions les plus variées, les plus
dissemblables.
Fatalité ? OUI si l'économie mondiale
reste basée sur la compétition sans frein
visant strictement à produire de l'argent à
partir de l'argent et reposant sur des rapports de
dominance.
Fatalité ? NON si les hommes substituent
à cette compétition la coopération
solidaire dans le respect de l'identité de touts
les sociétés humaines.
Solidarité
Mondiale contre la Faim créé en 1982 sous
l'appellation : Fonds Mondial de Solidarité contre
la Faim