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Registre des Citoyens du Monde - Assemblée - Congrès des Peuples

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Courte histoire du Registre des Citoyens du Monde

1949 - 1966

Par des actions spectaculaires, Garry Davis pose face aux représentants des États, réunis en novembre 1948 à l'ONU (au Palais de Chaillot à Paris) les revendications fondamentales de l'homme du 20ème siècle, menacé dans sa vie.

Simultanément, l'équipe du Front Humain des Citoyens du Monde lance l'idée de l'enregistrement des citoyens du monde et l'associe à la revendication d'une Assemblée Constituante des Peuples.

Dans le monde entier, la résonance de cet appel est extraordinaire : pour la première fois dans l'histoire, des centaines de milliers de femmes et d'hommes de tous les pays et de toutes origines, de toutes opinions, expriment ensemble la volonté de voir s'édifier une communauté mondiale civilisée.

Le Registre International des Citoyens du Monde est créé en 1949.

En un an, dans 72 pays près d'un million de personnes demandent à s'enregistrer comme citoyens du monde. A tel point que certains Centres d'Enregistrement, ouverts à la hâte dans de nombreux pays, ne peuvent suffire à leur tâche et des demandes restent sans réponse.

D'autres centres remettent les cartes mais n'adressent pas les bordereaux correspondants au Registre International. Quelques escrocs exploitent aussi à leur profit l'enthousiasme et l'espoir...

En 1951, le Registre International traverse une crise. L'enthousiasme a reflué, les militants sérieux et dévoués sont moins nombreux. La guerre de Corée et le durcissement des deux blocs rendent difficiles les progrès de l'idée de citoyenneté mondiale. Pendant plusieurs mois, quelques Centres nationaux d'enregistrement continuent à fonctionner normalement, tels Belgique, France, Grande-Bretagne ou Italie. Le registre interrompt pratiquement ses activités.

En 1952, le Conseil Mondial pour l'Assemblée Constituante des Peuples prend la responsabilité d'une réorganisation du Registre International.

Ce dernier est maintenant administré par un Conseil de 13 membres : 4 membres désignés par les directeurs des Centres d'enregistrement accrédités, représentant les citoyens du monde enregistrés, 6 désignés par le Conseil Mondial pour l'ACP, et 3 cooptés pour leurs activités en faveur du mondialisme.

Le directeur est nommé parmi ses membres.

En 1953, l'activité régulière du Registre International reprend. De nouveaux Centres d'enregistrements sont ouverts en Suisse (1953), en Autriche (1955), année au cours de laquelle est également créé un Centre spécial Esperanto, puis, en 1957, en Suède et en Argentine. Le Centre d'Australie, tombé en sommeil, et celui d'Allemagne, dont le fonctionnement est insatisfaisant, sont au contraire fermés. La carte de citoyen du monde est imprimée en de nouvelles langues : grec en 1953, espéranto en 1955, suédois en 1957 et espagnol en 1962.

En 1958, le Registre International des Citoyens du Monde est la première direction technique homologuée par le Conseil Mondial pour l'Assemblée Constituante des Peuples.

Jeanne Haslé, qui était alors responsable de la Direction de l'enregistrement en France, est nommée au poste de Directeur du Registre International en 1959.

A Bruxelles en mai 1963, une rencontre internationale réunit les représentants de divers mouvements mondialistes.

Ils y décidèrent la création du Congrès des Peuples.

3 mars 1966 : treize personnalités de réputation mondiale lancent un appel invitant chacun à s'enregistrer comme citoyen du monde, " comme nous l'avons fait nous-mêmes " précisent-ils.

De par la qualité et la renommée de ses signataires " l'appel des 13 " donne un second souffle à la mouvance mondialiste.

Ont succédé à Jeanne Haslé :

  • en 1974 : Roger Whelloff
  • en 1990 : Jean-Paul Whelloff, puis Jean Prédine
  • en 1998 : Daniel Durand

 

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