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Registre des Citoyens du Monde - Assemblée - Congrès des Peuples

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Fonction - l'institution - Structures générales - Territoires - Edition
Conseil des Communes et Villes Mondialisées

Réunion du 28 mars 2009
au Café-forum du Palais, Créteil (France)

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Présence : Roger Winterhalter, Brigitte Carraz, Jean Claude Loewinski, Daniel et Odile Durand, Alain Bal, Stevens Chellum, Marie-Françoise Lamperti, Vincent Peingnez, Landing Niassy, sa fille, étudiante à Lyon et un autre sénégalais représentant les communes de Boulock (Gambie) et Kouram (Sénégal)

Ont été invités les représentants de 35 communes mondialisées parmi les plus récentes ;

Excuses des Communes de Chelles (FR77), Saint-Nolff (FR56), Kunheim (FR68), Hiroshima (JP), Kashusha (CD), St-Niklaas (BE)

Animateurs : Daniel Durand et Roger Winterhalter

Secrétaire de séance : Brigitte Carraz

En ouverture, Daniel Durand résume l’histoire des mondialisations et présente l’évolution structurelle toute récente.

1949 a été à la fois l’année de la création du Registre International des Citoyens du Monde (annoncé le 1er janvier et statuts déposés le 27 juillet 1949), et celle au cours de laquelle plusieurs communes se sont déclarées Territoires mondiaux liés à la communauté mondiale. Cahors a été la première le 20 juillet 1949. Ces deux faits majeurs dans l’histoire du mondialisme ont pour auteurs le Centre de Recherche et d’Expression Mondialiste (CREM) et le Secrétariat des Citoyens du Monde dirigé par Robert Sarrazac avec Gary Davis pour porte-parole. Au début des années 50 le Secrétariat des Citoyens du Monde a cessé d’exister ; cependant le Registre des Citoyens du Monde a continué de fonctionner, tandis que la dynamique des mondialisations de communes s’est poursuivie jusqu’en octobre 1958 en France. Puis le mouvement a été imité au Japon de 1957 à 1971, au Canada et aux Etats Unis de 1967 à 1975.

En 1966 avaient été créés au Japon un Conseil Mondial pour les Mondialisations, dont le siège était à Hiroshima, et un Conseil Japonais des Villes Mondialisées dont le siège était à Kyoto. Ces deux organisations ne sont plus que des souvenirs archivés dans les mairies concernées.

En France le mouvement a repris en 1971 par la mondialisation de Orval (Cher), et une commission des mondialisations a, depuis lors, existé liée à l'activité de Roger et Renée Volpellière, Henri Cainaud, Georges Mary, Guy et Renée Marchand, Bernard Muet, Danièle Charier, Claude Tellier et autres. Depuis plus de 10 ans, c'est Roger Winterhalter qui anime cette commission avec des succès tout à fait remarquables : Lutterbach, St-Nolff, Chelles, Lehaucourt, Grambois (France) , Boulock (Gambie) Gjilan (Kosovo), Dario (Nicaragua), Kalonge, Kashusha, Mbanza Ngungu, Muchungiko, Chegera (Congo R.D.), Kohé (Togo), Stabroek (Belgique) etc....

Sur proposition du Bureau du Registre des Citoyens du Monde en date du 29 avril 2008, et acceptée par la Commission le 28 octobre 2008, cette dernière constitue désormais une branche d’activité du Registre.

L’historique de la période 1949 – 1971 a été distribué aux personnes présentes. Il sera joint au compte-rendu. (c’est le texte de la brochure n° 13, intégrée à la Somme Mondialiste, volume I, reproduit et mis à jour sur Internet à la page : http://www.recim.org/dem/br13fr.htm)

Actuellement, nous comptons 974 communautés territoriales mondialisées.

Cependant, la révision en cours de l'annexe 2 du règlement du Congrès des Peuples, a conduit le Registre à pousser plus loin la réorganisation. Alors que la Commission des Mondialisations était constituée uniquement de Citoyens du monde intéressés, le nouveau texte prévoit que les communautés géographiques appelées à voter au Congrès des Peuples soient effectivement représentées par délégation au sein des groupes de travail. Ce nouveau texte rejoint la conclusion de la brochure 13 : « Il est urgent que toutes les villes qui se sont mondialisées se rassemblent en un Conseil »

Une proposition a donc été soumise au Conseil d’Administration du Registre de transformer la Commission des Mondialisations en un Conseil représentatif des communautés géographiques mondialisées afin de les rendre parties-prenantes du développement des activités qui les concernent. Cette proposition a été acceptée par vote organisé par correspondance qui a obtenu 19 voix pour, une voix contre et une abstention. (sur 25 votants potentiels). La réunion de ce samedi 28 mars 2009 a donc pour objet de commencer à donner du sens et un contenu à ce Conseil représentatif.

Les mondialisations les plus récentes sont celles indiquées en introduction, la dernière en date étant celle de Chegera (République Démocratique du Congo) le 26 mai 2008.

Débat autour de la spécificité de la commune mondialisée.

Par rapport aux autres réseaux existants, qu’est ce que nous apportons comme différence ou comme complémentarité à ce qui existe déjà ?

Maires pour la Paix : il est distribué à chaque personne présente un document, ici en annexe au compte-rendu. L’initiative vient d’Hiroshima, qui est également une commune mondialisée.. L’initiative est relayée en France par l’Institut Hiroshima Nagasaki, dont le siège est à la mairie de Malakoff. Daniel Durand a rencontré à ce sujet M. Michel Cibot. Maires pour la Paix mène actuellement une campagne intitulée « Vision 2020 » date à laquelle elle demande la fin du démantèlement des armements nucléaires. Maires pour la Paix représente environ 1600 villes adhérentes dans 120 pays..[ Ces chiffres en rappellent d’autres qui nous concernent : les communes mondialisées sont au nombre de 974, et les citoyens du monde enregistrés sont de 114 pays. ] Maires pour la Paix travaille dans le monde tel qu’il est, c’est-à-dire qu’il ne s’écarte pas de la vision internationaliste actuelle. Il n’a pas la vision mondialiste qui est la nôtre. Ainsi Maires pour la Paix propose que les jeux olympiques de 2020 aient lieu dans un État dénucléarisé. De notre côté, nous préfèrerions les Jeux Mondiaux de la Paix dans laquelle il n’y a pas de compétition entre les États, et nous pensons que les objectifs de Maires Pour la Paix ne peuvent être atteints qu’avec le développement de la démocratie au niveau mondial et supranational.

Cités et gouvernements locaux unis. Un document est distribué à chaque participant, ici en annexe au compte-rendu. Le siège de cette organisation est à Barcelone. Elle regroupe un certain nombre d’organisations antérieures, et notamment « Cités Unies » qui est elle-même l’ancienne Fédération Mondiale des Ville Jumelées. D’après les renseignements fournis, l’ensemble des habitants des villes participant à la CGLU équivaut à la moitié de la population mondiale, avec des budgets qui cumulés dépassent l’entendement de nos petites associations. CGLU convoque régulièrement le Congrès Mondial des Villes et cette organisation soutient l’initiative des Maires pour la Paix. Il y a une base démocratique dans cette organisation. Au niveau du discours les Citoyens du Monde peuvent s’y retrouver totalement, mais les personnalités qui participent apparaissent souvent très éloignées des populations qu’elles sont sensées représenter. Il y a beaucoup de notabilité et pas assez de participation citoyenne. Ceci dit, des collaborations sont possibles, et certainement souhaitables de part et d’autre.

Du côté des Espérantistes, on peut citer « Villes jumelles ». C’est une organisation dont le coordinateur actuel est un chinois vivant en Chine, dans laquelle les Espérantistes sont invités à collaborer avec les Espérantistes des villes jumelées. Il y a là ce que Heloisa appellerait des « alliés objectifs », une véritable ouverture pour des actions ou des services concrets même si cette organisation n’est pas très importante (peut-être 700 personnes)

Nom du Conseil :

Étant donné que le terme « mondialisation » prête à confusion, le Conseil admet la nécessité d’éviter ce terme. Après en avoir délibéré, le Conseil a adopté à l’unanimité moins une abstention l’appellation suivante :

« Conseil des Territoires citoyens du monde. »

Dans la situation actuelle de démarrage, ce Conseil s’appuie sur l’existence du Conseil d’Administration du Registre des Citoyens du Monde. Les réunions du Conseil des Territoires citoyens du monde pourront avoir lieu par les mêmes occasions, notamment aux Assemblées Générales.

Le Conseil sera représentatif de tout territoire citoyen du monde qui manifeste son intention de participer, avec droit de vote. En cas d’absence, les délégations et procurations seront acceptées.

Certificats de mondialisations

Landing Niassy et ses collègues représentant les « Territoires citoyens du monde » du Sénégal et de Gambie réclament que soit délivré à chaque territoire mondialisé un certificat. Cette demande a été également formulée par plusieurs autres communes mais n’a jamais été satisfaite.

Le Conseil décide que sera délivré un certificat de mondialisation à tout nouveau Territoire qui signera la Charte ainsi qu’aux communes anciennement mondialisées qui en feront la demande ou qui disposent d’un comité de mondialisation.

Roger Winterhalter composera le graphisme avec Alain Mabile, tandis que Daniel Durand fournira le texte. Grandeur proposée : A3, qualité « parchemin ».affichable.

Le certificat sera accompagné par un dépliant sur des suggestions d’action.

Le certificat pourrait être renouvelé lors du changement d’élus dans la commune ou faire l’objet d’une transmission entre l’ancien responsable et le nouveau.

Pour le suivi, il faudrait que dans la base de données, à côté de chaque commune, il y ait le nom du contact, exemple : à côté de Gjilan, mettre Roger.

Des projets

Il est également souhaité que les Territoires Citoyens du Monde mènent des projets qui peuvent être :

  • de petits projets comme l’indique Marie-Françoise Lamperti suite à la rencontre avec un Conseiller municipal de la commune de Chelles. Ces projets peuvent être générateurs de budgets qui seront mis à la disposition du Congrès des Peuples, dans l’esprit de l’alinéa 5 du texte de référence de la Charte.
  • des projets de formation : forum ou séminaire régional. Une telle rencontre pourrait avoir lieu entre des ressortissants de Mauritanie, du Sénégal et de Gambie
  • des projets d’échange entre « Territoires ». (alinéa 2 de la Charte) Voir à ce sujet sur le site recim.org, les pages d’actions et de suggestions. www.recim.org\dem\csug-fr.htm

Un problème se pose souvent, c’est celui des voyages depuis les pays Africains vers l’Europe. En réponse, et lorsqu’il s’agit de voyages motivés par des réunions du Conseil des Territoires Citoyens du Monde, Marie-Françoise Lamperti, présidente de Agir pour les Droits de l’Homme va engager son association à faire les démarches nécessaires auprès des consulats, car elle voit dans ces voyages l’occasion pour les jeunes de se mettre en mouvement dans un cadre citoyen. De plus, s’il s’agit de voyages qui ont pour but la formation à la démocratie et aux Droits de l’homme, les ambassades ont des budgets disponibles. Pour cela il est nécessaire d’avoir un projet concret, le nombre de personnes, leur provenance, la période du séjour.

Elections au Congrès des Peuples

Les communes de Boulock, Kourame et Djilakoune pourront participer aux prochaines élections au Congrès des Peuples. Cette liste n’est bien sûr pas limitative.

Prochaines réunions :

  • Participation du Conseil des Territoires Citoyens du Monde à l’Assemblée générale du Registre des Citoyens du monde (vraisemblablement le 13 mai 2010)
  • Participation de représentants de Territoires Citoyens du Monde au Séminaire de Chelles sur les Droits de l’Homme (vraisemblablement les 14 et 15 mai 2010).

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