plan de cette partie du site - -

Citoyens du Monde - Congrès des Peuples
Forum 2013

Débat structurel pour une refondation

 

Le mardi 11 juin 2013, de 10 h à 13 h s'est tenue au local du Registre des Citoyens du Monde une réunion qui a connu la participation de Olivier Thierry d'Argenlieu, et (dans l'ordre alphabétique des noms) : Daniel Durand, Didier Marchand, Marie-Françoise Lamperti, Joël Luguern, Liliane Metz-Krencker, Roger Winterhalter.

Motifs :

Depuis plusieurs années, les relations sont tendues, et même sur le point de rupture entre le Centre Français d'Enregistrement des Citoyens du Monde, d'une part et le Registre des Citoyens du Monde, d'autre part. Exigences, justificatifs et explications se sont croisés sans pour autant apporter l'apaisement souhaitable. Par accord entre Didier Marchand et Daniel Durand, une proposition a été faite d'établir un état des lieux (état de l'union) qui identifierait quelques points forts et quelques points faibles de chacune des structures, afin de dégager des voies d'évolution possibles.

Cette réunion conduite par Olivier Thierry d'Argenlieu, à huis clos, s'est conclue par un accord sur une " refondation ".

Le Bureau du Registre des Citoyens du Monde propose d'ouvrir l'information, les échanges et la discussion entre tous les responsables du Registre (membres des Centres d'Enregistrement, Correspondants du Registre, traducteurs et autres bénévoles) par l'utilisation de notre forum habituel : as_rcm@googlegroups.com et par un archivage à cette adresse : http://www.recim.org/pas/forum2013.htm

C'est ensemble que nous pouvons tracer le chemin pour les générations à venir.


[le signe renvoie à un commentaire]

I.- État de l'Union, par Olivier

Réflexion stratégique à huis clos

Proposée aux 6 principaux animateurs des organismes qui se réclament des Citoyens du Monde en France : Daniel Durand, Marie-Françoise Lamperti, Liliane Metz-Krencker, Joël Luguern, Didier Marchand, Roger Winterhalter

Les organismes les plus directement concernés

  • Le Registre des Citoyens du Monde
  • L'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP)
  • Le Congrès des Peuples
  • Le Centre français des Citoyens du Monde

Et en arrière plan

  • Les entités directement rattachées au Registre :
    • Etudes Mondialistes
    • Centres d'enregistrement
    • Forums de discussion
  • Les territoires mondialisés
  • Les maisons de la citoyenneté mondiale
  • La Marche des Citoyens du Monde

Citoyens du Monde

  • Les héritiers d'une belle avancée de l'humanité,
  • Qui a des racines très lointaines dans le passé,
  • Qui a vraiment pris corps après le traumatisme de deux guerres mondiales successives,
  • Qui a mobilisé des personnalités de premier plan, philosophes, scientifiques et politiques,
  • Qui a presque sombré dans l'oubli aujourd'hui
  • Alors que le monde a plus que jamais besoin d'un " vivre ensemble " cohérent, face aux multiples défis qui l'assaillent.

La nébuleuse des Citoyens du Monde

Deux appréciations possibles :

  • Un ensemble subtil, bien huilé, en relation avec de multiples autres, propre à séduire tous les habitants de la terre qui se soucient de leur devenir solidaire sur la planète.
  • Une usine à gaz, hermétique au visiteur extérieur, qui le décourage d'aller plus avant au contact des " Citoyens du Monde ".

Le diagnostic

Que penser aujourd'hui de chacune des cinq principales composantes de la nébuleuse des Citoyens du Monde ?

Le Registre des Citoyens du Monde

Ses points forts

  1. délivre la carte de " citoyen du monde "
  2. un local, et donc un patrimoine immobilier
  3. tient bon dans la tourmente

Ses points faibles :

  1. sans notoriété dans les médias
  2. a très peu de reconnaissance internationale
  3. a perdu l'exclusivité de la marque " Citoyens du Monde "
  4. est au cœur sinon à l'origine de " l'usine à gaz "
  5. n'a guère de ressources financières
  6. entretien une dangereuse illusion avec des réunions très largement ouvertes, qui vont .. en peau de chagrin
  7. est confronté à un délicat problème de gestion de ses collaborateurs
  8. est en délicatesse avec sa première filiale

L'Assemblée des Citoyens du Monde (ex ASCOP)

Son point fort

  1. Un nom clair et attractif, succédant à un nom totalement abscons : ASCOP

Ses points faibles :

  1. un positionnement assez flou et un cheminement cahoteux depuis l'origine
  2. un trou noir : la disparition de son premier secrétaire
  3. une procédure pour le moins légère de nomination de ses dirigeants actuels
  4. apparemment sans activité propre pour l'instant

Le Congrès des Peuples

Ses points forts

  1. un nom magnifique !
  2. un réseau de délégués légitimés par leur élection au suffrage universel par tous les détenteurs de la carte de citoyen du monde
  3. un réseau réellement international renouvelé et rajeuni périodiquement
  4. de temps à autre quelques déclarations de qualité

Ses points faibles

  1. une disproportion incroyable entre la prétention du nom et la réalité
  2. un organisme resté longtemps en sommeil
  3. quasiment aucune reconnaissance par les médias
  4. des élus qui peuvent être tentés de se prévaloir de leur titre pour la promotion de leur activité " personnelle plutôt que pour la citoyenneté mondiale
  5. est actuellement au cœur d'un conflit interne majeur pour en prendre le contrôle.

Le Centre français

Ses points forts

  1. de très loin le plus important Centre d'enregistrement des Citoyens du Monde, sinon presque le seul aujourd'hui
  2. édite un bulletin trimestriel de très bonne tenue, qui fidélise plusieurs milliers de lecteurs
  3. a une situation financière très saine
  4. dispose d'un local qui est son patrimoine immobilier.

Ses points faibles

  • son animation repose de fait sur une seule personne
  • au terme d'un long conflit comptable, ses responsables ont suspendu leur affiliation au Registre des Citoyens du Monde

En définitive, la nébuleuse des Citoyens du Monde est en train de devenir une mouvance parmi d'autres, très peu signifiante dans la société contemporaine … alors que le monde est en pleine ébullition, et que l'humanité tout entière, consciente des défis auxquels elles est maintenant confrontée, charge plus que jamais la voie de son avenir.

La cause

Ce n'est pas le mérite, la bonne volonté ou le dévouement qui est important aujourd'hui pour le mouvement des Citoyens du Monde, c'est l'efficacité de son organisation.


II. - Voies d'évolution possibles, par Olivier

3 voies d'évolution possibles

  • Scénario 1 : le statu quo
  • Scénario 2 : la victoire en chantant
  • Scénario 3 : la refondation

Scénario 1 : le statu quo

  • On ne change rien, on poursuit dans le cadre des structures actuelles.
  • Les conflits de personnes et de pouvoir reprennent de plus belle, avec des arguties juridiques puissantes, chacun étant sûr de son honnêteté et de la légitimité de son point de vue.
  • Les énergies s'épuisent … La désagrégation s'amplifie … et la perte d'audience externe s'accentue.
  • Sauf pour quelques uns qui s'illusionnent, ou qui se font plaisir en " jouant à la dînette " avec un instrument inapproprié.

Scénario 2 : la victoire en chantant

  • Un groupe finit par l'emporter sur l'autre : c'est la victoire. Les " nuisibles " dégagent.
  • Reste un groupuscule " d'anciens combattants " soulagés et prêts à aller à nouveau de l'avant
  • Mais ils héritent de " l'usine à gaz " qui tourne toujours plus ou moins à vide…
  • avec le risque d'être débordés par de nouveaux entrants.
  • Il ne faut pas longtemps pour que la nébuleuse des Citoyens du Monde disparaisse définitivement de la scène mondiale …
  • … dans l'indifférence générale !

Scénario 3 : la Refondation

  • Renonçant à la lutte pour le pouvoir au sein des structures actuelles, les animateurs du Mouvement des Citoyens du Monde acceptent de remettre en cause l'organisation de leur mouvement.
  • Ils élaborent ensemble une nouvelle organisation, mieux adaptée à l'époque que nous vivons, et aux défis que l'humanité doit désormais affronter.
Les bases de la Refondation
  1. Une enseigne " Citoyens du Monde " clarifiée, pour dissiper toute ambiguïté
  2. des structures simplifiées, pour être efficace
  3. Une nouvelle affectation des responsabilités permettant à chacun d'exercer ses talents.

1. Une enseigne " Citoyens du Monde " clarifiée

Face à la grande confusion qui règne dans l'emploi de cette expression,

  • Réaffirmer que cette appellation, qui fut longtemps un label protégé, est héritée des fondateurs du mouvement des Citoyens du Monde au sortir de la 2ème guerre mondiale,
  • et doit être respectée comme telle, à l'exclusion de toute autre,
  • tant sa signification est forte.

Le label " Citoyens du Monde "

  • En premier lieu, il désigne tous ceux sur la terre qui ont pris conscience de la nécessité pour l'humanité de se doter d'institutions politiques supranationales, face aux défis planétaires.
  • En second lieu, il désigne aussi tous ceux sur la terre qui professent un humanisme universel, et qui, à ce titre, s'engagent dans des actions de solidarité militante entre les hommes, en se référant aux principes de la DUDH.

L'enseigne " Citoyens du Monde "

Elle exclut donc tout activisme plus ou moins révolutionnaire dont l'objet principal serait la disparition des Institutions politiques nationales existantes, sous prétexte qu'elles ne sont pas universelles.

2. Des structures simplifiées, pour être efficace

Un " Registre des Citoyens du Monde " dont le seul objet est d'octroyer une carte de Citoyen du Monde à tous ceux qui en font la demande en souscrivant aux textes fondateurs du Mouvement :

  • le texte de la carte lui-même
  • le texte " sens de la carte "
  • tout autre texte éventuellement

Une " Assemblée des Citoyens du Monde "

  • Qui rassemble tous les détenteurs de la carte de Citoyen du Monde, membres de plein droit de cette Association, dès lors que la sincérité de leur adhésion est assurée.
  • C'est cette Assemblée qui concrétise l'existence de la communauté des Citoyens du Monde et le mouvement civique mondial qu'ils incarnent.

Un collège de " Délégués Mondiaux "

  • Qui sont élus périodiquement par les membres de l'Assemblée, et dont la vocation première est de la représenter ainsi que le mouvement qu'elle incarne dans leur zone d'influence.
  • C'est à ce titre qu'ils maintiennent un contact étroit avec toutes les institutions et organismes qui oeuvrent dans le même sens.

Éventuellement des " Centres régionaux "

Qui peuvent être ouverts sur les 5 continents pour relayer plus directement l'action de l'Assemblée des Citoyens du Monde.

Règles de fonctionnement

Les instances dirigeantes de l'Assemblée (C.A. et Bureau) ont la responsabilité de ses activités permanentes :

  • la gestion de ses ressources financières, constituées principalement par les cotisations de ses membres, gages de son indépendance.
  • La gestion administrative des adhérents
  • La gestion des collaborateurs.
  • La gestion de la documentation et des archives du Mouvement
  • L'ouverture et la gestion des sites et des moyens de communication qui permettent d'assurer une présence satisfaisante du Mouvement des Citoyens du Monde sur la Toile.
  • Les relations avec la presse et les médias.
  • Les contacts et relations entretenues avec toutes les institutions et organismes qui oeuvrent dans le même sens que les Citoyens du Monde.
  • Les études, forums, groupes de réflexion et d'échanges, ouverts au titre des Citoyens du Monde
  • La publication régulière d'un bulletin ou d'une revue des Citoyens du Monde, ayant vocation planétaire.
  • L'attention et le soutien apporté à des initiatives telles que :
    • La mondialisation des territoires
    • Les maisons de la citoyenneté mondiale
    • La Marche des Citoyens du Monde

Modalités pratiques

Elles restent évidemment à préciser, mais on peut dores et déjà considérer :

  • que l'actuelle " Assemblée des Citoyens du Monde " ex ASCOP est tout naturellement appelée à devenir la structure d'accueil de la communauté des Citoyens du Monde.
  • Que le Registre des Citoyens du Monde ne doit plus être qu'un département de cette Assemblée.
  • Que le Centre Français des Citoyens du Monde n'a plus lieu de maintenir une existence autonome
  • Que le Bulletin du Centre Français a vocation à devenir l'organe officiel des Citoyens du Monde, avec une diffusion planétaire.
  • Que la remise en ordre des différents sites qui se réfèrent aujourd'hui à l'enseigne des " Citoyens du Monde " est une priorité.

3. Une nouvelle affectation des responsabilités permettant à chacun d'exercer ses talents

Mise en oeuvre

  • C'est l'équipe, réunifiée, des leaders actuels du Mouvement des Citoyens du Monde qui doit se constituer en autorité de Refondation du Mouvement.
  • Avec l'aide éventuelle d'un chargé de mission compétent …

Les atouts majeurs des Citoyens du Monde pour réussir leur refondation

  • Ils connaissent la justesse de leur cause
  • Ils entendent peser réellement sur l'avenir du Monde
  • Ils sont libres de toute ingérence extérieure.


LES 7 PROPOSITIONS DE LA REFONDATION

Préambule : Démocratie et transparence
La réunion du 11 juin et la réflexion sur les voies d'évolution possibles concernent non seulement les sept personnes qui y ont participé " à huis clos ", mais également et au premier rang le Registre des Citoyens du Monde. Les membres du Registre des Citoyens du Monde sont un peu plus de 100, parmi lesquels 81 participent au forum permanent ouvert chez googlegroups.com. Respectant la tradition de démocratie interne et de transparence, j'ai proposé à ce forum et à quelques autres personnes de s'associer à la réflexion en cours. 19 personnes y ont participé. Les contributions vont du simple encouragement à des considérations relativement pointues, en passant par des demandes de précision. Les réponses que je fais ici en tant que participant au groupe de réflexion, (en rouge et en bleu dans le texte) constituent la synthèse de tous ces échanges. Ce document sera redistribué aux personnes ci-dessus.

A noter que 4 autres participants à la réunion du 11 juin ont donné des réponses à ces sept propositions. Pour en connaître le contenu il faut s'adresser aux participants respectifs : Roger, Marie-Françoise, Liliane ou Didier.

Une Enseigne clarifiée

Proposition 1

L'appellation " Citoyens du Monde " appartient aux hommes et des femmes de ce temps qui militent activement pour que la communauté mondiale se dote d'Institutions supranationales, seules capables d'assurer désormais la survie et le développement harmonieux de l'humanité sur la planète terre.

- Modification souhaitée : L'appellation " Citoyens du Monde " appartient aux hommes et femmes de ce temps qui militent activement pour que la communauté mondiale se dote d'Institutions supranationales démocratiques.

Commentaires

  1. Il existe déjà des institutions supranationales de fait :Banque Mondiale, Union Postale Universelle, Organisation de l'Aviation Civile Internationale … , mais celles-ci ne sont pas démocratiques.
  2. " seules capables d'assurer … ". Le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme actionne deux leviers a) la création d'un régime de droit ; b) la participation de tous individus et tous organes de la société. Ceci revient à dire que le régime de droit institué à un niveau supranational a fondamentalement besoin de l'action citoyenne. Il ne peut agir " seul ".
  3. " Développement harmonieux de l'humanité ". Ce concept des années 70 est aujourd'hui contesté dans la pratique par les citoyens du monde qui ont opté pour la " décroissance ", par les Territoires " en transition ", et par d'autres mouvements qui se veulent " à contre-courant ".
  4. La formule proposée oublie l'un des enjeux majeurs de notre temps : la préservation de la planète, de ses ressources et de sa biodiversité 

Proposition 2

Par nature, les Citoyens du Monde sont solidaires de toutes les Actions collectives engagées sur la planète pour renforcer la solidarité entre les peuples, et le respect de la dignité humaine , en référence à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

OUI

Des Structures simplifiées

Proposition 3

Les Citoyens du Monde se rassemblent dans " l'Assemblée des Citoyens du Monde " ( World Citizens'Assembly ), association de droit français dont le siège est à Paris, 66 bd Vincent Auriol. Sont membres de cette association tous les détenteurs de la " Carte de Citoyen du Monde ", délivrée par le Registre des Citoyens du Monde, qui devient un Département de cette association.

OUI à l'esprit de cette proposition, mais NON dans la forme ainsi rédigée.

Explications :

L'Assemblée créée en 2003 n'a pas de siège social ; elle est un organe du Congrès des Peuples destiné à rassembler les organisations en accord avec l'objectif de la démocratie mondiale, et un forum de citoyens du monde. Cette Assemblée est une réponse exacte au 8ème alinéa du préambule de la DUDH qui prévoit un progrès du droit grâce à l'action de " tous individus et tous organes de la société ". Cependant, l'article 20 précise que " nul ne peut être obligé de faire partie d'une association ". Ceci signifie que la participation de chaque Citoyen du Monde à l'Assemblée est une proposition laissée à sa liberté

Le Siège

Outre le " forum ", l'Assemblée est un collectif de 129 organisations, dont 10 transnationales, et 119 réparties dans 22 pays. Parmi ces 119 l'une d'entre elles a, de fait, un rôle d'animateur, car elle a été créée pour cela : l'Assemblée des Citoyens du Monde dont le siège est à Paris, 66 bd Vincent Auriol.

Un grand nombre d'organisations membres refusent d'être " affiliées " ou " inféodées " à une organisation de droit français, car la France est un pays qui n'a pas encore complètement tourné la page du colonialisme.

Le Registre des Citoyens du Monde doit être une structure transnationale, sans siège social.

Prise de position et neutralité

L'Assemblée a été créée, en 2003, entre autres pour libérer la parole. Elle est un espace de dialogue, de concertation, mais aussi de prise de position. Par son action, elle apporte aux élus du Congrès des Peuples une expertise qui permet à ces derniers de définir le droit. Cet exercice n'est possible que grâce aux prises de position qui peuvent être diversement prises soit par chacune des organisations participantes, soit par l'ensemble de l'Assemblée.

De son côté, le Registre des Citoyens du Monde est un service d'état civil, au sein duquel les " officiers " sont contraints à la neutralité (ils se sont engagés sur ce point). Si le Registre devenait un département de l'Assemblée, alors se lèverait la question : comment rester neutre au sein d'une organisation qui ne l'est pas ?

Par ailleurs, le Registre des Citoyens du Monde ne peut pas être transformé en un service d'adhésion à l'Assemblée. La Citoyenneté mondiale est avant tout une identité. L'enregistrement d'une personne confère à cette identité une dimension politique qui peut s'épanouir aussi bien à l'intérieur de l'Assemblée que de toute autre manière ou dans toute autre organisation extérieure à l'Assemblée. Quelque soit son choix et les luttes qu'elle mènera au nom de son choix, cette personne demeurera citoyenne du monde, même si elle vient à s'opposer à l'Assemblée des Citoyens du Monde.

Il est donc nécessaire que le Registre qui est déjà organisation membre de cette Assemblée, conserve par rapport à cette structure suffisamment d'indépendance.

Proposition 4

Les Citoyens du Monde élisent, et renouvellent partiellement tous les 3 ans, un " Collège de 50 Délégués Mondiaux " dont la vocation première est de contribuer activement au développement du Mouvement des Citoyens du Monde et de son audience à travers les 5 continents.

N.B. : Le " Collège des 50 délégués Mondiaux " prend ainsi le relais du " Congrès des Peuples " dont l'ambition à préfigurer une " Assemblée législative mondiale " s'est avérée aujourd'hui démesurée devant la réalité des faits et sa très faible audience externe.

NON

1.- Les problèmes de relations entre le Centre Français d'Enregistrement et le Registre peuvent nous conduire à une refondation des structures citoyennes du monde. Ces problèmes ne concernent pas le Congrès des Peuples.

2.- On peut certes imaginer que des personnes soient spécialement chargées de développer la communauté mondialiste à travers les 5 continents. Ils auraient un rôle d'ambassadeurs. Faut-il être élus pour cela ? Mais un tel collège n'aurait rien de comparable avec le Congrès des Peuples, ses buts et sa place dans l'histoire.

La refondation de 2003

Plus de 100 000 personnes de 120 pays ont manifesté concrètement leur volonté de voir le monde se doter un jour des institutions supranationales démocratiques qui sont nécessaires à la survie de l'humanité et à la préservation de la planète. Dans cette tentative, le Congrès des peuples n'est certes pas la forme la plus évoluée de la démocratie mondiale, mais c'est désormais un fait indéniable : pour la première fois dans l'histoire les citoyens du monde ont montré une voie nouvelle qui va vers une Assemblée mondiale. Cette tentative fait du Congrès des Peuples une institution pionnière et sera retenue par l'histoire comme telle : la préfiguration des institutions mondiales démocratiques. Mais il en va ici comme de toutes les institutions : de même qu'il y a eu l'ONU"-1" (la SDN), qu'il y a l'ONU"2" et qu'il y aura l'ONU"3", de même il y a eu le Congrès des Peuples"1" (1969-1998) il y a le Congrès des Peuples"2" " refondé " en 2003. Cette refondation de 2003 n'est pas entièrement exécutée non pas parce qu'elle était mauvaise, mais parce que quelques délégués qui n'en ont pas compris la démarche, s'y sont fermement opposés. Il y aura un Congrès des Peuples"3" au cas où le projet fédéraliste d'Assemblée Parlementaire au sein des Nations Unies conduirait à la fusion de ces tentatives pionnières.

Une convergence de plusieurs dizaines d'entités

La base électorale du Congrès des Peuples est beaucoup plus large que les seuls " citoyens du monde " enregistrés. Historiquement, il est une convergence de plus de 40 organisations mondialistes (congrès de Mai 1963), et les élections ont vu un panachage électoral provenant de seize organisations mondialistes et autant de communes mondialisées.

Le droit mondial avancera aussi par la jurisprudence.

Au milieu de sa faiblesse actuelle, le Congrès des Peuples est encore un formidable porteur de promesses qui ne demandent qu'un peu d'organisation pour devenir effectives. Pour exemple : la session de Brasilia (mai 2009) a invité tous citoyens et tous organes de la société civile mondialiste à créer une institution mondiale citoyenne des droits humains capable de produire des textes utiles à la défense des droits humains. Le 26 janvier dernier, l'Assemblée des Citoyens du Monde a déclaré conforme à la Déclaration Universelle des DH un certain nombre d'initiatives. Ces textes attendent maintenant l'adoption par le Congrès des Peuples pour devenir des éléments de droit mondial, car les Délégués au Congrès des Peuples tirent des élections l'autorité pour dire le droit (article 21-3 de la DUDH). A partir de là, ces textes pourront servir aux avocats pour plaider certaines causes devant les tribunaux. Cette piste est possible, puisque de leur côté, un nombre conséquent de présidents de cours de justice étudient chaque année à Lucknow (Inde) comment introduire le droit mondial dans les attendus et les verdicts.

Tout cela pour dire qu'il ne faut pas embarquer le Congrès des Peuples dans la tourmente des difficultés passagères d'organisations tierces, fussent-elles partenaires. 

Proposition 5

Les Citoyens du Monde réunifient leurs structures en France :

  • Le " Centre français d'enregistrement des Citoyens du Monde " rejoint " l'Assemblée des Citoyens du Monde " 66 bd Vincent Auriol.
    OUI pour toutes les activités autres que l'enregistrement. Seul le Registre doit porter la responsabilité de tous les fichiers.
  • Le Bulletin du Centre français, qui bénéficie d'une très bonne audience, devient la publication officielle de l'Association des Citoyens du Monde, ayant désormais une vocation planétaire.
    OUI, mais il faudra définir une nouvelle ligne éditoriale, et constituer un réelle équipe de rédaction, avec si possible des responsabilités renouvelables 

Des Responsabilités bien attribuées

Proposition 6

Pour faciliter le bon redéploiement de leur Mouvement, les 6 principaux animateurs du Mouvement des Citoyens du Monde en France remettent leurs mandats à la disposition de " l'Autorité de Refondation " qu'ils constituent ensemble depuis le 11 juin 2013.

NON , en raison de la formulation maladroite ou incomplète de cette proposition.
  1. Attention à ne pas mettre sous le vocable " mouvement " le Registre, qui n'est qu'un service d'état civil, ni même les " citoyens du monde " qui sont des personnes ayant affirmé leur identité personnelle et leur engagement au service de l'humanité et la planète, mais qui n'ont d'ordres ou de consignes à recevoir de personne et surtout pas d'un prétendu " mouvement ".
  2. La réunion du 11 juin n'a ciblé parmi les animateurs (sont-ils " principaux " ?) que ceux qui sont concernés par les difficultés de relations entre les deux structures parisiennes.
  3. les " mandats " sont ceux donnés démocratiquement par chacune des structures. La fin de mandat peut avoir lieu soit à terme échu, soit par démission ou autre raison prévue par les statuts.
  4. Il n'y a pas d'Autorité de Refondation, mais seulement un groupe de réflexion qui ne peut produire que des recommandations adressées à chacune des structures. Ces recommandations ne constitueront pas de loi supérieure, c'est-à-dire que l'application de ces recommandations ne pourra pas se faire au détriment de la démocratie interne à chaque structure, ni mettre en péril l'existence même de ces structures lorsque celles-ci doivent être maintenues. 

Proposition 7

Chacun des 6 membres de " l'Autorité de Refondation " est invité à faire part aux autres :

  • des responsabilités qu'il se sent prêt à assumer lui-même dans l'organisation à venir du Mouvement des Citoyens du Monde après sa refondation.
  • des personnalités auxquelles il suggère que nous pourrions faire appel pour prendre telle ou telle responsabilité dans l'organisation à venir du Mouvement après sa refondation.
  • **

    OUI si l'on remplace l'expression " autorité de refondation " par " groupe de réflexion ".

    En conclusion

    Tout ce débat devrait aboutir à la rédaction d'un accord final qui pourrait être partie intégrante d'un règlement intérieur prévoyant une préférence pour l'alternance, et les conditions d'accès aux documents internes. 

Dès que les prises de position de chacun des 6 membres de l'Autorité de refondation sur ces 7 propositions seront collectées, elles seront communiquées à tous les autres, et une réunion de décision de " l'Autorité de Refondation " sera fixée pour en tirer les conclusions.


Avenir - A quoi sert-il de s'enregistrer "Citoyen du Monde"?

Marie-Françoise : Serait-il possible d'aborder des discussions sur l'avenir autrement dit de nous projeter dans des perspectives futures ? Que proposons-nous au niveau structurel ? quelles seraient nos missions ? qui a envie de s'investir dans quoi ?

Olivier : En réponse à ta si pertinente question, j'ai tendance, pour ma part, à dire que notre avenir est d'abord tourné vers l'objectif fondamental des CDM : l'instauration d'institutions politiques supranationales capables de faire face efficacement aux défis planétaires de la communauté mondiale ( Confère la page 8 du tome II "Voies d'évolution possibles " de notre réunion du 11 juin ). C'est à partir de là, me semble-t-il que tout en découle : les actions de sensibilisation de nos concitoyens, les manifestations de solidarité mondiale etc...

Daniel : Autrement dit : à quoi cela sert-il de s'enregistrer "citoyen du monde" ? Il y a plusieurs niveaux de réponse.

  • le principe : la réponse commune à tous est le simple rappel de ce qui est inscrit sur notre carte : "Il s'efforcera de reconnaître ses responsabilités de membre de la communauté mondiale". Il s'agit bien ici d'une responsabilité "politique", à savoir que cette responsabilité participe à la construction d'un monde "pacifique et civilisé" (selon la Déclaration des 13"). C'est ce principe "politique" qui fait notre différence vis-à-vis des alter mondialistes, indignés et autres ....
  • la ligne politique : lorsque l'on regarde la période de l'après-guerre, on remarque un certain nombre de revendications qui étaient celles des résistants et qui n'ont pas été satisfaites par la signature de la Charte des Nations Unies. Par contre, un texte a complété cette charte dans le sens de ces revendications. Ce texte est signé maintenant par 191 États (sur 194). Il affirme que le monde doit être régi par un régime de droit dans lequel l'autorité au niveau mondial est fondée sur la démocratie. Ce texte s'appelle "Déclaration Universelle des Droits de l'Homme".
  • la méthode : pour parvenir à un état de droit, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dit, dans son préambule, que ce sont les citoyens et tous organes de la société qui doivent s'atteler à la rendre effectif le contenu de cette déclaration, autrement dit qui doivent politiquement structurer les cadres nécessaires à l'exercice des droits et responsabilités décrits dans le texte. Concrètement, c'est Alfred Rodrigues-Brent qui a donné la formule : construire en parallèle du droit international déclinant un droit mondial ascendant. Nous avons pour cela les embryons structurels nécessaires : l'assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP) qui collecte les revendications formulées à travers le monde, et les élus au Congrès des Peuples qui ont autorité pour faire de ces revendications des éléments de droit mondial.
  • Les institutions supranationales : elles sont un voeu partagé avec d'autres "mouvements". Nous savons que les États n'en veulent pas. Pourtant elles pourront s'imposer aux États, si nous préparons pour ces institutions les fondements qui lui sont nécessaires : un électorat mondial et un droit mondial.


Pôle Enregistrement

Daniel : J’ai un doute quant à la pleine concordance de la proposition d’Olivier dans le volume II qui place comme élément central de la refondation l’Assemblée des Citoyens du Monde, avec la question posée par Didier qui parle de « l’Association ».

Vu les questions déclinées : désignation des responsables, accès aux fichiers, trésorerie, gestion des locaux, je pense que Didier parle de l’association en désignant à la fois le Centre Français et le Registre, donc, en définitive, uniquement le pôle « enregistrement » qui est l’une des trois (ou quatre) structures « simplifiées » proposées par Olivier.

Pôle « enregistrement »

L’organisation créée en 1949 est le « Registre International des Citoyens du Monde » dont l’annonce a été faite le 1er janvier 1949, mais dont les statuts n’ont été déposés à la Préfecture de Police de Paris que le 27 juillet 1949. Tous les centres et relais locaux d’enregistrement gravitent autour de ce Registre, car c’est là l’une des revendications exprimées en 1948-1949 : que tous puissent s’inscrire dans un registre commun.

Au début, le Registre n’était qu’un service technique du « Secrétariat des Citoyens du Monde ». Ce secrétariat a disparu ; il ne reste plus que le Registre qui a été réorganisé à plusieurs reprises : par le Conseil Mondial pour l’Assemblée Constituante des Peuples, en 1958, puis de manière autonome en 1979 afin de pouvoir faire l’acquisition du local Boulevard Vincent Auriol, puis en 2000.

Depuis 2008, le Registre fait de plus en plus la part des choses entre la structure parisienne (maintenue sous la forme d’association -loi 1901) et la gestion de l’ensemble des fonctions du Registre qui peuvent se faire à un niveau « fédéral ». Les fonctions sont définies,
http://www.recim.org/ascop/cdm592-fr.htm#fonctions
http://www.recim.org/ascop/rcm-fr.htm#fonctions
et les élections de 2012 ont eu lieu dans cette optique, même si les statuts fédéraux tardent dans leur écriture : cette écriture des statuts fédéraux pourrait être le produit de notre « refondation ».

Je pense qu’il en va du Centre Français (Paris-15) à peu près comme du Centre Paris-13, et que les deux associations peuvent encore coexister, chacune pour gérer son local et sa « zone de chalandise ». Paris le vaut bien.

Sujets à suivre : Transparence et démocratie - désignation des responsables – les fichiers – la trésorerie – Information et communication, etc.…


CONCLUSION POSSIBLE DE NOTRE RÉFLEXION par Olivier

" Surmontant les dissensions qui nuisent à l'efficacité des différentes institutions qui composent actuellement la nébuleuse des Citoyens du Monde, et dans lesquelles nous exerçons les uns et les autres des responsabilités conséquentes, nous aboutissons ensemble, au terme de la réflexion stratégique que nous venons de mener, à la conclusion suivante :

Après le diagnostic sévère sur " L'état de l'Union " que nous avons approuvé le 11 juin 2013, il nous parait nécessaire de procéder aujourd'hui à une véritable Refondation du mouvement des Citoyens du Monde, fondée sur les principes suivants :

1 - L'appellation " Citoyens du Monde " appartient aux hommes et des femmes de ce temps qui militent activement pour que la communauté mondiale se dote d'Institutions supranationales démocratiques, seules capables d'assurer désormais la survie et le développement harmonieux de l'humanité sur la planète terre.

2 - Est maintenu un " Registre des Citoyens du Monde ", service d'état civil mondial, qui est le seul à délivrer une carte de Citoyen du Monde à tous les habitants de la terre qui en font la demande en souscrivant à la profession de foi qui figure dans le document " Sens de la Carte ", sans autre engagement de leur part.

3 - Assemblée des Citoyens du Monde : Tous les Citoyens du Monde qui le souhaitent sont invités à adhérer à " l'Assemblée des Citoyens du Monde " (ACM), Association dont la vocation est de concrétiser l'existence de la communauté des Citoyens du Monde et leur volonté d'agir collectivement pour réaliser leur ambition commune.

N.B. : il s'agit là d'une Association nouvelle, à ne pas confondre avec l'actuelle Assemblée des Citoyens du Monde - ASCOP.

4 - Collège d'élus : Les membres de l'ACM élisent et renouvellent périodiquement leurs instances représentatives, parmi lesquelles un collège de 50 " Délégués Mondiaux " qui préfigurent un " Congrès des Peuples " qui serait élu par tous les habitants de la terre, et dont la vocation première est de contribuer activement au développement du Mouvement des Citoyens du Monde et à son audience accrue sur les 5 continents.

5 - Actions militantes : Les membres de l'ACM et leurs instances représentatives approuvent, parrainent, et participent, chacun à la mesure de ses moyens, aux actions militantes qui concourent directement aux objectifs de l'ACM, notamment à " la Marche des Citoyens du Monde vers l'unité politique de la planète ".

Dans le même esprit, ils favorisent toutes les synergies et mises en réseau possibles avec les institutions et organisations dont les objectifs convergent avec ceux de l'ACM.

6 - Bulletin : L'ACM édite et diffuse régulièrement une publication officielle à vocation planétaire, en s'inspirant du Bulletin du Centre français qui bénéficie déjà d'une bonne audience, et avec une équipe de rédaction ad hoc.

N.B. : Statut mondial :du fait de sa vocation l'ACM se doit évidemment de revendiquer un statut mondial. Mais en attendant que cela soit possible, il n'y a aucune honte à ce qu'elle adopte un statut de droit français - La France patrie des droits de l'homme ! - ni à ce qu'elle ait son siège à Paris, historiquement à l'origine de la création du mouvement des Citoyens du Monde…

Nous étant accordés sur ces 6 principes, nous allons maintenant en informer les responsables des divers organismes concernés par cette réflexion, de manière à recueillir leurs observations et si possible leur adhésion à ce nouveau Projet. Après quoi il appartiendra à chacun d'entre nous d'y donner suite au sein des différentes structures auxquelles il participe.

Il va de soi que pour favoriser le bon aboutissement de la Refondation nous nous interdisons, au cours de la période qui vient d'engager toute action qui pourrait la contrecarrer. "


POINT D'AVANCEMENT DE NOTRE RÉFLEXION STRATÉGIQUE

Comme je m'y étais engagé, je viens de consacrer la dernière semaine du mois d'août à faire la synthèse de vos réponses aux 7 propositions du scénario de la Refondation. Ce faisant, j'ai essayé de rester aussi fidèle que possible à l'essentiel de ce que chacun d'entre vous a exprimé.

Synthèse des réponses par Olivier (document disponible sur demande)

Elle me parait édifiante. Les réponses de 4 d'entre vous convergent clairement vers une réelle Refondation de la dynamique des Citoyens du Monde. 2 d'entre vous s'en démarquent :

  • Joël s'est mis en retrait et n'a pas répondu aux 7 propositions, parce qu'il estime que les problèmes du passé doivent être réglés avant de se tourner vers l'avenir. (...)
  • Daniel n'a visiblement pas pris la mesure du diagnostic qui a été porté sur la situation actuelle. Il reste très attaché - on peut le comprendre - à son schéma de pensée personnel et à la " refondation " qu'il estime avoir engagée il y a maintenant 10 ans . Il dénie au groupe du 11 juin et à la réflexion que nous avons engagée ensemble toute possibilité autre que de déboucher sur des propositions tendant, comme il le dit dans sa conclusion, à régler les différents apparus entre 2 structures parisiennes, avec la rédaction possible d'un " règlement intérieur ".


REMARQUES DIVERSES, par Olivier

1 - Tout ou partie des matériaux et échange de vues de notre réunion du 11 juin, baptisée " Réflexion stratégique à huis clos ", prolongée par un " Forum Refondation " strictement réservé aux 7 membres de la réunion du 11 juin, ont été communiqués à l'extérieur de ce groupe du 11 juin.

II n'y a que 2 explications possibles à cette transgression de la règle dont nous étions convenus : soit cela a été fait, sachant les réactions inévitables qui en résulteraient, pour torpiller la réflexion stratégique engagée le 11 juin. Je n'ose y croire… Soit cela a été fait en toute innocence … et l'incident est clos.

2 - Dans la proposition n°6, comme dans le document de présentation du scénario de la Refondation, il est fait référence au groupe du 11 juin qui se constitue en " Autorité de Refondation ". Il est bien évident qu'il ne s'agit là que d'une Autorité " morale "… Si d'aucuns ne l'avaient pas compris, le rédacteur de cette expression leur présente ses excuses !

3 - La proposition n°1 évoque " un développement harmonieux de l'humanité sur la planète terre " : l'objectif d'un " développement harmonieux de l'humanité" n'a jamais été synonyme de " croissance économique " !...

4 - La proposition n°6 avait simplement valeur de test pour s'assurer que chacun des membres du groupe du 11 juin était prêt à jouer à fond le scénario de la Refondation. Les réactions à cette proposition ont été clarifiantes.

5 - A la proposition n°7, j'ai été étonné qu'aucun d'entre vous n'ait avancé le nom de qui que ce soit extérieur au groupe du 11 juin, à commencer par certains des délégués au Congrès des peuples… Peut-être la formulation de la proposition n'était-elle pas suffisamment claire .


Commentaires, par Daniel

Les Etudes Mondialistes et les Forums sont des activités de l'Assemblée / ASCOP retour

Il n'y a que 3 principales composantes : L'Assemblée, le Congrès des Peuples, le Registre des Citoyens du Monde. Le Centre Français n'existe que par son affiliation au Registre des Citoyens du Monde. Voir aussi les fiches d'état des lieux des institutions satellites du Congrès des Peuples- retour

Les points 1 et 2 sont liés. Le développement actuel du projet de communication du Registre (adopté le 14 novembre 2012) est une réponse à la hauteur du problème. retour

"Citoyens du Monde" a été une marque protégée par un dépôt à l'INPI de 1990 à 2010. Cette protection ne s'appliquait que pour l'expression en français, en France et pour les classes 16, 18, 24, 25, 28, 35, 38, 41.. Le Conseil d'Administration tenu à Créteil en mars 2009 a estimé que cette protection devait être supportée par le Centre Français. Le Centre Français a entrepris les démarches, mais celles-ci n'ont pas abouti.

Ce point 3 n’est pas un point faible, mais peut au contraire devenir un point fort si le projet de communication du Registre devient efficace. Le Registre n’a pas la vocation d’empêcher l’expression spontanée de la citoyenneté mondiale, mais au contraire d’enregistrer toutes les personnes qui se déclarent citoyens du monde, toutes les organisations qui se réfèrent à la citoyenneté mondiale afin de les rassembler dans le projet final de démocratie citoyenne mondiale. Quant à la protection de l’appellation « citoyens du monde » dans le commerce ou le spectacle, ce n’est pas l’inscription à l’INPI qui y peut quelque chose, puisque cette appellation est tombée dans le domaine public (sic, INPI). retour

Le forum de Zagora (novembre 2010), la réunion de Mulhouse en janvier 2011, la réunion de Ungersheim en avril 2011, la réunion de Eben-Emaël en juin 2012, et la réunion de Paris le 26 janvier 2013 étaient des activités de l’Assemblée, et non du Registre. Restent quelques réunions de travail tenues essentiellement à Paris, où le caractère « polyvalent » a toujours été affiché. retour

L'Assemblée des Citoyens du Monde (ACM) est membre de l'ASCOP (Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples, ainsi désignée dans le Règlement du Congrès des Peuples). L'ACM s'est créée en France en 2009 pour offrir l'ASCOP, créée en 2003, l'ancrage nécessaire à ses activités en France et en Europe (banque, assurance, représentations diverses, organisation d'événements). L'ACM a, dans les faits, un rôle d'animateur de l'ASCOP. retour

Secrétaires généraux successifs de l'ASCOP : Bernard Henry (2003-2005), Josep Ortega (2005), démissionnaire, interim par Daniel Durand et Liliane Metz-Krencker (2005-2009), Alain Bal. (2009-2012).. retour

Activités de l'Assemblée,en plus des réunions ci-dessus : Arbres de l'Unité Mondiale, Journée de l'Unité Mondiale - journée des Citoyens du Monde, Séminaires d'Etudes Mondialistes, création d'une Institution Mondiale des Droits Humains (migrants, défenseurs des droits de l'homme), Droit à la souveraineté alimentaire, Droit au relogement, action pour la libération de Liu Xiaobo, Exposition Albert Camus, etc. Soit au total 28 projets étudiés, 17 projets réalisés ou en cours. . retour

« Conclusion possible »

Principe 3 :. L'Assemblée des Citoyens du Monde existe. Faudrait-il la dissoudre pour refaire à peu près la même chose : une association de droit français ayant son siège social au 66 Bd Vincent Auriol, et qui joue essentiellement un rôle d'animation, de partage et de coordination ? Le NB du principe 3 n’a pas été soumis au groupe le 11 juin. -retour-

Le principe 4 n’a recueilli qu’un « oui » mais « sous réserve » de Marie-Françoise et Didier. La proposition de Délégués mondiaux semble inutile et de nature à ajouter du trouble à la « nébuleuse ». En effet, le développement de la citoyenneté mondiale et l’audience de ce courant tiennent du talent de communicateurs et d’organisateurs d’ « ambassadeurs », qui n’ont nul besoin d’autorité. Les élections ne sont nécessaires que lorsqu’il y a production de dispositions d’utilité commune. L’autorité alors nécessaire vient des élections (article 21 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme). Donc notre « refondation » ne doit concerner en rien le Congrès des Peuples dont les buts et les fondements sont tout autres. -retour-

Le principe 5 est curieux dans sa formulation. Quelles sont les « instances représentatives » de l’ACM ? ... Même si, après explications, on peut être d’accord sur ce principe, celui-ci ne semble pas résulter de la réflexion du groupe. -retour-

Le "NB" qui suit le principe 6 est fortement discutable : la France n'est pas la patrie des Droits de l'Homme, car ceux-ci sont universels. Les Citoyens du Monde ne constituent ni un mouvement ni un parti (voir les thèses du Front Humain des Citoyens du Monde). Le NB de ce principe 6 n’a pas été soumis au groupe le 11 juin. -retour-

Il n’y a donc accord, a priori, que sur 2 des 6 principes de cette « conclusion possible ».

Le paragraphe « Synthèse des réponses » pointe sur une compréhension insuffisante de ma part quant au diagnostique. C’est un point de vue auquel je connais bien des réciprocités, car nous avons chacun des approches différentes, et, dans certains cas, une absence d’approche. Le fait de faire valoir une approche ne signifie pas nécessairement un blocage ou un attachement inconditionnel, mais simplement l’exigence que le nouveau système qui se dessine lors d’une évaluation – qui n’est jamais neutre – soit d’un niveau qui garantisse une équivalence aux bons côtés du système remis en cause.

La « refondation » de 2003 n’est pas de mon fait, mais est le fait d’un travail d’une dizaine d’organisations et d’une quarantaine de personnes en un collectif conduit par Henri Cainaud, Roger Winterhalter et Marc Garcet. Personnellement, il m’a fallu plusieurs années pour comprendre la justesse de la proposition de 2003. Cette refondation de 2003 a été bloquée puis sabotée par quelques personnes qui ne l’ont pas comprise et qui n’ont pas plus apporté la preuve qu’elle était mauvaise. Le diagnostique du 11 juin n’a pas porté sur cette refondation en voie d’achèvement.

Ceci dit, cette refondation de 2003 touchait, certes, le Registre des Citoyens du Monde et ses filiales, mais ne concernait pas le fonctionnement interne du Registre. Or la crise sous-jacente depuis 2002 et saillante depuis 2008 est une crise de fonctionnement liée à une crise de confiance. Il me semble nécessaire que la refondation de 2013 permette un meilleur fonctionnement et une confiance retrouvée, capables de donner envie de travailler ensemble. L’internationalisation du bulletin « Citoyens du Monde » doté d’une équipe rédactionnelle est vouée à l’échec si ces questions de fonctionnement et de confiance ne sont pas résolus « par le haut ». Nous ne sommes pas dans le cas d’une crise structurelle.

A noter que l’orientation prise par le groupe de travail du Registre des citoyens du monde, le 2 septembre, a déjà recueilli la majorité des voix pour devenir exécutoire. Il s’agit là d’un réel bouleversement qui nécessitera sans doute quelques garde-fous supplémentaires. C’est un défi à relever pour des équipes qui ont envie de travailler -retour-


Point de vue, par Daniel

La base de cette refondation consisterait en un renforcement de l’Assemblée des Citoyens du Monde. Cette Assemblée aurait deux émanations : le service de l’enregistrement d’une part, un corps d’élus mondiaux d’autre part.

Il y a discussion sur l’articulation concrète et juridique entre ces trois composantes.

Actuellement, l’Assemblée des Citoyens du Monde (ou ASCOP) se compose d’environ 120 organisations, et d’un nombre variable de citoyens.

- L’intention des fondateurs de l’ASCOP était de réunir dans cette assemblée à vocation consultative, toutes les organisations qui ont historiquement contribué à l’essor du Congrès des Peuples, celles qui en sont les émanations et celles qui font la démarche d’y adhérer (signature de la charte). De ce fait, le Registre des Citoyens du Monde et le Centre Français des Citoyens du Monde sont membres de l’Assemblée depuis l’origine. Cependant cette Assemblée a une nature « fédérative », ou même simplement « collective » qui laisse à chaque organisation son autonomie.

Nul n’est besoin que le Registre ou le Centre Français rejoignent l’Assemblée, puisque c’est déjà fait depuis 2003.

- L’Assemblée se compose également d’individus titulaires ou non de la carte de citoyens du monde, mais en accord avec la charte ci-dessus évoquée.

Il est à noter que la création de l’Assemblée a été l’élément moteur de la relance du Congrès des Peuples dont la vocation est de dire le droit (vote du 26 octobre 2003). Cette considération abonde dans le sens proposé par Olivier d’Argenlieu, à savoir que le corps des élus est lié à l’élément moteur qui est l’Assemblée. Autrement dit : l’initiative populaire précède le droit, ou encore : c’est par l’étude des faits que l’on peut déterminer ce qui est juste et conforme à la nature humaine.

Nul n’est donc besoin de refonder ni l’Assemblée ni le Congrès des Peuples pour répondre à la suggestion du 11 juin.

Ceci dit, le Congrès des Peuples n’est pas une émanation des Citoyens du Monde, mais celle du congrès fédéral de mai 1963 qui a réuni à Bruxelles les représentants de plus de 40 organisations mondialistes. Ce congrès a créé un « Comité pour le Congrès des Peuples », lequel comité à confié au Registre des Citoyens du Monde le soin de constituer les listes électorales, en lien avec l’organisation « Commonwealth of World Citizens » maintenant dénommée « Mondcivitan Republic » dont le siège est à Tunningen, en Allemagne.

Parmi les « Modalités pratiques »

  • Le Registre est fédéré à l’Assemblée depuis 2003. Aucune décision à prendre. Il gardera bien sûr son autonomie, garante de la neutralité dont les officiers de l’Etat-Civil mondial doivent faire preuve dans l’exercice de leurs fonctions.
  • le titre du bulletin « Citoyens du Monde » serait cédé à l’Assemblée des Citoyens du Monde. Une décision du Conseil d’Administration du Centre Français est nécessaire à ce sujet.
  • Relativement aux sites Internet : le Centre de Communication « Paris 13 » prévoit de travailler à l’harmonisation et la hiérarchisation des informations contenues dans les 8 sites francophones se réclamant de la citoyenneté mondiale. Il s’agit d’un travail de longue haleine fait de multiples accords à conclure entre les propriétaires ou les initiateurs des sites.

Au sujet du site