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LIBRES PROPOS

Textes et auteurs

Construire l’avenir

(Difficile avec le canon d’une arme sur la tempe)

Il est vrai qu’au cours de l’histoire, la notion et le concept du « Cessez-le-feu », a pris des formes multiples. A chaque fois les circonstances étaient différentes. Aujourd’hui pour ce qui est du conflit qui oppose La Russie à l’Ukraine, nous entrons dans une nouvelle phase de l’histoire du Monde. Il ne s’agit que d’une guerre mondiale potentielle mais dont l’issue possible est catastrophique. Qu’on le veuille ou non, on entrevoit bien que la crise, si elle s’aggrave, peut devenir incontrôlable. C’est en tout cas en ces termes que s’exprimait Monsieur Qing Gang, Ministre Chinois des Affaires Etrangères lors d’une conversation téléphonique avec son homologue Ukrainien. Va-t-on attendre passivement qu’il en soit ainsi ? Un cessez-le-feu avec des modalités acceptées par les deux belligérants, semble encore possible. Mais pour combien de temps ? Il faudrait que la population mondiale se réveille avant qu’il ne soit trop tard et fasse pression sur tous les dirigeants de la planète pour qu’ils mettent rapidement en branle ce processus urgent et indispensable, d’un cessez-le feu. Il est urgent de mettre une fin à la pagaille du Monde. Il est urgent de gérer et d’administrer notre planète, autrement. Il est donc urgent et probable que la seule solution à ce conflit stupide, soit la mise en place d’une gouvernance mondiale un peu plus intelligente. Nous savons le faire. Nous savons diriger un pays démocratiquement. Nous savons diriger une grande entreprise efficacement. Nous savons planifier nos actions pour partir d’un point A à un point B. Nous avons donc tous les outils nécessaires pour mettre en place une structure de management mondial (avec bien sûr un pouvoir exécutif et un autre législatif) qui convienne parfaitement à tous les citoyens du Monde. Le tout est de savoir ce qu’est un être humain, à quoi il sert, quelles sont ses possibilités d’épanouissement au sein de son biotope, la planète Terre ? Mais, avant d’en arriver là, avant de pouvoir mettre autour d’une table tous les citoyens du Monde ou leurs représentants, pour construire cet indispensable monument civilisationnel, il faut faire taire les armes, il faut arrêter la machine de guerre, souffler, réfléchir, imaginer, concerter et construire l’avenir. Difficile avec le canon d’une arme sur la tempe.

18/03/2023
François-Michel MAUGIS


Aller de la peur à la compréhension

La guerre est ouverte mais ce n'est pas nouveau, elle est déclarée depuis que le monde est monde entre les dominants et les dominés, et la guerre est un comportement non humain, animal et végétal.

On croit être entré dans une ère nouvelle! Il n'en est rien, reprenez l'histoire du monde depuis des milliers d'années, ce ne sont qu'affrontements.

Quelques individus, le plus souvent des philosophes ont tenté de faire avancer les choses par un changement de mentalités, de comportements, en vain! Nous en sommes toujours au même point, malgré les progrès technologiques, qui n'apportent le progrès vers plus d'humanité. Et pourquoi rien n'a marché ? A cause de la peur, des deux côtés.Peur contre peur. Nous ne gagnerons pas en entrant dans la bataille, dans cette guerre des uns contre les autres, nous gagnerons en allant ensemble vers un monde meilleur pour nos enfants et petits-enfants, et pour nous-mêmes.

Le bien le plus sacré est la santé. Et avant tout la santé mentale puisque nous pouvons admettre que les maladies sont liées à des impasses de solution, à des querelles de territoire le plus souvent. Cela s'applique également aux maladies infectieuses comme à toutes les autres. Nous sommes des êtres territoriaux comme les animaux et les végétaux (voir le livre de J-M Pelt "La loi de la jungle"), prêts à tout pour protéger notre territoire, pour ne pas être envahis, ne pas être exclus, etc.

Nous gagnerons en montrant un autre comportement, non pas de lutte contre, mais de compréhension et de compassion vers...

 

C'était un petit coup de coeur face à toutes ces informations invitant à la lutte "armée" !

Jean-Claude F


Voici mes vœux technoprogressistes qui se conjugueraient bien sûr mieux dans une démocratie mondiale!

Au 1er janvier 2019, nous sommes environ sept milliards sept cent millions de femmes, hommes et enfants qui rassemblent plus de connaissances, de plaisirs, de biens matériels et culturels que jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité. Il y a plus de personnel médical, plus de personnes sachant lire et plus de personnes scolarisées que jamais auparavant. Nous avons aussi plus de livres écrits et virtuels et plus de nourriture par personne que jamais. Plus de la moitié de la population mondiale à désormais accès à internet. Il n'y a plus qu'environ 11 % des humains qui souffrent de la faim. Cela reste inacceptable, mais c'est moins que jamais.

En 2018, comme les années précédentes, le monde est devenu une métropole avec plus d’énergies renouvelables et moins de violence. Nous ne nous en apercevons pas parce que les bonnes nouvelles sont généralement moins relayées médiatiquement et plus discrètes que les mauvaises. Si vous avez un peu de temps, lisez ce bel article en anglais, vous y verrez que 120 millions de personnes ont accédé à l'électricité en une année, que le taux de suicides dans le monde a diminué de 34 % depuis 1990, que le nombre de morts dans le monde dans des conflits diminue ces dernières années...

En 2018, l'espérance de vie mondiale a cru encore de 2 mois. Elle approche de 71 ans. Mais près de 60 millions de femmes et d'hommes sont décédés. Il s'agit surtout de personnes âgées. Une personne qui a 20 ans aujourd'hui pourrait vivre des siècles s'il n'y avait le vieillissement. Les progrès vertigineux de l'intelligence artificielle ont été au coeur de l'actualité. Si nous utilisons ces potentialités pour nous rendre plus humains, c'est-à-dire d'abord pour mettre fin aux maladies liées au vieillissement, nous contribuerons à un monde encore meilleur. Nous pouvons agir aujourd'hui pour créer un demain que nous serons heureux de partager avec tous, avec de plus en plus de convergences quel que soit l'âge, l'origine, les croyances…

Je te présente mes Meilleurs Vœux pour un monde plus solidaire en 2019, plus ouvert à l'égard de tous, plus égalitaire et démocratique, se mobilisant pour diminuer les risques collectifs et individuels, environnementaux et de santé, pour une planète de progrès durables et résilients où l'impossible d'hier l'est moins chaque année.

À bientôt j'espère !

Didier C

+32 489 43 55 9


La révolution de notre mode de vie est inéluctable et nous pouvons la maîtriser

Il ressort de mes lectures du week-end de Futuribles (revue de prospective), Sources (magazine sur la spiritualité) et de ma visualisation de vidéo-reportages d’Innocherche (réseau de veille innovation) les informations et visions suivantes.

La révolution numérique et l’intelligence artificielle en particulier ont commencé a changé le monde économique, social, politique et géostratégique et ce sont les entreprises américaines et chinoises et les états autoritaires, surtout la Chine, qui prennent le dessus. (Lire la suite sur "Planétisme)


Le 1er septembre est la journée contre la guerre - abolition des guerres par la protection de la paix.

Chaque année, le 1er septembre, le slogan "Plus jamais la guerre" commémore le début de la Seconde Guerre mondiale, le 1er septembre 1939, qui a commencé avec l'invasion de la Pologne par la Wehrmacht allemande. Le début sanglant de la plus grande de toutes les guerres à ce jour a atteint sa première étape le 17 septembre avec l'invasion de la Pologne orientale par l'Armée rouge soviétique.

Depuis des décennies, les syndicats et les groupes pacifistes appellent au "désarmement au lieu de l'armement", critiquant les exportations d'armes et le commerce international des armes, se retournant contre les conflits armés actuels et avertissant des dangers de guerre imminents dans un avenir immédiat. Tout cela pour de bonnes raisons. Ce qui est régulièrement oublié, cependant, ce sont des idées et des perspectives réalistes sur la façon d'abolir les guerres et d'établir la paix dans le monde.

"A l'ère nucléaire, l'humanité doit abolir la guerre. C'est une question de vie ou de mort. La seule puissance militaire capable d'assurer la sécurité du monde est une force de police supranationale basée sur le droit mondial. Nous devons consacrer toute notre énergie à cet objectif." Albert Einstein dans le recueil d'écrits "Sur la paix : Ordre mondial ou fin du monde".

Il serait naïf de croire que la paix dans le monde ne peut être atteinte et assurée que par des moyens non violents. Bien entendu, les actions non violentes et les stratégies de résolution civile des conflits doivent être encouragées plus qu'auparavant et intégrées dans un système mondial de maintien de la paix. Il faut même leur donner la priorité sur toutes les autres mesures contre des conditions insatisfaisantes, si la situation le permet. Cela nécessite la mise en place d'un service civil professionnel de l'ONU pour la paix en contrepartie des casques bleus, qui coopère avec d'autres services civils d'urgence.

En fin de compte, dans l'intérêt des personnes en danger imminent, il doit être possible d'intervenir rapidement et efficacement pour éviter la violence en utilisant les moyens de la police, avec une proportionnalité des moyens et sur une base juridique stable. Pour ce faire, au lieu de déployer des forces armées nationales au cas par cas, la communauté internationale a besoin d'une protection supranationale de la paix spécialisée et robuste, qui doit être le début d'un développement permettant l'abolition de tous les armements et appareils militaires nationaux et le désarmement général et complet.

http://www.web-hostel.de/userdaten/000020/53/download/rfi_peace_protection.pdf

Tout cela n'est guère possible avec l'état actuel des Nations Unies. Les réformes sont urgentes. Cela inclut la mondialisation de la démocratie, comme le réclame la campagne de l'APNU, afin qu'un droit international universellement contraignant puisse être créé.

https://fr.unpacampaign.org/

L'unification politique de l'humanité, c'est aussi ce à quoi travaillent les Citoyens du Monde.

Richard Maxheim
Article en allemand :
https://www.openpr.de/news/1016498.html


Sortons nos Nations de la servitude et de l'apathie envers les banques privées, par Jean-Louis Rémy

Comme esprit libre j'ose affirmer :

Depuis la loi du 3 janvier 1973, puis l'article 123 du traité de Lisbonne (qui en est un simple copié collé), c'est aujourd'hui, pour notre France que j'aime le montant des intérêts prélevés sur la dette et les prêts bonifiés est plus important que la totalité des impôt sur le revenu ! Il est donc de bonne aloi d'affirmer, que la plupart des Nations (que j'aime comme citoyen du Monde), sont devenus des prestataires d’impôts, aux profits des banque privées.

Comment pouvons nous imaginer une démocratie mondiale, sans au préalable démanteler les lois d'asservissement de nos Nations aux banques privées ?

L' économie bienveillante par un éco-crédit gratuit, de la consommation à la production : éco-durable, social et illimité...

(Suite sur demande
message du 12/08/2018)


Citation du jour par Marietta Karamanli, députée de l'Assemblée nationale française :

"Alors que le multilatéralisme et la solidarité internationale sont plus jamais menacés, il est temps de donner un nouveau souffle démocratique aux institutions mondiales. L'organisation des Nations Unies doit ainsi s'ouvrir aux représentants élus directement par les citoyens afin de lui conférer la légitimité nécessaire pour agir au nom de l'intérêt général de l'humanité. Il s'agit en effet de conduire rapidement des réformes indispensables en matière de protection de l'environnement, de lutte contre la pauvreté ou de régulation des échanges à l'échelle internationale. Le meilleur moyen d'y parvenir est la création d'une assemblée parlementaire des Nations Unies. Elle serait complémentaire de l'assemblée générale qui réunit les gouvernements représentant les intérêts des Etats. En tant que progressiste, je soutiens cet objectif d'une mondialisation démocratique et non seulement économique, et j'apporte donc tout mon soutien à la campagne internationale pour la création d'une assemblée parlementaire des Nations Unies."

Propos rapportés par UNPA
01/08/2018


Europe : Où sont les pacifistes ?

Chers amis, citoyens du monde,

Un mois après l'élection de Emmanuel Macron, Angela Merkel a rendu visite au Président français pour négocier un nouvel accord d'armement: une «nouvelle génération d'avion de combat.» La Chancelière Angela Merkel et le Président français Emmanuel Macron prévoient de construire des avions de combat européen (Der Spiegel). Dans la déclaration présentant la politique de son gouvernement le 26 septembre, seulement deux mois et demi plus tard, Macron a en effet rejoint le projet allemand d'une armée européenne.

Où sont les protestations des pacifistes? Pourquoi la France suit-elle le leadership allemand pour militariser l'Europe? Le projet européen n'etait il pas supposé être un projet pour la paix, un premier pas vers une paix internationale basée sur l'ordre et la loi? Comment cela a-t-il pu se passer? Pourquoi le Japon a-t-il éte fidèle à sa promesse d'après-guerre de ne plus jamais entrer en guerre, et donc n'a pas jamais modifié sa Constitution. Mais pourquoi l'Allemagne n'a-t-elle pas appris sa leçon de l'histoire?

J'espère que la France finira par se rappeler sa tradition de paix, de fraternité universelle, de justice, la tradition de Victor Hugo, Romain Rolland, Estournelles de Constant et Abbé Pierre.

Lisez l'article ci-joint si vous êtes intéressé!

Dr. Klaus Schlichtmann


Les garanties mutuelles et la bonne volonté ne suffisent pas

Le 8 janvier, il y a 100 ans, le président américain Thomas Woodrow Wilson a annoncé son programme de paix en 14 points pour un ordre d'après-guerre dans un discours prononcé devant le Congrès le 8 janvier, à la suite de la Première Guerre mondiale qui n'était pas encore terminée. Le paragraphe 3 de la Déclaration préconisait des conditions commerciales égales pour toutes les nations "adhérant à la paix et s' y rattachant" et prévoyait au paragraphe 4 "des garanties mutuelles appropriées pour la limitation des armements des nations au niveau le plus bas compatible avec la sécurité intérieure".

Cette vague idée d'un monde désarmé ne convenait pas pour réaliser la paix mondiale souhaitée. La bonne volonté a ses limites là où la mauvaise volonté a besoin d'espace. C'était également évident dans l'histoire de la Société des Nations, dont l'échec était inévitable en raison du manque de force contraignante et d'affirmation de soi en vertu du droit mondial. Un système de sécurité fondé uniquement sur des "garanties mutuelles" est trop faible pour garantir la paix dans le monde. L'Organisation des Nations Unies, fondée à la suite de la Seconde Guerre mondiale, s'est heurtée dès le départ aux limites de la bonne volonté. Le contraste naissant entre l'Est et l'Ouest faisait obstacle à des accords efficaces et universellement valables. La course aux armements et la quasi-troisième guerre mondiale, sous la forme d'innombrables guerres par procuration dévastatrices jusqu' à nos jours, ont rendu pratiquement impossible un ordre de paix mondial sûr.

L'humanité est actuellement confrontée à des problèmes complètement différents. Ce qui se profile à l'horizon depuis des décennies menace et contient des explosifs considérables pour de nouveaux conflits. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, l' a résumé dans son message du Nouvel An en ces termes:"J'avertis - alerte rouge pour notre monde". En même temps, il appelle à l'unité parce qu'il croit sincèrement que nous pouvons rendre notre monde plus sûr et demande à tous les dirigeants partout dans le monde de prendre une résolution pour cette nouvelle année:"Réduit les ciseaux. Jeter des ponts dans les fossés. Reconstruire la confiance en réunissant les gens autour d'objectifs communs. La proximité est la voie à suivre. Notre avenir en dépend." Ce n'est qu'ici que l'on montrera une fois de plus qu'il est difficile d' y parvenir avec de bons vœux.

Cependant, nous n'avons plus 1918, mais 2018; aujourd'hui nous n'avons plus besoin des "leaders" pour réunir les gens autour d'objectifs communs. Le désir d'une démocratie et d'une co-détermination illimitées est de plus en plus fort, malgré toute l'oppression qui existe encore. La bonne volonté devient de plus en plus forte. S'il est réaliste de concevoir un ordre mondial durable de paix mondiale, c'est en tant qu'institution des Nations Unies. C'est pourquoi les Mondialistes appellent au maintien de la paix supranationale sous la forme de forces de maintien de la paix des Nations Unies constamment présentes, dans le but ultime de créer un monopole de l'ONU sur le recours à la force dans les conflits intergouvernementaux. Les différends entre États nations devraient être réglés exclusivement par des moyens juridiques. Ainsi, la " garantie mutuelle " de Woodrow Wilson serait par la suite remise en question et l'appel au désarmement général serait véritablement fondé.

Il va sans dire qu'un tel projet ne peut être réalisé qu'avec l'accord général et sous un contrôle strict. Les mécanismes en place à l'ONU sont encore insuffisamment développés. Les réformes de l'ONU, y compris la démocratisation des processus décisionnels, deviennent plus urgentes que jamais. L'Assemblée générale des Nations Unies, qui représente les gouvernements nationaux, ne suffit pas. C'est pourquoi les Mondialistes appellent à la création d'une assemblée parlementaire supplémentaire, démocratiquement élue par les citoyens des Nations Unies, pour représenter l'humanité, comme le demande la campagne internationale de UNPA.

Des citoyens du monde actifs auraient souhaité que le message du nouvel an du Secrétaire général de l'ONU comporte de tels points et d'autres points concrets.

le 5/01/2018
Richard Maxheim
source : http://www.mondialisten.de/


Les protocoles ne sont pas suffisants pour régler les problématiques

Sommet de la Terre à Rio (1992), Protocole de Kyoto, Accords de Paris, COP 23 et bientôt COP 24, COP 25. Autant de prises de conscience planétaire, autant d’instants d’espoir collectif. Et aussi un sentiment d’impuissance grandissante face à la coordination quasi impossible de 193 gouvernements différents, gouvernements d’états souverains de surcroît. Une biosphère, une gouvernance globale ! Une seule structure politique mondiale. Démocratique. Dans les faits, actuellement, chaque gouvernement peut librement signer ou ne pas signer ces accords, il peut ensuite s’en retirer à chaque élection nationale (USA), il peut aussi ne pas les ratifier (Russie, Turquie...), et enfin, le pire, il peut ratifier les textes et ne rien faire ou si peu. Aucune sanction à la clé, aucun devoir de rendre des comptes devant les peuples et les générations futures. Las, les 15.000 scientifiques de l’appel de ce we ne s’adressent plus aux dirigeants nationaux (ni aux autorités mondiales puisqu’elles n’existent pas) mais bien directement aux peuples, à chaque individu et aux ‘influenceurs’ (ONG, prix Nobel...), l’appel est grave et sombre. Rarement des scientifiques ont été aussi solennels. Néanmoins les appels de ces ’influenceurs’ et les protocoles d’accord passés entre gouvernements nationaux, bien que nécessaires, ne sont pas suffisants pour régler les problématiques d’ordre global. Une des premières étapes vers une gouvernance globale efficace est la création d’un Parlement mondial à l’ONU –organe annexe de l’Assemblée générale- devant lequel les gouvernements devront rendre des comptes et présenter leurs résultats. >>> Faisons pression sur nos dirigeants pour aller dans ce sens, propageons cette idée constructive autour de nous.

Alain Paquet


Paradis fiscal : enfer social et environnemental mondial

S’’il est un domaine où la notion de nation a été dépassée au profit (si l’on ose dire…) de la mondialisation, c’est bien celui de la finance.

Nous, Citoyens du Monde, serions bien avisés d’accorder autant d’attention à l’économie et à la finance qu’à l’environnement, car l’un est le pendant de l’autre. À George Bush senior, poussé dans ses retranchements par un Bill Clinton pugnace lors d’un débat dans le cadre de la campagne électorale américaine de 1992, ledit Bill avait fini par porter l’estocade avec un définitif « that’s the economy, stupid ! » (l’économie, idiot !). On peut effectivement plus que soupçonner une relation de cause à effet entre les désastres écologiques et humanitaires d’un côté, et les prédateurs de la finance de l’autre. Voir, à titre d’exemples, la déréglementation des transports maritimes ou la spéculation sur les produits alimentaires, pour s’en tenir là.

Un Citoyen du Monde conséquent se doit d’être aussi attentif au monde « fantastique » de la finance (dette, paradis fiscaux, taxes sur les transactions financières…), qu’à une Charte pour les océans ou aux dangers du nucléaire, car les limites du monde physique sont presque atteintes tandis que la finance fait tout pour repousser ces limites en ruinant l’économie réelle dans la spéculation, la casse sociale, les désastres environnementaux et une virtualité mortifère sur laquelle les pouvoirs et les citoyens n’ont que peu de prise.

Intéressons-nous ici aux paradis fiscaux. (lire la suite) (non signé) (lien externe)


Traité d’interdiction des armes nucléaires et Hégémonie des pays qui ne le respectent pas.

La majorité des Etats membres de l’ONU ont signé le 7 juillet 2017 un traité d’interdiction des armes nucléaires qui est un traité juridiquement contraignant pour les signataires et seulement pour les signataires. Or ces signataires n’ont pas d’armement nucléaire et les pays dotés de l’arme nucléaire refusent de signer ce traité. C’est le cas de la France qui veut garder son arsenal nucléaire dit de dissuasion, soi-disant pour se protéger et en réalité pour rester une puissance internationale. C’est le cas des Etats unis et de la Russie qui détiennent à eux deux 90 % du stock mondial et aussi de la Chine et de l’Angleterre.

Ce qui est encore plus paradoxal, au regard de ce traité juridiquement contraignant, c’est que ce sont les pays en infraction avec ce traité qui constituent le Conseil de Sécurité de l’ONU et qui à ce titre ont un droit de veto sur les décisions ce qui assure leur hégémonie sur la communauté internationale.

Les membres du conseil de sécurité de l’ONU étant des délinquants au regard des choix de paix et de sécurité posés par la grande majorité des pays membres de l’ONU, si le traité d’interdiction des armes nucléaires était vraiment juridiquement contraignant, la France, les Etats Unis, La Russie, la Chine et l’Angleterre devrait être déchus de leur place au conseil de sécurité.

La majorité des membres de l’ONU posent un acte de raison pour supprimer l’épée de Damoclès d’une utilisation des armes nucléaires, laquelle est suspendue au-dessus de la tête de tous les humains, mais le pouvoir reste entre les mains de ceux qui se gardent le privilège d’exercer la plus effroyable des violences.

Et si l’on changeait ces règles du jeu international ?

Nicole Roelens
13/07/2017

Voici le lien pour signer la pétition pour la ratification du traité d'interdiction des armes nucléaires
Agissons, d’abord dans notre propre pays et en solidarité avec les autres peuples, pour faire cesser la menace permanente d’utilisation des armes atomiques et pour exprimer notre opposition à un ordre mondial fondé sur le pouvoir de meurtre à grande échelle

Nicole Roelens

https://www.change.org/p/monsieur-emmanuel-macron-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-pour-la-ratification-du-trait%C3%A9-d-interdiction-des-armes-nucl%C3%A9aires?recruiter=67822790&utm_source=p%c3%a9titions_show_components_action_panel_wrapper&utm_medium=copylink

Commentaire

L'AWC s'emploie à obtenir le plus tôt possible la ratification du traité par cinquante Etats. En conséquence, j'en serais ravi si, en plus de le publier sur le site du Registre, vous pouviez également l'envoyer à ceux de vos membres les plus actifs dans les différents pays où ils sont présents.

René Wadlow


Les libéraux sont des citoyens du monde

(...)

Les libéraux ont une propension à résister au pouvoir politique et même au pouvoir économique s’il devient oppressant, ce qui peut parfois être le cas dans les grands groupes multinationaux.

Cette caractéristique ne fait pas d’eux des citoyens accommodants pour le pouvoir. Le pouvoir étatique n’est guère que le stade historique actuel de l’organisation politique de l’humanité. Mais sans plus. Il ne durera pas éternellement, d’autres modalités viendront, peut-être plus vite que nous le pensons.

Autrement dit, l’État est un mal nécessaire auquel les libéraux ne se vouent jamais corps et âme. Ils sont plutôt, par l’esprit, des citoyens du monde, car le pouvoir politique n’a pas encore vraiment colonisé le niveau mondial.

Il en résulte que la mondialisation scientifique, technique, économique, financière ne les choque pas. Certes, elle affaiblit les États au profit des états-majors des grands groupes bien implantés internationalement.

Mais l’histoire récente a montré que les États constituent une menace bien plus importante pour la liberté que les grandes entreprises.

dictatures, le totalitarisme instrumentalisent la structure étatique au profit exclusif d’un parti unique confisquant tous les pouvoirs. L’ultra-libéralisme est beaucoup moins dangereux que l’ultra-étatisme. Mais, bien entendu, tout homme raisonnable fuit comme la peste tous les ultras. (...)

Patrick Aulnas

Extrait d'un article publié dans "Contrepoints" le 6/07/2017

Commentaire : cet article, ici publié en "libres propos" n'engage que son auteur. Celui-ci constate que le niveau mondial n'est pas doté d'une autorité politique. En cela il intéresse tous les citoyens du monde quelques soient leurs appartenances et leurs choix.


Tous individus et organes de la société

Au 8ème alinéa du préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, l'Assemblée Générale des Nations Unies incite " tous individus et organes de la société " à prendre, par l'enseignement et l'éducation, des mesures progressives pour que les droits et libertés énoncés trouvent leur application.

Le symbole

Se reconnaître, se déclarer " citoyen du monde " constitue une réponse exacte à cette incitation. La citoyenneté mondiale n'est donc pas une position d'attente, mais une prise de responsabilité relativement à l'application effective de cette déclaration " universelle ".

Cette citoyenneté mondiale, volontaire, concerne des individus qui se reconnaissent personnellement " citoyens du monde ", mais aussi tous les organes de la société, tels que les territoires et les organisations (associations, coopératives, etc.).

Les formules d'adhésion à cette citoyenneté sont diverses. La plus simple concerne les individus qui demandent à être enregistrés comme citoyens du monde. La carte d'identité de Citoyen du Monde se comprend comme le symbole et le rappel de cet enregistrement.

Les organisations sont invitées à signer une charte de fraternité, dite aussi " charte de Mulhouse ".

Quant aux territoires, il est proposé à la signature des responsables (élus ou non) une charte de mondialisation. Il est dès lors de la responsabilité des conseils de territoire d'informer la population, autant les habitants que les gens de passage, par des symboles adaptés qui peuvent être une information ou un diplôme affiché dans un lieu accessible au public, un panneau à l'entrée des agglomérations comme à Lissac (Corrèze) ou Lussac-les-Châteaux (Vienne), un monument comme à Mississauga (Ontario, Canada) ou Lutterbach (Haut-Rhin) ; ou encore un arbre de l'unité mondiale comme ceux plantés à Kohé, Bè et Ahépè (Togo), à Eben-Ezer (Liège, Belgique)…

Ce sont là des moyens de sensibilisation et d'information, des symboles pour rappeler l'adhésion et l'engagement.

Les liens

On n'est pas " citoyen du monde " tout seul, en position d'attente. Se déclarer " citoyen du monde " c'est aussi s'engager dans la création de liens entre citoyens, entre organisations, entre territoires. Pour faciliter cette mise en relations le Registre des Citoyens du Monde a créé plusieurs forums (sur Internet). Parallèlement, le site " citoyensdumonde.fr " reflète l'activité ou l'actualité qui proviennent des citoyens, organisations et territoires.

Une particularité concerne les Territoires citoyens du monde. En effet, après le vote des élus qui engagent leur territoire et les citoyens dans une démarche de fraternité et de paix, il appartient aux citoyens de rendre celle-ci durable et effective. C'est pourquoi, depuis maintenant une dizaine d'années, il est demandé qu'il y ait dans chaque territoire citoyen du monde au moins une personne responsable de ces liens avec les autres territoires et au sein du Conseil des Territoires citoyens du monde.

Et donc si vous habitez dans un de ces Territoires citoyens du monde et que rien ne s'y passe, ne cherchez pas la balle ailleurs. Elle est dans votre camp. A vous de jouer.

Daniel Durand

Voici quelques liens et références :

  • Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : http://www.recim.org/doc/DUDH.pdf
  • Charte de fraternité (de l'Assemblée des CDM) : http://www.recim.org/ascop/charte-fr.htm
  • Charte de mondialisation des Territoires : http://www.recim.org/dem/tcm-fr.htm
  • Actions et suggestions pour les Territoires : http://www.recim.org/dem/csug-fr.htm
  • Arbres de l'unité mondiale : http://www.recim.org/ascop/pr09-fr.htm
  • Forums et listes de diffusion : http://www.recim.org/info/list-fr.htm
  • Actualités mondialistes : http://www.recim.org/dem/nov-fr.htm
  • Actualités citoyennes du monde : http://www.citoyensdumonde.fr/
  • Territoires citoyens du monde dotés d'un correspondant : http://www.recim.org/tcm/tcmliste.htm


Les voeux de Daniel pour 2017

Des vœux ont déjà été échangés dans nos réseaux, et je m’associe pleinement à ce flux de chaleur humaine en ce début d’année 2017. Nous aimerions tant que cette année nous soit douce et légère et que nous nous retrouvions dans un an dans un monde plus fraternel, plus attentif à tous ceux que la misère atteint que ce soit par la faim, la maladie, l’insécurité ou le mépris. Hélas, la chaleur de nos échanges aussi réconfortante soit-elle, n’est qu’une trêve, une éclaircie.

Depuis plus de 200 ans de révolution industrielle et technologique, le sort de l’être humain est sacrifié aux intérêts économiques des puissants ; depuis plus de 100 ans de modernité l’état de guerre est permanent ; depuis 70 ans on entretient la population mondiale dans l’illusion d’un monde meilleur, pacifique et civilisé, alors qu’aucun État ni aucune émanation étatique n’a la prétention ou la capacité de le créer.

Comme pour nous rassurer ou pour nous endormir on nous fait des promesses ; mais celles-ci ne sont pas tenues longtemps et ne pèsent rien face à la férocité des enjeux économiques.

Or, nous le savons, le peuple mondial a en lui-même les solutions de sa survie et de son avenir. Le peuple mondial, c’est vous, c’est moi, c’est chacun de nous agissant seul ou en groupe.

2017 peut contribuer au changement. Nous sommes déjà des dizaines de milliers à nous être mobilisés dans la citoyenneté, dans la solidarité, dans l’écoute et la compréhension mutuelles. Nous sommes des centaines d’associations, d’organisations citoyennes de tous pays capables de collaborer dans un partenariat sans frontières pour construire le monde que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations à venir.

Citoyens unis face à l’égoïsme et à la désunion, nous avons le devoir d’exprimer nos angoisses, nos aspirations, nos projets, de dire ce qui est bon pour l’homme, de mettre en commun un peu de nos forces et nos expériences. Nous sommes déjà cette nouvelle force transnationale sur laquelle le monde peut compter. En 2017, nous aurons l’occasion de le prouver.

Ce sont là mes vœux.

Daniel Durand


REVEILLONS NOUS

Le Monde va mal,

Les Inégalités se creusent,

Les uns gèrent le superflu, alors que les autres vivent dans la pénurie et l'exclusion.

Les uns fuient les régions du monde devenues invivables suite au réchauffement climatique, alors que les autres construisent des murs pour se protéger.

Les uns se noient dans un océan d'indifférence, alors que les autres se prélassent sur des paquebots de luxe.

Les uns essayent de s'agripper à des bouées de sauvetage, de survivre, alors que les autres palabrent, expliquent l'inexplicable, tolèrent l'intolérable.

Les uns exigent un revenu pour leur permettre d'exister, alors que les autres se contentent de distribuer des miettes.

Les uns vivent dans des abris de fortune pour se protéger des coups de fusils, de rafales, de kalachnikovs, de grenades, d'obus, alors que les autres vendent des armes, distribuent gratuitement des objets clairement identifiés qui sèment la mort et la désolation.

Les uns vivent dans la rue, n'ont pas de toit pour s'abriter, alors que les autres vont aux spectacles, écoutent religieusement des symphonies.

Les uns survivent dans un monde de désordre et d'injustices alors que les autres parlent d'ordre, de discipline, de sécurité, de sanctions.

Les uns partagent le peu dont ils disposent, alors que les autres ne cessent d'amasser.

Les uns tendent la main au voisin, à l'immigré, à l'inconnu, à l'étranger et laissent leur porte grande ouverte, alors que les autres parlent de quota, inventent des boucs émissaires, ferment leur porte à double tour.

Le populisme s'impose,

L'exclusion règne,

La pauvreté s'installe,

L'horreur se banalise.

Ainsi va le monde, on s'y habitue,

Et pourtant…et pourtant,

Les affaires du monde sont les affaires de tout le monde.

Alors que faire ?

  • Se contenter de choisir le moins mauvais à la prochaine échéance électorale,
  • S'engager dans des simulacres de démocratie,
  • Se compromettre
  • Faire confiance aux promesses faites et nombreuses,
  • Attendre le salut éternel.

Ou alors,

Devenir acteur de notre vie

S'appuyer sur le bon sens populaire, sur des valeurs de fraternité et de solidarité avec nos proches et en étant solidaires avec les lointain-e-s.

C'est le pari que lance les utopistes qu'on appelle les Citoyen-ne-s du monde et d'autres encore.

Et c'est ainsi que nous inventeront ou réinventerons une véritable culture populaire, que ces lieux que l'on appelle collèges, lycées, universités se transforment en école de vie,

  • Que dans nos quartiers, nos villes et villages les citoyen-en-s prendront en main leur destinée et que les élus apprendront à animer la vie dans la cité (et non d'imposer, d'abuser de leur pouvoir).
  • Que dans nos campagnes, nos villes, on cultive des légumes sains et qu'on installe des circuits courts abordables pour tous et non pour une élite fortunée.
  • Que nos usines, nos ateliers on fabrique des produits qui répondent à des besoins élémentaires.
  • Que la notion de propriété privée soit remplacée par la propriété d'usage.
  • Que les systèmes de monnaies d'échange de biens et de services remplacent les banques spéculatives.
  • Qu'on apprenne ou réapprenne à lutter, à résister, à revendiquer, à partager, à échanger,
  • Que nos pratiques nous fassent rêver et nos utopies deviennent réalité.

Non pas en fonction de notre soif de gain mais de nos capacités et nos possibilités aussi que de nos limites.

La liste n'est d'ailleurs pas complète,

Ici et la il y a des lueurs d'espoir, des expériences, des projets innovants, des porteurs d'espoir (monnaies d'échange, villes en transition, coopératives, magasin pour rien, banque du temps, restaurants solidaire, écoles de vie…)

Toutes ces initiatives sont porteuses de valeurs empreintes de passion d'humanité.

Aujourd'hui il s'agit d'amplifier ce mouvement en nous battant à la fois contre les injustices mais aussi et surtout dans le partage du pouvoir, de l'avoir et du savoir en prenant en main notre destinée.

Roger Winterhalter


Le Corbusier au Patrimoine Mondial,

L'œuvre architecturale de le Corbusier au patrimoine mondial : " les machines à habiter " pour l'être humain qui " doit vivre en série "….Pour ma part, c'est une provocation de plus de l'hégémonie culturelle d'un Occident arrogant vis à vis des gens de l'autre monde qui réfléchissent, eux aussi, à l'avenir humain si compromis de la planète !

Qui donc mesure que cette consécration participe de notre responsabilité dans les événements cruels qui divisent le monde.

Certes on ne reprochera pas à ce nouveau " Bien " du patrimoine mondial de manquer d'originalité et de prêter flanc à la banalité. C'est plus grave : il s'agit plutôt d'une négation officielle d'une mission essentielle de l'UNESCO : la défense et la valorisation de la diversité culturelle au sein de l'humanité….

A propos de la banalité, j'étais déjà circonspect à l'égard de plusieurs patrimoines mondiaux du nationalisme français comme le Havre, le pastoralisme cévenol, les coteaux de Bourgogne, les 20 ( ! ) sites de Saint-Jacques-de-Compostelle en Midi-Pyrénées, Provins selon l'opinion même d'une haute responsable du Centre du Patrimoine Mondial, la pléthore des cathédrales gothiques sans oublier le " Bien Pyrénées-Mont-Perdu " qui depuis 1997 bafoue le Centre et le Comité du Patrimoine Mondial sans autre réaction qu'une vague protestation diplomatique gentiment renouvelée d'année en année afin de ne pas froisser la susceptibilité somptuaire de notre puissant État-nation !

Tout ceci, le concept même de " Patrimoine Mondial " de plus en plus galvaudé ne veut plus dire grand chose et finit par n'intéresser que le microcosme des acteurs concernés. Et peut-être est-ce tant mieux ?

Patrice de B.


Paris, Bruxelles, Bamako, Beyrouth, Istambul, ...Nice

Cette liste bien incomplète des villes cibles d'un terrorisme aveugle s'allonge dramatiquement.

Les Citoyens du Monde sont ceux qui oeuvrent pour un monde "pacifique et civilisé". Ils ne peuvent admettre aucun terrorisme quels qu'en soient les fondements, les auteurs et les buts.

Quelques heures après l'attentat commis à Nice, nous ne pouvons ici que rappeler la position prise par l'Assemblée des Citoyens du Monde en novembre 2015.

http://www.recim.org/amip2/16054-fr.htm

Commentaires :

  • oui c'est fondamental et catégorique que que l assemblée des citoyens du monde refuse le terrorisme ou qu il soit et d ou il vient (Nabila A.)
  • Il est difficile, parfois, de retrouver l'espoir.... Les évènements conduisent à une sorte de défaitisme, de négation de ses propres certitudes. Penser à la Citoyenneté Mondiale, à la Paix, alors que des horreurs s'abattent sur ses semblables... voila qui est désespérant. On se sent inutile, isolé, utopiste... Et la tristesse nous accable. Bien entendu, nous reprenons vite nos esprits et nous réagissons contre un laisser-aller coupable. Nous n'accepterons effectivement jamais, le défi du terrorisme. Cela rappelle les jours les plus sombres de l'histoire contemporaine. Donc, restons unis auprès des associations qui veulent un monde juste, effectivement "pacifique et civilisé", comme tu l'écris si bien. Et comme je l'ai dit à un ami, ce matin," Gémissons mais Espérons". (Jean-G. A.)
  • merci pour le riche message ! (Justin Z.)
  • Danke, Siehe http://wcpa-deutschland.web-hostel.de/ "Neue Nachrichten"! (Richard M.)
  • Our forthcoming film The World Is My Country has an excellent segment of Garry Davis in the smoldering ruins of 9/11 talking about this very subject. When’s the next big conference when we can show a Sneak Preview in a plenary? See www.futurewave.org -(Arthur K.)
  • This may be a good time for your group to join the Earth Federation. We are working towards getting a UN Charter Review ("The San Francisco Promise" -- Democratic World Federalists, San Francisco). Charter Review will open the door to compare the Earth Constitution to the UN Charter -- which can lead to a World Parliament, etc. (WCPA). But to be successful, we will need a worldwide popular movement. That's where the Earth Federation comes into the picture. The Leader? Not a person, but the Earth Constitution. We can rally around the EC, and start to create the desperately needed World Union Now. (Roger K.) www.earthfederation.info
  • œuvrons pour un monde sans haine , sans discrimination si nous voulons une paix dans ce monde en perpétuel danger vers un conflit mondial voire une troisième gurre mondiale que DIEU nous en garde (Sidy S.)
  • Tute prave , sed longa eduka vojo nin atendas por klarigi al tiuj, kies edukado resumighas al parkerigo de alies tekstojn,sen persona pripensado, ke eblas akcepti vivmanieron de aliaj, ne trudante sian propran por kunvivo en harmonio . Renée T.)
  • Many thanks – very helpful. (Dr Keith) S.www.global-directions.com
  • Mi multe dankas vin pro via gravega mesaĝo koncerne la rezulicion de via kunveno en decembre pasintjare. Ni amas la pacon kaj nelaciĝeme batalas por ĝi, bedaùrindas nur la fakto ke pacamantoj estas malmultaj inter grandnombraj malbonintenculoj. Ni tamen nenial ĉesos batali por la paco ĝis glora finatingo de nia celo. (Joel M.)
  • J'adhère totalement à votre déclaration du 22 novembre 2015 (...) (Patrice De B.)


Une nécessaire autorité face aux inégalités croissantes

A l'échelle mondiale, les inégalités n'en finissent plus d'augmenter. Les conflits se multiplient, les fléaux persistent malgré les vains et trop légers efforts de nos dirigeants. Le réchauffement climatique semble incontrolable, et sa réalité est désormais palpable sous nos contrées. Devant tout cela, l'ONU est impuissante et échoue. A la malhonneteté et à l'égo démesuré des dirigeants répondent l'individualisme et l'abrutissement des populations. La politique bipolaire, telle qu'elle est exercée actuellement, ne fonctionne plus. Enfin, le leadership d'une superpuissance qui fait la pluie et le beau temps conduit à de dangereuses dérives.

Dans ce contexte peu reluisant et pourtant bien réel, une autre vision, globale et humaniste doit à tout prix s'élever. Les intérêts de l'humanité doivent dépasser les intérêts personnels, ou ceux du seul Occident. Certaines décisions politiques doivent s'imposer au monde entier, quitte à dépasser les barrières parlementaires nationales. Je prendrai pour exemple récent la COP 21, où les américains ont refusé tout accord juridiquement contraignant, arguant que cet accord allait être de toute façon rejeté au Congrès... Je suis, personnellement, pour un organisme décisionnaire mondial faisant réellement autorité dans certains domaines essentiels pour l'humanité. L'ONU tel que nous le connaissons n'y parvient pas, chacun préférant défendre ses intérêts financiers personnels plutôt que le bien commun. Un changement des mentalités est absoluments nécessaire. Il serait temps que les valeurs de générosité et d'humanisme fassent irruption au Conseil de Sécurité... L'ONU, animée par des dirigeants aux bonnes intentions pourrait alors jouer son rôle de "Parlement Mondial" que vous appelez de vos voeux.

Sur le plan politique français, force est de constater que les clivages droite/gauche sont obsolètes. Chaque gouvernement prend des décisions que l'opposition aurait pu prendre... être de droite, ou de gauche, cela ne veut plus rien dire aujourd'hui. Et la seule alternative à cela devrait être le FN ? Je m'y refuse ! Dans ces conditions, il est temps de repenser complètement la politique. Il est temps qu'émerge une alternative crédible à ce tripartisme.

C'est la raison pour laquelle je m'intéresse à votre organisation. L'idée -voire l'idéologie ?- de se sentir citoyen du monde autant que citoyen d'un pays, est simple et pourtant si novatrice dans le système politique actuel. Au "repli identitaire" prôné par le FN (et même par d'autres...) doit répondre cette conviction d'appartenance au Monde. J'ai bien conscience que votre objectif n'est pas de faire parti du paysage politique français, pour autant vos convictions y ont toutes leurs places... D'où mon obstination à aborder le sujet.

Nous avons peut être une vision trop utopiste. Les mentalités sont trop corrompues, les dirigeants (politiques comme financiers) sont tout sauf humanistes, nos sociétés sont égöistes et ignares (l'ignorance n'est-elle pas le lit de la haine ?). Malheureusement,je pense que nous n'avons plus de temps à perdre, que nous sommes au bord de l'écueil. La marche est-elle trop grande ?

Tout cela pour vous dire que que je ne me reconnaît plus dans la politique actuelle, et que je ne peux plus demeurer passif et spectateur devant la misère du monde.

Ugo Deloffre
21/12/2015


C'est une excellente idée,

C'est une excellente idée, celle de nous mettre à contribution pour votre prochain communiqué sur la si difficile situation vécue actuellement à Paris, après les ignobles attentats. Je me joins donc à vous, avec une tristesse infinie mais aussi avec l'énorme espoir qu'ils ne passent pas ¡ No pasarán !, comme le disaient les républicains espagnols en 1936.

Beaucoup de choses ont été dites sur ces attentats ignobles et lâches, qui montrent à quel point l'intolérance et le fanatisme peuvent frapper la France et avec elle toute l'humanité…

Je voudrais attirer l'attention sur certains aspects qui ne me sortent plus de l'esprit depuis ces attaques.

Les assassins - je pense surtout aux exécutants mais aussi aux commanditaires, quelque part cachés - de la tâche inhumaine qui endeuille le monde entier, eux aussi ont été des enfants, confiants et heureux comme la plupart des enfants. Comprendre ce qui a pu se passer, ce qui a pu les faire devenir des marginaux, des fanatiques et enfin des tueurs, me semble indispensable, si on veut empêcher ce sous-monde d'imposer par la force des armes sa loi. Personnellement, ayant des responsabilités dans la formation des jeunes, je ne peux pas m'empêcher de penser d'où vient notre défaillance, quelle a été notre part de responsabilité dans l'aggravement d'une situation devenue chaque jour plus préoccupante.

D'un point de vue plus général (et je pense plus aux commanditaires, mais aux exécutants…) quelle a été la défaillance d'un système qui tasse une partie de ces jeunes dans des endroits où personne souhaiterait habiter, en les laissant sans métier, sans perspectives, parfois sans une bonne connaissance de la langue (la vraie patrie, comme le disaient Albert Camus et Fernando Pessoa, chacun à sa manière), en laissant une partie de la jeunesse s'ennuyer et traîner, proies faciles de tous les dangers, de la drogue, de prédicateurs de tous genres, révoltés, sans scrupules ou sans culture. Il est possible de s'en sortir, heureusement, mais les plus fragiles risquent de glisser, même jusqu'à la criminalité.

Un deuxième volet d'idées est lié au terme 'guerre' hélas employé ces derniers jours avec une certaine légèreté et beaucoup d'imprécisions. La situation est exécrable, monstrueuse, il n'y a pas de mots suffisants forts pour la qualifier. Ceci dit, il serait utile de ne pas confondre les concepts… Faudrait-il quand même rappeler que la France n'a pas accepté le terme de guerre (d'Algérie) qu'en 1999 ? … On peut le discuter, bien entendu, mais ce concept présuppose (sauf dans des contextes fratricides de guerre civile) des Etats, or qu'on le sache il n'y en a pas, du côté de nos ennemis… Plus la situation est difficile, plus la précision des idées peut contribuer à apporter des clarifications nécessaires…

Dans le même ordre d'idées, il ne faut pas négliger le rôle important que la diplomatie pout jouer dans la résolution des conflits… Un pays qui part en armes presque tout seul, ou du moins sans que les alliés les plus proches l'accompagnent, contre un ennemi si bien armé expose ses citoyens et toute l'humanité à des périls inouïs. Seule la voie d'une diplomatie solide et consistante accompagnée d'une riposte militaire coordonnée peut être à la hauteur des enjeux.

Il ne faut pas oublier que les armes de cette organisation criminelle sont aussi issues … des interventions américaines en particulier en Irak, en Lybie en Syrie… (parfois accompagnées par d'autres pays dont la France, hélas).

Il est grand temps de reconnaître (et d'en tirer les conséquences !) que la plupart des problèmes qui se posent aujourd'hui à l'humanité sont trop importants pour être résolus dans le cadre étroit des Etats étriqués, submergés par leurs problèmes locaux empêchant toute clairvoyance. Je pense aux problèmes de climat, se dégradant de jour en jour, et que la 'communauté internationale' semble incapable de résoudre… déjà la 21e conférence dont l'issue ne sera pas, sauf surprise, à la hauteur des difficultés. La question des océans, en particulier, dépasse de loin le cadre des lois nationales. L'Assemblée des Citoyens du Monde aurait peut-être un rôle d'agglutination à jouer, dans ce monde tellement déboussolé qu'il ne sait plus quel nord chercher…

Une vison plus large que l'actuelle semble bien être nécessaire. Je pense aussi à des problèmes que l'humanité laisse sans réponse depuis un siècle, parfois engendrés ou aggravés par les décideurs de la communauté internationale elle-même. Les traités incomplets et partiels signés lors de la seconde guerre mondiale, suite à la chute de l'empire ottoman, ont provoqué toute une série de problèmes que nous vivons encore : les Kurdes, aujourd'hui éparpillés en plusieurs pays, les Palestiniens, que le mandat britannique a dépouillé de leurs terres. Dans tous ces cas, cette 'communauté internationale' a été incapable de régler les droits les plus élémentaires de ces peuples oubliés des traités.

Face à tous ces échecs, il serait grand temps de faire entendre la voix de la société civile, laquelle a sûrement un mot à dire sur la résolution de tous ces conflits accumulés. Un peu de démocratie un peu plus directe ne ferait pas de mal à cette société, en instance de divorce avec les décideurs politiques issus pourtant de cette même société dont ils s'écartent. Là aussi, l'Assemblée des Citoyens du Monde aura sûrement un rôle à jouer.

Ana Lobo
22/11/2015


Après les attentats

Nous sommes trop nombreux à travers le monde à savoir ce que l’on ressent lorsque le terrorisme frappe notre vie et celle de nos proches lorsqu’il cherche à affecter nos relations.

Oui les attaques terroristes sont une atteinte à notre humanité, à notre tolérance, à notre liberté, aux valeurs qui sous-tendent le monde que notre mouvement cherche à promouvoir.

Mais la source des troubles humain depuis longtemps à été de prendre et non de donner, d’accepter et non de partager, de s’approprier et non de distribuer. Ceci est contraire à toutes les normes de conduite, dans un monde de plus en plus interdépendant. L’unité internationale émergera d’avantage dans les zones ou les objectifs globaux sont décidés par consensus et systématiquement réalisés.

La paix, la sécurité et la stabilité mondiale sont principalement liés aux facteurs économiques mondiaux. Là où la distribution des ressources du monde est inéquitable et là ou quelques nations ou une poignée d’individus monopolisent une large portion de la richesse mondiale, un déséquilibre fondamental persiste. Alors que quelques uns profitent d’une richesse extrême, des nombreuses personnes manquent de nécessité les plus élémentaires de la vie. En cette période d’interdépendance tout cela doit changer.

L’unité internationale est devenue une nécessité

Lorsque les des valeurs supérieures à celle du gain personnel ou naturelles sont promulguées, une conscience mondiale voit le jour.

Alexis


Tri sélectif ?

Nous sommes toujours très avides de sensationnel. Les temps actuels nous en abreuvent, particulièrement, lorsqu'il s'agit de diviser la gente humaine. L'exemple vient d'antan... Quoi de plus simple, alors, que de dissocier des errants ?

Ils sont parmi les plus deshérités du moment ! Et voilà que nous les séparons par certains artifices, eux qui fuient leur Terre ! Nous décidons que certains retourneront là d'im ils viennent, si même au péril de leur vie, et que d'autres seront accueillis, en des lieux plus propices.

Les premiers cités, "réfugiés économiques" - mais qu'est-ce donc ? - pourront retourner à leurs emplois perdus ! Car c'est cela ... le manque d'activité les pousse sur les chemins de pierres.

Quand aus seconds "réfugiés politiques", qui ont échappé à la vengeance de leurs opposants, ils méritent évidemment une récompense ...

Donc, Salon se retourne dans son tombeau .. deux poids ... deux mesures ... de quoi nous satisfaire, n'est-ce pas ?

Il est vrai que nous ne nous privons pas de juger nos semblables. Pourquoi créer une diffrence au bénéfice de ces abandonnés ? Nous devons évidemment leur appliquer les mêmes lois, sachant pourtant que leur peur est commune et qu'ils mendient un croûton de pain de la même façon ! Ils sont semblables dans le malheur ! Ils se ressemblent, ils ressentent les mêmes douleurs et, si'il en restait, les mêmes joies ...

Ce ne sont que des humains qui crient, pleurent, supplient, réfugiés politiques ou non !

Quelle est donc cette discrimination qui ne veut pas dire son nom ?

Jean Guy Ancelin,
15 septembre 2015


LA MIGRATION ET L’EXODE DES RÉFUGIÉS : UN DÉFI POUR LE MONDE ENTIER

Pendant l’été 2015, la communauté internationale a dû s’inquiéter plus que jamais encore des raisons qui poussent des personnes à entreprendre un exode de masse – tels que les réfugiés et les migrants. Il est devenu bien trop facile de s’habituer à l’iconographie qui est celle du réfugié : personnes déplacées en Europe à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, déplacés internes chinois durant la guerre civile de Chine, la lutte des Juifs pour entrer en Palestine avant la création d’Israël suivie elle-même de la fuite des Palestiniens, Hongrois en 1956 et boat people du Vietnam – ces réfugiés qui faisaient la une de la presse mondiale et tous les autres trop souvent oubliés. Toute la détresse humaine accumulée depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale se montre si pesante et rémanente qu’elle a encore aujourd’hui pour effet de nous paralyser.

Toutefois, l’été 2015 a apporté à nos yeux et esprits les images de réfugiés et de migrants noyés au large, ou qui tentaient désespérément de se frayer un chemin à travers les barbelés, telles que les clichés les plus récents des morts enfermés à bord d’un camion à la frontière entre la Hongrie et l’Autriche.

Jusqu’à présent, les gouvernements des Etats membres de l’ONU se sont bornés à croire que la sécurité et le maintien de la paix étaient des questions purement politiques, à distinguer autant que faire se peut des efforts humanitaires à entreprendre en urgence. Dans presque toutes les situations qui ont entraîné des départs en masse de populations, les efforts de l’ONU pour résoudre le conflit avaient échoué et l’aide humanitaire avait fait de son mieux pour panser quelques plaies. Tant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés que les organisations non-gouvernementales œuvrant dans le domaine du secours direct s’étaient efforcés de laisser autant que possible les considérations politiques de côté. Et pour cause – l’analyse politique mène inéluctablement à la controverse, à des accusations de partialité, si ce n’est à se voir taxer d’incompréhension des complexités historiques de telle ou telle situation.

Quand l’on fuit son pays, c’est toujours pour des raisons diverses et variées, la plupart du temps en raison de plusieurs facteurs qui s’additionnent plutôt que pour une seule raison : guerre ou insurrection, l’écroulement de la loi et de l’ordre, l’oppression, la persécution, ou encore parce que l’on se voit refuser la moindre chance au plan socio-économique. Certains peuvent n’avoir pas été pris sciemment pour cible par la répression, mais penser pour autant que leur pays ne peut leur offrir un avenir digne de ce nom et souhaiter pour cela tenter leur chance ailleurs. Il se peut aussi que des membres de minorités ethniques ou religieuses aient dû quitter leur terre sous la menace de la force.

Il existe un lien indéniable entre les violations des Droits de l’Homme, le refus institutionnel d’une participation populaire au développement et la migration pour des raisons économiques. Si les écrits ne manquent pas en matière de migration pour de telles raisons, la diversité et l’ampleur du phénomène ne sont pas toujours prises en compte et une grande partie de la migration s’effectue de manière clandestine. La migration est un phénomène de plus en plus complexe, que nous ne sommes pas encore en mesure d’analyser comme il se doit. Ce n’est que relativement récemment que la Banque mondiale a mis en place un programme de recherche sur la migration et le développement au niveau international, en grande partie après avoir pris conscience du caractère substantiel des sommes d’argent qu’envoient les migrants à leurs familles restées au pays. De même, ce n’est que depuis peu de temps que les aspects de la migration liés au genre, masculin ou féminin, font l’objet d’études en eux-mêmes. Selon les informations que fournit la Banque mondiale, près de la moitié des migrants transfrontaliers dans le monde sont des femmes, ce pourcentage étant encore plus important parmi les employés de maison et les aides-soignants. A l’aune de ces données, il est possible de comprendre que la migration internationale ne peut pas être complètement comprise sans passer par le prisme du genre. L’on peut aussi voir que les politiques de développement et la migration internationale sont bel et bien deux composantes d’un seul et même processus.

Il est certain qu’il n’existe aucune solution facile au problème des exodes de masse. Des changements complexes d’attitudes et de valeurs devront intervenir si nous voulons nous voir comme des citoyens du monde entier qui ont, en tant que tels, la responsabilité collective de prendre soin des sept millions d’habitants de la planète et de les protéger. La communauté mondiale doit développer un « système d’alerte précoce » autrement plus performant, de manière à ce qu’une action préventive puisse être prise en amont du déclenchement des violences et des destructions qui, à leur tour, entraîneront un flot de réfugiés. Pour faire la paix, il faut des bâtisseurs ; il est nécessaire de mieux former des travailleurs humanitaires et de pouvoir faire appel plus rapidement aux personnes dotées des aptitudes et de l’expérience appropriées. Qui plus est, il est probable que les changements climatiques vont bouleverser en profondeur l’environnement, et avec lui les constantes des établissements humains, créant ce que d’aucuns appellent d’ores et déjà des « réfugiés climatiques ».

Le monde devient de plus en plus conscient du besoin d’organiser, sous l’égide des Nations Unies, une Conférence mondiale sur la Migration comme ont eu lieu dans le passé des conférences des Nations Unies sur l’environnement, la population, l’alimentation, les droits des femmes, l’urbanisation et bien d’autres questions d’intérêt mondial. Le modèle d’organisation des conférences mondiales demeure toujours à peu près le même : conférences préparatoires régionales pour examiner les questions posées dans un cadre régional en premier lieu, recueil et compilation de données statistiques, appel aux contributions des organisations non-gouvernementales (ONG), et enfin la conférence mondiale en elle-même qui produit un plan d’action. L’impact des conférences des Nations Unies est toujours maximal lorsqu’il existe un mouvement populaire, emmené par les ONG, apte à sensibiliser le grand public aux questions posées avant le début des réunions officielles. Les deux conférences des Nations Unies dont l’impact s’est avéré le plus durables sont celles de 1972 à Stockholm sur l’environnement et celle de 1975 à Mexico, à l’occasion de l’Année internationale de la Femme. La conférence de Stockholm sur l’environnement s’est ouverte à une époque où le grand public exprimait une préoccupation de plus en plus importante quant aux dégâts causés à l’environnement, tels que les symbolisait l’ouvrage amplement lu et distribué de Rachel Carson Printemps silencieux. La conférence de 1975 sur les femmes est intervenue pour sa part à un moment où l’Europe occidentale et les Etats-Unis connaissaient un fort mouvement de libération des femmes (women’s lib) et où les questions d’égalité des sexes étaient activement débattues.

Il n’existe pas d’ONG structurée et organisée qui mette en avant spécifiquement les questions liées à la migration, mais celle-ci et l’intégration sont devenues des questions politiques amplement discutées, ainsi qu’un thème récurrent des mouvements politiques qui prônent un nationalisme étroit. Cette rhétorique hostile aux migrants demande aux citoyens de prendre conscience de certains problèmes mais se garde bien, dans le même temps, d’y proposer quelque solution que ce soit. C’est pourquoi une conférence sous l’égide des Nations Unies peut fournir un cadre de discussion rationnelle basé sur des recherches et des propositions relevant d’une vision mondiale et adaptés au plus long terme.

En attendant, les Citoyens du Monde ont devant eux trois tâches urgentes en la matière :

  • La nécessité de mettre en avant les aspects mondiaux des flux migratoires, puisque ceux-ci ont un impact sur l’ensemble des pays du monde ;
  • Le besoin d’encourager les études portant sur la nature changeante des économies à travers le monde et la façon dont elles modifient les constantes migratoires ;
  • La nécessité d’anticiper les migrations causées par des changements à venir dans l’environnement terrestre.

René Wadlow


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Légitimité du coeur

Dieu a donné le territoire de la Terre à ses fils eet à ses filles. C'est donc à nous d'affronter le mal quand nous le voyons. Le silence est complice. Rester sans réactio face aux problèmes mondiaux revient à les accepter. C'est la légitimité du coeur et non la suffisance personnelle qui délivrera le monde.

Soeurs et frères, lorsque certaines personnes prennent conscience du mal, elles deviennent amères et se tournent vers les partis d'extrèmes droites ou d'extrème gauche ou vers le radicalisme réligieux. Les fanatiques et les extrémistes personnifient le mal et leur idéologie leur entrainent dans certaines actes de destruction horribles- l'engrenage familier des geurres, des assassinats et du terrorisme.

Par nos pensées, nos paroles et nos actions constructives sachons que chères soeurs et chèrs frères nous édifions une fondation solide pour un monde stable. Il est donc necessaire de garder un coeur. Si à un moment vous etes tenté de réagir humainement aux forces du mal, souvenez -vous que c'est l'état de conscience le plus dangereux que vous puissiez entretenir, car vous serez immédiatement lié à ceux-là meme contre qui vous criez vengeance.

Nos pensées, nos paroles, nos actions donnent force aux: RECIM, ASCOP, CONGRES DE PEUPLE, SOLIDARITE CONTRE LA FAIM,..., et contribuent à ériger une piramide fondamentale pour ce monde que nous revons.

Alexis Bengantundu
Délégué élu au Congrès des Peuples


Pour en finir avec les mascarades étatiques

Les réponses étatiques à la crise des réfugiés ne suffiront pas à résoudre de manière satisfaisante cette crise humanitaire qui se déroule sous nos yeux. Seule une Europe plus unie et plus forte parviendra à endiguer ces maux. Seule une Europe humaniste et responsable peut agir !

L’horreur a atteint son paroxysme. La réalité a enfin heurté la conscience de certains qui découvrent, avec stupeur, que des enfants syriens meurent chaque semaine en tentant de rejoindre nos côtes.

Il aura donc fallu une photo, cette photo, pour heurter, alerter et sensibiliser la classe politique et l’opinion publique. Pourtant, le processus de responsabilisation et d’action politique reste, lui, au point mort. Pire encore, la mascarade politicienne s’invite, accompagnée d’une certaine dose de culpabilisation, de honte et de vacillement démagogique à la table des humanistes et des défenseurs de la cause des réfugiés.

La lettre commune envoyée par la chancelière Angela Merkel et le président François Hollande aux autorités européennes, débute ainsi « l’afflux de migrants est un grand défi pour l’Europe ». Si j’en étais la destinataire, je répondrais qu’il ne s’agit pas d’un défi ou d’un challenge auquel nous sommes confrontés, nous, le peuple d’Europe. Il s’agit d’une responsabilité européenne. Une responsabilité collective dont nos dirigeants ne savent que trop peu en représenter la voix. La construction du mur en Hongrie, les images choquantes de ces réfugiés jetés aux sols par les forces de l’ordre ou entassés dans des trains, ces naufrages mortels et ces corps engloutis par la mer ou abandonnés sur nos plages… Un drame humain se joue à nouveau aux portes de l’Europe, sur son sol même. L’Histoire s’écrit et il est temps d’en adoucir les pages.

Cette chère patrie européenne doit le faire, parce qu’elle seule peut le faire. Celle dont la lumière humaniste a su briller à nouveau après les atrocités et la barbarie des guerres la secouant au début du XXe siècle pour construire cet idéal de paix et de préservation de nos droits fondamentaux. Celle dont le phare éclaire encore certaines régions du monde en affirmant et en protégeant les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l’égalité et l’État de droit. Celle dont la lumière s’éteint un peu plus chaque fois qu’un réfugié est rejeté de son sein, qu’un corps est englouti par les flots ou abandonné sur ses plages. Celle dont le projet politique initial disparait dans les abysses d’une technocratie qui en bafoue et piétine les fondements mêmes.

Cette responsabilité européenne collective exige une action européenne unanime et immédiate. Elle exige la fin de la méthode intergouvernementale. La lettre est adressée « aux autorités européennes » et elle est, en réalité, dictée à l’attention des chefs d’États européens, à qui l’on demande, après en avoir pourtant rejeté l’éventualité il y a quelques mois, de se « répartir les réfugiés ». Lors de sa conférence de presse, le président de la République a affirmé, après avoir pourtant rappelé que « la réponse à cette crise devait être européenne et commune », que face à ces drames, il avait proposé, avec Angela Merkel, « un mécanisme obligatoire d’accueil des réfugiés ». Ainsi, « la France et l’Allemagne travaillent ensemble et présenteront des propositions au Conseil des ministres de l’intérieur le 14 septembre prochain ».

Si cette réunion devait déboucher sur une impasse, alors seul « le Conseil européen devrait être saisi ». Ce retour au bilatéralisme franco-allemand nous rappelle à nouveau que l’Europe n’est que trop guidée par les mêmes puissances étatiques, jetant ainsi un discrédit supplémentaire au projet européen qui se morcelle peu à peu et dont les citoyens peinent à en identifier les acteurs. Nous laisser croire que la solution sera européenne quand on sait qu’en matière d’asile et d’immigration, les cartes se jouent et se distribuent individuellement faute d’intégration politique dans ce domaine, n’est que leurre et illusion. Faut-il rappeler – préciser – que l’article 68 TFUE prévoit que « le Conseil européen définit à l’unanimité les orientations de la politique d’immigration et d’asile » ? L’affirmation renouvelée de la superpuissance du Conseil européen éloigne encore davantage les espoirs de résolution efficace de cette crise humanitaire, et entérine avec eux, les attentes et exigences démocratiques. Et le Conseil de ministres de l’Intérieur de lundi dernier a démontré une nouvelle fois son incapacité à agir. François Hollande l’avait rappelé : « le Parlement européen pourra débattre de la question dans les prochains jours ». L’on ne peut s’en réjouir lorsque l’on sait qu’il est la seule institution européenne dont les membres sont élus au suffrage universel direct !

Cette responsabilité européenne appelle aussi une réponse efficace et cohérente, non protectrice de la défense de chaque intérêt étatique. « Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts », disait Isaac Newton. L’Europe forteresse se voit ériger en une terre semée de murs, de barbelés et de frontières militairement contrôlées. Début septembre, l’Allemagne demandait encore à l’Italie de renforcer les contrôles au tunnel de Brenner à la suite de l’afflux massif de migrants. Comme si les forteresses pouvaient empêcher des êtres humains, en quête de paix et de liberté, de risquer leurs propres vies pour les franchir… On parle de « répartition des demandeurs d’asile ». Le président français l’a annoncé, « la France accueillera 24 000 personnes ». On envisage que les capitales refusant de participer à cette répartition verseraient une somme aux autres en guise de contribution alternative. Sur quels critères comptez-vous sélectionner les plus chanceux d’entre eux, Messieurs les technocrates ? Les vies humaines ne se marchandent pas. Et la fixation catégorique de chiffres absurdes ne peut empêcher ces femmes et ces hommes prêts à braver les tempêtes sur des bateaux pneumatiques surchargés, à risquer à nouveau leurs vies pour parvenir jusqu’à nos portes…

« La seule chose qui peut nous sauver est d’être citoyens du monde » [1]. La reconnaissance que chaque être humain vivant sur cette planète forme, avec ses semblables, un peuple commun, doté des mêmes droits, dont le premier d’entre eux est la liberté d’exister, et des mêmes devoirs, se traduit par une volonté réelle de bouleverser l’ordre du monde actuel, par la diffusion de valeurs humanistes et par la restructuration de nos systèmes institutionnels. Si la solidarité, le rapprochement entre les peuples et la réorganisation de nos États nations relèvent encore de l’utopie à l’échelle mondiale, le processus a déjà commencé dans le berceau européen et on le détruit par le maintien de mythes et d’incohérences politiques. Notre patrie européenne se meurt et les mots jetés par Victor Hugo s’envolent avec elle : « nous ne ferons plus qu’un seul peuple, qu’une seule famille, qu’une seule république. Je vais démolir mes forteresses, tu vas démolir les tiennes. Ma vengeance, c’est la fraternité ! Plus de frontières ! Soyons les États-Unis d’Europe, soyons la fédération continentale, soyons la liberté européenne, soyons la paix universelle ».

Marion Larché
Article publié dans "Le Taurillon"


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Les idéologues de la haine et du racisme, par alain Million

Un nouvel espoir, une révolution morale, une nouvelle forme de pensée, une solidarité partagée, le souci et le respect de l’Autre, voici les défis de demain qu’ensemble nous relevons pour accéder à la paix et à la fraternité.

La vision des idéologues de la Haine et du Racisme est une vision qui repose sur une perception de conflits des relations internationales où il faut mettre des barrières physiques, morales, culturelles pour protéger le pays dans lequel nous vivons. Cette position rejette avec mépris et dégoût l’autre, celui qui est différent car pour ces idéologues, l’Autre, c’est l’ennemi, l’étranger. Pour nous, l’Autre, c’est notre semblable, notre ami, notre frère, notre sœur. Une chance, une valeur suscitant le respect, la dignité, la compréhension, la reconnaissance. Aujourd’hui, à cause des souffrances dues au chômage, aux difficultés financières, au capitalisme outrancier, bon nombre de nos concitoyens se sentent emportés dans le tourbillon du rejet de l’Autre. Alors, que faire?. J’ai l’utopie de croire mais mon rêve est partagé donc un rêve partagé peut devenir réalité. J’ai l’utopie de croire qu’un jour la haine et le racisme seront balayés dans les cœurs et feront place à l’amour universel. J’ai l’utopie de croire que grâce à l’école, la jeunesse de demain deviendra citoyenne du monde et aura comme idéal notre terre comme Terre-Patrie. J’ai l’utopie de croire qu’un jour avec intelligence, nous progresserons ensemble en essayant d’éveiller les consciences pour un monde de paix et de fraternité. Alors, pour les défis de demain , posons-nous la question: Et pourquoi pas?

Alain Million
le 18/09/2015


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La ligne de partage

La mondialisation aurait dû faire disparaître la ligne de partage qui sépare le Sud du Nord de la planète et qui empêche ou tente d'empêhcer les hommes et les femmes de circuler entre ces deux parties du monde inégalement développées. Mais au contraire elle semble l'avoir creuser et approfondir.

Il y a plus de dix ans, les Etats Unis ont érigé à la frontière qui les sépare du Mexique un mur électrique. Sa fonction déclarée est d'arrêter le flot des émigrants venus du Sud par dizaines voir par centaines de milliers. Attirés par l'éclat et la prospérité des USA de nombreux latinos aspirent à y être admis; décenie après décenie, leur ingéniosité aidant, nombre d'entre eux sont parvenus à franchir le mur de séparation au prix de risques inimaginables et de pertes considérables.

En ce moment même, les 28 pays de l'Union Européenne sont en train d'ériger, face à l'Afrique, une nouvelle ligne de partage. C'est un mur maritime, naval, au large de la Libye, pour empêcher les bateaux des migrants africains de prendre la direction de l'Europe.

Ces deux lignes de partage séparent en réalité deux mondes entre lesquels se sont développées des criantes différences.

Au nord, plusieurs centaines de millions d'hommes et femmes bénéficiaires de révolutions industrielles que leur prédecesseurs ont accompli disposent d'un revenu moyen annuel de 30.000$, au sud , quelques milliards d'hommes et de femmes dont les ascendants ont raté le train de révolution industrielle et ont encore un revenu annuel le plus bas.

Cette différence se traduit en matière de santé, d'éducation et d'espérance de vie: au Nord, presque tout le monde est éduqué, soigné et bénéficie d'une espérance de vie supérieure à 70 ans, au Sud une petite minorité est dans ce cas. La majorité connait le sort des « sous-développés »

Au Sud, trop de jeunes, pas assez de travail et des ressources inexploitées.

Les différences entre leurs niveaux de vie et les disparités démographiques conjuguent leurs effets pour qu'on s'agglutine (former une masse cmpacte ) le long des lignes de partage qui séparent le Sud du Nord de la planète.

Les USA et l'Europe ont besoin de se protéger d'un « envahissement » non contrôlé de leur territoire par des « migrants » en quête de refuge ou travail. Mais l'expérience montre que, terrestres ou maritimes, les murs qu'ils érigent à grand frais sont franchissables et tuent.

Ils ne sauraient donc être qu'une mauvaise solution provisoire.

Où se trouve la bonne solution?

Chères sœurs et frères, je vous laisse le choix de donner vos solutions à ce problème récurrent.

JE SUIS celui qui œuvre pour la Liberté.

Alexis ASUMANI B

Prière laïque pour les damnés de la mer
Oui Alexis. Merci pour ton texte. En écho la "prière" laïque que j'ai rédigée pour les "damnés de la mer".

Notre Mer

Notre Mer qui es si bleue
Que ton Nom soit partagé
Que ton horizon me fasse renaitre
Que ta volonté et ta miséricorde m' acceptent
Offre-nous aujourd'hui notre Triton de ce jour
Comme une trompette de la renommée
Et non plus comme un cercueil
Pardonne-nous nos défaites et nos deuils
Comme nous pardonnerons à nos bourreaux
Et ne nous soumets pas aux quotas
Mais délivre l' Europe de ses peurs et de ses carcans

 

Georges Yoram Federmann
Strasbourg
20 mai 2015


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Motion 2014 de l'Union Pacifiste de France

Appel à débat sur la paix

Alors que les relations internationales sont contaminées par le bellicisme militaire, alors que le gouvernement français joue un rôle de premier plan dans cette course à la guerre, l'Union pacifiste de France, section française de l'Internationale des résistants à la guerre (IRG), réunie en congrès à Paris les 4 et 5 octobre 2014 alerte l'opinion :

  • Sur les commémorations officielles de 14 - 18, où sont oubliées la condamnation des généraux criminels et la réhabilitation des fusillés, mutins, déserteurs qui ont montré avec courage l'exemple de la résistance à la guerre.
  • Sur les opérations militaires françaises en cours au Mali et en Centrafrique, décrétées par le chef suprême des armées, qui ne relèvent que du colonialisme et d'intérêts économiques.
  • Sur les interventions notamment françaises contre l'Irak, terrorisé et martyrisé depuis vingt ans sous les tapis de bombes occidentales face à un " ennemi fabriqué ", hier Al Qaeda, aujourd'hui Daesh.
  • Sur l ' urgence d' un cessez - le - feu en Ukraine qui permettrait de sauver des vies : l'attitude provocatrice de l'Union européenne envers le machiavélisme russe dans ce conflit s'avère irresponsable. L'Otan, créée en violation de la Charte des Nations Unies, reste une alliance militaire qui généralise les guerres.
  • Sur la funeste opération " bordure protectrice " menée par Israël à Gaza en violation de la justice internationale, qui appelle boycott, désinvestissement, sanctions . Les " refuzniks " de plus en plus nombreux résistent à l'oppression d e leur gouvernement contre les populations civiles palestiniennes. L'Union pacifiste rappelle son soutien aux déserteurs, insoumis, et objecteurs de conscience de tous pays en butte à la répression.
  • Sur une réaffectation des ressources accordées à l'armée qui profiterait aux politiques utiles aux populations civiles (éducation, santé, recherche, etc.) : l'Union pacifiste agit pour la démilitarisation et particulièrement celle de la jeunesse. Elle promeut l'éducation à la paix et les techniques de résistance non - violente .
  • Sur la logique de guerre dans laquelle nous enfoncent les dirigeants politiques et économiques, qui résulte de la recherche et de la construction d'ennemis, le dernier en date étant le terrorisme. Le commerce et la production des armes n'enrichissent que les profiteurs de guerre. Supprimer les 20 000 armes nucléaires qui existent encore dans le monde lèverait une menace sur l'humanité. Le développement des drones armés soulève de graves questions d'éthique. Ce sont toutes les armes et toutes les armées qu'il faut abolir pour mettre fin au terrorisme des États et au pouvoir militaro - industriel.

L'Union pacifiste prône le désarmement unilatéral total et immédiat. C'est pourquoi nous demandons l'ouverture d'un débat démocratique et citoyen sur l'utilité et le coût de l'institution militaire.

Union pacifiste de France
BP 40 196, 75624 Paris Cedex 13
union.pacifiste@orange.fr
www.unionpacifiste.org
www.wri - irg.org

 


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Les français, l’Europe, la Planète

Planète en feuLa moitié des électeurs français ne se sont pas déplacés le 25 Mai 2014 pour élire leurs représentants au parlement européen. Et un quart des électeurs a demontré sa désapprobation de l’Union Européenne en choisissant, parmi le large choix de listes, la plus anti-Europe. En résumé, cette élection a démontré que 2/3 des français attachent peu d’importance ou sont contre l’Union Européenne !

Pendant ce temps notre maison à tous (notre Planète) brûle. Ce qui était un thème d’écologistes avertis il y environ 5 ans, est devenu une banalité : le climat de la terre se dérègle principalement à cause de l’activité humaine, à un rythme qui va au cours de ce siècle bouleverser profondément les paysages de notre Planète et la vie des êtres vivants et attiser les frictions entre les membres de la race dominante. Ceux-ci, de conférence internationale en conférence internationale, n’arrivent pas à s’entendre sur les moyens de freiner ce phénomène (on n'ose plus dire "stopper" ce phénomène). Et l’on pourrait égrener les autres dangers qui demanderaient une coordination au niveau planétaire comme la crise de l’eau, la chute de la biodiversité, l’augmentation des inégalités, les conflits, les bulles spéculatives qui annoncent d’autres crise économiques, les migrations de population qui en découlent, …

L’Europe, compte tenu de sa puissance économique et diplomatique, de sa maturité culturelle, de son système de valeurs qui équilibre libéralisme économique et dimensions sociales et écologiques certes insuffisamment mais mieux que d’autres puissances, l’Europe joue un rôle majeur pour avancer vers la résolution des problèmes vitaux cités plus hauts. Attacher peu d’importance ou être contre l’Union Européenne, revient à affaiblir l’Europe et donc à réduire sa capacité à œuvrer pour résoudre les crises qui nous touchent et nous toucheront de plus en plus. L’égoïsme, le repli sur soi et le nationalisme qui caractérisent la position des 2/3 des français dans ces élections aggravent ces crises.

Et maintenant qu’est ce qu’on fait ? D’abord, on cherche (encore) à comprendre les causes de ces comportements, puis on trouve des solutions ou on remet en cause et développe les solutions existantes. Vaste sujet !

Voilà ma vision en quelques mots. Les causes sont très variées et ont été largement analysées dans de multiples travaux de sociologie et d’autres sciences. Les solutions sont toutes aussi variées, dans beaucoup de cas déjà implémentées, avec raison ou à tord, bien ou maladroitement, en tout cas pas suffisamment, pas assez coordonnées et pas à la hauteur de la gravité des problèmes. Par exemple, une cause du rejet de l’Union Européenne est l’ignorance de ses apports positifs. Une solution à cela est par exemple le débat politique. Mais entre le discours inévitablement compliqué d’un pro-européen (car le fonctionnement de l’UE c’est compliqué) et le discours simplificateur d’un anti-européen, il n’est pas étonnant que 2/3 des (potentiels) spectateurs ne s’y intéressent pas, fuient ou retiennent le discours simplificateur. Une autre cause est l’individualisme qui caractérise une grande partie de notre société. Une solution parmi d’autres se sont les actes citoyens de chacun pour aller vers l’autre, partager, etc … Mais même les plus altruistes sont freinés et accaparés par les tentations et pressions permanentes de notre société de consommation et d’information. En définitive, trouver les bonnes solutions au rejet de l’Europe et les implémenter est complexe.

En conclusion, nous, être humains, sommes condamnés à vivre de plus en plus en interdépendance au niveau de la planète. Nous, européens, avons la particularité d’expérimenter ce type de situation au niveau d’un continent et le fonctionnement complexe qu’il nécessite. Si nous réussissons, nous pouvons influencer, a priori pour le meilleur, le reste des habitants de la planète. Si nous échouons, l’égocentrisme ou l’absolutisme ou le matérialisme d’autres régions ou l’anarchie prennent le dessus. A nous, français, positionnés géographiquement et historiquement au centre de l’Europe, de jouer un rôle prépondérant, en particulier en haussant notre niveau d’altruisme, notre capacité à comprendre et gérer la complexité, notre ouverture au monde, notre vision des vrais enjeux, bref en faisant mentir le résultat des élections européennes du 25 Mai.

Didier – Citoyen du Monde
texte initialement publié dans les pages du Planetisme


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1914-2014 : une guerre de 100 ans

On commémore la signature de l'Armistice, c'est-à-dire de la capitulation de l'armée nazie, donc de la fin officielle de la guerre 40-45, le 8 mai en Europe et le 9 mai en Russie. Je me demande pour quelle raison particulière le journaliste de FR2 a qualifié de "propagande" la revue des troupes russes par le président Poutine, alors que c'est la Russie qui a subi le plus grand poids et les plus grandes destructions de cette guerre. Nos médias sont incapables de nous parler un tant soit peu du malheur des autres. Il faut toujours qu'ils diabolisent le reste du monde. Ils accusent de nombreux pays de ne pas respecter les droits de l'Homme et d'être racistes, en oubliant les crimes contre l'Humanité de l'Occident !

Pour vous montrer ce malheur ainsi que l'ampleur de cette catastrophe, je vous ai mis en fichier attaché deux petits extraits (avec quelques commentaires) de "JOUKOV. L'homme qui a vaincu Hitler" (732 pages très denses) Ed. Perrin.

Je pense qu'à cause de ces gens-là qui ne nous racontent toujours qu'une (petite) partie de la vérité, très peu de gens sont capables de prendre la mesure exacte de l'ampleur de la catastrophe globale que fut la Seconde Guerre mondiale. Au point de vue des destructions et du nombre de victimes dans l'ensemble du monde (pas loin de cent millions de morts). Mais aussi de tous les évènements importants qui s'en sont suivis immédiatement après, puis de la Guerre dite froide émaillée de nombreuses guerres scélérates américaines, des développements techniques et militaires, de la conquête spatiale, de la croissance exponentielle de l'économie, d'une consommation excessive de ressources finies mais très polluantes, d'une guerre mondiale pour des ressources énergétiques et minérales en état de pénurie ; en résumé, une dérive globale et "logique", qui n'est pas près de s'arrêter et qui menace la vie sur Terre à court terme.

En réalité, si on y réfléchit bien, depuis 1914 la guerre est pratiquement permanente sur l'ensemble de la Planète. Une guerre qui dure depuis cent ans et qui risque de tourner très mal. A cause de quelques-uns qui veulent tout pour eux au détriment de (presque) tous les autres !

On parle aujourd'hui d'une cyberattaque contre les Services Secrets belges. Ils sont incapables depuis de nombreuses années de prévoir la moindre protection, mais nos politiciens et nos journalistes, eux, sont capables de nous affirmer immédiatement après, et sans aucune enquête, que l'attaque vient de Russie !!

On nous répète aussi depuis quelques semaines que la Russie a l'intention d'envahir l'Ukraine et même l'Europe ! Qui peut croire de pareilles fadaises ? Est-ce la Russie qui a des bases militaires dans de nombreux pays du monde, ainsi qu'un bouclier spatiale antimissiles ? Et qui encercle l'Europe et les Etats-Unis ? Ou les USA qui encerclent la Russie et la Chine ? D'autant plus que le journal allemand Bild nous apprend que la CIA et le FBI encadrent l'armée ukrainienne.

Aujourd'hui sur la Baltique, aux côtés d'Angela Merkel, François Hollande a fait le fanfaron contre Vladimir Poutine, alors qu'en France, il est d'une mollesse et d'une inefficacité extraordinaires !! Il y a quelques mois, Hillary Rodham-Clinton a comparé sans rire Poutine à Hitler. Il faut dire qu'elle est assez proche de l'Aipac. Si elle est élue présidente, ce sera du joli !! Nous aurons une nouvelle Margaret Thatcher ? Ou pire encore ?

Les Citoyens du Monde doivent se mobiliser et s'organiser pour l'ensemble des problèmes qui touchent l'Humanité et pour l'ensemble des victimes, et pas seulement pour quelques-un(e)s comme beaucoup d'irresponsables le font.

Pierre Delmotte,
Citoyen du Monde.


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Forum des "Citoyens du Monde en marche"

  • Stop au "Grand marché transatlantique"
  • Hommage à Albert Camus, ,pionnier de la démocratie mondiale
  • Présentation du Manifeste pour la démocratie mondiale,
  • Génocides et propagande,
  • Droits des migrants
  • Accaparements, nouvelles colonisations,

Autant de sujets et bien d’autres sur lesquels nous avons sans doute des connaissances, des interrogations ou des idées, ou sur lesquels nous aimerions connaître une position cohérente avec notre citoyenneté mondiale. Autant de raisons de participer au forum que nous ouvrons à tous

« Citoyens du Monde en marche »

Pour participer, c’est tout simple : cliquez ici : et écrivez !

Les meilleures contributions et les synthèses sont à la page du forum "Citoyens du Monde en marche"

Les archives de tous les courriels sont consultables sur Google en accès libre à cette adresse :


Radio Nkongsamba (radio membre de l'ASCOP et Territoire Citoyen du Monde)

23/12/2013
Nous, citoyens du monde soutenons les efforts de Mr Jo Leinen membre du parlement européen et tout le parlement européen, Gabriela Michetti membre du Sénat d'Argentine, ainsi qu'Andréas Bummel, le Sécretaire général de la Campagne pour la création d'une Assemblée Parlementaire auprès des Nations Unies

Une Assemblée parlementaire des Nations unies permettrait aux representants des citoyens(parlementaires élus) d'être directement impliquée dans les délibérations politiques mondiales; dans la définition des ordres du jour et dans la prise de décision; de façon formelle et institutionnalisée.

Les problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales; la vie quotidienne des citoyens du monde est de plus en plus façonnée par des forces économiques; sociales et politiques qui transcendent les frontières nationales et démontrent un besoin croissant de gouvernance mondiale plus participative; efficace et transparente.

Nous remercions la décision des droits de l'homme à L'ONU de mandater un expert indépendant pour la promotion d'un ordre international démocratique et équitable (www.uncampaign.org) et soutenons l'expert indépendant à considérer la question d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies et à examiner les moyens possible menant à sa création

Nous félicitons Le Groupe de personnalités éminentes de haut niveau de l'ONU travaillant sur le programme de développement post-2015 qui a récemment noté que la réalisation de la vision post-2015 requerra des partenariats pour la gouvernance mondiale redéfinis et revitalisés pour que les Nations Unies, les systèmes multilatéraux et tous les acteurs du développement puissent soutenir efficacement le programme de développement post-2015.

Sur ce point; nous remarquons que l'une des fonctions clés qu'une assemblée parlementaire à l'ONU devrait remplir est le soutien à un consensus multipartite sur des objectifs mondiaux communs.

Nous soutenons notre conviction qu'une Assemblée parlementaire des Nations Unies doit être inclusive et ouverte à la participation de parlementaires nationaux de tous les ETATS membres de L'ONU et des ETATS Observateurs(www.unpacampaign.org)

Nous Félicitons MM Daniel Durand Président du Registre des Citoyens du Monde(www.recim), Joel Labbé, Sénateur en fonction au Sénat de la Républiqe Française pour l'emergence de la culture et de la citoyénneté mondiale, Roger Wintherhalter ancien maire, Marie Françoise Lamperti Déleguée au Congrès des Peules pour l'émergence des droits de l'homme sur la planète avec Agir pour les Droits de l'Homme

Nous sommes heureux de la répresentation du Registre des Citoyens du Monde à L'UNESCO par Iris Guyen nous soutenons tous les membres du conseil d'administration du Registre des Citoyens du Monde et tous les Délégués au Congrès des Peuples

Une Assemblée parlementaire des Nations Unies est un organe parlementaire mondial qui inclut des fonctionnalités innovantes distinctives qui vont au-delà des caractéristiques des assemblées et parlements nationaux et régionaux existants .

Une Assemblée parlemntaire des Nations Unies agit comme un réseau de réseaux institutionalisés, elle pourrait permettre à des représentants de réseaux et d'institutions parlementaires existants de participer de manière formelle à ses travaux, leur donnant ainsi plus de poids et d'influence. la possibilité d'impliquer les autorités locales et les représentants des peuples et nations autochtones dans ces activités

Les membres d'une Assemblée parlementaire des Nations unies devraient être élus directement. A sa création; ses statuts devraient permettre aux Etats membres de L'ONU participant d'opter pour des élections directes de leur délégués et ; introduire les nouvelles formes de participation civique. envisagée la mise en oeuvre de modèles de démocratie électronique directe ou liquide qui permettent aux citoyens de participer aux délibérations ou d'influer sur les processus décisionnels.

Nous félicitons le parlement européen pour le rôle de pionnier qu'il a joué dans la promotion de la création d'une assemblée parlémentaire des Nations Unies dès sa résolution A3-0331/93 adoptée en 1994 et plus recemment, par la résolution P7_TA 0255 de 2011 appelant le Conseil de L'Union Européenne à introduire la création d'une assemblée parlementaire des Nations unies dans les travaux de l'Assemblée générale de l'ONU.

Nous appelons le Parlement européen et ses membres; ainsi que tous les autres parlementaires et leurs membres à renforcer leur engagement pour une gouvernance mondiale plus démocratique grâce au soutien continu à une Assemblée parlementaire des Nations Unies

Enfin, nous sommes tous citoyens du monde malgré nos appartenances et nous invitons tous les êtres humains à vivre en " HUMANISTES"


« Permettre aux citoyens du faire entendre leur voix »

Ce but, commun aux Citoyens du Monde et aux Fédéralistes Mondiaux, est à l’origine du Congrès des Peuples (Bruxelles, 3-5 mai 1963).

Il est également partagé par la Fédérations mondiale des Associations pour les Nations Unies, qui dans une déclaration faite à Buenos Aires en novembre 2006 affirmaient soutenir « la création d'une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies en tant qu'organe consultatif au sein du système des Nations Unies permettant aux citoyens de faire entendre leur voix". Elle appellait donc "les gouvernements des Etats membres des Nations Unies, les parlementaires et les représentants de la société civile à examiner conjointement les démarches et les options possibles en vue de créer une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies »

A Paris, le 14 janvier 2014, l’Association Française pour les Nations Unies participera à l’hommage rendu à Albert Camus, pionnier de la démocratie mondiale. http://www.ascdm.org/ascop/pr28-fr.htm#prog

A noter encore :

Cependant la mission du Congrès des Peuples va bien au-delà, car il ne suffit pas de donner de la légitimité à ceux qui nous gouvernent. Les droits fondamentaux de la personne humaine sont bien supérieurs à toute autre considération. Dans le monde, des millions de personnes crient leur angoisse, des milliers d’organisations essaient de se faire entendre pour plaider la cause de l’homme trop souvent victime de l’actuelle gouvernance. Le Congrès des Peuples, au nom de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dont il est une parfaite application, existe pour dire le droit des personnes (des peuples) et alimenter toutes plaidoiries lorsque les droits fondamentaux sont bafoués. http://www.recim.org/kdp/cdpeuples.htm


Pour une défense de la démocratie à l’ère numérique

À l’occasion de la Journée mondiale des Droits de l’Homme, 562 auteurs, dont 5 lauréats du Prix Nobel, issus de 80 pays, ont lancé conjointement un appel pour la défense des libertés individuelles face à la surveillance organisée par les entreprises et les gouvernements. Les 5 Prix Nobel signataires sont: Orhan Pamuk, J.M. Coetzee, Elfriede Jelinek, Günter Grass etTomas Tranströmer. Parmi les signataires, se trouvent également Umberto Eco, Margaret Atwood, Don DeLillo, Daniel Kehlmann, Nawal El Saadawi, Arundhati Roy, Henning Mankell, Richard Ford, Javier Marias, Björk, David Grossman, Arnon Grünberg, Angeles Mastretta, Juan Goytisolo, Nuruddin Farah, João Ribeiro, Victor Erofeyev, Liao Yiwu et David Malouf.

Cet appel mondial a été organisé par un collectif indépendant d’écrivains: Juli Zeh, Ilija Trojanow, Eva Menasse, Janne Teller, Priya Basil, Isabel Cole et Josef Haslinger. Le 10 décembre, il a été publié dans 30 journaux à travers le monde:

Ces derniers mois, l’étendue de la surveillance de masse est devenue notoriété publique. De quelques clics de souris, l’État peut accéder à votre portable, à votre adresse e-mail, à vos réseaux sociaux et à vos recherches sur Internet.

Il peut suivre vos penchants et vos activités politiques et, en partenariat avec des sociétés de l’Internet, il recueille et stocke vos données et il peut donc prédire votre consommation et vos comportements.

Le pilier fondamental de la démocratie est l’intégrité inviolable de l’individu. L’intégrité humaine s’étend bien au-delà du corps physique. Dans leurs pensées et dans leurs environnements personnels et de communication, tous les êtres humains ont le droit à une intimité sans encombre.

Ce droit fondamental est rendu caduc par l’abus de l’évolution technologique par les États et par les sociétés organisées à des fins de surveillance de masse.

Une personne placée sous surveillance n’est plus libre; une société sous surveillance n’est plus une démocratie. Pour rester valides, nos droits démocratiques doivent s’appliquer aussi bien dans le virtuel que dans le concret.

* La surveillance viole la sphère privée et compromet la liberté de pensée et d’opinion.

* La surveillance des masses traite chaque citoyen comme un suspect potentiel. Elle remet en question un de nos triomphes historiques : celui de la présomption d’innocence .

* La surveillance rend l’individu transparent, tandis que l’État et la société fonctionnent dans le secret. Comme nous l’avons vu, ce pouvoir est systématiquement abusif.

* La surveillance est un vol. Ces données ne sont pas un bien public : elles nous appartiennent. Quand elles sont utilisées pour prédire notre comportement, nous sommes spoliés d’autre chose : du principe de la libre volonté, essentiel à la liberté démocratique.

NOUS EXIGEONS LE DROIT pour tous les peuples à déterminer, comme citoyens démocratiques, dans quelle mesure leurs données personnelles peuvent être légalement collectées, stockées et traitées et par qui; d’obtenir des informations sur l’endroit où leurs données sont stockées et comment elles sont utilisées; d’obtenir la suppression de leurs données si elles ont été illégalement recueillies et stockées.

NOUS APPELONS TOUS LES ÉTATS ET SOCIÉTÉS à respecter ces droits.

NOUS APPELONS TOUS LES CITOYENS à se lever en défense de ces droits.

NOUS APPELONS LES NATIONS UNIES à reconnaître l’importance centrale de la protection des droits civils de l’ère numérique et de créer une Charte internationale des droits numériques.

NOUS APPELONS LES GOUVERNEMENTS à signer et à adhérer à une telle convention.

Écrivains à l’origine de l’appel:

Juli Zeh Allemagne, Ilija Trojanow Allemagne, Eva Menasse Allemagne, Janne Teller Danemark, Priya Basil Royaume-Uni, Isabel Fargo Cole États-Unis, Josef Haslinger Autriche

Cette tribune a été publiée dans Le Monde par un collectif d’écrivain, dont les Prix Nobel Orhan Pamuk, J. M. Coetzee, Elfriede Jelinek, Günter Grass, Tomas Tranströmer, Juli Zeh, Marie Darrieussecq, Philippe Djian, Catherine Millet. La liste complète des signataires peut être consultée en ligne sur le site change.org


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Pour changer le monde changeons de Leaders !, par Didier, Citoyen du Monde

Leadership. Cette note n'appelle pas à faire tomber les têtes, mais à revoir la notion de Leadership, c'est-à-dire les qualités requises pour nos leaders.

Le contexte de crise au niveau mondial sur les plans économique, politique, écologique, social, etc… soulève la question de la qualité du Leadership. Nous constatons que, globalement, les leaders politiques, économiques et autres personnages d’influence n’ont pas eu à la fois les bonnes visions et les capacités pour les mettre en œuvre et coopérer entre eux efficacement. Pourquoi et comment y remédier ?

Pourquoi ? D’abord, parce que le Système (médias, milieux financiers, milieu politique, opinion publique…) encense des leaders qui ne sont pas les bons leaders. Prenons le cas des leaders d’entreprise. Le Système a tendance à mettre en valeur des leaders qui mènent leur organisation au sommet de la réussite même s’ils ont une part de responsabilité dans la détérioration de l’environnement de leur organisation. Par exemple, Steeve Job a mené Apple au sommet de la réussite financière, marketing et d’une forme de culture, mais a fortement contribué à certaines dérives de notre société : obsolescence rapide des produits, futilité des comportements d’achat, écran-mania, surconsommation, épuisement des matières premières, … Donc, Steeve Job, peut-être le Leader entrepreneurial le plus adulé du début du XXIe siècle n’était finalement qu’un leader étriqué, bénéfique pour son entreprise à court terme, mais à l’impact sur la société et donc sur son entreprise à moyen et long terme discutable ! Malheureusement, c’est un modèle pour beaucoup d’entrepreneurs qui tentent de répéter le même type de succès entrepreneurial, potentiellement destructeur. (Lire la suite)


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L'émergence de la communauté mondiale, par Rene Wadlow

Aujourd'hui, le monde n'est pas encore une communauté. Miné par les conflits armés et les violations des droits fondamentaux de l'homme, il manque au monde les institutions politiques et les valeurs communes qui pourraient remplacer une culture de la concurrence et de la méfiance par une culture de non-violence et de la coopération. Cette communauté mondiale doit être minutieusement préparée. C'est la tâche des citoyens du monde.

Aujourd'hui, le jeu des différents acteurs et les forces qui façonnent le processus actuel de mondialisation peut être considéré comme prélude brut à une communauté du monde organisé. La combinaison des actions des pouvoirs publics nationaux et internationaux, tels que le système des Nations Unies, les organisations, les intellectuels, qui prennent publiquement position et les organisations non gouvernementales sont les pierres de construction d'une communauté mondiale.

Nous voyons que l'humanité avance lentement, souvent par le biais de moyens tragiques, passant progressivement à une communauté mondiale, du village à l'État, à la région de multi-état et maintenant au monde entier. On voit que l'histoire humaine a une direction et un sens d : une communauté mondiale qui fournit le cadre pour l'épanouissement de chaque personne.

Une communauté mondiale est un objectif ambitieux, car il exige de générosité et solidarité de tous ses membres. La solidarité est une valeur universellement compréhensible. Une famille, un village, un État exige la solidarité de ses membres pour survivre.

Les Citoyens du monde ont souligné qu'au niveau mondial il faut tant la solidarité qu'une lutte non violente pour les arrangements économiques équitables et la justice économique. Les Citoyens du monde soulignent qu'une communauté mondiale nécessite un fondement éthique solide, avec des orientations morales claires basées sur les droits de l'homme. Une communauté mondiale est la prochaine étape pour le progrès de l'humanité.

René Wadlow


La démocratie et l'effet Mandela, par Alexis Assumani Bengantundu

Nelson MANDELA : son long combat, qui aura été exemplaire et la manière dont il a trop brièvement, exercé le pouvoir sont l'essentiel du message qu'il nous laisse. Le complètent quelques phrases qui résument sa doctrine et qui je crois opportun de rappeler pour montrer :

- Que Mandela exigeait beaucoup de lui même et des autres, plaçait la barre très haut.

Que des grandes affaires qui occupent en ce moment même nos dirigeants politiques auraient été déjà résolues si elles avaient bénéficié de l'effet Mandela...

On retient sept règles- préceptes dont les formuler est aisé.

  1. Vous ne pouvez pas obtenir un résultat si, au fond de vous même, vous n'avez pas l'intime conviction qu'il se produira : la paix ne se réalise que si celui ou celle qui la veut y croit de toute son âme. Vous la gagnerez si vous rêvez et n'abandonnez jamais.
  2. Qui veut faire la paix doit savoir faire des compromis et accepter d'en faire. Il aura à prendre beaucoup de risques, y compris pour sa réputation et sa vie.
  3. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique que libre dans laquelle nous vivrions tous ensemble, en harmonie et avec des chances aussi égales que possible pour tous. C'est idéal j'en ai fait le but de ma vie ; je l'ai jugé accessible et j'ai pensé que je pouvais contribuer à le r éaliser. J'ai aussi accepté de courir le rique de mourir pour qu'il se réalise.
  4. Le courage, ce n'est pas l'absence de peur, mais la capacité à la dominer. L'homme brave n'est donc pas celui qui n'a peur, c'est celui qui trimphe de sa peur.
  5. Lorsque j'ai franchi la porte de ma cellule, puis celle de la prison vers la liberté, je savais que je si je ne laissais pas derrière moi l'amertume et la haine, je resterais à jamais leur prisonier.
  6. Les négociations pour la paix et la réconciliation sont elles mêmes une trérapie. Elles ne peuvent aboutir que si vous avez la volonté de regarder au plus profond de vous même, dans les replis de votre âme pour extiper les démons qui l'habitent. L'une des choses les plus importantes que j'ai apprises en négociant la paix est que si je ne me changeais pas moi même, je ne pouvais pas changer mes interlocuteurs. Car ils sont des êtres humains comme moi même ; avec leurs mythes, leurs blessures, leur soif de dignité.
  7. Seuls les êtres libres sont à même de négocier et de prendre des engagements. Un prisonier ne peut pas signer de contrats qui engagent.

Ces sept règles-préceptes sont en vérité une simple et belle leçon de démocratie. Elle s'adresse à ceux, nombreux, qui en ce momemnt même, se gargarisent du mot, disent pratiquer la chose, mais en réalité , abusent du pouvoir qu'ils ont obtenu-ou usupé-par les urnes pour faire ce qui qui leur paraît bon pour le pays qu'ils gouvernent ou parfois pour le parti dont ils ont fait leur instrument de pouvoir. C'est tout à fait le cas de ces « arrivistes du pouvoir » que sont les islamistes tunusiens et égyptiens, toujours aussi frisés de l'avoir vu tomber dans leur bourse et qui montrent un peu chaque jour qu'ils ne sont ni dignes ni capables de l'exercer, même s'ils en ont eu formellement la légitimité. C'est, hélas, des dirigeants de plusieurs pays d'Afrique noire, dont fait partie la RD du Congo. Leur conception de la démocratie laissant à désirer.

Les vrais démocrates, eux savent que la démocratie n'est pas seulement la loi de la majorité mais tout au tant le respect des droits de la ou des minorités.

L'argument « j'ai gagné la dernière élection » ou « je suis élu » ne donne en effet pas le droit de faire ce qu'on veut ou croit bon faire. C'est ce que j'entends souvent des bouches de « mal élus » de la RD du Congo.

Accuser des opposants d'êtres des « fauteurs des troubles » des agents de l'étranger » ou « des terroristes » est une ficelle trop grossière.

Le droit de vote et son exercice ne sont que l'un des attributs de la démocratie. Gagner une élection est une condition nécessaire mais pas suffisante ; cela n'autorise pas un homme, une équipe, un parti ou une coalition à décider de presque tout et à tout moment.

Ces règles-préceptes, Nelson MANDELA les a appris tout seul dans les prisons de l'apartheid dont il est sorti en murmurant, pour lui même lais en pensant à ses géoliers oppresseurs de son peuple : « Nous les surprendrons(en bien) ».

C'est l'héritage qu'il laisse, notamment à l'Afrique. Car la très grande majorité des présidents africains ont trop de pouvoir et en abusent, n'ont pas assez de contre pouvoirs et et oublien d'en tenir compte.

Dans aucun pays africain, fût-il le plus démocratique les systèmes judiciaires ne sont pas indépendants.

Liberté et démocratie.

JE SUIS et demeure libre,

Alexis ASUMANI B


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Re-fondation de l'humanisme

Le propre de l’humanité, lors qu’elle peut vraiment développer son potentiel, est de vivre intensément son chemin, de poursuivre l’aventure de l’univers qui lui a été donné. Ce désir d’être, le désir de vivre consciemment et passionnément l’aventure humaine est un grand projet de vie. Il est au cœur de la re-fondation de l’humanisme dont nous avons besoin.

Ce nouvel humanisme a besoin de se nourrir des histoires et des approches différentes. L’ensemble des conditions d’avenir d’un nouvel humanisme est tel que nous sommes sur une ligne de crête.

Nous avons à repenser l’humanisme à l’échelle planétaire. L’humanité est à un carrefour. On ne peut plus traiter les questions sur la base du status quo. Tous les grands dossiers du futur en montrent l’urgence : faim, pauvreté, armes de destruction massive, sauve garde et partage de l’eau, réchauffement climatique. L’une des clés du future : construisons les intérêts généraux de l'humanité. C'est la tâche des Citoyens du Monde.


Être citoyen du monde : horizon ou abîme du politique ? par Michaël Foessel

Le monde n’est plus une idée vague et indéterminée : c’est aujourd’hui une réalité, tant nos vies sont désormais globalisées. Le cosmopolitisme dans ces conditions a-t-il un avenir ? M. Fœssel, en montrant l’origine et la signification de cette utopie, souligne ses transformations et réaffirme sa pertinence politique. (lire la suite ) - Ce texte au format pdf (10 pages) :


Le scandale du vertueux pollueur, par Didier, citoyen du monde

L'Union Européenne apparaît pour beaucoup comme un modèle de politique de l'énergie propre et le porte flambeau de la lutte contre le réchauffement climatique lors des négociations internationales à ce sujet. Hélas, l'excellente emission d'Arte ci-dessous démontre l'ineptie de sa politique d'énergie propre. L'UE encourage le développement de la production de bio gaz à partir de déchets agricoles, mais cela provoque plus d'émissions à gaz à effet de serre que cela en économise. Elle supporte le développement des techniques de captage du CO2 dans le sous-sol, mais cela s'avère fortement consommateur d'énergie, aux résultats très douteux et un alibi pour multiplier les centrales à charbon, une catastrophe pour l'émission de CO2 ...! (lire la suite - lien externe)


N'oublions jamais !

A mes amis Terriens,

1810 : Un bateau négrier quitte le Sénégal avec une cargaison d'esclaves voués à la traite négrière et à un voyage sans retour. Ces captifs, nos frères, vivront toutes les souffrances, les humiliations, les désespérances et les peurs, déchirés dans leur chair d'avoir été séparés à jamais de leurs femmes et de leurs enfants qui eux aussi souffrent dans les prisons froides de Gorée

Et pourtant dans ce bateau maudit qui les emmènent vers le mépris total des droits de l'être humain, dignes, ils le resteront et contre l'adversité, ces hommes, un jour se révolteront pour avoir le droit d'exister et de vivre en liberté.

2001 : Le 21 Mai 2001, la loi dite loi Taubira est promulguée. Elle concerne la reconnaissance comme crime contre l'humanité des traites et des esclavages pratiqués à partir du XVème siècle. Madame Christiane Taubira fut pendant 5 ans, la présidente d'honneur de l'association La Vie en Marche qui a toujours combattu les discriminations de toutes sortes et le racisme

2006 : Jacques Chirac instaure une journée commémorative de l'abolition de l'esclavage afin d'honorer le souvenir des esclaves et commémorer l'abolition de l'esclavage.

2013 : " La traite négrière est un outrage fait par la France à la France, à son propre honneur " tonne François Hollande, le président de la république lors de la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.

La traite, cette monstrueuse entreprise qui faisait de l'homme un animal, une marchandise, un bien meublé, qu'en est-il aujourd'hui ?

Les conditions d'asservissement restent nombreuses encore de nos jours et on ne dénombre pas moins de 250.000 millions de personnes dans le monde ainsi forcées à travailler. Ce sont le plus souvent des femmes et des enfants qui sont victimes de ces pratiques modernes, souvent sous la menace de sévices ou d'autres punitions. L'Europe n'est pas en reste. Pour exemple, cette année, en France, 5 procès pour traite d'être humain ont eu lieu. Et pourtant, l'esclavage est aboli dans les faits depuis le 27 avril 1848.

Mes amis et mes frères Terriens, prenons conscience où que nous soyons de la véritable ampleur de cette réalité qui fait que des hommes, des femmes, des enfants sont bel et bien vendus comme des marchandises ou à des fins d'exploitation sexuelle, de travail forcé, de prélèvements d'organes. Comme si l'histoire ne nous avait rien appris. Comme si l'homme n'avait comme d'autre ambition que de dominer un autre homme.

Contre la haine, la violence, le racisme, la xénophobie, la traite et l'esclavage, devenons des artisans de la mémoire et des bâtisseurs de la transmission pour que demain, les générations futures sachent vivre ensemble dans un monde où les mots fraternité et universalité auront tout leur sens.

Alain Million, citoyen du Monde
12/05/13


Il n'y a pas de succès dans la division.

Nous sommes préoccupés par les valeurs de paix et nous nous battons pour une société morale et plus droite. Nous cherchons à réparer un certain nombre d’injustices qui affectent le monde.

Parmi nous il y a ceux qui sont humbles, sympathiques, équilibrés. Il y a aussi ceux dont le charisme inspire la joie, l’espérance et la paix. Nous devons aller vers une fédération mondiale des Nations. Nous travaillons dans ce sens. Nous sommes donc appelés à raffermir nos relations. Il n’y a pas de succès dans la division. Aussi, j’ai toujours cru que nos belles idées ne pourront pas avoir du triomphe tant, nos actions ne seraient pas en la hauteur.

Alexis


On ne naît pas «citoyen du monde», on le devient

Capitalisme, mondialisation, frontières, identité, autant de notions qui ressurgissent à chaque transition historique et à chaque crise.

Les chercheurs, les sociologues et les historiens n’ont justement pas cessé d’en discuter et de proposer des axiomes de lecture diverses, mais ces lectures ne restent pas cantonnées dans un cadre bien précis; elles revendiquent la fameuse formule du «citoyen du monde» qui a été l’objet d’une conférence dont l’intitulé est : «frontières et identités», tenue par l’historienne tunisienne Sophie Bessis le 9 janvier, à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC).

Sophie Bessis s’est beaucoup interrogée sur la notion de «frontière» et a expliqué que le capitalisme mondialisé a installé un cheminement de la frontière géopolitique à la frontière géoculturelle. Avec le droit de propriété et le capitalisme industriel, la construction de nouvelles frontières n’a pas pris fin. On l’a toujours considérée comme une «destruction créatrice» (Joseph Schumpeter, économiste autrichien).

Les différentes frontières sont la «protection sociale qui a créé le monisme». On a donc glissé de la protection de la nation à l’évolution de la fonction de la frontière. Les degrés d’ouverture et de fermeture sont très divers, pense-t-on. Cette protection qui a été appuyée et chevauchée par le nationalisme, a provoqué par la suite une levée de boucliers. «La protection est une frontière. La frontière est le symptôme le plus parlant de l’identité», a notamment dit la conférencière. En voulant se confondre avec le nationalisme, on rejette d’un seul coup tout ce qui est différent de nous, tout ce qui ne nous ressemble pas.

Ces frontières, liées à l’uniformisation, sont le fruit des fléaux du capitalisme qui sont: l’inégalité et l’instabilité. Plus la mondialisation avance, plus l’universel recule. A priori, ils ne sont pas complémentaires.

Si la mondialisation a effacé les distances et a facilité la vie, elle a néanmoins fondé des frontières humaines. Sophie Bessis a pris l’exemple de la Méditerranée et du Nord-Sud, déclarant que «la Méditerranée est une frontière imposée ; frontière identitaire des deux côtés ; elle est la plus infranchissable dans le monde». De plus, l’historienne a affirmé qu’il n’y a pas de régions géographiques Nord/Sud, ce sont des mots symboles qui ont concouru à diviser le monde. Cette division est extrêmement signifiante : le Nord c’est les riches, le Sud c’est les pauvres. La question actuelle est donc la suivante: «Quelles nouvelles frontières installera-t-on, avec la mondialisation, cette culture uniforme ?»

Ce qui est inquiétant avec le capitalisme et les frontières qu’il installe, c’est que la mondialisation économique a provoqué «la fragilité sociale et l’affolement identitaire» dans ce monde en mouvement.

L’historienne a parlé également de « l’anomie » qui s’inscrit dans l’uniformisation et ne produit pas de liens sociaux fondés sur la complémentarité des tâches, ce qui provoque le défibrement du tissu social. Cependant, les paradoxes de la mondialisation sont explicites.

Sophie Bessis déclare qu’ «au nord, l’identité s’établit autour d’une réponse ethnicisante sur les registres de la différenciation culturelle». Au sud, la réclusion identitaire est posée comme une alternative. Dans ces cas-là, la culturalisation est primordiale et «l’international identitaire» apparaît en surface, citant la notion d’«al Omma» dans l’Islam, comme exemple. Mais il ne s’agit pas d’oublier qu’«à l’encontre de ces perspectives, des révolutions arabes ont renversé les dictatures, au nom de la dignité, de la justice et de la liberté», a souligné Sophie Bessis avec optimisme. Les lauriers de ces révolutions ont été dans «la mise en communication du monde». Cette dernière est extraordinaire dans la mesure où elle est éclaboussée de cette séduction par les libertés.

On est donc appelé à passer de «l’espace national verrouillé» à l’esquisse du «portrait du différent» qui n’est pas piètre. Ce portrait doit résister au jugement collectif irréformable. Pour l’historienne, le concept du «Citoyen du monde» doit être dominant.

Si la mondialisation est un fruit de l’uniformisation, il faut se dire qu’elle n’est pas l’arbre en entier ; on ne doit pas faire fi de ce syncrétisme créateur, puisque le monde «n’est qu’une destruction et une construction des frontières».

Conférence : Frontières et identités de Sophie Bessis
La Presse.tn du 16/01/2013


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La paix dans nos coeurs pour la paix dans le Monde.

J’ai regardé autour de moi et j’ ai vu un monde cruel où des hommes réduisent leurs semblables en otages ou massacrent impunément des victimes innocentes. Des femmes, des Hommes, des Enfants, mutilés, anéantis dans leur corps et dans leur esprit. Je me suis souvenu de cette phrase lue lorsque j’avais 16 ans. « Dans une guerre, il n’y a ni vainqueurs, ni vaincus. Il n’y a que des victimes ».

Depuis ce temps, je me suis fait un devoir, une ligne de conduite qui ont mûri au fil du temps : Conclure un pacte de paix entre les Hommes et agir contre les principaux ennemis de l’humain que sont l’égoïsme, l’indifférence, l’intolérance, la vanité, l’ignorance, la haine, la violence, le fanatisme. J’ai eu la chance et j’ai la chance aujourd’hui encore de cheminer avec des humains qui cherchent à donner un sens au monde dans lequel on vit. Et nous avons la conviction que l’humanité se met en marche vers l’humanité. La route est difficile , parsemée de catastrophes mais elle l’a toujours été . Le monde, notre monde s’est construit sur des douleurs humaines, des guerres, des séismes, des injustices, des maladies, des plaies atroces et jamais refermées. Mais il y a toujours eu des individus de toutes origines et de toutes couleurs, capables de changer l’ordre établi et de donner à l’humanité, la vision de la renaissance. Une nouvelle forme de pensée, une solidarité partagée, le souci et le respect de l’autre. Souvenez-vous : Aurions-nous pu imaginer qu’un jour La France et l’Allemagne vivent en paix ? Tout n’est pas parfait, je l’admets, mais la paix est bien vivante. Elle existe. Elle vit dans le coeur des gens. Ce qui a été possible hier, le sera demain à l’échelle planétaire. Il faut le vouloir et nous devons en être les artisans.

J’ai foi en l’humain, en l’individu et je formule le voeu d’un nouvel espoir, d’une révolution morale, d’un appel à l’action pour enfin accéder à la paix, à la fraternité, à la solidarité, à l’humanité, au respect planétaire de tous les terriens. Par nos actes et nos engagements, nous , Hommes et Femmes de cette Terre, Humains avant toute chose et face à tous les problèmes globaux qui nous entourent, là où nous sommes, apprenons à réagir avec humanité, à dire bonjour à l’inconnu, à aider celui qui est seul, à sourire à celui qui a besoin de réconfort, à ne pas juger celui qui est différent de soi, à aller à la rencontre de l’autre, à servir celui qui est dans le besoin, à AIMER avec partage. A vivre pour aimer.

Soyons conscients que nos paroles, nos écrits, nos actes et nos engagements sont les signes d’une humanité vivante à vocation d’une dimension interdépendante, interrelationnelle, universelle où l’être humain a toute sa place dans son entité entière, biologique, sociale ,économique ,métaphysique. Transformer l’espèce humaine en HUMANITÉ. Oui, tout reste possible puisque nous sommes HUMAINS.

L’aspiration à un monde meilleur et fraternel où les Droits de l’ÊTRE HUMAIN, quelles que soient ses origines, ses croyances, ses idéologies, soient respectés et développés pour le bonheur de tous.

Nous assistons à une transition, une mutation du cycle de vie. Mes amis, il y faudra beaucoup de courage et de détermination .La grande révolution est celle de l’esprit. Il n’est pas loin le temps où on se rendra compte que l’humanité est appelée à la solidarité entre les peuples et où l’empathie sera le départ de toutes choses. Ce jour-là, vous pourrez dire : « J’ai agi pour cela ».

Alain Million, Citoyen du Monde


Réflexion et débat sur la question palestinienne

Suite au vote des Nations Unies qui va dans le sens d'une certaine reconnaissance internationale de la Palestine, j'ai reçu plusieurs messages de personnes participants à cette liste de discussion du Registre des Citoyens du Monde, les uns pour s'en féliciter, les autres pour se tenir plus sur la réserve. Je pense que plusieurs attendent ma position à ce sujet.

Tout "Citoyen du Monde" est par nature sensible à tout ce qui rapproche les gens, et enclin à se féliciter de tout progrès dans le sens de l'unité mondiale. Cependant, il convient de rester vigilant : le cas de l'organisation des Nations Unies est trompeur. Le premier alinéa de l'article 2 de la Charte des Nations Unies est contraire à toute idée d'unité, puisqu'il affirme que "l'organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres".

http://www.recim.org/doc/UN-charte-fr.pdf (page 2)

L'égalité souveraine implique nécessairement un effort réel pour maintenir le rang acquis et pour progresser afin de ne pas être dépassé ; elle induit la concurrence, et en conséquence, la lutte, la méfiance, le "chacun pour soi", au détriment des autres. L'égalité souveraine est la porte ouverte à la désunion de notre monde.

Le système est mauvais. Le fait d'offrir un strapontin à la Palestine en observateur de ce système n'a pas lieu de nous réjouir plus qu'il ne faut.

La Citoyenneté Mondiale s'est manifestée peu de temps après la signature de cette Charte (dès 1946) afin de rappeler à nos gouvernants que le monde veut la paix que seule l'unité peut donner. Et pour cela il y a la nécessité d'une constitution mondiale qui soit capable de répondre aux grands défis humains et écologiques de notre époque : comment faire pour "vivre ensemble" sur une planète malade de ses limites ?

Le strapontin offert à la Palestine ne lui apportera pas la paix.

Il y a là un bon sujet de réflexion et de débat.

Daniel
04/12/12

Commentaire : Si nous la respectons, nous ne partageons pas une telle analyse. Pour aller vers cette unité à laquelle vous aspirez, il faut nous semble-t-il passer par la reconnaissance de chacun. On en est loin..
Jean-Paul Roche, Association France Palestine Solidarité, 22 rue du Maine, 49 100 ANGERS


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L'arbitrage, comme notion centrale du mondialisme.

Pour répondre à un message de Fernando, sans pour autant me lancer dans un grand discours, je donne ici quelques repères.

1.- définition du mondialisme : voir : http://www.recim.org/stud/glos-fr.htm#mdsme .Fans cette définition, il apparaît clairement que le mondialisme s'articule autour d'institutions et de lois communes. Au début d'un match, on accepte nécessairement le principe de l'arbitrage. Au cours du match, on peut être d'accord ou pas d'accord avec l'arbitre, néanmoins, c'est la décision de l'arbitre qui permet d'aller au bout du processus en cours.

2.- Connaissez-vous Bertha Von Suttner ? Elle était une pacifiste du 19ème siècle qui a fait de nombreuses conférences à travers toute l'Europe afin que les conflits trouvent leurs solutions par voie d'arbitrage et non plus par des moyens militaires. Son discours a été précurseur de plusieurs institutions et courants pacifistes et mondialistes. On lui doit la conférence internationale de La Haye (1899), la première du genre. Une deuxième conférence était prévue pour 1914, mais trop tard ! elle ne put avoir lieu. Cela a toutefois abouti à la création de la Société des Nations qui avait pour ambition l'arbitrage. Hélàs la SDN n'a pas résisté à la montée du nazisme.

L'ONU a remplacé le pouvoir d'arbitrage (autorité supranationale) par la diplomatie. C'est ce recul de l'ONU par rapport à la SDN qui explique l'envolée du courant mondialiste à la fin des années 40.

Et aussi on lui doit la création du Prix Nobel de la Paix. Bertha Von Suttner avait travaillé pendant une courte période avec Alfred Nobel, puis elle a entretenu avec lui une correspondance importante et continue, le persuadant finalement de créer un Prix de la Paix. Or à cette époque est venue la discussion concernant l'indépendance de la Norvège par rapport à la Scandinavie (Suède). Sous l'influence des articles de Bertha Von Suttner, la constitution norvégienne a prévu le recours à l'arbitrage pour résoudre les conflits. C'est en raison de cette disposition constitutionnelle qu'Alfred Nobel a confié au Storting (parlement) de Norvège, par testament, la charge de l'attribution du Prix Nobel de la Paix. Berta Von Suttner a reçu ce prix en 1905.

J'ai écrit à son sujet dans RECIM-info n° 3, page 2.

3. En 2008, l'ASCOP a mené un débat à l'occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Autrement dit, nous avons relu cette déclaration d'un point de vue mondialiste, et l'un des points forts qui est apparu est le "devoir de fraternité" annoncé à l'article premier. Peut-il y avoir fraternité sans arbitrage ? C'est ce que j'ai abordé dans une conférence prononcée à Ouagadougou en 2009 et à Katana cette année :

Cette question de l'arbitrage a certainement besoin d'être encore approfondie, mais déjà elle éclaire d'un jour nouveau les fameuses "institutions mondiales" que nous réclamons sans cesse : certaines de ces institutions pourraient n'être que des institutions d'arbitrage , tandis que d'autres auraient clairement la vocation d'appliquer des lois ... issues de la démocratie mondiale.

Daniel
01/12/12

Commentaires

Fernando. J'avais peut-être une idée erronée sur le mondialisme. Pour moi, les États-nations sont l'obstacle le plus important pour aboutir à un gouvernement mondial. Les circonscriptions électorales du parlement mondial ne devraient jamais coïncider avec aucun territoire national, car les pays les plus peuplés et les plus puissants économiquement continueraient d'imposer les interêts de leur citoyens sur ceux des autres. C'est pourquoi les structures mondiales ne peuvent pas être fédératives dans le sens habituel du mot. Si les États-nations survivent cela devrait être avec des compétences très restreints, peut être seulement de type culturel ou traditionel. Les problèmes qu'affronte à ce moment l'Unión Europeanne viennent précisément des pouvoirs que s'est reservée chacune des nations qui la forment et qui arrivent à influencer le fonctionnement du Parlement Européen. Au lieu de travailler par groupes d'identité politique, les parlementaires le font par leur nation d'origine. Je suis conscient de que mon façon de poser le problème rend plus difficile la tâche du mondialisme, mais je crois, sincèrement, que la survivance des souverainetés nationales ne pourra jamais fonctionner efficacement. Avec ton concept de fédération de Etats, gagne coherence ta thèse de l'arbitrage comme noyau central. .

Daniel. Ces deux points de vue différents sont, selon moi, deux éléments d'un même projet. Le mondialisme peut prendre de multiples formes : fédéraliste, centraliste, citoyen ou autre, ou être un savant mélange de ces formes. Cela, c'est la constitution mondiale qui le définira en son temps. Par exemple un système bi-caméral, une chambre représentant les Etats (les Nations Unies actuelles) une deuxième chambre représentant les citoyens sans considération des frontières (un Congrès des "Peuples") le mot "peuple" devant être compris dans le sens anglais de "people" = les gens, les citoyens. [ le projet d' Alfred Rodriguès-Brent de "Congrès des Peuples", exprimé initialement en anglais "People's Congress" aurait pu être traduit en français par "Assemblée des Citoyens du Monde"]

Néanmoins, la question de l'arbitrage demeure essentielle, car elle contient l'acceptation de la loi commune comme mode de savoir-vivre ensemble, l'arbitrage se conjugant aussi bien aux niveaux inter-personnel, inter-groupe, ou inter-national.

Lire aussi :

la Déclaration Mondiale n° 17 appelant à la création d'une Autorité supranationale d'arbitrage (1982)
et un texte écrit par Andrée Gaymard Rollet, publié après son décès sur " Information - Désinformation"


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Radioprotection des populations, par Nicole Roelens

Synthèse de l'Atelier du 13 mai 2012 à Genève Groupe des Scientifiques

Ma présentation sera centrée sur les axes de lutte qui ont été dégagés au cours de l'atelier. les échanges ont été atelier très riches, et ont montré le besoin considérable de circulation des savoirs et de toutes les observations scientifiques qui ont été réalisées depuis Tchernobyl afin de mieux protéger les populations.

Le premier axe de lutte qui a été dégagé durant l'atelier, c'est de contester que ce soit l'AIEA qui ait l'entière gestion des crises radiologiques et sur le plan institutionnel de contester la convention d'assistance de 1955, qui confie cette fonction à l'AIEA. L'AIEA est incompétente, en la matière, on l'a vu encore récemment en Europe quand le nuage a circulé sans qu'on sache d'où ça venait et sans qu'il y ait des mesures scientifiques réalisées. Elle est inefficace en matière de radioprotection mais surtout elle est illégitime puisqu'elle participe au négationnisme organisé au niveau international sur la réalité des conséquences sanitaires. Elle participe à la fabrication du mensonge scientifique sur le nucléaire qui doit être dénoncé. Vouloir agir sur les fonctionnaires de l'OMS ne suffit pas, puisque ce sont de simples exécutants qui se contentent d'apposer le Label Santé sur des situations dramatiques , comme ça c'est passé de façon scandaleuse récemment au Japon. L'organisation du déni des conséquences de l'accident a été beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace au Japon qu'à Tchernobyl. Elle s'est mise en place dans les jours qui ont suivi l'accident de Fukushima.

La lutte contre le négationnisme passe aussi par la contestation du pouvoir normatif de la CIPR et qui fixe des normes de radio protection à l'avantage du lobby nucléaire. Monsieur Yablokov est en train de rédiger 3 articles extrêmement précis qui contestent les normes et la validité scientifique de la notion même de dose, ainsi que la théorie des doses, soutenues par la CIPR, c'est à dire tout l'appareil conceptuel de référence de la radioprotection. Il nous apporte la matière scientifique nécessaire pour contester les positions du CIPR . Reste à savoir comment les citoyens peuvent soutenir cette avancée scientifique. Il faut qu'on continue à y réfléchir, sachant que il y a déjà eu au sein de la CIPR un médecin japonais qui avait posé ces questions de façon compétente et qui s'est heurté à l'imperméabilité très forte du système. Il faudrait que les articles de Monsieur Jabokov soient largement connus et diffusés et portés à la connaissance des politiques. Les participants constatent la sous-estimation systématique des coefficients de risque. Il y a des écarts considérables entre la réalité des conséquences sanitaires et les normes qui sont censées nous protéger. Les scientifiques, japonais en particulier, préconisent la réalisation d'études épidémiologiques sur les effets des radionucléides sur l'ADN. Comment fait-on pour mener des études épidémiologiques qui sont considérées comme dissidentes, dès lors qu'elles produisent une connaissance scientifique indésirables aux yeux des autorités ? Quels sont moyens utilisables ? Comment financer, ces études épidémiologiques ? Comment procéder quand on sait à quels obstacles se sont heurtées, les médecins qui ont fait ce travail dans les zones contaminées par l'accident de Tchernobyl. ? Ces questions pour le moment ne sont pas résolues.

Un axe de lutte envisagé consiste à impliquer les médecins traitants dans l'observation des conséquences sanitaires, et de les sensibiliser aux données de la radio protection. Le support de cette sensibilisation pourrait être "la lettre de l'irradié", Dr Henne si elle était largement diffusée auprès des médecins traitants dans différent pays. Ce besoin d'information des praticiens a été souligné par un autre médecin traitant, membre de l'IPPNW, qui relève la très grande méconnaissance des médecins traitants de la réalité des contaminations. Il semble grandement nécessaire également d'organiser une banque de données utilisables par les scientifiques, chercheurs et médecins des différents pays, afin de partager beaucoup plus rapidement les savoirs accumulés par les équipes qui travaillent depuis Tchernobyl. Il faut trouver le financement et les personnes prête à y travailler. C'est faisable.

Sur le plan stratégique il a été aussi question d'établir des contacts avec les dissidents au sein même de l'industrie nucléaire qui peuvent donner des informations extrêmement utiles. Reste à savoir comment les repérer. Le travail de démontage du mensonge organisé suppose de travailler en réseau, pour repérer et faire connaître les falsifications de la vérité y compris au niveau des statistiques Par exemple faire connaître la dissimulation, par l'affichage des moyennes annuelles, du danger des pics radiologiques dans l'activité normale des centrales nucléaires. Des chercheurs allemands avaient noté l'augmentation de 117% des leucémies infantiles autour des centrales nucléaires, qui selon l'industrie nucléaire étaient inexplicable alors qu'elle cache l'existence des pics de radioactivité qui déclenche ces leucémies infantiles. Comment faire savoir tout cela ? Il faut savoir attirer les médias, comme cela a été le cas pour la représentation théâtrale devant l'AIEA, le 26 avril. Galina affirme qu'il serait temps de s'associer avec Amnesty International pour défendre les droits des personnes dans les zones contaminées, et poser plus largement la question du nucléaire en termes de droit international. Une telle association avec une ONG des droits de l'homme en effet ouvrirait de nouvelles perspectives de résistance au pouvoir du lobby et nous redonnerait du courage.

Je vous remercie.

Nicole Roelens
13/05/2012

Commentaire : un droit mondial, supranational et démocratique serait le bienvenu, comme réponse complémentaire aux terribles questions posées par cet article. (Daniel Durand)


Région Africaine des Grands Lacs : arrêter les violences, par Kimbiti Ndabashwa

Nous avons tellement besoin des uns et des autres pour arrêter les violences qui sont en train de prendre une allure inquiétante au vu et au su d'une communauté internationale qui connaît très bien que le Rwanda et l'Ouganda sont à la base de malheur de la RDCongo.Nous assistons à un drame humanitaire horrible.Et ces mutins, sous le parapluie du Régime de Kigali et de Kampala, visent l'extension de leur désolation à Bukavu, à Kisangani et à Kinshasa.Les Etats unis, la France, la Grande Bretagne,patrons de cette planète, savent que la RDCongo est endeuillée par Paul KAGAME et Joël MUSEVENI.Jusqu'où ira un monde d'injustice sans pareille?Pensez- vous que la planène terre sera vraiment en paix au moment où la prospérité des uns est le malheurs des autres?

Il y a réel besoin d'inerpeller ces acteurs dans le conflit actuel en RDCongo pour que la vérité soit au grand jour et la justice soit rendue sans complaisance.Pourquoi ces deux patrons de l'Afrique centrale sont-ils devenus intouchables?De puis 1996 jusqu'à ce jour ils n'ont fait que verser le sang des congolais?En quoi nous sommes-nous rendus coupables pour que les grandes puissances nous mettent à la merci de leurs deux points focaux? Nous voudrions que le Rwanda et l'Ouganda endossent la responsalité de violation des droits humains commises à l'Est de la RDCongo depuis 1996 jusqu'à ce jour.

Je vous écris en qualité de l'une des victimes de ce fléau indescriptible.

KIMBITI NDABASHWA
ONG PROPEM (membre de l'ASCOP)
26/11/2012


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Enseignement et éducation contre la corruption ...

Après la lecture de la Charte des Enseignants et éducateurs mondialistes, je me demande si il n'y aurait pas lieu de faire apparaître dans cette charte le principe de dénoncer la corruption qui est un véritable fléau au sein des démocraties et qui gangrène tous les corps de métiers.

Certes la corruption est un mal, et la démocratie réelle ne peut admettre cette pratique qui est de tous les temps de l'histoire, et sans doute de toutes les civilisations. Mon intention n'est pas ici de minimiser ce fait qui doit être dénoncé et combattu.

Cependant, nous sommes ici dans le cadre de l'enseignement : les enseignants sont-ils corrompus ? les élèves sont-il corrompus ? les parents d'élèves sont-il corrompus ? Non, la corruption est quasiment absente de ce milieu.

Les enseignants et les éducateurs se trouvent face à des jeunes, à des esprits en formation, et cela touche à trois aspects :

  1. la formation de la conscience, c'est-à-dire la transmission de valeurs fondées sur la dignité, la fraternité, le respect, l'hônneteté ;
  2. l'enseignement du principe de ne jamais agir contre sa conscience, en toutes circonstances, même si la loi le demande ou le permet ;
  3. le recours à l'arbitrage en cas de problème.

Je crois que les jeunes consciences qui ont assimilé cet enseignement seront à même de résister aux maux qui gangrènent la démocratie : corruption, manipulations électorales, abus de pouvoir, ou autres.

19/11/12


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Malaise dans la démocratie

Les classes dirigeantes ont si vigoureusement revendiqué la démocratie pour mieux en renier les principes que les classes populaires ont perdu confiance dans les représentants politiques et dans l’État. Populisme, messianisme et… ultra libéralisme ont alors le champ libre. Pour le philosophe Tzvetan Todorov, cette évolution, où « l’économie, l’État et le droit cessent d’être des moyens en vue de l’épanouissement de tous, et participent désormais d’un processus de déshumanisation », semble certains jours « irréversible ».

Face à cette menace, aggravée par un système d’institutions ne remplissant plus leur rôle, la voie d’une régulation planétaire se dessine. Pour Olivier d’Argenlieu, longtemps conseiller auprès de chefs d’entreprise et militant à la Confédération française démocratique du travail (CFDT), il faudrait œuvrer à un décentrement institutionnel autour de la notion de citoyen du monde (2). Ainsi, comme chaque « État-nation n’a plus prise maintenant que très partiellement sur son économie » et que « la souveraineté nationale (...) n’est peut-être déjà plus qu’une illusion », la création d’une « Assemblée mondiale de représentants de citoyens », pour un « gouvernement du monde », plus souple que les Nations unies, serait alors la clé de voûte d’une nouvelle démocratie, « planétaire ».

Certes, un gouvernement de « citoyens du monde » engagés pour contrôler les dérives du pouvoir semblerait capable de faire pression sur les États pour reconstruire des institutions nationales, européennes, internationales, en pointant leurs lacunes, comme a pu le formuler avec lucidité, il y a quelques années déjà, l’ancien secrétaire général des Nations unies, M. Boutros Boutros-Ghali. Mais comment échapper à la mainmise des lobbies d’experts au niveau supranational ? Le citoyen peut-il se penser à l’échelle mondiale (peuple, langue, droit, etc.) ? Comment adapter des solutions démocratiques globales aux problèmes institutionnels des États-nations (services publics, syndicats, écologie, etc.) ? Comment éviter le risque d’une nouvelle croisade au nom de la démocratie ? Les récentes guerres dites « démocratiques et humanitaires » ont montré ce vers quoi tendrait une démocratie globalisée, comme le souligne Todorov.

Il est d’autres voies que ces éventuels processus de réenchantement de la démocratie via la mondialisation et le droit d’ingérence. Ainsi, pour François Lalande, ancien membre du cabinet de Pierre Mendès France, il faut d’abord ôter la « prépondérance des classes dirigeantes et le trop de pouvoir personnel du président de la République » sur les institutions de la Ve République. En effet, la démocratie, pour être un objectif, n’en est pas moins aussi un ensemble de principes qui permet de donner le pouvoir aux citoyens. Mais quand les mécanismes nationaux sont défaillants et ne laissent pas de place aux contre-pouvoirs, une « Assemblée constituante chargée d’organiser un débat populaire sur les institutions, le système électoral et votant ensuite une Constitution » serait, au niveau national, préalable à un internationalisme actif, un moyen de redonner force à la démocratie.

Jérémy Mercier
Chercheur en philosophie,
coauteur avec André Bellon, Inès Fauconnier et Henri Pena-Ruiz
de Mémento du républicain,
Mille et une nuits, Paris, 2006.
Le Monde Diplomatique
Octobre 2012


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Un monde nouveau est possible, par Fano Perrin

Un monde nouveau est possible , nous sommes de plus en plus nombreux à y croire ...

Nous sommes tous des visiteurs de ce temps, de ce lieu.
Nous ne faisons que les traverser.
Notre but ici est d'observer, d'apprendre, de grandir, d'aimer...
après quoi, nous rentrons à la maison
(proverbe aborigène)

Ceux qui ne croient pas à l'impossible
sont priés de ne pas décourager ceux qui sont en train de le faire

http://www.youtube.com/watch?v=4IB5y-_tgKI&feature=share

Le système monétaire actuel ne nous convient plus , nous voulons un système humanitaire . énormément d'initiatives se créent chaque année comme depuis peu "incroyables comestibles" (que je mets en avant dans cette vidéo)qui prend de plus en plus d'ampleur . basé sur la solidarité c'est un nouveau combat face aux multinationales et à leurs pantins politiciens . kokopélli hélas vient d'en faire les frais pour ce qui est des semences, les lois sont de plus en plus faites pour stopper de telles initiatives .. alors nous pensons qu'il est temps de nous lever non seulement localement mais aussi mondialement pour faire face aux voyous qui dirigent ce monde et le détruisent sous prétexte de rendements et de profits . nous sommes près à montrer par un signe simple et un geste fort dans notre vie de tous les jours que nous ne voulons plus de ces élites , soyons des millions à agir .. le temps est arrivé de ne plus les écouter eux et les médias à leurs soldes. Soyons le changement tant attendu de 2012, soyons enfin unis mondialement . bientôt le monde n'aura plus de réserve de graines si on les laisse faire , les OGM sont partout dans le monde à chaque rond point fleuri , dans tous les jardins, potager , prairies etc...d'où les graines pour 99% PROVIENNENT DES GRANDS GROUPES DE SEMENCIERS (graines hybrides , f1 etc..) . lutter contre les OGM c'est acheter des graines bio reproductibles , des graines provenant de résistants comme kokopélli , ferme st marthe ou de groupements solidaires etc..faites séchées vos graines , échangez ou donner en une partie , battons nous et révoltons nous contre les voyous qui dirigent ce monde ....il n'y a plus rien de naturel aujourd'hui et si peu le savent .....santé , énergies ,justice, semences tout est à revoir face à quelques multinationales qui font la pluie et le beau temps sur cette planète .;ne les laissons pas faire .le simple fait d'accrocher un chiffon blanc sur nos véhicules , balcons .... nous fait rentrer en résistance .pas besoin de pavés , de barres de fer , pas besoin de hurler ..;c'est un geste contre lequel la lois , les politiciens , les multinationales et les banques ne pourront rien faire .c'est un geste de révolte et d'indignation derrière une couleur qui représente la paix , la solidarité et la sagesse .chaque jours soyons de plus en plus à l'accrocher et en parler .le temps est venu de nous lever et d'être enfin vu par des médias à la botte d'un système injuste .nous sommes des millions à penser que ce monde ne tourne plus rond , soyons des millions à accrocher un chiffon blanc , une action qui ne nous coûte rien et avec laquelle nous ne risquons rien ,seulement celle de changer le monde et celle d'être enfin tous solidaires dans ce même combat par un simple geste dans notre vie de tous les jours .

Fano Perrin
03/10/2012,

réseau Citoyens-du-Monde-ASCOP


Pour un traité d'abolition des armes nucléaires, par Guy Créquie

Le 2 août 2010, avec Ernesto KAHAN, nous avons séparément donné une conférence au sein de l’Université de Tokyo sous l’égide de la Fondation Goi Peace.

Je me souviens alors, avoir mentionné : que lors du sommet du millénaire en l’an 2000, le secrétaire général de l’ONU alors, Kofi ANNAN, avait révélé : que les pays membres de l’Institution avaient dépensé 800 milliards de dollars pour leur défense nationale, ceci, alors que l’ONU, ne disposait pour ses besoins de défense de la paix que 0,5 % de cette somme versée par les Etats membres.

En janvier 2009, lorsque j’ai rencontré Monsieur Steven L. LEEPER, Directeur du centre mondial de la paix à Hiroshima, la somme de la dépense des Etats pour leur défense nationale atteignait les 1200 milliards, et plus de 1300 en 2010.

Or présentement en cette fin 2012, nous vivons une crise économique et sociale gigantesque. (lire la suite)


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Rio de Janeiro, le 22 juin 2012

Retour de RIO+20 : Ni optimisme, ni pessimisme : détermination.

Le premier Sommet de la Terre, Rio 1992, avait été pour moi un événement déclencheur de mon engagement politique en faveur du développement durable. Vingt ans plus tard, devenu Sénateur écologiste, c’est en tant que Membre élu au Congrès des Peuples, que je me suis rendu à Rio+20 dans le cadre de l’Association des Citoyens du Monde (World Citizen Association), organisation accréditée par l’ONU, pour prendre part aux débats du sommet officiel. Mon intervention majeure concernait l’accaparement des terres agricoles au niveau mondial (227 millions d’hectares ces 10 dernières années !)

Pour moi, il y aura eu l’avant 2012, et il y aura l’après 2012, avec un autre regard posé sur la Terre, et avec la conviction profonde, plus affirmée que jamais, que le concept du « penser global pour agir local » est aujourd’hui une impérieuse et urgente nécessité. Cela en cette même période où les grandes incertitudes quant à l’avenir déclenchent un peu partout des réflexes de repli sur soi.

« The futur we want », l’intitulé de ce Sommet, traduit toute l’importance des enjeux planétaires : (lire la suite)


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Comment développer une société humaine prospère et sans croissance ? par Didier - Citoyen du Monde

Voilà un aspect primordial de la solution aux diverses crises que traverse notre civilisation.

Après avoir démontré dans ma note du 6 décembre 2011 la nécessité de la "prospérité sans croissance" qui résumait la brillante analyse de Tim Jackson sur ce sujet, le texte ci-dessous résume les solutions préconisées par cet économiste anglais, complétées par ma propre proposition. Ces écrits sont inspirés de son livre intitulé "Prospérité sans croissance : La transition vers une économie durable", dont je vous recommande fortement la lecture si vous vous intéressez à une "autre" économie.

La question posée par Tim Jackson est très simple : "À quoi peut ressembler la prospérité dans un monde fini, dont les ressources sont limitées et dont la population devrait dépasser 9 milliards de personnes d'ici quelques décennies ? »

L'auteur donne d'abord sa définition de la notion de prospérité. Son étude du rapport entre le bonheur et le revenu annuel moyen confirme que « l'argent ne fait pas le bonheur ». (lire la suite dans le blog de Didier : "Planétisme")


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Non-lieu sur le meurtre d'un Camerounais en Belgique

Chairs, vies, vents,

20 ans après le sommet de la terre Rio de Janeiro accueille à nouveau une grande conférence de l’organisation des Nations Unies sur le développement durable. Plus de cent chefs d’État et de gouvernement veulent concilier l’enrichissement des plus riches avec la réduction de la pauvreté des plus faibles. Bien que les ressources de ce monde unique sont limitées, ils veulent relancer l’économie industrielle en protégeant l’environnement d’un mot : vert. Il n’est plus l’heure de « redonner un cap et une feuille de route », il est venu le moment d’agir ici et maintenant avec nos moyens pour refuser l’inacceptable par un organe reconnu par la communauté des humains de ce monde. Par exemple en sortant mondialement du nucléaire par un référendum. La question de l’identité citoyenne des « sans voix » concerne directement le développement durable dans sa dimension fondamentale du développement de l’humain par le respect de la vie et de la liberté. C'est-à-dire en actes, un outil pour vivre un réseau de réseaux de résistances aux désordres du monde. Dans ce sens je vous prie de suivre ces deux liens :

http://www.osdd.net/join-the-movement

http://www.youtube.com/watch?v=i7JVzN3dM34

Nous avons réalisé un documentaire « L’enfer-me-ment » (56 min) qui raconte le mouvement "sans-papiers" belge entre le 26 avril 2008 -jour de la tentative d’expulsion violente vers le Cameroun de Monsieur Folefack -et le 1 mai 2008 - jour du meurtre de Monsieur Folefack dans le centre fermé de Merksplaats- à 10 km de Bruxelles.

Lors de la tentative de déportation forcée de Monsieur Folefack sur un vol Brussels Airlines vers Douala, trois passagers se sont pacifiquement manifestés, en précisant qu’ils sont sur une ligne commerciale et qu’ils ne veulent pas collaborer à cette expulsion violente (Monsieur Folefack criait, ligoté et étouffé). Suites aux remarques de ces 3 citoyens responsables, l’expulsion de Monsieur Folefack n’a pas eu lieu. Les 9 policiers impliqués sont frustrés, ils font débarquer de l’avion les trois témoins qui avaient réagi. Les deux d’entre eux qui sont noirs sont frappés et injuriés. Les 3 témoins sont interdits de vol sur Brussels Airlines pendant 6 mois. Les policiers se vengent aussi sur Monsieur Folefack dans le fourgon du retour. Il est tabassé et blessé et ensuite enfermé à nouveau dans le centre fermé de Merksplaats. Selon son amie qui est enceinte et vient le visiter, il n’était même plus capable de se lever. Monsieur Folefack porte plainte, et le lendemain le premier mai 2008, il est retrouvé mort dans sa cellule. Sans demander d’autopsie on dit qu’il s’est pendu, alors qu’il n’y a pas de marque de strangulations au cou.

Personne dans la famille ne croit à la thèse du suicide. L’autopsie dira plus tard « rien à signaler », pourtant Monsieur Deswaef, l’avocat qui défend l’affaire, témoigne avoir vu des blessures sur le corps de Monsieur Folefack dans le film tourné à la morgue. Du côté du Comité P, on classe sans suites. La famille de la victime, les trois témoins débarqués, le CIRE, le Centre pour l’égalité des chances et la Ligue des droits de l’homme déposent une plainte conjointe avec constitution de partie civile pour coups et blessures volontaires, détention illégale et arbitraire, abus d’autorité, injure par des faits et vol (puisque les images prises par un témoin ont été détruites par la police fédérale). Les faits ont directement entrainé la mort mais personne ne parle de meurtre. Personne ne parle d’ailleurs de cette histoire.

Ce 20 avril 2012, après 4 ans, sans véritablement instruire le dossier, la chambre du conseil vient de prononcer un non-lieu. De plus, 4500 euros de frais de justice sont à charge des plaignants et de la famille. C’est comme nier la mort de Monsieur Folefack et ainsi permettre que cela se reproduise. C’est inacceptable. C’est pour cela que nous refusons et voulons communiquer ces faits au niveau juridique, au niveau médiatique et au niveau politique. Comme bien d’autres injustices, les grands médias publicitaires ne communiquent pas sur les réalités migratoires. Ils font seulement du sensationnel 2 minutes au JT quand les sans papiers tentent de se suicider dans des grèves de la faim ou du haut des grues. Les sans papiers, ce n’est pas vendeur, sauf pour les populistes qui les secouent. Les immigrés et les sans papiers sont utilisés pour faire peur. Pourtant nous savons qu’ils produisent de la richesse économique et culturelle dans les pays où ils vivent et travaillent. Notre vieillissement de la population nous rend dépendant des ces nouvelles populations actives. En réalité, il y a une volonté non assumée de garder une grande partie de la population dans un statut de clandestin pour flexibiliser les conditions de travail de tous. Dans des secteurs comme l’HORECA, le nettoyage, la construction, l’aide aux personnes, cette exploitation de la vulnérabilité est devenue structurelle. En Europe des humains peuvent être rabaissés a priori au rang de délinquants et enfermés juste parce que leurs papiers administratifs ne sont pas en ordre. Dans l’histoire de Monsieur Folefack, on retrouve l’histoire de Sémira et celle des milliers de victimes anonymes de notre accueil inhumain mais rentable.

J’aimerais votre aide pour communiquer sur la mort de Monsieur Folefack dans le cadre de vos actions pour le développement durable.

Florian. Ruymen


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Les Citoyens du Monde appellent à renforcer les efforts pour la Création d’une Fédération au Mali, René Wadlow

Le 29 Avril 2012, par un message à Son Excellence M. Ramtane Lamamra, Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine, René Wadlow, Président de l’Association des Citoyens du Monde, a lancé un appel à l’Union Africaine pour encourager la création d’une Fédération du Nord et du Sud Mali. Une solution préférable à la dissolution du pays en deux Etats indépendants, aux frontières incertaines.

René Wadlow s’est appuyé sur la récente réunion des 15 Etats membres de l’Organisation Economique des Etats de l’Ouest Africain (CEDEAO), qui s’est déroulée les 26 et 27 Avril à Abidjan. A cette occasion, les Etats de l’Ouest Africain ont convenu d’une période de transition de 12 mois, pour le Mali, suite au coup d’Etat militaire du 22 Mars, mené par les militaires sous le commandement du Capitaine Amadou Sanogo. En réaction aux très vives réactions négatives de la communauté internationale, un retour à un gouvernement civil de transition a eut lieu, le 7 Avril. Toutefois, la moitié Nord du pays est désormais sous le contrôle de deux groupes Touaregs rivaux, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et l’Ansar Dine. Le MNLA a proclamé « Etat indépendant de l’Azawad », la moitié Nord du Mali. (lire la suite)


Réflexions et propositions, par Dennis Guenneau

En cette journée mondiale des citoyens du monde, je souhaite dans ce message vous émettre quelques idées que je partage souvent en dialoguant avec mon épouse, pour faire progresser cette notion de citoyenneté planétaire, afin de la diffuser le plus largement possible.

L'état de mes réflexions actuelles peut se résumer ainsi

  • La notion même de nation ou de patrie est très récente dans l'histoire de l'humanité, tout au plus plusieurs siècles, et la prise de conscience individuelle d'appartenir à un état ne date vraiment que de 250 à 300 ans. Depuis lors, au nom de la constitution ou de la défense des états, des millions d'individus ont perdu la vie, pour un idéal qui n'était que virtuel, car les frontières entre les territoires des états sont le plus souvent le résultat de constructions humaines sur des cartes en papier, et non pas des frontières naturelles, l'exception notoire étant les iles.
  • Les êtres humains n'appartiennent pas à un territoire, qu'ils y soient nés ou qu'ils y vivent. (lire la suite)


L'action du Registre serait-elle déphasée ?

Cela fait 36 ans que je me suis mis au service de la citoyenneté mondiale. Il est certain que le monde a évolué durant tout ce temps, et que les structures ou les démarches mises en place il y a 60 ans peuvent avoir du plomb dans l'aile. Les Citoyens du Monde ne sont pas les seuls dans ce cas : il y a aussi les Etats et les Nations Unies qui se trouvent complètement déphasés, incapables de juguler les puissances économiques qui se sont mondialisées et qui gouvernent le monde. On voit ici que le déphasage, quant aux objectifs déterminés en 1946-1948 est bien relatif. Nous avons dénombré plus de 300 organisations qui se préoccupent de "réviser", "modifier", "transformer" les Nations Unies. Les Citoyens du Monde se posent beaucoup plus radicalement à remplacer cette organisation des Nations Unies, obsolète et déphasée, par une organisation des citoyens unis, donc quelque chose qui soit horizontal : le réseau est le mode qui convient le mieux ; et qui soit capable d'établir comme lois fondamentales, toutes les réponses aux besoins fondamentaux de la personne ainsi que les réponses à la nécessité de préserver la planète. C'est le sens même de la déclaration écrite par Albert Camus et Robert Sarrazac, et proclamée par ce dernier le 19 novembre 1948 (Gary Davis n'étant alors qu'un "faire-valoir"). C'est aussi le sens même de la proposition d'Alfred Rodriguès-Brent lorsqu'il a proposé de créer, face à l'Assemblée Générale des Nations Unies, une "Assemblée des Personnes". Hélàs, à cause de mauvaises traductions, on est passé du concept anglais de "people's congress" (assemblée des personnes) à "Congrès des Peuples", ce qui est un autre concept.

En fait, le mouvement des indignés, actuellement, est-il autre chose que ce rassemblement de personnes qui veulent que le monde s'organise pour répondre aux besoins des personnes et non pour obéir aux impératifs et aux manipulations financières ?

Il y a une autre raison pour laquelle la démarche du Registre des Citoyens du Monde n'est pas si déphasée que cela : chaque personne a un parcours qui lui est particulier. Il y a bien sûr des personnes qui peuvent directement aller construire le monde alternatif qu'ils réclament. Mais il y en a d'autres, une multitude d'autres qui ont, dans un premier temps, un besoin fondamental de reconnaissance : ils ont besoin de savoir que leur vie est "reconnue" par une organisation transnationale, que leur citoyenneté est un devenir possible. Si vous saviez le nombre de personnes qui ont cette fierté d'appartenir à la communauté humaine rien que par la possession de leur carte de Citoyens du Monde, vous en seriez surpris. La réponse à un tel besoin de dignité ne peut pas être complètement déphasée... Elle est le point de passage vers la citoyenneté et vers l'épanouissement humain.

Maintenons le contact !

Daniel Durand
01/02/12


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De la francophonie à la langue commune mondiale, par Daniel Durand

Tahar Houhou a communiqué au Congrès des Peuples une information concernant l'Assemblée générale de de l'Association Internationale des Régions Francophones, tenue les 24 et 25 novembre :

Ségolène Royal qui a été élue Présidente de l’Association Internationale des Régions Francophones le 28 octobre 2010, a réuni les 24 et 25 novembre l’Assemblée générale de cette association internationale qui rassemble 145 régions dans 26 pays du monde des cinq continents.

Les priorités de la diffusion de la langue française s’appuient sur l’éducation et la culture. Plusieurs actions concrètes ont été engagées comme la réalisation d’un cartable de la francophonie, la création et le développement de prix littéraires et musicaux et la mise ne place de coopérations décentralisées notamment dans les domaines de l’énergie solaire et de l’agriculture. La volonté de Ségolène Royal est de faire de l’Association Internationale des Régions Francophones un espace d’actions concrètes et non seulement de discours.

Lors de l’ouverture de l’Assemblée générale, Ségolène Royal a prononcé un discours au cours duquel elle a déclaré : « C'est au travers d'une francophonie porteuse d'échanges et de partages culturels, entre le Nord et le Sud, mais aussi entre les Sud que nous pourrons relever les défis du 21e siècle. »

En marge de cette assemblée générale, Ségolène Royal s’est entretenue avec le Président de la République Blaise Compaoré , le Premier Ministre Luc-Adolphe Thio, ainsi qu’avec plusieurs membres du gouvernement dont le Ministre des Affaires étrangères. Il a été question lors de ces entretiens bilatéraux , du développement du Burkina Faso, des coopérations entre la France et ce pays, et de la situation à la frontière du Mali où deux ressortissants français viennent d’être enlevés.

Ségolène Royal a également dialogué avec plusieurs artistes et entrepreneurs dans le domaine des arts à l’Ambassade de France, à l’Institut français ainsi qu’à la cité artisanale de Ouagadougou.

Ce déplacement international a permis l’émergence de projets importants qui permettront de développer une francophonie vivante et concrète.

Pour terminer cette lettre de Ouagadougou, cette belle phrase d’Aimé Césaire : « J'ai plié la langue française à mon vouloir dire. Si vous voulez comprendre ma politique, lisez ma poésie ».

L’information transmise par Tahar est intéressante dans la mesure où elle peut ouvrir un débat et, peut-être, fonder une prise de position du Congrès des Peuples sur les questions linguistiques.

On peut reconnaître à telle ou telle langue de colonisation la capacité de mettre en liens des personnes qui, sans elle, s’ignoreraient, la capacité aussi d’offrir une certaine unité politique comme instrument neutre au-dessus des langues traditionnelles ou tribales. Ceci est vrai de toutes les langues de colonisation, que ce soit le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe, le russe ou le chinois, qui sont d’ailleurs devenus les langues quasi-officielles des Nations Unies. Il n’en demeure pas moins, qu’au niveau mondial on assiste à une rivalité de bloc linguistique contre bloc linguistique. La langue fait partie des trois dernières frontières qui divisent l’humanité aux côtés des zones monétaires et des intégrismes culturels (dits « religieux »). On sait en effet que la langue est la porte d’entrée de la culture et de l’économie, et le choix d’une langue, les efforts mis pour développer telle ou telle langue constituent des actes politiques majeurs qui peuvent conduire les populations vers l’épanouissement, tout comme vers le chaos. (...)

L’une des brochures de la Somme Mondialiste, sous la plume de Basile Ginger(*), a essayé de placer la question des langues et des langages dans le débat mondialiste. La position émise par l’auteur en exergue de cette brochure est restée, par défaut, la position du Congrès des Peuples, à savoir que l’utilisation et le développement d’une langue de communication au niveau mondial relèvent de choix à faire lors de l’écriture de la constitution mondiale. Les sessions du Congrès des Peuples à Liège en 2007 et à Brasilia en 2009 ont laissé une place importante à l’Espéranto. N’est-il pas temps de remettre cette question en chantier et d’aller plus loin dans la proposition d’un outil neutre de communication et de culture au niveau mondial ?

Daniel Durand

(*) : Brochure 16 de la Somme Mondialistes : Langue Commune Mondiale


Débat autour de l'APNU

Les Citoyens du monde s'interrogent au Cameroun. Est-ce vrai APNU (assemblée parlementaire des nations-unies) cette nouvelle est le sujet d'actualité en ce moment, la campagne a été lancée à L'UE depuis le 11 juin . Ce serait le premier organe parlementaire à représenter directement les citoyens du monde aux Nations Unies. Cette initiative serait la première étape menant à la création à long terme d'un parlement mondial.

Une Assemblée parlementaire à l'ONU comprendrait de nombreux avantages. La représentation de la population et la participation de la société civile au sein de l'organisation permettraient de promouvoir la foi des citoyens en l'ONU et accroitrait son acceptation et sa légitimisation ... les gens et les minorités pourraient présenter leurs préoccupations plus efficacement au sein d'une Assemblée parlementaire à l'ONU, permettant finalement de promouvoir la protection de la diversité mondiale (...)

Réponse et débat :

La formulation de cette question est très pertinente et il est vrai que les ouvertures d'une Assemblée Parlementaire à l'intérieur des Nations Unies seraient considérables et porteuses d'un avenir plus juste et plus paisible. Cependant les choses ne sont pas simples, et je tiens facilement à ce sujet un double langage : oui ! allons-y ! même si les résultats ne seront pas à la hauteur de nos espoirs.

Lors de la 4ème intervention faite pendant le Séminaire d'Etudes Mondialistes de Ouagadougou (lire la suite)


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Personne n'est bon en tout ...

((une gestion politique, financière et économique exemplaires de la Libye par Kadhafi. En Libye, il n’y avait ni prisonnier politique, ni dissident crédible))

Chers amis et camarades,

Voici une citation du message que je viens de lire et cela me fait bien réfléchir!

Si on me dit que dans un pays actuel il n'y a pas d'''opposant crédible'', je m'interroge!!!

Kadhafi a t il jamais été élu au suffrage universel? En 42 ans, apres sa prise du pouvoir par un coup d'état militaire, a t il organiser une seule élection pour permettre au peuple libyen de se prononcer sur sa politique? Et ses fils, qu'est ce qui leur donne leurs positions nationales actuelles? et mille autres questions!

Cela dit, quand un ''responsable'l'national, fut il le ''Guide de la révolution'l'ordonne de tirer sur des citoyens qui protestent pacifiquement (on l'a vu en direct!!) il devient irresponsable et trés trés dangereux! Il fait tuer des citoyens et si on tue son fils c'est un scandale pour certains!

Si j'ai affaire à un ''agresseur'l'je ne regarde pas de trop prés qui vient à mon secours ni pourquoi! J'attends de me débarrasser de l'agresseur d'abord ensuite je m'occupe de ''mes nouveaux amis''!

Il est vrai que Kadhafi a fait d'excellentes choses en Afrique mais cela ne l'autorise pas à confisquer le pouvoir pour lui et son clan et à tuer les contestataires!

Lui même dit qu'il est pas élu, il n'est pas un président donc il ne peut pas démissionner!!!

Bien sur il a raison! Alors c'est quoi la solution après ce que les peuples voisins de Tunisie et d'Égypte viennent de vivre!

Il ne fait auccun doute que les pays n'ont pas d'amis mais juste des intérêts ! Il nl'y a pas ''d'anges'l'à la tete de nos pays!!! Que cela soit Obama ou Sarkozy, Abdoulaye Wade ou Mwai Kibaki, Président du Sud ou roi du Nord! C'est la même histoire! On est ensemble quand nos intérêts convergent et ennemis quand nos intérêts divergent! C'est triste mais c'est ça!

Moi, je suis du coté des peuples! Personne n'a le droit de faire tirer sur le peuple sans défense! Personne ne peut accaparer le pouvoir pour soi et sa famille! Personne!!! Un dictateur est un dictateur quelque soit sa couleur de peau ou son pays!

J'espère que mon frère africain comprend ce que je veux dire ici! Personne n'est bon est tout mais aussi personne n'est mauvais en tout! Donc je juge selon les moments et les circonstances!

Que la Démocratie règne un jour dans tous nos pays et que l'Afrique un jour arrive à réclamer et à recevoir sa part correcte des choses de ce monde!

Votre frère citoyen du monde a Dakar

Abdoulaye SENE


Classification et affranchissement de l'esprit de compétition par Alexis Bengantundu

L’un des problèmes les plus graves auquel doit faire face toute personne est la tendance à sous estimer ou à surestimer le soi. Les deux « attitudes peuvent être également désastreuses. Il semblerait que la meilleure solution inspirée par la sagesse de l’amour consiste à mesurer jusqu’à un certain point ses capacités personnelles par rapport à celles d’autrui, puis à lâcher prise. car si l’amour doit intervenir dans le monde de la personne, ce doit être en dehors de tout sentiment de compétition.

La tendance qu’ont les hommes à s’évaluer selon de faux critères ou à s’opposer les uns aux autres finit toujours par diviser les gens et créer des inimitiés malsaines.

L’humanité fonctionne à l’intérieur d’un cadre restreint de connaissances. Le diagramme individuel, tout comme celui de la population dans son ensemble, est très irrégulier, de sorte qu’il ne peut exister de méthode précise de classification. Mis à part un examen très général en ce qui a trait à la race, à l’intelligence , au niveau d’études, à la profession, aux préférences politiques et à la classe sociale, les gens ne peuvent pas être systématiquement étiquetés dans une catégorie pour consultation rapide. (Lire la suite)


La rue tunisienne nous donne un message

La situation politique en Afrique devient de plus en plus insupportable. En cinquante ans de souveraineté, nous n’avons jamais réussi à nous unir pour former les bases institutionnelles d’un Etat viable. Cette révolution tunisienne est une leçon à méditer pour les chefs d’Etat du continent, pour la plupart vieillissants ils ne peuvent plus rester sourds aux aspirations légitimes de leur population et de leur jeunesse : l’emploi, les soins, l’éducation…

Je les invite à réfléchir au fait qu’aucun pouvoir n’est éternel.

J’avais 19ans lorsque Teodor Obiang Nguema est arrivé au pouvoir en Guinée Equatoriale. Aujourd’hui j’en ai 57, il est toujours là et c’est lui qu’on choisit pour diriger une organisation-l’Union Africaine qui s’est fixée comme objectifs la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et le développement économique. Quelle leçon de démocratie donnera t-il à un Laurent Bagbo qui refuse de se plier au verdict des urnes ?

La division du monde entre Soviétiques et Capitalistes aura duré de 1945 à 1989.

Ce n’est qu’à partir des années 1990, après la chute du mur de Berlin que le monde commence à évoluer. Une grande partie de l’Afrique est alors « menacée » par le sommet de La Baule, qui pose le principe de ce que certains qualifieront de « Conditionnalité démocratique » en matière d’aide au développement et d’autres , de pur chantage. C’est la naissance de la démocratie « version africaine »

Depuis le monde a changé.

L’année 2011 vient elle conclure ce que 1989 avait commencé ? La question reste ouverte.

Il faut reconnaître que pendant longtemps, trop longtemps, Washington, Londres, Paris, Bruxelles, et d’autres ont préféré avoir pour interlocuteur des dictateurs amis plutôt que des démocrates ennemis, sous prétexte d’éviter à tout prix le chaos. Les rasons de cette situation sont connues : lutte contre l’expansionnisme islamique assimilé au terrorisme, création et protection des zones économiques exclusives et d’approvisionnements en énergie.

La rue tunisienne, d’où est partie la révolution, nous transmet un message clair et sans équivoque : une époque vient de finir. Ce ne sont pas idées, les principes ou les contraintes des grandes puissances qui vont changer, mais plutôt la cruauté des faits, qui se déroulent avec une rapidité extrême. Après la Tunisie et l’Egypte (le plus grand allié arabe de l’occident), c’est maintenant l’Algérie, la Libye, le Maroc…qui sont au bord de l’implosion. Ce phénomène risque de ne pas s’arrêter là. Malgré leurs différences sur le plan de l’économie ou des contraintes géostratégiques, les revendications de leur population sont les mêmes : la lutte contre la corruption, le favoritisme, le népotisme, le chômage…jusqu’ où cette vague ira-t-elle ? Qu’est ce qui va changer ? Qui va partir ? Qui va rester et à quel prix ?

A la lumière des faits, rares sont ceux qui ont, à l’époque, correctement interprété et géré les conséquences de la chute du mur de BERLIN. Dans la plupart des Etats d’Afrique subsaharienne, l’organisation en catastrophe et en toute impréparation des conférences nationales a laissé des séquelles encore visibles aujourd’hui. Après le vent de l’Est, nos pays seront-ils à mesure de gérer le souffle engendré par la révolution tunisienne ?

Certains Africains ne semblent pas voir arriver ce « vent du Maghreb »

Il est possible de le constater au Cameroun où Paul BIA sollicite un nouveau mandat, en RDC ou Kabila modifie la constitution, en Côte d’Ivoire où l’on s’accroche au fauteuil présidentiel sans mesurer les risques que cela représente pour le continent tout entier. Pourquoi ne pas supprimer les élections et promouvoir les présidences à vie en Afrique ?

Réfléchissons ce que court l’Afrique et le reste du monde.

JE SUIS et demeure Alexis ASUMANI BENGANTUNDU.


L'Afrique a besoin de démocratie économique

Avoir des présidents dits démocratiquement élus et des institutions dites républicaines ne changent grand-chose au quotidien des Africains. La croissance est là…mais la croissance ne se mange pas, Tout comme la démocratie.

Réputés être des modèles en la matière en Afrique de l’Ouest, le Sénégal, le Mali et le Bénin n’ont pas vu la pauvreté de leur population reculer. Ils n’ont pas pu donner des emplois à leur jeunesse désoeuvrée. Si les institutions élus sont gages de stabilité de la vie politique, elles ne sont toujours pas porteuses de mieux être économique.

L’Afrique a besoin de démocratie économique, celle là même qui interdit l’équité dans la gestion des deniers publics. A quoi servent les élections si elles installent des pouvoirs qui VAMPIRISENT les ressources de l’Etat et CONDAMNENT leurs peuples à vivre dans la misère ? Quel est leur SENS si elles permettent tout simplement d’arbitrer la lutte entre des aristocraties rivales, qui relaient aux commandes pour se servir et non pour servir ? (lire la suite)


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La fraternité comme élément commun de tous les particularismes, par Jean-Paul Alexis

Pour améliorer le monde, les qualités intellectuelles et artistiques ne suffisent pas, il y a même trop de qualités de ce genre ; il y a trop d'intellectuels, trop de savants, d'artistes …et pas assez de gens qui aiment la vie fraternelle. Quand les humains commenceront à comprendre que c'est la Fraternité qui sauvera le monde, tout sera changé, mais cela n'est pas encore arrivé.

Bien sûr, l'histoire montre qu'en s'organisant en société, les humains ont quand même compris qu'il était avantageux de s e réunir pour vivre ensemble, si non ils en seraient encore au point où chacun devrait passer toute la journée à rechercher sa nourriture dans les forêts l Le jour où ils ont vu l'utilité de se réunir pour avoir plusieurs bras et plusieurs jambes, tous ont bénéficié de cette nouvelle situation,pendant que l'un pêchait le poisson ou allait à la chasse, l'autre tissait une étoffe, un autre arrangeait la petite cabane,etc.…

Et voilà comment maintenant tous sont au service de tous et peuvent profiter de tout. C'est de cette façon que l'homme peut progresser : il exerce seulement une petite activité quelque part, et tout est à sa disposition : les bibliothèques, les hôpitaux, les moyens de transports la protection de la police…ce qui est impossible si on vit séparé. C'est de cette façon qu'il possède maintenant les moyens de remuer le monde entier.

Extérieurement on voit les nations des peuples dont les membres ses soutiennent : la défense du territoire, la sécurité sociale, les allocations familiales ... mais l'homme n'a pas encore compris la signification de ces progrès qu'il est arrivé à réaliser dans la vie objective. C'est pourquoi on doit travailler davantage au RECIM pour que ce soit désormais intérieurement que les être arrivent à former cette société, cette unité, en marchant tous ensemble vers le même but.

Sans toujours s'en rendre compte, les pays travaillent pour la séparation, pour l'isolement. Ils ont des relations entre eux, bien sûr, et cela s'appelle ministère des affaires étrangères, diplomatie, coopération … et en réalité chacun veut rester distinct des autres, chacun voulant se montrer une puissance formidable qui doit s'imposer à ses voisins, intérieurement vraiment liés. Nous au RECIM, il nous faut donc travailler pour cette fraternité, intérieure, pour se rapprochement des êtres, des peuples, des nations, afin que nous atteignions cette conscience sublime de l'unité et vivions dans la plénitude, dans l'abondance, dans la richesse extérieure et intérieure. Voilà le travail d'avenir pour le RECIM.

Que chacun continue à vivre sa vie, oui, c'est normal, personne ne va vous demander de vous laisser absorber par la vie des autres. Vous avez votre vie, vous avez votre organisme, vous êtes séparé, indépendant mais nous formons une Unité. L'humanité est notre famille, la terre notre Patrie. Personne ne demande à un noir de devenir blanc, ou à un blanc de devenir jaune. Ni même à un musulman de devenir bouddhiste, ou à un bouddhiste de devenir chrétien. Que tous gardent donc leurs particularités, mais qu'il existe entre nous cette compréhension grâce à laquelle nous formerons une Unité dans un Monde Universel de paix.

L'idéal de RECIM, c'est d'apprendre aux humains à ne pas travailler exclusivement pour eux-mêmes, mais pour le monde entier. C'est difficile, je le sais mais justement, c'est quand c'est difficile qu'il faut montrer devant la face du monde qu'on est fidèle et véridique.

Convergeons nos désirs, nos pensées, nos intérêts et nos travaux vers la collectivité, vers le côté Universel de la vie.

Le RECIM doit avoir l'élément à apporter au monde : la chaleur, l'amour, les échanges fraternels.

Bien sûr, rien n'arrive d'un seul coup, il faut du temps, des efforts, mais peu importe le temps et les efforts, l'essentiel est de savoir que c'est là notre intérêt. S'il faut passer par des souffrances, cela n'a aucune importance. L'important c'est de marcher vers ce qui existe de meilleur.

Et pour terminer, l'économie sociale et solidaire nous demande de privilégier l'homme plutôt que le profit.

Alexis Bengantundu
12/04/2010

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