Comme Délégués élus
au Congrès des Peuples, directement et
démocratiquement, par un corps électoral
transnational réparti dans 110 pays,
NOUS CONSTATONS :
- que l'affirmation d'opinions politiques contraires
à celles de la majorité en place est de
plus en plus souvent considérée comme un
délit politique dans un nombre croissant
d'États nations,
- que la liberté d'opinion, de conscience, comme
toutes les libertés reconnues dans la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme sont
maintenant de plus en plus limitées,
- que les droits des minorités à leur
identité politique et à
l'égalité civique et juridique sont trop
souvent bafoués,
- que le droit des peuples à
l'autodétermination est battu en brèche par
de puissants intérêts économiques,
financiers et politiques tant dans les pays riches que
dans les pays pauvres.
NOUS CONDAMNONS SANS
RESERVE
- toute forme d'abus et de torture,
- toute forme de ségrégation
raciale,
- toute forme de persécution ou
d'intolérance culturelle, philosophique ou
religieuse,
- toute forme de génocide ou d'oppression
d'un groupe sur un autre,
- tout centralisme oppresseur de
régionalisme,
- toute forme d'esclavagisme domestique ou
économique,
- toute forme d'impérialisme politique ou
financier.
NOUS, Délégués
élus, affirmons que seule une institution mondiale
démocratiquement élue, a pouvoirs limites
mais réels, peut assurer à
chacun
- la garantie des droits essentiels contenus dans la
Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme,
- la liberté de conscience et d'opinion,
- l'existence d'institutions assurant
l'épanouissement personnel et collectif de tous
les humains.
- le respect juridique des minorités et de
leur originalité propre,
- la préservation des richesses culturelles
et patrimoniales des peuples,
- le droit de chacun à l'alimentation, la
santé, l'éducation, la culture, et
l'information,
- le droit politique des peuples à une
participation démocratique à la gestion
mondiale à tous les niveaux, par la prise de
décisions économiques,
financières et politiques.
Sans possibilité de recours individuel ou
collectif à une instance supranationale, les
droits fondamentaux de l'homme ne pourront pas être
assurés.
|