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  INEGALITES : FATALITE ?

Sommaire du Fonds Mondial

4. LES RESSSOURCES ET LES PRESTATIONS DU FONDS MONDIAL

Pour clore notre série d'articles parue depuis le n° 12 de MONDA SOLIDARECO, il est temps pour nous de nous demander : sur quoi repose la gestion du FONDS MONDIAL ? D'où vient l'argent ? Ou va t-il ?

LES RESSOURCES DU FONDS MONDIAL

La ressource fondamentale du FONDS MONDIAL, celle qui garantit la réciprocité de la solidarité, est constituée par les cotisations de ses membres.

Le montant minimum de la cotisation est à la fois la base de la justice et le symbole de la lutte contre la faim : c'est l'équivalent d'une ration alimentaire d'une journée, que l'on verse chaque année.

Cette cotisation est estimée par chacun selon ses ressources et sa conscience. Ce mode de calcul garantit la parfaite égalité des membres au sein du FONDS MONDIAL quels que soient leur situation et leur apport.

On voit bien là la préfiguration de l'impôt mondial dont le Fonds Mondial se fait l'avocat dans ses statuts. Bien sûr, l'impôt dont nous parlons ici n'est pas le prélèvement aveugle du fisc : c'est la participation équitable de chacun au bien de tous.

Les autres ressources du FONDS MONDIAL sont d'une part les dons et subventions (s'ils ne sont assortis de pressions d'aucune sorte), d'autre part les remboursements des prêts qu'il consent. Fidèle à l'esprit mutualiste, le Fonds Mondial ne s'autorise aucun bénéfice : la totalité de ses ressources est réaffectée à la solidarité.

LES PRESTATIONS DU FONDS MONDIAL

Le FONDS MONDJAL finance des réalisations de projets dont les objectifs sont conformes à ceux de ses statuts. Nos lecteurs connaissent ses premières réalisations au RWANDA, en BOLIVIE, au MEXIQUE, au TCHAD, à MADAGASCAR…

Les projets sont définis par les bénéficiaires eux-mêmes.

Un " contrat de solidarité " conclut l'accord entre le FONDS MONDIAL et les bénéficiaires.

Le financement comprend toujours deux parts :

  • une subvention ; c'est le " coup de pouce " qui va stimuler la réalisation du projet. La subvention est entièrement et définitivement acquise au bénéficiaire.
  • un prêt qui responsabilise les bénéficiaires à la solidarité : en effet les sommes remboursées au Fonds Mondial seront aussitôt réinvesties dans d'autres projets. Le prêt n'est assorti d'aucun intérêt.

Les proportions de subvention et de prêt sont proposées par les bénéficiaires, de même que l'échéancier de remboursement des prêts. En aucun cas le remboursement d'un prêt ne doit mettre en difficulté la réalisation d'un projet. Pour cette raison, l'échéancier est toujours renégociable sur initiative du bénéficiaire.

En outre, dans la limite des 20 % de ses ressources annuelles, le FONDS MONDIAL peut financer des secours alimentaires d'urgence à des populations éprouvées par des calamités telles que la mise en œuvre de projets leur est impossible.

Enfin, le FONDS MONDIAL s'interdit de dépasser 15 % de ses ressources pour ses frais administratifs de fonctionnement et de publicité. C'est pour cela qu'il ne mène aucun tapage dans les médias ; c'est pour cela que son bulletin et ses documents ne sont pas luxueux ni tape-à-l'oeil. En effet, L'ARGENT DOIT SERVIR AVANT TOUT A L'ENTRAIDE.

Cette rigueur, à notre connaissance unique, explique qu'au moins dans sa phase de démarrage, le fonctionnement du FONDS MONDIAL NE REPOSE QUE SUR LE BENEVOLAT DESINTERESSE DE SES MEMBRES.

C'est aussi pour cela que le FONDS MONDIAL n'aura de chances de prospérer que par la VOLONTE ACTIVE des mutualistes qui en assureront la publicité autour d'eux. Les mutualistes, c'est vous, qui avez adhéré au FONDS MONDIAL, ou ce sera vous, lecteurs pas encore membres, qui comprendrez que les chances du succès d'une telle entreprise reposent d'abord sur le NOMBRE.

AC

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