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L’ASCOP est un collectif d’organisations et d’individus qui veulent travailler dans l’esprit de la citoyenneté mondiale vers la démocratie mondiale. L’ASCOP peut développer ses propres projets. Ce collectif est là aussi pour porter les projets de chacune des associations lorsque ces projets peuvent être partagés. L’ASCOP fait le lien entre la société civile et le Congrès des Peuples. Sont Présents les représentants de 22 organisations Daniel Durand (Solidarité Mondiale contre la Faim
et Association pour la Promotion de la
Solidarité) Délégués élus du Congrès des Peuples présents : Heloïsa Primavera, Roger Winterhalter, Peter Davidse, Vincent Peingnez, Invité : Smaïn Laacher Excusés du Congrès des Peuples : Marc Garcet, Liliane Metz-Krencker, Landing Niassy, Giliane Le Gallic, Marie-Louise Duboin, Yves Angelloz, Ulisses Riedel. Autres excusés : Ingrid et Klaus Schittich (Association of World Citizens – Germany), Florian Ruymen (Frères de Sans) Didier Marchand, Jean-Michel Richard, Dieudonné Bwelongo, Francesco Projetti, Gabrielle Tréanton, Michael Ehinger, Khemisti Bechairia, Djamel Djemili, Guy Crequie, et de nombreux Africains. Sont demeurés attendus :Ahoudjan Adji, Dr Kodjo Marie-Paule (Playdoo-CI), Bouquillion Margaret (Playdoo-CI), Babou Christophe (Playdoo-CI) Modérateur de la rencontre : Daniel Durand COMMUNICATION ET RESEAUX LOGISTIQUE DE COMMUNICATION La parole est donnée à Cyril Bicheron, sociologue qui a développé le thème de la communication interne et externe à la citoyenneté mondiale. La mise en pratique de cet exposé pourra bien évidemment profiter à l’ensemble de la dynamique pour la démocratie mondiale, donc des organisations membres de l’ASCOP : Voir le résumé en annexe NOTES SUR LE DEBAT : Marie-Thérèse Bougard : Selon la loi de l’attraction, si on veut réussir, vraiment, dans le sens positif du terme nous ne partirons pas en guerre, nous serons là pour développer des idées, les faire passer, pour unir, pour créer une synergie, mais sans révolution. Notre vie n’existe que par les pensées que nous avons. Nous générons une énergie qui est négative ou positive. Il faut choisir notre camp. La guerre entraîne la guerre et on ne s’en sort pas. Heloïsa Primavera : C’est dans la gestion de nos différences que l’on peut faire des progrès. La différence est légitime et on ne peut faire de progrès que si on accepte ces différences. Je ne vis que parce que j’ai des utopies. Elles sont ma façon de marcher. Tout ce dont Cyril a parlé, on l’a déjà au niveau de l’Alliance, avec un site très bien fait. C’est ce qu’on appelle un allié stratégique. Roger Winterhalter : Lorsque Heloïsa parle de la gestion des différences, j’ai envie d’ajouter qu’il faut s’enrichir de nos diversités. « Révolution », c’est la remise en cause de l’ordre établi. Or l’ordre établi n’est jamais établi ; la remise en cause, le changement sont permanents. Claude Jousseaume : Je suis tiraillé entre la « non-violence », la « résistance », la « passion ». Je pense que c’est le mot « humanisme » qui peut nous réunir. Il est dommage que les Citoyens du Monde ne soient pas plus présents dans les manifestations de politique citoyenne, tout en évitant bien sûr la politique politicienne. Cyril Bicheron
Réseau "FAIRE ENSEMBLE une citoyenneté mondiale" (suite de Liège) Alain Bal : Je suis Citoyen du Monde depuis 1980, et je constate que les Citoyens du Monde ont fait un grand pas au cours de ces dix dernières années : on est passé du concept à l’action : on devient des activistes de la citoyenneté mondiale. Cependant, le réseau n’a pas fonctionné, il n’a pas servi de relais aux différentes associations, aux différentes personnes qui ont essayé de travailler ensemble. Les difficultés semblent provenir de l’utilisation d’Internet. Le principe était de permettre aux personnes et aux associations de partager leurs initiatives avec des gens concernés par la région. Il y a cette pratique de l’Internet qui ne marche pas. C’est peut-être lié au support choisi pour cette fonction. Alain Bal a élargi la commission « faire ensemble » à toutes les adresses des citoyens du monde dont il disposait, aux membres de l’ASCOP en Afrique, et à un certain nombre de réseaux préalablement identifiés. Pas de réponse. Ceci dit, il n’y a pas eu de bulletin ni au Registre ni au Centre Français qui aurait pu relayer l’information. Donc, au lieu de considérer que cela n’a pas marché, il vaut mieux aller lentement et changer les choses, car effectivement des réseaux, des courants existent qui ont besoin de temps pour être pénétrés et pour aller les uns vers les autres. Nous pourrons mettre des moyens pour cela, à commencer peut-être par un blog. Roger : au niveau de l’ASCOP, on a un tas d’initiatives intéressantes : les Jeux Mondiaux, les Mondialisations, l’Université d’Eté, l’expérience de Claudine, la Maison de la Citoyenneté Mondiale, l’économie solidaire, les monnaies complémentaires, la Grande Relève, etc. et il y a l’initiative d’Alain qui a l’initiative de mettre en réseaux. Ce que je propose c’est dans un premier temps de lister toutes ces initiatives en termes concrets, et qu’il y ait un petit groupe autour d’Alain qui essaie de voir de quelle manière on peut les relier entre elles et comment on peut communiquer. Initiatives présentées au cours de la réunion :
Réunion de Bellegarde. Les participants conviennent de se rencontrer à Bellegarde sur Valserine, chez Yves Angelloz les 31 mai et 1er juin pour essayer de faire la liste des initiatives en cours et voir communiquer à leur sujet. Une liste d’inscriptions circule. Jeux Mondiaux de la Paix et citoyenneté mondiale Aussitôt connue l’information concernant les Jeux Mondiaux de la Paix à Bari, Daniel Durand l’a transmise par courriel aux Citoyens du Monde italiens. Trois Citoyens du monde espérantistes italiens ont immédiatement répondu qu’ils pouvaient se mettre à la disposition du projet en tant qu’espérantistes. Cette réponse a été transmise au président du Comité d’organisation de Jeux de Bari qui a répondu positivement. Pour que l’Espéranto soit utile lors des Jeux de Bari, il faudrait que les pages essentielles du site officiel des Jeux Mondiaux de la Paix aient une traduction en Espéranto. Louis Jeuland, au nom du Groupe Espérantiste du Maine, accepte de s’en charger. Le Comité International des Jeux Mondiaux de la Paix siège à La Gauthière, Bellegarde sur Valserine. Les Jeux Mondiaux peuvent être une excellente vitrine pour promouvoir la citoyenneté mondiale. Des contacts ont lieu actuellement pour organiser des jeux dans différentes parties du monde. Pourquoi pas au Brésil (Bahia, avant la session de Congrès des Peuples). Sur une proposition transmise par Roger lors de la session de Liège, La Gauthière pourrait également devenir l’un des centres d’activité du Congrès des Peuples, avec un secrétariat partagé. Après un échange de vues animé par Heloïsa Primavera, l’ASCOP recommande au Congrès des Peuples d’installer à Bellegarde sur Valserine un centre d’activité (siège) du Congrès des Peuples. Cela participera à la visibilité de la citoyenneté mondiale et des valeurs que nous portons. CONGRES DES PEUPLES (Les propos qui suivent complètent la présentation stratégique en annexe de ce compte-rendu.) La Présidente Heloïsa Primavera rend compte de la réunion qui a eu lieu le 28 mars à la Fondation pour le Progrès de l’Homme entre Pierre Calame et le Bureau du Congrès des Peuples auquel s’était joint Roger Winterhalter. Le Bureau se réunit par « skype » environ tous les 15 jours. Eléments consensuels forts : stratégie pour la période 2008 – 2010 : garder en permanence les valeurs de cohésion, construction collective et durabilité. Dimension politique : pour les élections de 2010, le Congrès des Peuples fera un travail préalable, notamment pour la session de Brasilia en 2009. Mettre en place des mécanismes pour formuler des positions, car cela correspond à un demande constante. Nous allons donc mettre noir sur blanc : ce dont nous avons besoin, ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas encore faire. Pour l’avenir, nous devrons approfondir tous les sujets qui ont été traités à Liège sous forme d’ateliers avec les moyens possibles, comme à propos du réseau « Faire-Ensemble ». Question de la visibilité immédiate du Congrès des Peuples et des Citoyens du Monde. Voici la proposition faite par Pierre Calame au nom de la Fondation : Il propose que le Congrès des Peuples et les Citoyens du Monde soient labellisés comme famille membre de « l’Alliance pour un monde responsable pluriel et solidaire » après l’adhésion à la charte par le Comité exécutif du Congrès des Peuples. Autre objectif : avoir une personne à mi-temps comme secrétaire chargé de la communication du Congrès des Peuples. Par rapport à la campagne pour un million de jeunes citoyens du monde : il faut que nous ayons des objectifs ambitieux pour que les choses arrivent. On a besoin d’un peu de moyens, et c’est le moment de penser à la manière d’obtenir les moyens financiers nécessaires sans les demander aux fondations. Et si nous recevons de l’argent des fondations, il faut que ce soit sans condition. Comment interpeller le Congrès des Peuples ? Les Citoyens du Monde et autres électeurs au Congrès des Peuples espèrent beaucoup de cette institution qui, pourtant, peut leur sembler lointaine. La question posée est de savoir comment interpeller le Congrès des Peuples. Pour l’instant et par nécessité, les courriels destinés au Congrès des Peuples sont filtrés afin que le secrétariat du Congrès des Peuples ne soit pas submergé par des demandes non fondées. Il est donc proposé que l’ASCOP soit investie par le Congrès des Peuples du contrôle de la qualité des dossiers et interpellations qui lui sont destinés. Les critères pourront se définir par l’expérience. Campagne pour une Assemblée Parlementaire des Nations Unies APNU Un document a été distribué à tous concernant la compagne pour la création d’une Assemblée Parlementaire des Nations Unies. Le débat a été rapide. Il semble qu’il y ait un accord de principe sur la nécessité de cette Assemblée Parlementaire, puisque le Congrès des Peuples s’inscrit de loin plus ou moins dans cette démarche. Cependant, la technique employée par les animateurs de ce projet semble à tous ceux qui se sont exprimés vouée à l’échec, car elle se heurte à trois écueils : la nécessité de réviser la Charte des Nations Unies, l’absence de mandat des parlementaires, l’absence de consultation du peuple mondial. Malgré ces réticences, et en l’absence d’un débat de fond, les organisations membres de l’ASCOP sont invitées à suivre l’évolution du projet APNU. DIVERS D’autres points étaient à l’ordre du jour, mais le temps a manqué pour les passer en revue. Les initiatives concernées pourront faire partie du travail du réseau Faire-ensemble, tel que Roger l’a suggéré. :
Un livre conseillé par Claude Jousseaume : LE GUERRIER PACIFIQUE de Dan Millman, édité par « J’ai Lu » |
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