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Registre des Citoyens du Monde - Assemblée - Délégués élus

L'Assemblée - Agenda - Les membres - Les projets - Le journal
Réunion constitutive

1, 2 et 3 octobre 2004 à Mulhouse

note d'ambiance - participation - ouverture - agir : tour de la Paix - peuples sans Etats - université d'été -
paix et désarmement - annonces - CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP - charte - stratégie - Coalition pour un parlement mondial -

Annexes : message d'Eric - lettre d'Edouard Bonnefous - Appel de La Haye -
message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

 

1 - PREAMBULE ET NOTE D'AMBIANCE

(rédigé par R. Winterhalter)

Avant toute chose, je vous propose de reprendre connaissance de la lettre d'invitation à cette rencontre :

Vous avez certainement eu connaissance de l'initiative prise par le Congrès des Peuples des Citoyens du Monde de lancer une Assemblée consultative.

 Cette assemblée se veut avant tout un lieu de Rencontre, d'échange entre des femmes et des hommes : les uns représentant des associations ou des structures proches de nos idées, les autres participant à titre individuel. Mais toutes et tous animés par un esprit d'humanisme, de solidarité, de paix, partant de nos préoccupations locales et prenant conscience de leur dimension globale et mondiale.

 Dans l'esprit des initiateurs, il ne s'agit pas de mettre en place une ultime superstructure hiérarchisée, centralisée, etc... mais de mettre en réseau des personnes ou des groupes de personnes dans le but d'être plus efficaces, plus crédibles aussi.

  • Ceci devrait nous permettre à la fois :
    • - de faire ou de refaire connaissance,
    • - de nous connaître et nous reconnaître,
    • - d'échanger nos idées et nos expériences,
    • - d'apprendre ou de réapprendre à réfléchir et à travailler ensemble,
    • - de lier notre réflexion à des pratiques concrètes sur le terrain.
    Voilà donc le but de ces rencontres
    auxquelles nous vous invitons à
    Mulhouse
    les 1-2-3 octobre 2004

     Vous trouverez ci-joint le programme, les informations pratiques et... le bulletin d'inscription que nous vous demandons de bien vouloir nous retourner le plus rapidement possible. La période de vacances a entraîné un certain retard quant à l'expédition de cette invitation et nous nous en excusons vivement. Raison de plus pour nous retourner votre bulletin au plus vite afin de nous permettre de nous organiser en conséquence.

    En fait, la Rencontre de Mulhouse sera la première du genre et nous souhaitons vivement que vous réussissiez à vous libérer pour donner l'impulsion nécessaire à cette initiative qui, nous l'espérons, sera suivie d'autres rencontres similaires et nous permettra ainsi d'apporter notre contribution à la construction de la Citoyenneté Mondiale.

     En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer à cette occasion, nous vous adressons nos plus cordiales salutations.

     Avec un peu de recul, on peut affirmer aujourd'hui que les objectifs que nous nous étions fixés ont été pleinement atteints, tant au niveau de la forme que du fond. Et.. ce qui m'a le plus marqué c'est qu'effectivement :

    • nous avons réussi à être à l'écoute des uns et des autres,
    • nous avons réussi à nous enrichir de nos diversités,
    • nous nous sommes quittés en espérant nous revoir bientôt
    • et nous avons l'envie d'avancer, de poursuivre, de développer nos efforts pour aller vers une citoyenneté mondiale basée sur le plein épanouissement de chacune et de chacun, reliés par le souci permanent de réaliser le bien commun. 
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    paix et désarmement - annonces - CILAME -
    fonctionnement de l'ASCOP - charte - stratégie - Coalition pour un parlement mondial -

    Annexes : message d'Eric - lettre d'Edouard Bonnefous - Appel de La Haye -
    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

     

    2 - LES PRÉSENTS

     Nous étions une cinquantaine de personnes venues de dix-sept pays différents. Certains avaient eu bien du mérite à se retrouver avec nous. C'est ainsi que DAUJI GUPTA, venu de l'Inde a dû passer par l'Autriche pour entrer en France et que Landing NIASSY, venu du Sénégal n'a obtenu son visa qu'en toute dernière minute. Ceci nous amène à faire deux constatations : on n'entre pas facilement en France "pays des droits de l'homme" et... il est plus facile de voyager du Nord au Sud que du Sud au Nord.

     La liste des présents se trouve en annexe du compte-rendu "papier". Nous avons fait le maximum pour déchiffrer certaines adresses, mais ce n'était pas évident et... d'avance, je vous prie de m'excuser pour les éventuelles erreurs.

     3 - LES ABSENTS

     Ils étaient nombreux, mais certaines et certains nous ont inspirés en permanence lors de nos débats ; nous nous sommes souvent inspirés de leurs expériences.

     Venons en maintenant aux faits.

     


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    Annexes : message d'Eric - lettre d'Edouard Bonnefous - Appel de La Haye -
    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

     

     4 - ACCUEIL – PRÉSENTATIONS – ALLOCUTION DE BIENVENUE

    (note rédigée par R. Winterhalter)

     Une bonne partie des participants sont arrivés le vendredi soir et... ont pu se présenter, faire connaissance de manière spontanée et conviviale autour de quelques petits plats confectionnés par des amis pakistanais (c'était une occasion de soutenir une action de solidarité menée dans le pays). Et presque tout le monde a été hébergé à l'Auberge de Jeunesse qui nous avait accueillie tous les deux jours suivants.

     Le lendemain matin, nous avons effectivement démarré par quelques allocutions. J'ai tout simplement relevé quelques expressions significatives. Ont pris, entre autres, la parole : Daniel DURAND, Eric SAUVAT, Henri CAINAUD, Marie MARTIN-PÉCHEUX, Roger WINTERHALTER et j'en oublie certainement.

     Daniel a notamment ponctué son intervention en disant : "Le débat est clos, vive le débat" et Marie a parlé de "rassemblement dans la diversité".

    Le débat est clos - Ouvrons le débat

    C'est sur ce paradoxe que je voulais intervenir en début de cette première réunion régionale de l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples.

    En effet, depuis les origines de la Citoyenneté Mondiale, un débat permanent et justifié a secoué les échanges entre les responsables de l'enregistrement : Ce débat était celui de la neutralité. En effet, la citoyenneté mondiale est inhérente à l'être humain quelques soient les origines, la nature, la situation ou les choix de la personne. Et de ce fait, les responsables de l'enregistrement sont tenus de respecter la diversité de l'humanité, selon un neutralisme rivé à cette petite phrase : ni doctrine ni mouvement.

    Depuis les origines de la Citoyenneté Mondiale, non seulement le Registre des Citoyens du Monde, mais aussi bien des Citoyens du Monde ordinaires se sont vu des débats et des approches philosophiques ou politiques interdits pour cause de neutralité nécessaire. Il manquait en effet, un espace autorisé prévu pour une confrontation pacifique et constructive.

    Cette période est terminée.

    Certes, le Registre et tous les responsables de l'enregistrement continueront à travailler dans cet esprit de neutralité, mais avec la création de l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples, s'ouvre devant nous tout un univers de débats d'idées et d'actions possibles.

    Le vieux débat est clos. Ouvrons aujourd'hui le débat de l'avenir.

    Daniel Durand
    président du Registre des Citoyens du Monde

     Nous sommes ensuite allés dans le vif du sujet avec toute une série de thèmes de discussions qui devaient déboucher sur des actions concrètes. Je vous laisse découvrir ci-après les compte-rendus respectifs de ces ateliers.

     


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    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

     

    5 - ATELIERS DE TRAVAIL ET DE REFLEXION

     5.1 - AGIR POUR LES JEUNES (ET... LES MOINS JEUNES)

     Il s'agissait en fait d'une proposition d'organiser un Tour de la Paix, une initiative de Roger WINTERHALTER inspirée par Georges KRASSOVSKY. Cette proposition venait se conjuguer en quelque sorte avec l'idée de Jeux mondiaux de la Paix, une idée mise en pratique à onze reprises par notre ami Yves ANGELLOL de Bellegarde.

    Ci-après quelques éléments des présentations :

  • "Face à un monde où l'on triche, où l'on se dope à l'EPO, à la cocaïne et que sais-je encore, on pourrait imaginer et démontrer qu'il y a aujourd'hui des femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes, qui se dopent à la fraternité, à la solidarité, à la paix."

    Ceci étant précisé, il s'agit maintenant de :

    Ø Définir le but recherché par cette action

    En fait, c'est bien simple et la réponse découle du préambule. Le but consiste à démontrer à travers cette action :

  • - Qu'un autre monde est non seulement nécessaire, mais est possible.

    - Que face à celles et ceux qui sont obsédés par la soif du pouvoir et l'appât du gain, il existe des citoyennes et des citoyens qui vivent autrement, qui partagent l'avoir, le savoir, le pouvoir, qui se serrent les coudes au lieu de jouer des coudes.

    - Qu'en un mot, le lien est plus important que le bien.

  • Ø Mais comment et de quelle manière allons-nous interpeller celles et ceux qui nous entourent ?

    Là aussi, il s'agira d'être pragmatique en envisageant d'organiser une course cycliste, ou plutôt une promenade à bicyclette (tout en précisant qu'il n'est pas interdit de faire de la marche à pied ou du footing). On roule ensemble, on apprend à se connaître, à se comprendre, à rêver ensemble,... on arrive ensemble et on constate que tout le monde a gagné le grand prix "de la Joie d'être ensemble".

    Les participants, les suiveurs porteront des maillots sur fond blanc, égayés, illuminés par les sept couleurs de l'arc-en-ciel.

    A l'arrivée, les représentants de la commune et de la société civile s'occuperont de l'accueil, de l'hébergement, des contacts avec les médias et de l'organisation des débats avec la population locale.

    Une exposition itinérante nous permettra de présenter différentes initiatives, les axes de réflexion et de travail menés par les citoyens du Monde et les espérantistes. Cette exposition pourra évidemment être complétée par du matériel présenté par des groupes locaux.

    En définitive, à travers cette course, cette exposition, les débats qui seront organisés à chaque halte, nous créerons du lien, nous tenterons de nous mettre en réseau."

  •  Liliane METZ nous a transmis un compte-rendu synthétique qui se résume ainsi :

    Stratégies pour le tour de la Paix
  • Pour préparer le tour ou les tours de la paix, le groupe a fait les propositions suivantes :

    1. Lieu :

    Le tour pourra avoir lieu

    • - dans une région
    • - dans un pays tout entier s'il est petit ou par morceaux régionaux
  • 2. Moment :
    • Les tours pourront se faire simultanément à différents endroits du pays ou à des périodes différentes.
  •  3. Durée :
    • 1 semaine au plus et, si possible, pendant les vacances quand la presse est plus libre et disponible
  • 4.Financement :
    • Peut se faire par un système de sponsor au Km et recherche de sponsors dans les villes de départ, d'arrivée et de passage, autorités locales, régionales, commerçants , etc...
  • 5. Symbolique :
  • Le tour peut s'appuyer sur des livres et l'histoire de certaines personnalités qui l'ont utilisé déjà comme moyen de promotion (Georges Krassovsky).
  • Bike for peace aux US.
  • Utilisation de compétences locales Exemple le clown Milu à Bucarest.
  • Sculpteurs.
  • Certaines célébrations :
  • Démarrage d'un tour de Cahors et pour la mémoire, inauguration d'une nouvelle borne, l'ancienne ayant été arrachée en Septembre 2004.
  • Dans les villes de départ et d'arrivée symboles modernes de diversité culturelle et de pluralisme et agences de communications.

     

    6. Représentation croisée :

    • - Présence d'autres organisations qui ont les mêmes buts: Représentation croisée.
    • - Ministère du Tourisme et des Sports.
    • - Utiliser les écoles, jumelage - partenariat local et régional et même mondial.

    Cependant attention :

    • - A l'aspect politique en Afrique.
    • - Aux messages des Presses privées et publiques.
    • - Donc prévoir les messages à faire passer, à qui, comment et à quelle tranche d'âge.
    • - Surtout bien définir la notion de mondialisation

    7. Messages :

  • - Parler de la paix /changer les idées reçues /faire réfléchir

    - Comment arriver à la paix.

    • ° Par la citoyenneté mondiale.
    • ° Par une gouvernance mondiale, supranationale
    • ° Par la démocratie directe, active.
    • ° Par des réformes au sein des Nations Unies.

    8. Utiliser le tour pour promouvoir les idées :

    • Action pour intéresser les jeunes
    • Idées de la non-violence.
    • Axe culturel-Poésie.
    • Cohérence des messages.
    • Essai de solution des problèmes posés.

    9. Liens avec les Jeux mondiaux de la paix :

    • Sportifs de haut niveau.

    10. Liens avec les établissements d'éducation publics ou privés :

    • - Culture - Démocratie- Economie - Art – Sport

    11. Matériel :

    • - Tee-shirts
    • - Drapeaux
    • - Vidéo transmissions dans la ville de départ et d'arrivée

    12. Pas de perdants et de gagnants, mais des participants

    13. Créations de commissions d'organisation.

  •  Et... maintenant, il s'agit tout simplement d'arrêter d'en parler et de mettre en application.


     5.2 - FORUM SOCIAL DES PEUPLES SANS TERRITOIRE

     Ce thème n'a pas été abordé.

     Le débat du groupe de travail a surtout porté sur l'idée d'une :

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     5.3 - UNIVERSITÉ D'ÉTÉ

     Giorgio SILFER nous a également livré les éléments de synthèse ci-après :
  • Suite à notre groupe de travail à Mulhouse, nous formons une commission pour préparer l'université d'été 2006 auprès du Centre culturel espérantiste.

    Voilà la liste des membres de la commission :

    Marie-France Condé Rey, Troy Davis, Daniel Durand , Sonia J. Fath, Liliane Metz-Krencker, Giorgio Silfer

    Merci à Sonia Fath pour son premier message.

    Veuillez m'écrire au KCE seulement pour ce qui concerne le projet.

    Voilà le résumé du groupe de travail :

    QUOI ?

    Université d'été, une semaine, 60-80 personnes.

    POURQUOI ?

    Former des cadres pour le mondialisme et développer la culture mondialiste.

    QUI ?

    Activistes pour le Congrès des Peuples, des organismes adhérents à l'ASCOP, des ONG géopolitiquement intéressées.

    OÙ ?

    Centre culturel espérantiste (secrétariat, service d'hébergement, une partie des infrastructures) en Suisse.

    COMMENT ?

    En partie selon le modèles de La Lambertie (IEM), mais avec une approche plus pratique et moins théorique. Trois segments : fondamental, monographique, culturel. Dans le premier, préparation de base fixe sur e mondialisme (histoire, institutions, etc. ; dans le deuxième, thème géopolitique spécifique à approfondir selon l'année ; dans le troisième, une activité aussi de loisir, par exemple excursions culturelles, cinémathèque sur la partie monographique, etc. En plus, un cours facultatif d'espéranto.

    QUAND ?

    Chaque année, la dernière semaine de juillet.

    DANS QUELLE LANGUE ?

    Comme à La Lambertie, les conférenciers parleront à leur propre choix en français, anglais ou espéranto, avec un service de traduction (simultanée si texte papier, consécutive pour les questions et les réponses). En principe, les renseignement seront donnés dans les trois langues, mais d'autres pourront être ajoutées, selon la clientèle.

    QU'EST-CE QUI RESTE À FAIRE ?

    Définir le programme de la première session universitaire, préparer le budget relatif (le KCE est chargé du budget).

    J'attends donc un accord de Daniel et Liliane pour préparer la partie fondamentale. Qui propose des thèmes pour la partie monographie ? Pour la partie culturelle, Giorgio s'en charge, après avoir pris connaissance de la décision sur le thème monographique.

    Toute autre suggestion est bienvenue.


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    5.4 - PAIX MONDIALE ET DÉSARMEMENT

    Atelier sur la Paix - La Maison de la Paix - Une multitude de gens de bonne volonté - Action individuelle - Le poids de rien

    Atelier sur la Paix

  •  

    Cet atelier avait pour thème « la Paix » : il a été essayé de trouver des pistes de travail pour aider à l'établissement de celle-ci. La discussion a été informelle, plutôt de type « brainstorming ». Les rajouts en italique sont des éléments de documentation.

  • Rappel essentiel : chacun à la responsabilité de créer la Paix. Elle doit être d'abord en soi. Il est nécessaire d'éveiller les consciences.

    Pour ce faire, par exemple :

    • Faire une gazette informatique (a peace-news letter) : diffuser par e-mails des nouvelles, répercuter les initiatives de Paix et prises de contacts d'associations ou de personnes... (Utiliser des machines à traduire)
    • Montrer que des tensions sont fabriquées artificiellement par des médias, des groupuscules, des états, pour servir des idéologies, des intérêts financiers ou des intérêts étatiques.
    • Développer l'espéranto (pour le développement de l'espéranto, il faudrait mettre au point un traducteur automatique d'espéranto sur Internet, comme ceux offert par exemple par Babelfish).
    • Agir auprès des médias pour que la violence soit sur des chaînes cryptées, à la non disposition des enfants et des adolescents. Voir le problème des jeux vidéos. (voir « Comment la télévision apprend à tuer  à vos enfants»).
  • Doc : La violence dans les médias est nuisible pour tous les enfants. Ces phénomènes n'étonnent pas si on se rend compte de ce qui arrive aux enfants et aux adolescents exposés quotidiennement à ces influences. L'enfant se ferme complètement aux relations humaines et se réfugie dans un monde intérieur qui n'est plus guère accessible à ce que ses parents, ses frères et soeurs et d'autres personnes peuvent lui offrir. La consommation des médias prive de plus en plus l'enfant de nourriture psychique. Devant son ordinateur, il est comme emprisonné dans une cellule d'isolement. Il développe des fantasmes de violence, des angoisses, des crises de dépression et une terrible solitude intérieure pouvant aller jusqu'à des comportements autistes.

    La vue répétée de scènes très violentes détruit l'aptitude à la compassion des adolescents et les rend indifférents. Leur vie intérieure s'émousse, ils s'habituent à la perversion et au sadisme. Beaucoup d'enfants et d'adolescents s'entraînent à supporter des scènes de plus en plus violentes, à devenir impassibles et invulnérables pour gagner l'admiration de leurs pairs. Ils perdent de plus en plus confiance dans leur relation à autrui. Ils commencent à voir des ennemis partout et leur vie de tous les jours s'en ressent: Ils se voient agressés de toutes parts et ont souvent des mouvements de combat totalement démesurées.

    Même des enfants qui n'ont pas de dispositions agressives adoptent les comportements violents qu'ils trouvent dans les médias. «Il n'est manifestement pas nécessaire de souffrir de troubles affectifs ou d'être hyperagressif pour apprendre des tactiques violentes par l'observation. Les exemples de violence ont autant d'impact sur les enfants calmes que sur les enfants agressifs.»6 Les adolescents se souviennent des comportements qu'ils ont entraînés avec les jeux vidéos et des situations correspondantes et les essayent en pensée jusqu'à ce qu'un jour, ils les transposent dans la réalité. C'est ce qu'a constaté Werner Glogauer dans ses interviews d'adolescents ayant commis des homicides. L'agressivité apprise ne se manifeste pas toujours directement dans le comportement. Mais dans des situations analogues, le consommateur de violence médiatique utilise le comportement agressif appris. «La pensée agressive précède le comportement violent fondé sur des schémas de pensée agressifs. Ce sont les modèles construits par la violence de la télévision.»

  •  

    3. Lancer une pétition internationale pour déclarer

  • « Seule la Paix est légale »

    « Juste peace is legal »

  • Qu'elle soit signée par des millions et des millions de personnes à travers le monde.

     

    4. Elaborer une charte des responsabilités des Etats (et donc en particulier en ce qui concerne la Paix). Obligation pour eux de prévenir les conflits.

    5. Demander la mise en place de Ministères de la Paix dans chaque gouvernement. (« Si tu veux la Paix, prépare la Paix »)

    6. Demander aux ministères des finances le statut « d'objecteur fiscal » afin de marquer notre volonté de ne pas voir employer l'argent de notre travail à des fins militaires. (prendre contact avec les contribuables associés).

    7. Prévenir la guerre, passe par la possibilité pour chacun de combler ses besoins vitaux de base. Charte des Droits Fondamentaux. Soutenir les groupes qui travaillent à l'annulation de la Dette. Soutenir les groupes qui travaillent à la remise à plat du système monétaire international.

    8. Conjuguer les forces et les compétences des groupes qui travaillent sur le thème de la Paix (faire une Alliance Pacifiste Internationale) et prendre appuie sur tout ce qui existe déjà (initiative de Paix-Unesco, par exemple).

    9. Refondre les institutions supranationales. Création d'un Parlement Mondial (quelqu'en soit le nom).

    10. Initier la formation d'un Conseil des Sages. ( modèle possible : Ce conseil des Sages est composé de penseurs, scientifiques, hommes de terrains, chercheurs, inventeurs, humanitaires, personnalités, etc. proposés par les électeurs sur une liste publique ouverte, et qui ont accepté ce rôle. Chaque citoyen de la Terre choisi 1 "sage" librement, sur la liste établie. Le conseil est formé des 50 personnalités ayant recueilli le plus grand nombre de voix sur leur nom. Les deux "sages" (un homme et une femme) ayant eu le plus de voix sont élus "Président et Présidente" du Parlement Mondial. Ce conseil des Sages est chargé de donner son avis et son éclairage. Il préside les organismes d'analyse et d'évaluation de la situation planétaire du système Parlementaire. Il approuve ou désapprouve le travail effectué des porteurs de propositions, et regarde la conformité des actions en regard de la volonté populaire.)

    11. Aider à l'utilisation systématique de la Politique Simultanée http://www.simpol.org 

    Aucun pays n'ose mettre en place un contrôle des marchés financiers, car une telle décision provoquerait immédiatement fuites de capitaux, dévaluations et inflations, ce qui pourrait conduire à l'effondrement total de son économie. De même, les lois sociales et environnementales sont accusées de réduire la compétitivité, de provoquer des réactions négatives de la part des marchés et de menacer l'emploi. Cette compétition omniprésente est à l'origine de l'inefficacité des accords internationaux, qu'il s'agisse de la réduction des gaz à effet de serre ou de tout autre objectif similaire : pour qu'ils soient efficaces, ces accords demandent des changements structurels si profonds à l'industrie mondiale, qu'ils sont en fait irréalisables tant que les nations continuent de se battre entre elles, ou d'avoir peur de s'engager seules.

    Dans le cadre des politiques mondiales et des relations internationales présentes, la Politique Simultanée ("Simpol" ou SP) est un instrument qui permet aux nations d'effectuer l'indispensable transition : celle qui consiste à passer du régime de compétition internationale à celui de coopération globale.

    Ce programme repose sur les principes de communauté internationale et sur un consensus autour d'une existence équilibrée et d'une humanité harmonieuse. (Cette existence équilibrée est basée sur une relation cohérente entre l'activité humaine et la nature. L'harmonie de l'humanité implique, elle, la reconnaissance de la coopération et de l'unité des peuples comme clés essentielles pour vivre longtemps une co-existence respectueuse et harmonieusement interdépendante.)

    Avec la Politique Simultanée, les Etats s'engagent " au préalable " sur une proposition qu'il est impossible pour un pays d'appliquer seul, mais qui peut être appliquée aisément à plusieurs Etats... Pour cela ils signent une "charte d'engagement préalable" ou "préaccord".
    C'est-à-dire qu'ils promettent de la rendre effective, dès que le nombre nécessaire de gouvernements est atteint pour permettre sa mise en application immédiate et simultanée. Cela permet d'atteindre en quelque sorte une " masse critique " suffisante.

    C'est donc un engagement sur l'avenir. On recule dans le temps la signature de l'acte d'application jusqu'à l'accord global et multilatéral, réalisé sans crainte une fois que le nombre de pays signataires pré-engagés a atteint le quota nécessaire.

    Au lieu de remettre à un futur, toujours plus lointain, une réforme vitale, celle-ci est déjà étudiée, analysée, prévue dans ses moindres détails pour le jour J, jour du basculement, jour de l'accord final. Ce jour-là, TOUS les pays signataires, ensemble, peuvent enfin faire descendre le changement dans la réalité. C'est la fin de l'attentisme, de l'immobilisme et de l'impuissance des états.

    12. Création dans chaque Etat d'une ambassade transnationale, (citerrienne ???) c'est à dire sans nationalité et au service de l'ensemble des habitants de la planète, peut aider à la négociation de ces "accords préalables d'engagement" par politique simultanée et à la mise en place des accords définitifs. Ces ambassades sont reliées entre elles en réseau, afin que l'information circule immédiatement d'un pays à l'autre sur l'avancée des pré-accords, sur les dispositions et les moyens envisagés pour l'application de la proposition le jour de l'accord final.

    Ces ambassades peuvent être mises en place le plus rapidement possible, Dès que tous les Etats de la terre sont munis d'une telle ambassade (éventuellement située provisoirement sur un territoire d'accueil en cas de problème), une action médiatique d'envergure fera connaître l'existence de ces ambassades, afin que les Etats reconnaissent leur utilité. Afin que ces ambassades soient réellement transnationales, il parait logique que les "ambassadeurs" d'une même ambassade appartiennent à chacun des continents. Par ailleurs, évidemment, ces ambassadeurs signent et promettent de respecter des engagements pour qu'ils soient véritablement au service de tous les habitants de la Terre. Il n'y a pas lieu d'y voir des surhommes et des surfemmes, il s'agit de "techniciens médiateurs" au service de l'humanité. Pour être sûr qu'il ne s'y passe pas des phénomènes d'influences, la proposition est celle d'un travail d'équipe, avec des personnes venant de tous les continents : chacun pouvant équilibrer l'appartenance d'autrui, éventuellement. On peut faire une comparaison avec un match de foot : l'arbitre n'appartient à aucune équipe, il se doit d'être neutre par définition. Il n'a droit de prendre parti ni pour une équipe, ni pour l'autre. Il s'agit donc de créer des équipes d'ambassadeurs "neutres". Cette neutralité devrait être plus facile à atteindre si les ambassadeurs sont de continents différents. De même, pour que ces équipes restent performantes, elles peuvent changer de pays pour chaque nouveau round de négociation. Les ambassadeurs peuvent être "sous contrat" car ils ont une mission à remplir.

    Leur rôle est donc d'aider à la négociation internationale totalement multilatérale (alors que les ambassadeurs actuels aident aux négociations nationales et souvent bilatérales) concernant les problèmes auxquels est confrontée l'ensemble de l'humanité. Leur mission est très technique en fait. Il ne s'agit pas de prendre un POUVOIR quelconque, mais d'établir un réseau entre les Etats où chaque point de ce réseau a la même valeur, en vue de l'obtention d'avancées véritables et rapides des accords internationaux. Ils doivent s'engager à respecter les valeurs du Parlement Mondial, à garder un esprit de neutralité par rapport au pays avec lequel ils travaillent, et à servir AVANT TOUT les intérêts de la communauté humaine dans son ensemble, sans distinction de race, de sexe, de culture, de nation ou de religion...

    Ils sont mandatés, dans un premier temps, pour mettre en place la négociation internationale afin d'aider à l'établissement d'un Parlement Mondial enfin ADULTE (par opposition à ce que l'on a actuellement), gestionnaire efficace des crises et défis auxquels l'humanité se trouve confrontée.

    L'idée des ambassades transnationales est une chose profondément naturelle et allant de soit... surtout au XXI siècle, à l'heure où l'unité de l'espèce humaine est plus que jamais évidente.

    13. Voir avec les mapeadores (communauté des techniciens et des utilisateurs avertis des outils et méthodes d'intelligence collective) (animation réseau - forum électronique - outil pédagogique - échange d'expériences - outils d'intelligence collective)

    14. Initiative pour les écoles : la Maison de la Paix (voir pièce ci-jointe)


    Atelier sur la Paix - La Maison de la Paix - Une multitude de gens de bonne volonté - Action individuelle - Le poids de rien

    La Maison de la Paix

    Initiative pour les écoles.

    De nombreuses écoles sont confrontées constamment au problème de disputes dans les cours de récréation. Celles-ci deviennent de plus en plus fréquentes, de plus en plus graves. On peut globalement constater que les enfants ne parviennent plus à régler leurs différents, ni à communiquer autrement que par des agressions. La « technique » de la Maison de la Paix peut aider grandement à l'amélioration des relations entre les enfants, en leur permettant d'apprendre à négocier et à faire la paix entre eux, le plus souvent de manière autonome.

    1. Le règlement habituel des conflits dans les cours de récréation (ou à l'identique dans les familles)

  • Les situations habituelles :
  • - un ou plusieurs élèves viennent se plaindre ensemble, les uns des autres.
    - un ou plusieurs enfants se plaignent d'un ou plusieurs tiers.
    - les enfants sont en train de se bagarrer ou de s'invectiver.
  • La méthode fréquemment utilisée par les enseignants est :

  • - une écoute, plus ou moins performante,
    - une tentative de comprendre qui est le « coupable »,
    - puis une mesure est prise (séparation dans le meilleur des cas ou punition de l'un ou de tous les protagonistes).
  •  Cette méthode a pour conséquence :

  • - une cessation provisoire du conflit par mesure "géographique" ;

    - une privation d'une ou partie de la récréation pourtant si nécessaire (alors que les neuropsychologues nous démontrent que l'agressivité des enfants est liée au fait qu'ils ne jouent plus assez et ne peuvent plus ainsi construire leur sociabilité) ;

    - une injustice dans la plupart des cas, car il est bien souvent impossible de savoir qui "a commencé". La punition va être choisie en fonction de celui qui aura su mieux se plaindre (encouragement des comportements de victime) ou mieux argumenter (au détriment d'un enfant qui a peut-être moins tort mais qui est moins habile à faire valoir son point de vue). Elle peut être donnée en fonction de facteurs totalement inconscients de la part de l'enseignant (identification au plus jeune par exemple, ou à un des deux sexes, privilèges pour ses élèves plutôt que pour ceux d'une autre classe, etc.) ;

    - du fait de cette injustice, une rancoeur de celui ou ceux qui sont punis, rancoeur parfois violente à la fois contre l'enseignant et contre les autres enfants, amertume qui cultive la mauvaise image de soi et de l'autre et qui alimentent une escalade sans fin de futures disputes ;

    - un entraînement à la récidive, car aucun des enfants n'ont appris à faire la paix, à éteindre leur différents et à jouer ensemble ;

    - un manque d'éducation à la citoyenneté, un manque de conscience que la loi sociale humanisante est « de s'entendre, et de vivre dans la meilleure harmonie possible ».

    Bref, c'est une méthode rapide mais très insatisfaisante car elle ne se résout rien et favorise de nouvelles disputes. Dans le meilleurs des cas, l'enseignant est « tombé juste », il sait qui est « le coupable » ; dans le pire des cas, l'enseignant fait preuve d'un autoritarisme qui n'est pas forcément justifié. En effet, si des enfants entrent en conflit, c'est bien parce qu'il y a un problème à résoudre entre eux. Ce n'est pas nécessairement une punition qui doit être apportée, mais bien plus souvent une négociation, une compréhension, et, si besoin, une réparation.

  • 2. Le règlement des conflits à l'aide de la Maison de la Paix

  • Le principe est simple. Quand des enfants se disputent ou se plaignent d'autrui, tous les enfants en cause sont invités à aller régler leur différent dans un lieu précis de la cour et à trouver une solution pour que la dispute ne recommence pas.

    Ce lieu est dénommé «Maison de la Paix », c'est un lieu soit provisoire (au pied d'un arbre, contre un mur) soit, mieux, formalisé par un décor peint ou fabriqué par les enfants.

    Il peut y avoir le titre « Maison de la Paix » et en dessous, par exemple, une colombe. La délimitation de l'endroit est faite par des rameaux d'oliviers. Celle-ci ne doit pas être trop vaste afin que les enfants puissent être assez proches les uns des autres.

    L'adulte leur rappelle la Loi : "Nous devons vivre en bonne intelligence tous ensemble" (cette loi, ou une autre formulation, peut être inscrite sous la colombe de la Paix). Puis il les invite à trouver le moyen de résoudre le problème, de comprendre l'autre, de faire la paix, de faire les réparations nécessaires et surtout de voir comment ils peuvent faire pour que le conflit ne se renouvelle pas. Dès qu'ils ont trouvé, ils peuvent retourner à leurs jeux.

    Dans la l'immense majorité des cas, les enfants sont très inventifs et trouvent rapidement une solution. Les enfants arrivent toujours à trouver un terrain d'entente et repartent sans rancoeur (ce qui se serait immanquablement passé en cas de séparation ou de punition par l'adulte). Au pire, les enfants repartent chacun de leur côté, décidés à se laisser tranquilles, au moins provisoirement. Au mieux les enfants redeviennent « amis ». C'est toujours étonnant de voir, pour certains, la rapidité avec laquelle le processus a lieu : quelques uns s'asseyent à peine et font déjà la paix ; d'autres, ayant déjà utilisé la Maison à la Colombe, disent d'emblée « bon, on fait la paix », dès qu'on la leur montre, avant même d'y mettre un pied, la dispute cessant immédiatement. Plus rarement même, certains y vont sans qu'on les y invite.

    Dans de rares cas, le conflit ne se gère pas tout seul, en particulier quand un enfant est seul contre plusieurs moqueurs. Les autres veulent bien faire la paix (c'est normal, ils ne se sentent pas agressés) mais l'enfant souffrant lui, ne peut pas. La blessure affective de l'enfant moqué est trop importante. L'adulte peut alors aider en faisant exprimer la douleur par l'enfant. En demandant aux autres de se mettre à la place et de ressentir ce que leur ferait une moquerie équivalente, en cherchant les réparations, en évoquant les points de la loi correspondants (« J'ai le droit d'être respecté, et moi aussi je respecte les autres »..), en travaillant sur le conflit lors de conseils.

    D'une manière générale, la Maison de la Paix aide les enfants à résoudre de plus en plus rapidement leurs problèmes, les autonomise, leur permet de mieux intégrer les lois sociales.

    Ainsi la diminution des conflits est spectaculaire et pour les enseignants, la gestion est très satisfaisante, rapide, confortable, facile et parfois émouvante.

  • 3. La création d'une Maison de la Paix est très simple ou peut faire partie d'un véritable projet éducatif

  • - Français (recherche de texte à mettre dans la maison de la paix, trouver le mode d'emploi pour résoudre un conflit...).
    - Peinture (colombe, rameaux d'olivier...),
    - Recherche de sigle de la Paix sur internet.
    - Travaux manuels (réaliser une colombe en plâtre qui sera mise sur le mur).
    - Education à la citoyenneté.
    - Développement des intelligences relationnelles.

  • Atelier sur la Paix - La Maison de la Paix - Une multitude de gens de bonne volonté - Action individuelle - Le poids de rien

    Nous avions distribué un dossier assez complet reprenant un certains nombre d'idées et de propositions d'actions de Georges KRASSOVSKY. En voilà une :

  • UNE MULTITUDE DE GENS DE BONNE VOLONTÉ

    Cette interrogation nous amène donc à examiner de plus près les méthodes d'actions qu'utilisent tous ceux qui prétendent "lutter pour la Paix" et ils sont très nombreux. Tout d'abord évidemment les pacifistes intégraux, mais il n'y a pas qu'eux. Il y a aussi les humanistes, les rationalistes, les spiritualistes et pratiquement tous les croyants quelles que soient leur obédience. Ça fait du monde ! A les entendre, ils luttent tous pour la Paix. Mais voyons un peu en quoi consistent "ces luttes" :

    • On créé une association au service de la "Paix" dont le mot d'ordre est "adhérez" ! D'où une propension au prosélytisme ("l‘union fait la force", "plus on sera nombreux, plus on aura d'impact" !). Malheureusement, on constate souvent des dissensions au sein même de ces associations et une tendance à vivre en vase clos par rapport à d'autres organisations qui poursuivent le même but. Il arrive même parfois que cela aboutisse à des hostilités. Au lieu d'être alliés on devient concurrents. Mais ce sont des cas extrêmes. La plupart du temps on fait seulement semblant d'ignorer les autres. Chacun dans son coin, le nez au mur...
    • Si l'association que l'on a fondée prend une certaine ampleur, on décide de publier un bulletin. L'ennui est que ce dernier est lu surtout par les adhérents qui sont d'avance d'accord avec tout ce qui y est dit. Les nouveaux abonnements n'arrivent qu'au compte-gouttes. D'où les permanentes difficultés financières et une diffusion de plus en plus restreinte. Et puis, il y a trop de ces "bulletins de paroisse". On finit par regretter le temps où il y avait des voix qui clamaient dans le désert. Les caravaniers pouvaient parfois les entendre. Maintenant, tout le monde crie et dans cette cacophonie personne n'entend plus rien !
    • Il y a de temps en temps des réunions et des assemblées générales au cours desquelles les membres du même groupe peuvent se rencontrer entre eux ("militants" ou "fidèles" suivant leur appartenance). C'est toujours agréable de revoir ses "camarades" ou ses "frères" et "soeurs". Un peu de chaleur humaine cela fait du bien ! Les ténors qui y prennent la parole sont souvent très éloquents et même brillants, mais en fait cela consiste toujours à prêcher à des convertis. Quant aux réunions dites "oecuméniques", tout le monde y est forcément pour "la Paix", mais on évite soigneusement d'y aborder le problème du désarmement. Il en est de même aux colloques internationaux : nonobstant les traducteurs, la vraie langue commune, c'est la langue de bois...
    • Il existe toute une catégorie de moralisateurs qui prêchent "la bonne parole" et qui affirment d'une façon péremptoire que tout le mal -et notamment les guerres- vient du fait que l'Homme est foncièrement mauvais. Selon eux, si l'on veut qu'il y ait la Paix dans le monde, il faut l'établir d'abord en soi. D'où l'exigence d'un  "travail intérieur" qui consiste à se transformer conformément à un modèle idéal. Un "travail" qui peut durer toute une vie... Il s'ensuit forcément chez ceux qui empruntent cette "voie", un repliement sur eux-mêmes, à effet démobilisateur. Ce qui est d'autant plus regrettable que c'est exactement le contraire qui s'avère juste : c'est en agissant pour la paix à l'extérieur que l'on trouve –sans l'avoir cherchée- la paix en soi.
    • On lance et on fait signer des pétitions contre telle ou telle guerre qui est en cours. Une sorte de soupape de sûreté. Cela donne bonne conscience ("on fait quelque chose pour la Paix" !). Quant à ceux à qui ces signatures sont destinées, ils s'en moquent éperdument ! (A moins que dans certains pays, cela ne serve à dépister les "esprits subversifs").
    • A signaler aussi les campagnes menées par une sorte de pacifisme rabougri contre telle ou telle catégorie d'armes. Or, n'exiger que l'abolition d'armes dites "de destruction massive" n'est-ce pas donner son accord tacite à toutes les autres ? Il en est évidemment de même pour ce qui concerne les mines dites "antipersonnelles" et les armes dites "légères". En fait, toutes les armes servent à tuer et tant qu'il y aura des armes, il y aura des guerres. Dans ce domaine, il n'y a de solution que radicale !
    • Les prières, les invocations et les messes pour la Paix ne semblent pas être plus efficaces que ne le seraient les poursuites judiciaires que l'on engagerait contre Dieu à cause de non-assistance aux personnes en danger. Notamment pour ce qui concerne les enfants, victimes des bombardements et des tremblements de terre. Il se pourrait toutefois que Dieu n'y soit pour rien, ce sont les anges-gardiens qui seraient paresseux...
    • Et enfin, il y a les "manifs". C'est-à-dire les rassemblements et cortèges avec les hauts-parleurs, les slogans et les banderoles d'associations (c'est une occasion pour ces dernières de se faire connaître et d' "agir" !). Ah ! que ça donne chaud au coeur de marcher côte à côte avec ceux qui sont censés partager vos sentiments ! On constate, néanmoins, que la plupart des participants manifestent surtout contre tel ou tel Etat et non contre la guerre en général. Et puis, une manif, ça ne dure qu'une après-midi, son effet retombe ensuite comme un soufflet. Si le rassemblement suivant est trop rapproché, le nombre de manifestants tombe de moitié et ainsi de suite. Finalement, ce ne sont plus les manifestations de "force", mais de faiblesse ! C'est décourageant...

    J'ai vécu tout cela au cours des 50 dernières années et c'est avec tristesse que j'en parle. Je n'irai toutefois pas jusqu'à considérer toutes ces tentatives d'établir la paix comme étant des dérives et des voies de garage. Elles on eu quand même le mérite de maintenir la flamme. Une flamme certes petite et vacillante, mais qui témoignait quand même –et qui témoigne toujours– de l'existence d'un esprit de contestation et de révolte. Il ne s'agit donc pas de condamner toutes les actions que nous venons de passer en revue, mais seulement de constater leur INSUFFISANCE. Les érudits se sont donc attelés à la recherche des causes des guerres. A savoir qu'est-ce qui peut bien empêcher les hommes de vivre en paix. Il en résulta d'innombrables études, théories et systèmes historiques, socio-politiques, économiques, psychologiques, morales. Les librairies et les bibliothèques en sont pleines. Il y a sans doute du vrai dans toutes ces cogitations, mais c'est quand même à se demander si quelque chose de simple et en même temps d'essentiel n'a pas échappé à tous ces "penseurs" ? Et si l'insuffisance de toutes les actions "pour la Paix" provenait du fait que jusqu'à présent elles étaient toutes collectives ? Il y manquait donc le plus important : l'action individuelle non organisée. Une sorte d'objection de conscience généralisée.

  • Atelier sur la Paix - La Maison de la Paix - Une multitude de gens de bonne volonté - Action individuelle - Le poids de rien
  • ACTION INDIVIDUELLE

    Je tiens à rassurer tout de suite le lecteur. Il ne s'agit pas de s'asperger d'essence et de se transformer en torche vivante, ni de faire une grève de la faim, ni aucun acte de violence envers qui que ce soit. Il s'agit seulement d'exprimer d'une façon OSTENTATOIRE que l'on est pour la paix et le désarmement. Les adjectifs "ostentatoire" et "ostensible" sont actuellement à la mode mais, en l'occurrence, il ne s'agit pas de se voiler, mais au contraire de... se dévoiler ! D'affirmer AU GRAND JOUR et à visage découvert que l'on est "farouchement" contre toute guerre, tout terrorisme, toute violence, quelles qu'en soient les "justifications" toujours fallacieuses ! Toute VIE HUMAINE EST SACRÉE ! On ne tue plus ! Un point –d'exclamation- c'est tout ! Très bien, mais il n'est que trop évident que si c'est seulement dit ou écrit, cela n'aura pas l'effet escompté. Ce sera encore un coup de... Paix dans l'eau ! Il faut donc trouver autre chose, un signe conventionnel qui soit visible et compréhensible pour tous. Et pourquoi pas un cercle qui représente la planète Terre et à l'intérieur une colombe blanche qui est le symbole universellement connu de la paix ? Si vous êtes d'accord, passons tout de suite à l'action. Une volée de colombes se trouve au verso du supplément du présent numéro. Rien n'est plus facile que d'en prendre une ou plusieurs photocopies, de découper ces cercles et de les coller où il se doit. Cela peut être fait en un tour de main. Si vous en êtes incapable, ayez au moins la pudeur de ne plus parler de la paix. Quant à "l'affichage", il est conseillé de ne pas attendre que d'autres le fassent, car si chacun attend pour voir si d'autres le font, personne ne verra rien ! Il se pourrait, bien sûr, qu'au début vous soyez seul à vous manifester de la sorte dans votre rue et peut-être même dans votre ville. Ce serait certes affligeant, mais sachez quand même qu'en agissant ainsi vous êtes en train de sauver l'honneur de l'espèce humaine. Quant à moi, j'ai de plus en plus tendance à donner raison à Goethe qui disait que « lorsqu'une vérité nouvelle est découverte, d'abord elle paraît ridicule, ensuite elle est discutée et, finalement, elle semble évidente ». En l'occurrence, il ne s'agit pas d'une nouvelle vérité, mais d'une nouvelle forme d'action : action individuelle. Pour des raisons que l'on devine, je doute fort que cette action puisse jouer à brève échéance un rôle décisif. Mais il se pourrait, bien sûr, que je me trompe et que l'OPERATION "FLOCONS BLANCS"  prenne de l'ampleur encore de mon vivant. Pourquoi "flocons blancs" ? Voici un charmant petit conte qui en donne l'explication :

    LE POIDS DE RIEN

    "-Dis-moi combien pèse un flocon de neige ? demande la mésange charbonnière à la colombe ?

    - Rien d'autre que rien", fut la réponse.

    Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire :

    "J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençais à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en tomba 3 751 952.

    Lorsque la 3 751 953ème tomba sur la branche - rien d'autre que rien comme tu l'as dit- celle-ci cassa."

    Sur ce, la mésange s'envola. La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit et se dit finalement :

    "Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix. "

    ET SI C'ÉTAIT VOUS ?
     
  • Atelier sur la Paix - La Maison de la Paix - Une multitude de gens de bonne volonté - Action individuelle - Le poids de rien


    6 - ANNONCES

    PARIS, les 12 et 13 mars 2005

    PARIS, les 3, 4 et 5 mars 2006

    voir la page http://www.recim.org/cdm/registre.htm


    note d'ambiance - participation - ouverture - agir : tour de la Paix - peuples sans Etats - université d'été -
    paix et désarmement - annonces - CILAME -
    fonctionnement de l'ASCOP - charte - stratégie - Coalition pour un parlement mondial -

    Annexes : message d'Eric - lettre d'Edouard Bonnefous - Appel de La Haye -
    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

     

  • 7 - ENVIRONNEMENT, OU COMMENT DÉFINIR UNE STRATÉGIE MONDIALISTE DE L'ENVIRONNEMENT
  •  LE CILAME
    (Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement)
    Ci-après, le compte-rendu rédigé par Christiane LIBOUBAN :
    Créé en 1991 pour exploiter et développer les possibilités offertes par l'Appel de La Haye en 1989 par 43 pays. Cet appel préconise les points essentiels d'une OME, dont le souci majeur est l'environnement planétaire, mais qui était essentiellement limité à l'atmosphère.

    Un petit retour en arrière : l'environnement est depuis longtemps une préoccupation des mouvements mondialistes qui ont lancé ou participé aux projets Neptuno en1955 pour les océans, Etheruno en 1956 pour l'atmosphère et Teruno en 1957 pour les sols.

  • Objet du CILAME

    Deux préoccupations importantes ont été ajoutées à l'appel de La Haye :

    1. Extension du champ d'intervention de l'OME à tous les aspects de l'environnement en plus de l'atmosphère (océans, ressources naturelles, biodiversité, traitement des déchets...).
    2. Des décisions prises dans le cadre d'une démocratie participative, dont les modalités restent à définir et à adapter à chaque cas.

    Le CILAME a voulu stimuler et coordonner les actions de nombreuses associations militant pour l'environnement,

    1. Afin de sensibiliser les opinions publiques et les gouvernements pour signer l'appel de La Haye et en étendre la portée à tous les aspects de l'environnement.
    2. Afin d'élaborer des projets et avant-projets d'institutions mondiales nécessaires à une gestion cohérente de l'environnement planétaire ; soit par exemple / un organisme de pilotage général, un réseau de coopération scientifique (qui fonctionne en partie), des organismes d'élaboration et de validation de normes environnementales, une cour de justice apte à appliquer des sanctions dissuasives et un fonds d'assistances aux PMA.

    Il est possible de voir pour ces institution des agences centrales attachées à l'ONU qui coordonnent les activités des organismes autonomes, répartis sur la planète, sous forme de réseau structuré.

    Ce travail de sensibilisation, d'information et d'étude appuyé sur des expérimentations, devrait aboutir à a signature de traités fondateurs négociés dans le cadre de l'ONU.

    Bilan du CILAME

    • Contribution importante à la sensibilisation de l'opinion publique et des milieux scientifiques et gouvernementaux à la nécessité d'une OME (ou AME) essentiellement en France. Cette sensibilisation a eu pour support : la plaquette verte, des tracts, l'organisation de trois grands colloques dont celui qui a conclu les travaux de la commission Coppens sur la charte français de l'environnement.
    • La coopération du CILAME avec des associations au service de l'environnement est restée fragmentaire, malgré des réunions intéressantes.
    • L'OME ou AME n'a été qu'esquissée ; si la Russie a décidé de signer l'appel de La Haye, les EU, la Chine et le RU restent à sensibiliser et à convaincre en mobilisant les scientifiques, les prospectivistes, les associations nationales, les communautés religieuses et en exploitant, pour les transformer, les petits et les grands désastres écologiques ayant eu lieu ou à venir.

    Il semble que la pertinence des objectifs du CILAME se justifie ; néanmoins ses moyens d'action en stratégie et en tactique sont à compléter et repositionner : d'où l'importance d'une motion commune du CILAME et de l'ASCOP.

    La survie planétaire et la transmission d'une qualité de vie aux générations futures sont essentielles face à l'endommagement de l'environnement et à la consommation excessive des ressources naturelles due à l'accélération de la croissance économique mondiale exprimée par le PIB.

    Le CILAME et l'ASCOP lancent un appel :

    1. Pour instaurer une OME apte, en collaboration avec les Etats et l'ONU, à promulguer et à faire appliquer les normes et les programmes utiles élaborés en coopération avec les scientifiques.
    2. Pour convaincre les pays qui résistent à l'appel de La Haye de 1989 de se joindre aux pays ayant déjà signés en leur démontrant les faisabilités scientifiques, technologiques, économiques et politiques. Ces Etats sont particulièrement importants et auront un impact de masse critique sur la création de cette OME ou AME.

    Proposition de thèmes d'activités militantes au sein du CILAME :

  • 1. Les organismes intéressés par l'environnement :
    • les observatoires de l'environnement existants,
    • le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) installé à Nairobi (Kenya),
    • les associations intéressées par l'environnement, dont les ONG,
    • les partis politiques verts,
    • les ministères de l'environnement dans les différents pays,
    • les comités d'éthique,
    • les organismes scientifiques qui effectuent des recherche en matière d'environnement et les réseaux de coopération qui les relient,
    • les organismes qui produisent ou édictent les normes environnementales,
    • les grandes revues écologiques,
    • l'inventaire des organismes (voir leurs statuts, leurs historiques, leurs structures, leurs activités, leurs dimensions et résultats, leurs projections et prospectives futures, les documents et leur nature),
    • la construction d'un échantillon dans les masses d'informations récoltées, pour servir de plate-forme à la structure de l'OME ou AME (réalité/ responsabilité/autorité),
    • l'activité de l'OME ou AME pourrait être de collaborer avec des organismes, d'exploiter leurs travaux pour définir des orientations et des programmes d'action et d'harmoniser leurs activités.

    2. Les grandes questions gouvernementales :

    Intrication des pollutions (air, eau et sols), des consommations excessives des matières premières (pétrole, forêts...), impact des actions et des comportements humains sur le climat, les manipulations génétiques, la démographie, les cultures dans les groupes sociaux, le chômage dans les pays sous-développés, les transports, les systèmes économiques, quelles alternatives (réduction du traitement des déchets, biodiversité, agriculture raisonnée et biologique), construire un échantillonnage pour servir d'éclairage et de support d'alternatives aux problèmes.

    3. Les organismes internationaux (dont l'ONU). Consultation des notices sur la Documentation française.

  • La séance a été clôturée par l'adoption d'une MOTION COMMUNE DU CILAME ET DE L'ASCOP :

    Face à l'endommagement continu de l'environnement et de la consommation excessive des ressources naturelles mettant sérieusement en cause, sinon la survie, du moins la qualité de vie des proches générations à venir ;

    Face à l'amplification de ces phénomènes résultant de la forte accélération actuelle de la croissance économique mondiale, telle qu'elle est exprimée par le produit intérieur brut (P.I.B.) ;

    Le Comité de Liaison pour une AUTORITÉ MONDIALE de l'ENVIRONNEMENT (CILAME) et l'ASSEMBLÉE CONSULTATIVE auprès du CONGRÈS des PEUPLES (ASCOP) lancent conjointement un appel :

    • Pour que soit considérée comme essentielle l'amélioration du BIEN-ÊTRE (dans toutes ses composantes) de toutes les populations du globe d'aujourd'hui et de demain, en commençant par les plus défavorisées, plutôt que la seule croissance du P.I.B.
    • Pour que soit instaurée une AUTORITÉ MONDIALE de l'ENVIRONNEMENT (AME) apte à collaborer avec les ÉTATS et avec l'ONU ; à faire appliquer les normes et les programmes utiles, élaborés en coopération avec les scientifiques et les représentants de la société civile, afin que soient pris en compte des principes de gestion environnementaux dans toutes les décisions politiques.
    • Pour que les pays actuellement non signataires de l'appel de La Haye, tels que les USA, la Chine, la Russie, la Grande Bretagne, etc., se joignent aux 43 pays signataires*. Nous félicitons ces derniers de s'être engagés, selon cet Appel, "à promouvoir une nouvelle Autorité institutionnelle qui sera chargée de lutter contre le réchauffement, en recourant à toute procédure de décision efficace. Même si un accord unanime n'a pu être atteint", il conviendra de montrer aux non signataires la faisabilité scientifique, technologique, économique et politique de cet accord. Il sera souhaitable de ne plus le limiter à l'atmosphère, et de l'étendre à tous les aspects de environnement.

    Pour atteindre ces objectif, le CILAME et l'ASCOP invitent les associations et les citoyens, attentifs à l'ENVIRONNEMENT, à collaborer avec eux dans le respect des attentes et des spécificités de chacun.


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    fonctionnement de l'ASCOP - charte - stratégie - Coalition pour un parlement mondial -

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  •  
    ASCOP

    8 - FONCTIONNEMENT

  • Ci-après, compte rendu rédigé par Marie MARTIN-PÉCHEUX :
  • 8.1. Fonctionnement global de l'Assemblée :

    a) L'ASCOP est formé de différentes associations ou organismes. Il fonctionne suivant deux pôles :

  • 1) Un pôle Organisation : Organiser le travail entre les différentes associations, rechercher des associations, établir les contacts et les rencontres.

    2) Un pôle Action : Superviser les initiatives locales. II peut aussi y avoir tenues de réunions thématiques.

  • b) But de la réunion des 1-2-3 Octobre 2004 : se donner les moyens d'aller plus loin, de faire d'autres rencontres.

    c) Reprise du règlement intérieur:

    L'ASCOP n'est pas une association, au sens habituel, mais une création particulière du Congrès Mondial des Peuples. II n'y a donc pas de statuts, mais un règlement intérieur.

    Celui-ci n'est pas parfait, mais suffit pour le moment, sa revisitation sera pour plus tard, si nécessaire : il est peaufinable à l'usage.

    8.2. Election des membres et partage des responsabilités

    a) Le bureau provisoire était composé de :

    Bernard Henry, Daniel Durand, Giorgio Silfer.

    II faut renouveler le bureau et partager les responsabilités pour des mandats renouvelables de 3 ans.

    Une quinzaine d'associations ont adhéré ou sont inscrites à l'ASCOP.

    b) Votent au premier tour les associations présentes ou représentées déjà adhérentes ou adhérents :

    • Cité Espérantienne (représentée par Marie France Condé-Rey)
    • Registre RECIM (représenté par Liliane Metz Krencker)
    • CILAME (représenté par Christiane Libouban)
    • La Maison de la Citoyenneté Mondiale (représentée par Roger Wintherhalter)
    • Solidarité Mondiale contre la faim (représentée par Daniel Durand)
    • La Grande Relève (représentée par Brigitte Carraz)
    • Mouvement Citerrien (représenté par Marie Martin-Pécheux)
    • San Franscisco People Assembly représentée par Rob Wheeler)
    • Coalition pour un Parlement Mondial. (représentée par Didier Coeurnelle)
    • Centre d'enregistrement de Dakar (représenté par Niassy Landing )

    c) Est proposée une liste pour le renouvellement du bureau :

    BUREAU : :

    • Secrétaire Générale : Marie Martin-Pécheux (Mouvement Citerrien)
    • Secrétaire Adjoint : Mickaël Trotot (Maison de la Citoyenneté Mondiale)
    • Trésorier : Daniel Durand (Registre)
    • Membre représentant le Comité Transnational de Pilotage : Christiane Libouban (CILAME)

    COMITE TRANSNATIONAL DE PILOTAGE:

    • Coordinateur Principal : Josep Lluis Ortega (Communauté des Citoyens du Monde, Andorre)
    • Adjointe au Coordinateur pour l'espéranto : Marie France Condé-Rey (Cité Espérantienne)
    • Adjoint au Coordinateur pour l'italien, l'espagnol et l'allemand : Mickaël Ehinger (Citoyen du Monde)
    • Adjoint au Coordinateur pour l'arabe : Ali Miloud (Citoyen du Monde)
    • Adjoint au Coordinateur pour le russe: Dorin Hehn (Citoyen du Monde)
    • Adjoint au Coordinateur pour l'anglais : Bernard Henry (Citoyen du Monde)
    • Commissaire aux comptes :
    • Membre représentant les organisations membres : Christiane Libouban (CILAME)
    • Un membre représentant le Bureau : (selon les circonstances)

    II est proposé de voter à bulletin secret sur l'ensemble des noms. Sur 10 bulletins, dix vote « oui » : donc, la liste est élue à la majorité absolue.

    8.3. Adoption définitive de la Charte.

    Jean-Marc Zan a préparé la Charte suivant les avis reçus précédemment. Après lecture, des corrections sont apportées. Après corrections, la charte est adoptée à l'unanimité.


     

    Charte pour l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples

    Nous, membres de l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples, considérons que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de ses droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

    Nous constatons :

    Une fréquente opposition entre les intérêts nationaux et les intérêts du peuple mondial, ainsi que l'absence de toute autorité transnationale démocratiquement élue pour sauvegarder les intérêts de ce dernier,

    Que la faim, la misère et la guerre ne sont pas une fatalité, mais les conséquences de l'organisation politique de la planète,

    La nécessité de bâtir des sociétés démocratiques, justes, participatives, durables et pacifiques,

    Que les problèmes mondiaux exigent des solutions globales respectueuses de la diversité de la famille humaine,

    Que les Hommes mettent en péril les richesses de notre planète par une exploitation intensive des sols, des sous-sols et des mers,

    Que les individus et les groupes d'individus agissent le plus souvent de manière égoïste, sans se soucier des autres, particulièrement quand ils sont éloignés.

    Nous voulons :

    Participer à la création d'un parlement mondial démocratique dont une préfiguration est le Congrès des Peuples,

    Promouvoir la paix, le refus des discriminations, l'égalité devant la loi et l'esprit de solidarité,

    Créer un espace de réflexions et d'échanges ouvert à tous, et contribuer à la construction d'un monde solidaire en reliant les initiatives prises ici et là-bas,

    Nous enrichir de nos diversités pour trouver nos ressemblances, lier nos réflexions à des expérimentations et à des actions concrètes sur le terrain,

    Préserver les richesses et la biodiversité de notre planète pour les générations présentes et futures,

    Que chaque individu et groupe d'individus soient responsables du bien-être des autres et du développement harmonieux de la planète.

    Nous appelons :

    Chaque organisme et chaque individu dont les idéaux sont mondialistes et démocratiques à se rejoindre au sein de l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples afin de bâtir un autre monde, meilleur, uni, pluriculturel et pacifique, en ralliant la présente charte.


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    paix et désarmement - annonces - CILAME -
    fonctionnement de l'ASCOP - charte - stratégie - Coalition pour un parlement mondial -

    Annexes : message d'Eric - lettre d'Edouard Bonnefous - Appel de La Haye -
    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

  •  

    9 - STRATÉGIE MONDIALISTE

  • Ci-dessous, le compte rendu rédigé par Didier COUERNELLE :
  • Rob Wheeler, coordonnateur de la Coalition pour un Parlement mondial et une démocratie globale, remercie les membres de l'ASCOP pour leur aimable accueil et leur excellent travail et présente la Coalition.

    A l'origine, "l'alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire" a organisé l'Assemblée mondiale de citoyens de Lille (France) en 2001. Ensuite, à partir d'octobre 2002, un forum électronique animé par Germà Pelayo, Arnaud Blin et Rob Wheeler, a été lancé. Il s'agissait d'une liste électronique trilingue (français, anglais, espagnol) consacrée au projet d'un Parlement mondial. Plus de 300 personnes se sont échangé de nombreux courriers souvent extrêmement intéressants.

    A l'occasion du forum social mondial de Mumbai (Inde) en janvier 2004, des membres actifs de cette liste se sont rencontrés et ont créé la Coalition pour un parlement mondial et une démocratie globale. Cette coalition a depuis lors notamment organisé deux réunions de travail simultanées en juin 2004, l'une près de Bonn en Allemagne et l'autre à San Francisco, USA.

    Les objectifs des Citoyens du monde et ceux de la Coalition sont proches. Une des différences est que les Citoyens du monde comptent surtout des francophones et espérantophones alors que la Coalition compte surtout des membres anglophones (durant la réunion, Liliane, Germà, Didier et d'autres se sont chargés de traduire les interventions pour Rob). Le souhait commun est de coopérer et d'unir des forces et des idées.

    Les 3 principales initiatives prônées par la Coalition sont les suivantes:

    • Le premier projet est un référendum populaire demandant aux gens s'ils soutiennent l'idée de créer un Parlement mondial. Il sera demandé à ceux qui donnent une réponse positive s'ils veulent s'enregistrer dans la Communauté des citoyens du monde et se faire membre de la Coalition. Tous ceux qui s'enregistreront seront autorisés à participer au processus décisionnel et à voter dans la Coalition. Et les membres aideront à développer le mouvement et à soutenir l'effort d'organisation.
    • Le deuxième projet inclut le développement d'outils de communication et de prise de décision par internet ainsi que des ressources d'information, de livres, d'articles et de matériaux en ligne. En outre les participants seraient encouragés à participer aux discussions par e-mail et à contribuer aux efforts pour décider comment un parlement mondial pourrait être créé, fonctionner et être structuré.
    • Le troisième projet est d'organiser un forum de démocratie mondiale qui se tiendrait en principe chaque année. Son but serait de rassembler toutes les personnes et organisations les plus intéressées et les plus impliquées dans les efforts pour créer un parlement mondial et une démocratie globale. Un des premiers buts du forum serait de convenir des valeurs et des principes de base sur lesquels un parlement mondial et une démocratie globale seraient basés.

    Par ailleurs, la Coalition devrait également participer au forum social mondial en janvier 2005 à Porto Alegre sous le thème "Pour une nouvelle architecture de la démocratie internationale". Elle souhaite faire circuler le référendum, faire signer le registre international par des personnes et des organisations, et organiser des sessions relatives à un parlement mondial et à une démocratie globale.

    Quelques points ont été précisés suite à des questions et notamment le fait que :

    • des adhésions individuelles sont possibles tant des Citoyens du monde vers la Coalition que l'inverse ;
    • la Coalition cherche à faire se rencontrer des mouvements et des personnes sans exclusive et donc sans se prononcer pour un cadre très rigide. Elle n'a donc pas d'exclusive vis-à-vis de personnes ou d'organismes.

     

  • Les participants à la réunion de Mulhouse ont ensuite adopté le texte suivant :

  • Réunis à Mulhouse ce 3 octobre 2004,

    Des membres de l'ASCOP et de la Coalition pour un Parlement Mondial et une Démocratie Mondiale

    Conscients de la richesse et de la diversité des initiatives en matière de démocratie et de gouvernance mondiale,

    Souhaitent s'associer afin de s'enrichir mutuellement :

    • des connaissances linguistiques,
    • des connaissances techniques, notamment en ce qui concerne le registre des citoyens et la création de sites internet décisionnels et collaboratifs,
    • des expériences géographiques,
    • de la diversité des idées.

    Souhaitent une relation sous forme de partenariat en vue de favoriser un parlement mondial et d'autres formes de démocratie globale. Cette collaboration devra notamment fixer des accords financiers quant au registre qui devraient être organisés de commun accord.

    Ce partenariat pourrait se faire également par la représentation mutuelle dans les organes de chacun mais ceci sans exclusive vis-à-vis des autres initiatives de démocratie globale.

    __________________

    Enfin Rob a présenté la "Campaign to Empower the UN" (projet pour renforcer les Nations Unies) de la "San Francisco People's Assembly". Il s'agit, à l'occasion du 60ème anniversaire de la signature de la Charte des Nations Unies à San Francisco (en juin 2005) de réaliser un grand événement médiatique pour demander une révision de la Charte (prévue à l'article 109) et permettre ainsi un fonctionnement plus démocratique des Nations Unies.

  •  

    Ce compte rendu a été complété par des notes qui ont été transmises par Christiane LIBOUBAN :


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    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

  •  
  • LA COALITION

    Présentation de la Coalition pour un Parlement Mondial Consultatif

    (par Rob et Didier)

    Rob est le coordinateur de cette coalition. Il est aussi membre de l'Alliance pour un Mouvement Responsable et Solidaire.

    Le but de cette coalition est de travailler avec les initiatives existantes (fédéralistes mondiaux, associations pour un parlement Mondial, espérantistes, organismes de réforme de l'ONU -et tous les organismes proches de ces idées, y compris les mouvements politiques). Rob, en qualité de coordinateur veut constituer un registre des membres de cette coalition afin de constituer une masse de personnes et une masse financière pour mettre en place le Parlement Mondial Consultatif.

  • La Coalition demande son intégration dans l'ASCOP en qualité de partenaire. Après des discussions animées, la Coalition propose sa motion basée sur le partenariat et l'homologation des registres.

    Le texte est adopté après un vote des membres de l'Assemblée.

  • L'ASCOP est en effet un consortium de différents organismes indépendants, lesquels sont consultés par le Congrès des Peuples.

    Pour Roger, la coalition est une nécessité. Le Congrès des Peuples est favorable à un rapprochement, à titre de membre complémentaire. La société future sera multiculturelle et chacun doit être responsable.

  • La question financière posée par l'enregistrement des adhésions des associations ou des particuliers sur le Registres des Citoyens du Monde ou des partenaires sera réglée ultérieurement avec Josep Ortéga.
  • Daniel signale en effet que Josep Ortéga est citoyen du monde. Il a créé un registre international des Citoyen du Monde sur Internet ; l'adhésion y est gratuite. Josep étant aussi membre de la Coalition, le problème sera réglé ultérieurement avec les responsables des différents registres. A terme, le registre des Citoyens du Monde qui est traditionnel et postal et celui des Citoyens du Monde sur Internet seront regroupés en gardant leur spécificité.

    Robert signale que le langage et l'écrit nécessiteront des traductions, la Coalition étant majoritairement anglophone et l'ASCOP francophone et espérantiste.

  • Le Congrès des Peuples pourrait être un embryon du Parlement Mondial Démocratique (lire dans le n° 29, page 11, NEXUS : Forum mondial).
  • Tous les parlements sont connectés aux gouvernements, d'où l'obligation d'une législation – les résolutions de l'ONU n'ont pas force de loi, il faut donc préparer la société civile à un Parlement Mondial.

    Or le Forum Social Mondial est une Société Civile Mondiale (supranationale) (page 109 du texte charte ONU). Celle-ci aurait plus d'impact et donnerait une impulsion à la décision de mettre en place un Parlement Mondial Démocratique. Les Forums Sociaux vont se développer, nous devons y être présents et travailler avec eux.

    Néanmoins, il convient de rester vigilants face aux médias !

    Rob et Lionel proposent de participer au Forum de Porto Alegro en janvier 2005 et d'y tenir un stand. Roger demande de créer un atelier participatif.

    Ils proposent de créer un événement important en y travaillant ensemble sur un même programme en favorisant les relations interpersonnelles, en prenant des supports vidéo et musicaux, voire des drapeaux et banderoles pour donner une dynamique aux mouvements.

    Pour eux, il convient de maintenir la dynamique créée par la volonté politique actuelle en raison de la guerre en Irak.

    Ils reviennent d'Italie où ils ont participé à une réunion organisée par Kofi Anann pour la mise en place d'un mouvement international de la Paix. Rob souhaite que quelque chose se passe et propose de changer la société afin d'éviter l'exploitation abusive des ressources naturelles et mettre en place une sécurité et locale et interétatique. Pour lui, le gouvernement des USA ne veut pas intervenir pour éviter des heurts avec les autres gouvernements.

    Il existe donc aujourd'hui une opportunité réelle, en raison des problèmes sociétaux et environnementaux.

    La clé est en partie dans les mains des Citoyens du Monde qui sont aujourd'hui 100 000 dans 120 pays. Demain, la masse critique peut être atteinte et provoquer l'événement.

    Marie suggère de proposer à Kofi Anann la création d'un Jour Mondial du Parlement Mondial.

    • Le 26 juin 2005, date du 50e anniversaire de la Charte de l'ONU est une date à retenir. L'Assemblée des Peuples de San Francisco organise une rencontre. Cinq questions sont à l'ordre du jour :
    • Paix et désarmement ; justice économique et sociale ; droits de l'homme, droit international, démocraties USA/ONU ; Chambre des Peuples.
    • Des réunions préparatoires vont avoir lieu pour préparer la réforme de la charte et préparer l'émergence d'une nouvelle conscience planétaire basée sur des réalités objectives et incarnées.

    Il convient donc de soutenir la campagne pour et proclamer la légalité de la paix et l'illégalité de la guerre.

    • Evoquer les Droits de l'Homme et aussi ses devoirs (responsabilité).
    • Solliciter les Etats n'ayant pas encore ratifié le traité de Kyoto et envisager une cour internationale, supranationale de justice.

    A vos plumes pour proposer :

    • Des scenarii de Parlement.
    • Existe-t-il des modèles, sont-ils à créer ?
    • Le Forum Mondial vise à travailler avec deux chambres :
    • Chambre du Gouvernement
    • Chambre de la Société Civile.
  • N.B. : Si le Forum Social est un outil de transformation utilisant les acteurs de la base, les metteurs en scène doivent être conscients et éclairés par une vision à plus long terme et savoir qu'une masse en mouvement doit être canalisée pour construire et non pour libérer des passions.
    • Landing propose des échanges entre étudiants du Sénégal et des autres pays. Demande du matériel informatique même usagé.
    • Yaovi Kuadjo, Secrétaire Général de Solidarité Mondiale contre la Faim demande passer à l'action contre la faim dans le monde.

  • ANNEXES
  • Plusieurs annexes concernent la participation à l'Assemblée de Mulhouse et à l'ASCOP. Ces annexes sont disponibles uniquement en attachement avec la version papier du compte-rendu.
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    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

    10.5 - UN MESSAGE D'ÉRIC SAUVAT
  • Cette Assemblée Constitutive ne sera mémorable que si elle s'appuie sur une envolée et non sur un découpage.

    Je m'excuse auprès de Roger et de Daniel de ne pas les avoir entretenus avant cette intervention, mais l'élan m'en est venu cette nuit du 30 septembre au 1er octobre, à la suite d'une réflexion de Jean-Louis Debré avant-hier sur France Inter déclarant qu'il était fier en entrant dans nos mairies d'y lire notre maxime "Liberté, Égalité, Fraternité" qui avait, depuis 1789, servi de phare au monde de la démocratie.

    Il nous appartient, à nous citoyens du monde, de déclarer que dans son expression actuelle, sans doute due à Danton et Rouget de l'Isle qui aimaient faire sonner les mots, cette maxime s'est révélée catastrophique de par sa chronologie des trois mots la constituant que nous ne contestons pas mais qui doivent être déclarés :

    Fraternité, Egalité, Liberté

    pour reprendre leurs vraies valeurs.

    Aujourd'hui : Liberté = chienlit comme l'aurait dit de Gaulle.

    • Liberté à Bush, Blair et Berlusconi d'intervenir en Irak.
    • Liberté à Poutine de massacrer trente enfants pour abattre un Tchéchène.
  • Egalité = se limite à égalité devant la loi, alors que l'égalité ne peut venir au monde que par une redistribution de ses biens au prorata des besoins de chacun.
  • Fraternité = fratries

    • Fratrie des frères de la côte que sont les nantis sans scrupules.
    • Fratrie des francs-maçons.
    • Fratrie des Frères Musulmans.

    C'est en Orient, pour tout dire en Syrie, que je retrouve le plus de sagesse, à partir d'une fraternité issue de la cohésion de la cellule familiale, une timide égalité issue de l'émergence d'une ethnie longtemps piétinée qui essaie de faire émerger chacun des siens, une liberté au goutte à goutte initiée par Bachar el Assad en dépit de la vieille garde laissée par son père de l'essence d'un Sadam Hussein. J'ai pu écrire des Syriens, comme je l'écrirai des Irakiens que j'ai aussi connus :

    ... Ils sont de ces pays où tous les enfants sont propres et correctement vêtus, où il n'est pas de mendiants car la solidarité de tous ne saurait tolérer l'indignité d'un seul !

    Voilà pour la maxime, reste à la véhiculer et par l'espéranto que nous devons instituer langage officiel des citoyens du monde, mais pour lequel la divulgation semble limitée aux nantis. J'ai par exemple été très déçus lorsque voulant y initier de jeunes Syriens, Syriennes par Internet, j'ai constaté qu'il ne s'y trouve aucun enseignement arabo/espéranto. Existe-t-il seulement un enseignement chinois/espéranto ? Sinon nous en excluons un tiers des citoyens de la planète, alors que déjà un autre tiers en est exclu pour défaut d'alphabétisation.


     

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    10.6 - UN MESSAGE DE 1981 SUR L'ENVIRONNEMENT QUI EST TOUJOURS D'ACTUALITÉ

    PROTECTION DE LA BIOSPHÈRE

    Message de Ma. BONNEFOUS à l'Institut d'Etudes Mondialistes

    La crise du monde actuel pose le problème de la défense se l'humain. L'homme du XXe siècle est menacé de perdre la maîtrise de son destin, car il se sent dépassé, incapable d'obtenir les changements qu'il souhaite. Certains disent que cet homme est malade de la démesure. Je dirai surtout qu'après avoir voulu déifier la science, il prend conscience de son impuissance à pouvoir faire le tri entre ce qu'elle a apporté de positif et ce qu'elle contient de redoutable. Tel est le danger qui nous menace : une civilisation dominée par une catégorie d'hommes, interprètes de cette science déifiée.

    Nous touchons au drame du monde actuel, un monde dans lequel le peuple est consulté formellement sur des grands principes alors qu'il se trouve dans l'impossibilité de faire entendre sa voix sur des décisions capitales qui pèseront sur la vie quotidienne.

    Le problème de l'adaptation des institutions à l'ère technologique se pose.

    Il faut éduquer l'homme, tandis que nous nous contentons de l'instruire, l'éduquer pour lui apprendre à se protéger lui-même.

    Il est grave que les prévisions les moins contestables, au lieu de mobiliser les instances nationales et internationales, ne soient pas l'objet des constantes préoccupations de tous les gouvernements. On continue à régler les problèmes au fur et à mesure de leur urgence, en ne tenant compte que des révoltes de masses ou des mouvements revendicatifs.

    Dans mes ouvrages, j'ai souligné les multiples dangers qui nous menacent sur le plan humain et risquent de nous submerger si les lois imprescriptibles de la sagesse humaine continuaient à être transgressées.

    Allons-nous accepter une dégradation totale de notre milieu naturel ou sommes-nous décidés à l'empêcher ? Allons-nous accepter que les moyens de destructions absorbent plus d'argent que la protection de la qualité de la vie ou la garantie de l'emploi pour une jeunesse désemparée ? Allons-nous définir enfin des choix et indiquer des finalités qui ne retiendrons que ce qui est profitable à l'homme, et éliminer complètement ce qui est vain, dangereux ou condamnable ?

    Notre société de consommation doit opérer sa reconversion si elle veut mettre un terme à l'inquiétude d'un monde où le fracas des techniques étouffe la défense de l'humain.

    La nature dégradée allant jusqu'à menacer la biosphère, une science dont on a tendance à perdre le contrôle, un surarmement généralisé et ruineux, une production agricole inégale et souvent déficiente, un accroissement démographique déséquilibré.

    Tels sont les motifs d'inquiétude du monde actuel qui persistent depuis des années.

    Tout cependant peut être encore perdu ou sauvé, mais il faut réagir vite si nous voulons "sauver l'humain" Votre action et votre réflexion y concourent.


     

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  • 10.7 - L'APPEL DE LA HAYE DU 11 MARS 1989
    NOTRE PAYS : LA PLANÈTE

     Le droit de vivre est à la base de toutes les aspirations légitimes des êtres humains. Sa garantie est un devoir absolu pour les responsables de tous les états du monde.

    Les conditions mêmes de la vie sur notre planète sont aujourd'hui menacées par les atteintes graves dont l'atmosphère est l'objet.

    Des études scientifiques faisant autorité ont mis en évidence l'existence et l'ampleur de dangers considérables tenant notamment au réchauffement de l'atmosphère et à la détérioration de la couche d'ozone. L'action entreprise pour résoudre ce dernier problème s'inscrit dans le cadre de la convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone (1985) et du protocole de Montréal (1987), tandis que la solution du premier problème a été confiée au Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat, institué par le PNUE et l'OMM. De plus l'Assemblée générale des Nations unies a adopté en 1988 la résolution 13-53 sur la Protection du climat du globe qui reconnaît l'évolution du climat comme une préoccupation de l'humanité.

    Les conséquences de ces phénomènes paraissent, en l'état actuel des connaissances scientifiques, susceptibles de porter atteinte aux systèmes écologiques et aux intérêts les plus vitaux de l'humanité toute entière.

    Comme le problème est planétaire, sa solution ne peut être conçue qu'au niveau mondial. Compte tenu de la nature des dangers, les remèdes à y apporter relèvent non seulement du devoir fondamental de protéger l'écosystème terrestre, mais aussi du droit de l'homme à jouir dans la dignité d'un environnement mondial viable et. par conséquent, du devoir de la communauté des nations à l'égard des générations présentes et futures de tout mettre en oeuvre pour préserver la qualité de l'atmosphère.

    C'est pourquoi nous considérons, face à un problème dont la solution présente la triple caractéristique d'être vitale, urgente et mondiale, que nous nous trouvons dans une situation qui requiert non seulement la mise en oeuvre des principes existants, mais aussi une approche nouvelle, par l'élaboration de nouveaux principes de droit international, notamment de mécanismes de décision et d'exécution nouveaux et plus efficaces.

    Des mesures de régulation. de soutien et d'adaptation s'imposent, qui prennent en compte la participation et la contribution potentielle de pays ayant atteint des niveaux de développement différents. La plus grande partie des émissions qui affectent l'atmosphère à l'heure actuelle est due aux nations industrialisées. C'est également dans ces nations que les possibilités de changement sont les plus grandes et ce sont elles aussi qui disposent des ressources les plus grandes pour traiter efficacement le problème.

    La Communauté internationale et spécialement les nations industrialisées, ont des obligations particulières d'assistance à l'égard des pays en développement qui seraient très sévèrement affectés par des changements de l'atmosphère lors même que beaucoup d'entre eux n en seraient que très faiblement responsables aujourd'hui.

    Les institutions financières et les organismes d'aide au développement, internationaux et nationaux, doivent coordonner les activités pour promouvoir un développement durable.

    Dans le respect des obligations internationales de chaque État, les signataires reconnaissent et s'engagent à promouvoir les principes suivants :

    • Le principe du développement dans le cadre des Nations unies. d'une nouvelle autorité institutionnelle, soit par le renforcement d'institutions existantes, soit par la création d'une institution nouvelle qui, dans la perspective de la préservation de l'atmosphère, sera chargée de lutter contre le réchauffement, en recourant à toutes procédures de décision efficaces même si, dans certains cas, un accord unanime n'a pu être atteint.
    • Le principe selon lequel cette autorité institutionnelle procédera ou fera procéder aux études nécessaires, pourra accéder sur demande aux informations idoines, assurera la diffusion et l'échange des connaissances scientifiques et technologiques -ce qui implique de promouvoir l'accès aux technologies nécessaires-, développera des instruments et définira des normes favorisant ou garantissant la protection de l'atmosphère et contrôlera le respect de ces normes.
    • Le principe de mesures appropriées destinées à promouvoir l'application effective et le respect des décisions de la nouvelle autorité institutionnelle, décisions qui relèveront du contrôle de la Cour internationale de Justice.
    • Le principe selon lequel les pays sur lesquels les décisions prises en vue de protéger l'atmosphère feraient peser une contrainte anormale ou particulière. eu égard notamment à leur niveau de développement et à leur responsabilité effective dans la détérioration de l'atmosphère, recevront une aide juste et équitable à titre de compensation. Des mécanismes devront être mis en place à cette fin.
    • La négociation des instruments juridiques nécessaires pour donner une assise institutionnelle et financière qui soit efficace et cohérente, aux principes énoncés plus haut.
    • Les chefs d'État et de Gouvernement, ou leurs représentants, qui ont exprimé leur adhésion à la présente Déclaration en y apposant leur signature, affirment leur volonté de promouvoir les principes ainsi définis et ce :
      • en développant leur initiative au sein de l'organisation des Nations Unies et en coordination et collaboration étroites avec les institutions existantes créées sous les auspices des Nations unies ;
      • en invitant tous les États du monde et les organisations internationales ayant compétence en la matière à participer, en prenant en compte les études du GIEC, à l'élaboration des conventions-cadres et autres instruments juridiques nécessaires à la création de l'autorité institutionnelle et à mettre en oeuvre les autres principes énonces ci-dessus en vue de protéger l'atmosphère et de lutter contre la modification du climat, en particulier le réchauffement ;
      • en exhortant tous les États du monde et les organisations internationales ayant compétence en la matière à signer et à ratifier les conventions sur la protection de la nature et de l'environnement. ;
      • en appelant tous les États du monde à souscrire à la présente déclaration.

    Les 43 pays signataires de l'Appel de La Haye :

    Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bangladesh, Bénin, Brésil, Canada, Congo, Côte d'Ivoire, Danemark, République Dominicaine, Égypte, Espagne, France, Gabon, Grèce, Guinée, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Jordanie, Kenya, Luxembourg, Mali, Malte, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Sénégal, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Tunisie, Venezuela, Zimbabwe.


     

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     10.8 - UN MESSAGE D'HENRI CAINAUD ET UN EXTRAIT DE L'HYMNE DE L'UNIVERS
  • Ces trois jours ont marqués pour moi le début d'un vieux rêve de trente ans : celui de voir se rassembler les différentes composantes qui travaillaient à créer un Parlement Mondial.


    C'est la fin des intégrismes. "Nous sommes les meilleurs".

    Ci-joint un projet de tract qui vise un potentiel énorme de citoyens du Monde :

    H u m a n i t é en m a r c h e

    Le monde se construit

    Voilà la vérité fondamentale qu'il faut comprendre et comprendre si bien qu'elle devienne une force habituelle et comme naturelle de nos pensées.

    La grande valeur éducative de la géologie, c'est qu'en nous découvrant une terre vraiment une, une terre qui ne fait qu'un seul corps puisqu'elle à un visage, elle nous rappelle les possibilités d'organisation toujours plus haute déposées dans la zone de pensée qui enveloppe le monde. En vérité, il n'est pas possible de fixer habituellement les yeux sur les grands horizons découverts par la science, sans que sourde un désir obscur de voir se lier entre les hommes une connaissance et une sympathie croissantes, jusqu'à qu'il n'y ait plus, enfin, sous l'effet de quelque attraction qu'un coeur et qu'une âme sur la face de la terre.

    Une connaissance toujours plus organisée de l'univers passe de main en main et son éclat grandit.

    L'Humanité ; l'Esprit de la terre : la Synthèse des individus et des peuple; la Conciliation paradoxale de l'Elément et du tout, de l'Unité et de la Multitude : pour que ses choses dites utopiques, et pourtant biologiquement nécessaires, prennent corps dans le Monde, ne suffit-t-il pas d'imaginer que notre pouvoir d'aimer se développe jusqu'à embrasser la totalité des hommes de la Terre ?

    Nous n'espérerons jamais assez de l'unité humaine croissante."


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     10.9 - UN ARTICLE DES DERNIÈRES NOUVELLES D'ALSACE
  • Le monde ne va pas très bien

    Représentant les Citoyens du Monde, le Congrès des Peuples organisait récemment une rencontre de son assemblée consultative à Mulhouse.
    Ayant émergé des cendres encore fumantes de la deuxième guerre mondiale, l'idée de citoyen du Monde voyait en une démocratie mondiale le moyen de régler les problèmes qui se posaient désormais à l'échelle de la planète ; elle avait accouché en 1949 du terme de "mondialisation" que les citoyens du monde d'aujourd'hui voient "galvauder" par les notions de libéralisation économique et de mégalocratie". En clair, "c'est un combat de plus à mener pour le Congrès des Peuples" confie son président Roger WINTERHALTER.

    "Assemblée mondiale existant depuis 1966 et démocratiquement élue par un corps électoral, constitué par des villes et quelques 100 000 électeurs individuels, répartis dans 120 pays", ce Congrès, renouvelé par tiers tous les trois ans (prochaines élections fixées à 2007), s'est réuni ce week-end à Mulhouse, en y rassemblant une demi-douzaine de ses 40 élus ainsi que les représentants de 17 pays. Parmi lesquels, outre la France, les Etats-Unis, l'Inde, le Sénégal, le Togo, le Pakistan, l'Afghanistan, la Turquie, le Maroc... Objectif : "maintenir les liens existants et les renforcer, confronter nos idées et nos expériences afin de dynamiser la mouvance", selon Roger Winterhalter. Qui se base sur le constat que "ça ne va pas très bien dans le monde...).

    Et à tous les niveaux. "De fait, la notion de citoyen du monde n'est plus seulement civique puisqu'elle prend également l'environnement, au sens large, dudit citoyen en compte". Si une charte reste à définir, la politique générale du Congrès est-elle bien établie : "mutualisme transnational", formation, solidarité, écologie (avec un respect de l'ensemble du vivant), reconnaissance des droits fondamentaux, désarmement et pacifisme... "En bref, il faut semer les valeurs de l'humanisme à travers le monde et repenser complètement l'économie". A ce titre, l'assemblée consultative planchait ce week-end sur la mise en place d'un "parlement mondial des peuples, l'ONU ne représentant que les Etats".

     

    Conscience

    Le concept peut paraître pour le moins abstrait, voire carrément irréalisable et relever du voeu pieux... "Il vaut mieux être utopiste et agir qu'être réaliste et ne rien faire !", rétorquent unanimement les membres de l'assemblée. Dont Rob Wheeler, représentant américain de retour d'une réunion du comité de réflexion sur la réforme des Nations Unies mis en place par son secrétaire général Kofi Anann. Agir, en réfléchissant, à travers débats, conférences et ateliers, aux meilleurs moyens de mettre concrètement cette politique en pratique. Il existe ainsi depuis 1982 un fonds mondial de solidarité contre la faim.

    Mais, à la taille de l'enjeu répond la fragilité de l'interaction potentielle... "Nous avons conscience de nos limites, mais aussi de nos possibilités", répond Roger Winterhalter. "Déjà, nous parlons le même langage partout et les nouvelles technologies facilitent notre communication. On dirait même qu'Internet a été inventé pour nous ! Nous avons donc les outils et la maturité historique puisque ces idées ne cessent de progresser depuis 50 ans. Un sondage avait mis en exergue que 40 % des gens se considèrent comme citoyens du monde. Il y a une véritable prise de conscience civique planétaire. Et puis, c'est sans doute notre plus grand atout, les jeunes sont de plus en plus sensibles à cette notion.

    (Nicolas Lehr)

     


  • note d'ambiance - participation - ouverture - agir : tour de la Paix - peuples sans Etats - université d'été -
    paix et désarmement - annonces - CILAME -
    fonctionnement de l'ASCOP - charte - stratégie - Coalition pour un parlement mondial -

    Annexes : message d'Eric - lettre d'Edouard Bonnefous - Appel de La Haye -
    message d'Henri Cainaud - article de presse - lettre de Josep Ortega - conclusion

     10.10 - UN MESSAGE DE JOSEP LUIS ORTEGA
  • Bonjour à tous

    Je voudrais vous saluer comme nouveau coordinateur du Comité Transnational de Pilotage de l'Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples. Je suis depuis maintenant à votre disposition.

    II faut avant tout que je pose la question évidente de mon niveau limité de français qui me permet de comprendre bien ce que je lis et de maintenir une conversation (avec le support aimable de l'interlocuteur), mais qui rend difficile pour moi de l'écrire, surtout par le mauvais résultat final mais aussi par le temps qu'il me prends.

    Je vais faire l'effort d'apprendre pour améliorer, mais j'aimerais demander si on pourrait envisager la possibilité que chacun s'exprime dans la langue dans laquelle on se trouve plus confortable. Par exemple, chez moi, ma femme parle normalement en espagnol et je réponds en catalan. Il serait donc intéressant de connaître quelles langues vous pouvez lire facilement. Je peux moi-même lire le catalan, l'espagnol, le français, l'anglais, l'italien et un peu le portugais (et je me propose de comprendre bientôt l'espéranto). Je peux écrire confortablement en catalan, espagnol et anglais, et avec des difficultés en français. Ceci serait plus important encore dans la perspective de croissance, au niveau individuel et des organisations, qu'on souhaiterait pour l'ASCOP.

    Comme vous le savez, un des buts du CTP est la création d'un centre d'information, discussion, collaboration, coordination et peut-être décision sur Internet. J'ai créé déjà une wiki pour l'ASCOP, que je vous invite à visiter à ascop.editme.com. Une wiki est une web où tout le monde peut participer, en ajoutant ou changeant le contenu en même temps qu'on la visite. Il serait très important de vous familiariser avec le concept wiki et les méthodes d'édition. Vous pouvez essayer d'introduire un peu d'information dans votre page personnelle que j'ai créé déjà et à laquelle vous pouvez accéder depuis la page de l'équipe de gestion de l'ASCOP à http://ascop.editme.com/manag. Pour accéder à l'édition, cliquez sur l'option "Edit" que vous trouverez à droite. Cela ouvre une fenêtre d'édition qui vous permet d'ajouter du contenu à la page. Je vais essayer de développer cette wiki comme centre névralgique pour l'ASCOP, mais j'aurais besoin de connaître votre opinion et d'avoir votre collaboration.

    J'ai créé aussi une liste électronique de discussion pour l'équipe de gestion de l'ASCOP : ASCOP@swikis.net. II servira pour envoyer un message a tous les membres du Bureau et du CTP.

    Finalement, dans le but de mieux nous connaître et de faciliter la communication entre nous, je voudrais suggérer l'utilisation de Skype, un système Voix-lp qui permet de parler téléphoniquement et gratuitement entre utilisateurs de Skype et à un prix très réduit de Skype à téléphone normal. Vous pouvez visiter la page Skype en français à ttp.//web.skype.com/home.fr.html.

    Je suis convaincu des possibilités de croissance et d'action de l'ASCOP et je vais m'engager à fond pour les faire réalité. Je vous prie d'envoyer vos idées, commentaires et suggestions pour commencer à prendre contact et à développer une relation de confiance et d'efficacité qui nous permet de progresser vers nos buts communs.

    Amicalement,

     

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    11 - UNE CONCLUSION PROVISOIRE

     C'était bien, chaleureux, plein d'espoir. Nous avons pu constater que le lien est vraiment plus important que le bien.

    A nous de mettre maintenant ces belles idées en pratique car...il ne suffit pas de le dire, il faut oser le faire.

    Alors... allons-y.

    Pour participer à l'ASCOP

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