note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
paix et désarmement - annonces
- CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP -
charte - stratégie
- Coalition pour un parlement
mondial -
Annexes : message d'Eric - lettre
d'Edouard Bonnefous - Appel de La
Haye -
message d'Henri Cainaud - article
de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
1
-
PREAMBULE ET NOTE
D'AMBIANCE
(rédigé par R. Winterhalter)
Avant toute chose, je vous propose de
reprendre connaissance de la lettre d'invitation à
cette rencontre :
Vous avez certainement eu connaissance de l'initiative
prise par le Congrès des Peuples des Citoyens du
Monde de lancer une Assemblée consultative.
Cette assemblée se veut avant tout un lieu
de Rencontre, d'échange entre des femmes et des
hommes : les uns représentant des associations ou des
structures proches de nos idées, les autres
participant à titre individuel. Mais toutes et tous
animés par un esprit d'humanisme, de
solidarité, de paix, partant de nos
préoccupations locales et prenant conscience de leur
dimension globale et mondiale.
Dans l'esprit des initiateurs, il ne s'agit pas de
mettre en place une ultime superstructure
hiérarchisée, centralisée, etc... mais
de mettre en réseau des personnes ou des groupes de
personnes dans le but d'être plus efficaces, plus
crédibles aussi.
Ceci devrait nous permettre à la fois :
- - de faire ou de refaire connaissance,
- - de nous connaître et nous
reconnaître,
- - d'échanger nos idées et nos
expériences,
- - d'apprendre ou de réapprendre à
réfléchir et à travailler
ensemble,
- - de lier notre réflexion à des
pratiques concrètes sur le terrain.
Voilà donc le but de ces rencontres
auxquelles nous vous invitons à
Mulhouse
les 1-2-3 octobre 2004
Vous trouverez ci-joint le programme, les
informations pratiques et... le bulletin d'inscription
que nous vous demandons de bien vouloir nous retourner le
plus rapidement possible. La période de vacances a
entraîné un certain retard quant à
l'expédition de cette invitation et nous nous en
excusons vivement. Raison de plus pour nous retourner
votre bulletin au plus vite afin de nous permettre de
nous organiser en conséquence.
En fait, la Rencontre de Mulhouse sera la
première du genre et nous souhaitons
vivement que vous réussissiez à vous
libérer pour donner l'impulsion nécessaire
à cette initiative qui, nous l'espérons,
sera suivie d'autres rencontres similaires et nous
permettra ainsi d'apporter notre contribution à la
construction de la Citoyenneté Mondiale.
En espérant avoir le plaisir de vous
rencontrer à cette occasion, nous vous adressons
nos plus cordiales salutations.
Avec un peu de recul, on peut affirmer
aujourd'hui que les objectifs que nous nous étions
fixés ont été pleinement atteints,
tant au niveau de la forme que du fond. Et.. ce qui m'a
le plus marqué c'est qu'effectivement :
- nous avons réussi à être
à l'écoute des uns et des
autres,
- nous avons réussi à nous enrichir
de nos diversités,
- nous nous sommes quittés en
espérant nous revoir bientôt
- et nous avons l'envie d'avancer, de poursuivre,
de développer nos efforts pour aller vers une
citoyenneté mondiale basée sur le plein
épanouissement de chacune et de chacun,
reliés par le souci permanent de
réaliser le bien commun.
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- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
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d'Edouard Bonnefous - Appel de La
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de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
2 - LES
PRÉSENTS
Nous étions une cinquantaine de personnes
venues de dix-sept pays différents. Certains avaient
eu bien du mérite à se retrouver avec nous.
C'est ainsi que DAUJI GUPTA, venu de l'Inde a dû
passer par l'Autriche pour entrer en France et que Landing
NIASSY, venu du Sénégal n'a obtenu son visa
qu'en toute dernière minute. Ceci nous amène
à faire deux constatations : on n'entre pas
facilement en France "pays des droits de l'homme" et... il
est plus facile de voyager du Nord au Sud que du Sud au
Nord.
La liste des présents se trouve en annexe du
compte-rendu "papier". Nous avons fait le maximum pour
déchiffrer certaines adresses, mais ce n'était
pas évident et... d'avance, je vous prie de m'excuser
pour les éventuelles erreurs.
3 - LES
ABSENTS
Ils étaient nombreux, mais certaines et
certains nous ont inspirés en permanence lors de nos
débats ; nous nous sommes souvent inspirés de
leurs expériences.
Venons en maintenant aux faits.
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4 - ACCUEIL
PRÉSENTATIONS ALLOCUTION DE
BIENVENUE
(note rédigée par R.
Winterhalter)
Une bonne partie des participants sont
arrivés le vendredi soir et... ont pu se
présenter, faire connaissance de manière
spontanée et conviviale autour de quelques petits
plats confectionnés par des amis pakistanais
(c'était une occasion de soutenir une action de
solidarité menée dans le pays). Et presque
tout le monde a été hébergé
à l'Auberge de Jeunesse qui nous avait accueillie
tous les deux jours suivants.
Le lendemain matin, nous avons effectivement
démarré par quelques allocutions. J'ai tout
simplement relevé quelques expressions
significatives. Ont pris, entre autres, la parole : Daniel
DURAND, Eric SAUVAT, Henri CAINAUD, Marie
MARTIN-PÉCHEUX, Roger WINTERHALTER et j'en oublie
certainement.
Daniel a notamment ponctué son intervention
en disant : "Le débat est clos, vive le débat"
et Marie a parlé de "rassemblement dans la
diversité".
Le
débat est clos - Ouvrons le
débat
C'est sur ce paradoxe que
je voulais intervenir en début de cette
première réunion régionale de
l'Assemblée Consultative auprès du
Congrès des Peuples.
En effet, depuis les
origines de la Citoyenneté Mondiale, un
débat permanent et justifié a
secoué les échanges entre les
responsables de l'enregistrement : Ce débat
était celui de la neutralité. En effet,
la citoyenneté mondiale est inhérente
à l'être humain quelques soient les
origines, la nature, la situation ou les choix de la
personne. Et de ce fait, les responsables de
l'enregistrement sont tenus de respecter la
diversité de l'humanité, selon un
neutralisme rivé à cette petite phrase :
ni doctrine ni mouvement.
Depuis les origines de la
Citoyenneté Mondiale, non seulement le Registre
des Citoyens du Monde, mais aussi bien des Citoyens du
Monde ordinaires se sont vu des débats et des
approches philosophiques ou politiques interdits pour
cause de neutralité nécessaire. Il
manquait en effet, un espace autorisé
prévu pour une confrontation pacifique et
constructive.
Cette période est
terminée.
Certes, le Registre et
tous les responsables de l'enregistrement continueront
à travailler dans cet esprit de
neutralité, mais avec la création de
l'Assemblée Consultative auprès du
Congrès des Peuples, s'ouvre devant nous tout
un univers de débats d'idées et
d'actions possibles.
Le vieux débat est
clos. Ouvrons aujourd'hui le débat de
l'avenir.
Daniel
Durand
président du Registre des Citoyens du
Monde
Nous sommes ensuite allés dans le vif du
sujet avec toute une série de thèmes de
discussions qui devaient déboucher sur des actions
concrètes. Je vous laisse découvrir
ci-après les compte-rendus respectifs de ces
ateliers.
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- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
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charte - stratégie
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Haye -
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de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
5 - ATELIERS DE
TRAVAIL ET DE REFLEXION
5.1 - AGIR POUR
LES JEUNES (ET... LES MOINS JEUNES)
Il s'agissait en fait d'une proposition
d'organiser un Tour de la Paix, une initiative de Roger
WINTERHALTER inspirée par Georges KRASSOVSKY. Cette
proposition venait se conjuguer en quelque sorte avec
l'idée de Jeux mondiaux de la Paix, une idée
mise en pratique à onze reprises par notre ami Yves
ANGELLOL de Bellegarde.
Ci-après quelques éléments des
présentations :
"Face à un monde où l'on triche,
où l'on se dope à l'EPO, à la
cocaïne et que sais-je encore, on pourrait
imaginer et démontrer qu'il y a aujourd'hui des
femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes,
qui se dopent à la fraternité, à
la solidarité, à la paix."
Ceci étant précisé, il s'agit
maintenant de :
Ø
Définir le but recherché
par cette action
En fait, c'est bien simple et la réponse
découle du préambule. Le but consiste
à démontrer à travers cette
action :
- Qu'un autre monde est non seulement
nécessaire, mais est possible.
- Que face à celles et ceux qui sont
obsédés par la soif du pouvoir et
l'appât du gain, il existe des citoyennes et
des citoyens qui vivent autrement, qui partagent
l'avoir, le savoir, le pouvoir, qui se serrent les
coudes au lieu de jouer des coudes.
- Qu'en un mot, le lien est plus important
que le bien.
Ø Mais
comment et de quelle manière allons-nous
interpeller celles et ceux qui nous entourent
?
Là aussi, il s'agira d'être
pragmatique en envisageant d'organiser une
course cycliste, ou plutôt une promenade
à bicyclette (tout en précisant
qu'il n'est pas interdit de faire de la marche
à pied ou du footing). On roule ensemble, on
apprend à se connaître, à se
comprendre, à rêver ensemble,... on
arrive ensemble et on constate que tout le monde a
gagné le grand prix "de la Joie d'être
ensemble".
Les participants, les suiveurs porteront des
maillots sur fond blanc, égayés,
illuminés par les sept couleurs de
l'arc-en-ciel.
A l'arrivée, les représentants de la
commune et de la société civile
s'occuperont de l'accueil, de l'hébergement,
des contacts avec les médias et de
l'organisation des débats avec la population
locale.
Une exposition itinérante nous
permettra de présenter différentes
initiatives, les axes de réflexion et de
travail menés par les citoyens du Monde et les
espérantistes. Cette exposition pourra
évidemment être complétée
par du matériel présenté par des
groupes locaux.
En définitive, à travers cette
course, cette exposition, les débats qui seront
organisés à chaque halte, nous
créerons du lien, nous tenterons de nous
mettre en réseau."
Liliane METZ nous a
transmis un compte-rendu synthétique qui se
résume ainsi :
Stratégies
pour le tour de la Paix
Pour préparer le tour ou les tours de la
paix, le groupe a fait les propositions suivantes :
1. Lieu :
Le tour pourra avoir lieu
- - dans une région
- - dans un pays tout entier s'il est petit ou par
morceaux régionaux
2. Moment :
- Les tours pourront se faire simultanément
à différents endroits du pays ou
à des périodes différentes.
3. Durée :
- 1 semaine au plus et, si possible, pendant les
vacances quand la presse est plus libre et
disponible
4.Financement :
- Peut se faire par un système de sponsor au
Km et recherche de sponsors dans les villes de
départ, d'arrivée et de passage,
autorités locales, régionales,
commerçants , etc...
5. Symbolique :
Le tour peut s'appuyer sur des livres et
l'histoire de certaines personnalités qui l'ont
utilisé déjà comme moyen de
promotion (Georges Krassovsky).
Bike for peace aux US.
Utilisation de compétences locales Exemple
le clown Milu à Bucarest.
Sculpteurs.
Certaines célébrations :
Démarrage d'un tour de Cahors et pour la
mémoire, inauguration d'une nouvelle borne,
l'ancienne ayant été arrachée en
Septembre 2004.
Dans les villes de départ et
d'arrivée symboles modernes de diversité
culturelle et de pluralisme et agences de
communications.
6. Représentation croisée
:
- - Présence d'autres organisations qui
ont les mêmes buts:
Représentation
croisée.
- - Ministère du Tourisme et des
Sports.
- - Utiliser les écoles, jumelage -
partenariat local et régional et même
mondial.
Cependant attention :
- - A l'aspect politique en Afrique.
- - Aux messages des Presses privées et
publiques.
- - Donc prévoir les messages à
faire passer, à qui, comment et à
quelle tranche d'âge.
- - Surtout bien définir la notion de
mondialisation
7. Messages :
- Parler de la paix /changer les idées
reçues /faire réfléchir
- Comment arriver à la paix.
- ° Par la citoyenneté mondiale.
- ° Par une gouvernance mondiale,
supranationale
- ° Par la démocratie directe,
active.
- ° Par des réformes au sein des
Nations Unies.
8. Utiliser le tour pour promouvoir les
idées :
- Action pour intéresser les jeunes
- Idées de la non-violence.
- Axe culturel-Poésie.
- Cohérence des messages.
- Essai de solution des problèmes
posés.
9. Liens avec les Jeux mondiaux de la paix
:
10. Liens avec les établissements
d'éducation publics ou privés :
- - Culture - Démocratie- Economie - Art
Sport
11. Matériel :
- - Tee-shirts
- - Drapeaux
- - Vidéo transmissions dans la ville de
départ et d'arrivée
12. Pas de perdants et de gagnants, mais des
participants
13. Créations de commissions
d'organisation.
Et... maintenant, il s'agit tout simplement
d'arrêter d'en parler et de mettre en
application.
5.2 -
FORUM SOCIAL DES PEUPLES SANS TERRITOIRE
Ce thème n'a pas été
abordé.
Le débat du groupe de travail a
surtout porté sur l'idée d'une :
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5.3 -
UNIVERSITÉ D'ÉTÉ
Giorgio SILFER nous a
également livré les
éléments de synthèse
ci-après :
Suite à notre groupe de travail à
Mulhouse, nous formons une commission pour
préparer l'université
d'été 2006 auprès du Centre
culturel espérantiste.
Voilà la liste des membres de la commission
:
Marie-France Condé Rey, Troy Davis, Daniel
Durand , Sonia J. Fath, Liliane Metz-Krencker, Giorgio
Silfer
Merci à Sonia Fath pour son premier
message.
Veuillez m'écrire au KCE seulement pour ce
qui concerne le projet.
Voilà le résumé du groupe de
travail :
QUOI ?
Université d'été, une semaine,
60-80 personnes.
POURQUOI ?
Former des cadres pour le mondialisme et
développer la culture mondialiste.
QUI ?
Activistes pour le Congrès des Peuples, des
organismes adhérents à l'ASCOP, des ONG
géopolitiquement intéressées.
OÙ ?
Centre culturel espérantiste
(secrétariat, service d'hébergement, une
partie des infrastructures) en Suisse.
COMMENT ?
En partie selon le modèles de La Lambertie
(IEM), mais avec une approche plus pratique et moins
théorique. Trois segments : fondamental,
monographique, culturel. Dans le premier,
préparation de base fixe sur e mondialisme
(histoire, institutions, etc. ; dans le
deuxième, thème géopolitique
spécifique à approfondir selon
l'année ; dans le troisième, une
activité aussi de loisir, par exemple
excursions culturelles, cinémathèque sur
la partie monographique, etc. En plus, un cours
facultatif d'espéranto.
QUAND ?
Chaque année, la dernière semaine de
juillet.
DANS QUELLE LANGUE ?
Comme à La Lambertie, les
conférenciers parleront à leur propre
choix en français, anglais ou espéranto,
avec un service de traduction (simultanée si
texte papier, consécutive pour les questions et
les réponses). En principe, les renseignement
seront donnés dans les trois langues, mais
d'autres pourront être ajoutées, selon la
clientèle.
QU'EST-CE QUI RESTE À FAIRE ?
Définir le programme de la première
session universitaire, préparer le budget
relatif (le KCE est chargé du budget).
J'attends donc un accord de Daniel et Liliane pour
préparer la partie fondamentale. Qui propose
des thèmes pour la partie monographie ? Pour la
partie culturelle, Giorgio s'en charge, après
avoir pris connaissance de la décision sur le
thème monographique.
Toute autre suggestion est bienvenue.
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- conclusion
5.4 - PAIX MONDIALE ET
DÉSARMEMENT
Atelier sur la Paix -
La Maison de la Paix - Une
multitude de gens de bonne volonté - Action
individuelle - Le poids de rien
Atelier
sur la Paix
Cet atelier avait pour thème
« la Paix » : il a
été essayé de trouver des pistes de
travail pour aider à l'établissement de
celle-ci. La discussion a été informelle,
plutôt de type
« brainstorming ». Les rajouts en
italique sont des éléments de
documentation.
Rappel essentiel : chacun
à la responsabilité de créer la
Paix. Elle doit être d'abord en soi. Il est
nécessaire d'éveiller les
consciences.
Pour ce faire, par
exemple :
- Faire une gazette
informatique (a peace-news letter) : diffuser par
e-mails des nouvelles, répercuter les
initiatives de Paix et prises de contacts
d'associations ou de personnes... (Utiliser des
machines à traduire)
- Montrer que des tensions sont
fabriquées artificiellement par des
médias, des groupuscules, des états,
pour servir des idéologies, des
intérêts financiers ou des
intérêts étatiques.
- Développer
l'espéranto (pour le développement de
l'espéranto, il faudrait mettre au point un
traducteur automatique d'espéranto sur
Internet, comme ceux offert par exemple par
Babelfish).
- Agir auprès des
médias pour que la violence soit sur des
chaînes cryptées, à la non
disposition des enfants et des adolescents. Voir le
problème des jeux vidéos. (voir
« Comment la télévision
apprend à tuer à vos
enfants»).
Doc : La violence dans
les médias est nuisible pour tous les enfants.
Ces phénomènes n'étonnent pas si
on se rend compte de ce qui arrive aux enfants et aux
adolescents exposés quotidiennement à
ces influences. L'enfant se ferme complètement
aux relations humaines et se réfugie dans un
monde intérieur qui n'est plus guère
accessible à ce que ses parents, ses
frères et soeurs et d'autres personnes peuvent
lui offrir. La consommation des médias prive de
plus en plus l'enfant de nourriture psychique. Devant
son ordinateur, il est comme emprisonné dans
une cellule d'isolement. Il développe des
fantasmes de violence, des angoisses, des crises de
dépression et une terrible solitude
intérieure pouvant aller jusqu'à des
comportements autistes.
La vue
répétée de scènes
très violentes détruit l'aptitude
à la compassion des adolescents et les rend
indifférents. Leur vie intérieure
s'émousse, ils s'habituent à la
perversion et au sadisme. Beaucoup d'enfants et
d'adolescents s'entraînent à supporter
des scènes de plus en plus violentes, à
devenir impassibles et invulnérables pour
gagner l'admiration de leurs pairs. Ils perdent de
plus en plus confiance dans leur relation à
autrui. Ils commencent à voir des ennemis
partout et leur vie de tous les jours s'en ressent:
Ils se voient agressés de toutes parts et ont
souvent des mouvements de combat totalement
démesurées.
Même des enfants qui
n'ont pas de dispositions agressives adoptent les
comportements violents qu'ils trouvent dans les
médias. «Il n'est manifestement pas
nécessaire de souffrir de troubles affectifs ou
d'être hyperagressif pour apprendre des
tactiques violentes par l'observation. Les exemples de
violence ont autant d'impact sur les enfants calmes
que sur les enfants agressifs.»6 Les
adolescents se souviennent des comportements qu'ils
ont entraînés avec les jeux vidéos
et des situations correspondantes et les essayent en
pensée jusqu'à ce qu'un jour, ils les
transposent dans la réalité. C'est ce
qu'a constaté Werner Glogauer dans ses
interviews d'adolescents ayant commis des homicides.
L'agressivité apprise ne se manifeste pas
toujours directement dans le comportement. Mais dans
des situations analogues, le consommateur de violence
médiatique utilise le comportement agressif
appris. «La pensée agressive
précède le comportement violent
fondé sur des schémas de pensée
agressifs. Ce sont les modèles construits par
la violence de la
télévision.»
3. Lancer une pétition
internationale pour déclarer
« Seule la Paix
est légale »
« Juste peace is
legal »
Qu'elle soit signée par des
millions et des millions de personnes à travers le
monde.
4. Elaborer une charte des
responsabilités des Etats (et donc en particulier en
ce qui concerne la Paix). Obligation pour eux de
prévenir les conflits.
5. Demander la mise en place de
Ministères de la Paix dans chaque gouvernement.
(« Si tu veux la Paix, prépare la
Paix »)
6. Demander aux ministères des
finances le statut « d'objecteur
fiscal » afin de marquer notre volonté de
ne pas voir employer l'argent de notre travail à des
fins militaires. (prendre contact avec les contribuables
associés).
7. Prévenir la guerre, passe
par la possibilité pour chacun de combler ses besoins
vitaux de base. Charte des Droits Fondamentaux. Soutenir les
groupes qui travaillent à l'annulation de la Dette.
Soutenir les groupes qui travaillent à la remise
à plat du système monétaire
international.
8. Conjuguer les forces et les
compétences des groupes qui travaillent sur le
thème de la Paix (faire une Alliance Pacifiste
Internationale) et prendre appuie sur tout ce qui existe
déjà (initiative de Paix-Unesco, par
exemple).
9. Refondre les institutions
supranationales. Création d'un Parlement Mondial
(quelqu'en soit le nom).
10. Initier la formation d'un Conseil
des Sages. ( modèle possible : Ce conseil des
Sages est composé de penseurs, scientifiques, hommes
de terrains, chercheurs, inventeurs, humanitaires,
personnalités, etc. proposés par les
électeurs sur une liste publique ouverte, et qui ont
accepté ce rôle. Chaque citoyen de la Terre
choisi 1 "sage" librement, sur la liste établie. Le
conseil est formé des 50 personnalités ayant
recueilli le plus grand nombre de voix sur leur nom. Les
deux "sages" (un homme et une femme) ayant eu le plus de
voix sont élus "Président et
Présidente" du Parlement Mondial. Ce conseil des
Sages est chargé de donner son avis et son
éclairage. Il préside les organismes d'analyse
et d'évaluation de la situation planétaire du
système Parlementaire. Il approuve ou
désapprouve le travail effectué des porteurs
de propositions, et regarde la conformité des actions
en regard de la volonté populaire.)
11. Aider à l'utilisation
systématique de la Politique
Simultanée
http://www.simpol.org
Aucun pays n'ose mettre en place un
contrôle des marchés financiers, car une telle
décision provoquerait immédiatement fuites de
capitaux, dévaluations et inflations, ce qui pourrait
conduire à l'effondrement total de son
économie. De même, les lois sociales et
environnementales sont accusées de réduire la
compétitivité, de provoquer des
réactions négatives de la part des
marchés et de menacer l'emploi. Cette
compétition omniprésente est à
l'origine de l'inefficacité des accords
internationaux, qu'il s'agisse de la réduction des
gaz à effet de serre ou de tout autre objectif
similaire : pour qu'ils soient efficaces, ces accords
demandent des changements structurels si profonds à
l'industrie mondiale, qu'ils sont en fait
irréalisables tant que les nations continuent de se
battre entre elles, ou d'avoir peur de s'engager
seules.
Dans le cadre des politiques
mondiales et des relations internationales présentes,
la Politique Simultanée ("Simpol" ou SP) est un
instrument qui permet aux nations d'effectuer
l'indispensable transition : celle qui consiste à
passer du régime de compétition internationale
à celui de coopération globale.
Ce programme repose sur les
principes de communauté internationale et sur un
consensus autour d'une existence équilibrée et
d'une humanité harmonieuse. (Cette existence
équilibrée est basée sur une relation
cohérente entre l'activité humaine et la
nature. L'harmonie de l'humanité implique, elle, la
reconnaissance de la coopération et de l'unité
des peuples comme clés essentielles pour vivre
longtemps une co-existence respectueuse et harmonieusement
interdépendante.)
Avec la Politique Simultanée, les Etats s'engagent "
au préalable " sur une proposition qu'il est
impossible pour un pays d'appliquer seul, mais qui peut
être appliquée aisément à
plusieurs Etats... Pour cela ils signent une "charte
d'engagement préalable" ou "préaccord".
C'est-à-dire qu'ils promettent de la rendre
effective, dès que le nombre nécessaire de
gouvernements est atteint pour permettre sa mise en
application immédiate et simultanée. Cela
permet d'atteindre en quelque sorte une " masse critique "
suffisante.
C'est donc un engagement sur l'avenir. On recule dans le
temps la signature de l'acte d'application jusqu'à
l'accord global et multilatéral,
réalisé sans crainte une fois que le nombre de
pays signataires pré-engagés a atteint le
quota nécessaire.
Au lieu de remettre à un
futur, toujours plus lointain, une réforme vitale,
celle-ci est déjà étudiée,
analysée, prévue dans ses moindres
détails pour le jour J, jour du basculement, jour de
l'accord final. Ce jour-là, TOUS les pays
signataires, ensemble, peuvent enfin faire descendre le
changement dans la réalité. C'est la fin de
l'attentisme, de l'immobilisme et de l'impuissance des
états.
12. Création dans chaque Etat
d'une ambassade transnationale, (citerrienne ???)
c'est à dire sans nationalité et au service de
l'ensemble des habitants de la planète, peut aider
à la négociation de ces "accords
préalables d'engagement" par politique
simultanée et à la mise en place des accords
définitifs. Ces ambassades sont reliées entre
elles en réseau, afin que l'information circule
immédiatement d'un pays à l'autre sur
l'avancée des pré-accords, sur les
dispositions et les moyens envisagés pour
l'application de la proposition le jour de l'accord
final.
Ces ambassades peuvent être
mises en place le plus rapidement possible, Dès que
tous les Etats de la terre sont munis d'une telle ambassade
(éventuellement située provisoirement sur un
territoire d'accueil en cas de problème), une action
médiatique d'envergure fera connaître
l'existence de ces ambassades, afin que les Etats
reconnaissent leur utilité. Afin que ces ambassades
soient réellement transnationales, il parait logique
que les "ambassadeurs" d'une même ambassade
appartiennent à chacun des continents. Par ailleurs,
évidemment, ces ambassadeurs signent et promettent de
respecter des engagements pour qu'ils soient
véritablement au service de tous les habitants de la
Terre. Il n'y a pas lieu d'y voir des surhommes et des
surfemmes, il s'agit de "techniciens médiateurs" au
service de l'humanité. Pour être sûr
qu'il ne s'y passe pas des phénomènes
d'influences, la proposition est celle d'un travail
d'équipe, avec des personnes venant de tous les
continents : chacun pouvant équilibrer l'appartenance
d'autrui, éventuellement. On peut faire une
comparaison avec un match de foot : l'arbitre n'appartient
à aucune équipe, il se doit d'être
neutre par définition. Il n'a droit de prendre parti
ni pour une équipe, ni pour l'autre. Il s'agit donc
de créer des équipes d'ambassadeurs "neutres".
Cette neutralité devrait être plus facile
à atteindre si les ambassadeurs sont de continents
différents. De même, pour que ces
équipes restent performantes, elles peuvent changer
de pays pour chaque nouveau round de négociation. Les
ambassadeurs peuvent être "sous contrat" car ils ont
une mission à remplir.
Leur rôle est donc d'aider
à la négociation internationale totalement
multilatérale (alors que les ambassadeurs actuels
aident aux négociations nationales et souvent
bilatérales) concernant les problèmes auxquels
est confrontée l'ensemble de l'humanité. Leur
mission est très technique en fait. Il ne s'agit pas
de prendre un POUVOIR quelconque, mais d'établir un
réseau entre les Etats où chaque point de ce
réseau a la même valeur, en vue de l'obtention
d'avancées véritables et rapides des accords
internationaux. Ils doivent s'engager à respecter les
valeurs du Parlement Mondial, à garder un esprit de
neutralité par rapport au pays avec lequel ils
travaillent, et à servir AVANT TOUT les
intérêts de la communauté humaine dans
son ensemble, sans distinction de race, de sexe, de culture,
de nation ou de religion...
Ils sont mandatés, dans un
premier temps, pour mettre en place la négociation
internationale afin d'aider à l'établissement
d'un Parlement Mondial enfin ADULTE (par opposition à
ce que l'on a actuellement), gestionnaire efficace des
crises et défis auxquels l'humanité se trouve
confrontée.
L'idée des ambassades
transnationales est une chose profondément naturelle
et allant de soit... surtout au XXI siècle, à
l'heure où l'unité de l'espèce humaine
est plus que jamais évidente.
13. Voir avec les mapeadores
(communauté des techniciens et des utilisateurs
avertis des outils et méthodes d'intelligence
collective) (animation réseau - forum
électronique - outil pédagogique -
échange d'expériences - outils d'intelligence
collective)
14. Initiative pour les
écoles : la Maison de la Paix (voir pièce
ci-jointe)
Atelier sur la Paix -
La Maison de la Paix - Une
multitude de gens de bonne volonté - Action
individuelle - Le poids de rien
La Maison de la
Paix
Initiative pour les
écoles.
De nombreuses écoles sont
confrontées constamment au problème de
disputes dans les cours de récréation.
Celles-ci deviennent de plus en plus fréquentes, de
plus en plus graves. On peut globalement constater que les
enfants ne parviennent plus à régler leurs
différents, ni à communiquer autrement que par
des agressions. La « technique » de la
Maison de la Paix peut aider grandement à
l'amélioration des relations entre les enfants, en
leur permettant d'apprendre à négocier et
à faire la paix entre eux, le plus souvent de
manière autonome.
1. Le règlement habituel des
conflits dans les cours de récréation (ou
à l'identique dans les familles)
Les situations habituelles
:
- un ou plusieurs
élèves viennent se plaindre ensemble,
les uns des autres.
- un ou plusieurs enfants se plaignent d'un ou
plusieurs tiers.
- les enfants sont en train de se bagarrer ou de
s'invectiver.
La méthode
fréquemment utilisée par les enseignants
est :
- une écoute, plus ou
moins performante,
- une tentative de comprendre qui est le
« coupable »,
- puis une mesure est prise (séparation dans le
meilleur des cas ou punition de l'un ou de tous les
protagonistes).
Cette méthode a
pour conséquence :
- une cessation provisoire du
conflit par mesure "géographique" ;
- une privation d'une ou partie
de la récréation pourtant si
nécessaire (alors que les neuropsychologues
nous démontrent que l'agressivité des
enfants est liée au fait qu'ils ne jouent plus
assez et ne peuvent plus ainsi construire leur
sociabilité) ;
- une injustice dans la plupart
des cas, car il est bien souvent impossible de savoir
qui "a commencé". La punition va être
choisie en fonction de celui qui aura su mieux se
plaindre (encouragement des comportements de victime)
ou mieux argumenter (au détriment d'un enfant
qui a peut-être moins tort mais qui est moins
habile à faire valoir son point de vue). Elle
peut être donnée en fonction de facteurs
totalement inconscients de la part de l'enseignant
(identification au plus jeune par exemple, ou à
un des deux sexes, privilèges pour ses
élèves plutôt que pour ceux d'une
autre classe, etc.) ;
- du fait de cette injustice,
une rancoeur de celui ou ceux qui sont punis, rancoeur
parfois violente à la fois contre l'enseignant
et contre les autres enfants, amertume qui cultive la
mauvaise image de soi et de l'autre et qui alimentent
une escalade sans fin de futures
disputes ;
- un entraînement à
la récidive, car aucun des enfants n'ont appris
à faire la paix, à éteindre leur
différents et à jouer
ensemble ;
- un manque d'éducation
à la citoyenneté, un manque de
conscience que la loi sociale humanisante est
« de s'entendre, et de vivre dans la
meilleure harmonie possible ».
Bref, c'est une méthode
rapide mais très insatisfaisante car elle ne se
résout rien et favorise de nouvelles disputes.
Dans le meilleurs des cas, l'enseignant est
« tombé juste », il sait
qui est « le coupable » ;
dans le pire des cas, l'enseignant fait preuve d'un
autoritarisme qui n'est pas forcément
justifié. En effet, si des enfants entrent en
conflit, c'est bien parce qu'il y a un problème
à résoudre entre eux. Ce n'est pas
nécessairement une punition qui doit être
apportée, mais bien plus souvent une
négociation, une compréhension, et, si
besoin, une réparation.
2. Le règlement des conflits
à l'aide de la Maison de la Paix
Le principe est simple.
Quand des enfants se disputent ou se plaignent
d'autrui, tous les enfants en cause sont
invités à aller régler leur
différent dans un lieu précis de la cour
et à trouver une solution pour que la dispute
ne recommence pas.
Ce lieu est
dénommé «Maison de la
Paix », c'est un lieu soit provisoire (au
pied d'un arbre, contre un mur) soit, mieux,
formalisé par un décor peint ou
fabriqué par les enfants.
Il peut y avoir le titre
« Maison de la Paix » et en
dessous, par exemple, une colombe. La
délimitation de l'endroit est faite par des
rameaux d'oliviers. Celle-ci ne doit pas être
trop vaste afin que les enfants puissent être
assez proches les uns des autres.
L'adulte leur rappelle la Loi :
"Nous devons vivre en bonne intelligence tous
ensemble" (cette loi, ou une autre formulation, peut
être inscrite sous la colombe de la Paix). Puis
il les invite à trouver le moyen de
résoudre le problème, de comprendre
l'autre, de faire la paix, de faire les
réparations nécessaires et surtout de
voir comment ils peuvent faire pour que le conflit ne
se renouvelle pas. Dès qu'ils ont
trouvé, ils peuvent retourner à leurs
jeux.
Dans la l'immense
majorité des cas, les enfants sont très
inventifs et trouvent rapidement une solution. Les
enfants arrivent toujours à trouver un terrain
d'entente et repartent sans rancoeur (ce qui se serait
immanquablement passé en cas de
séparation ou de punition par l'adulte). Au
pire, les enfants repartent chacun de leur
côté, décidés à se
laisser tranquilles, au moins provisoirement. Au mieux
les enfants redeviennent « amis ».
C'est toujours étonnant de voir, pour certains,
la rapidité avec laquelle le processus a
lieu : quelques uns s'asseyent à peine et
font déjà la paix ; d'autres, ayant
déjà utilisé la Maison à
la Colombe, disent d'emblée « bon, on
fait la paix », dès qu'on la leur
montre, avant même d'y mettre un pied, la
dispute cessant immédiatement. Plus rarement
même, certains y vont sans qu'on les y
invite.
Dans de rares cas, le conflit ne
se gère pas tout seul, en particulier quand un
enfant est seul contre plusieurs moqueurs. Les autres
veulent bien faire la paix (c'est normal, ils ne se
sentent pas agressés) mais l'enfant souffrant
lui, ne peut pas. La blessure affective de l'enfant
moqué est trop importante. L'adulte peut alors
aider en faisant exprimer la douleur par l'enfant. En
demandant aux autres de se mettre à la place et
de ressentir ce que leur ferait une moquerie
équivalente, en cherchant les
réparations, en évoquant les points de
la loi correspondants (« J'ai le droit
d'être respecté, et moi aussi je respecte
les autres »..), en travaillant sur le
conflit lors de conseils.
D'une manière
générale, la Maison de la Paix aide les
enfants à résoudre de plus en plus
rapidement leurs problèmes, les autonomise,
leur permet de mieux intégrer les lois
sociales.
Ainsi la diminution des
conflits est spectaculaire et pour les enseignants, la
gestion est très satisfaisante, rapide,
confortable, facile et parfois
émouvante.
3. La création d'une Maison
de la Paix est très simple ou peut faire partie d'un
véritable projet éducatif
- Français (recherche de
texte à mettre dans la maison de la paix,
trouver le mode d'emploi pour résoudre un
conflit...).
- Peinture (colombe, rameaux d'olivier...),
- Recherche de sigle de la Paix sur internet.
- Travaux manuels (réaliser une colombe en
plâtre qui sera mise sur le mur).
- Education à la citoyenneté.
- Développement des intelligences
relationnelles.
Atelier sur la Paix -
La Maison de la Paix - Une
multitude de gens de bonne volonté - Action
individuelle - Le poids de
rien
Nous avions distribué un dossier assez complet
reprenant un certains nombre d'idées et de
propositions d'actions de
Georges
KRASSOVSKY. En voilà une :
UNE MULTITUDE DE GENS DE BONNE
VOLONTÉ
Cette interrogation nous amène donc à
examiner de plus près les méthodes
d'actions qu'utilisent tous ceux qui prétendent
"lutter pour la Paix" et ils sont très
nombreux. Tout d'abord évidemment les
pacifistes intégraux, mais il n'y a pas qu'eux.
Il y a aussi les humanistes, les rationalistes, les
spiritualistes et pratiquement tous les croyants
quelles que soient leur obédience. Ça
fait du monde ! A les entendre, ils luttent tous
pour la Paix. Mais voyons un peu en quoi consistent
"ces luttes" :
- On créé une association au
service de la "Paix" dont le mot d'ordre est
"adhérez" ! D'où une propension
au prosélytisme ("lunion fait la
force", "plus on sera nombreux, plus on aura
d'impact" !). Malheureusement, on constate souvent
des dissensions au sein même de ces
associations et une tendance à vivre en vase
clos par rapport à d'autres organisations
qui poursuivent le même but. Il arrive
même parfois que cela aboutisse à des
hostilités. Au lieu d'être
alliés on devient concurrents. Mais ce sont
des cas extrêmes. La plupart du temps on fait
seulement semblant d'ignorer les autres. Chacun
dans son coin, le nez au mur...
- Si l'association que l'on a fondée prend
une certaine ampleur, on décide de publier
un bulletin. L'ennui est que ce dernier est lu
surtout par les adhérents qui sont d'avance
d'accord avec tout ce qui y est dit. Les nouveaux
abonnements n'arrivent qu'au compte-gouttes.
D'où les permanentes difficultés
financières et une diffusion de plus en plus
restreinte. Et puis, il y a trop de ces "bulletins
de paroisse". On finit par regretter le temps
où il y avait des voix qui clamaient dans le
désert. Les caravaniers pouvaient parfois
les entendre. Maintenant, tout le monde crie et
dans cette cacophonie personne n'entend plus
rien !
- Il y a de temps en temps des réunions et
des assemblées générales au
cours desquelles les membres du même groupe
peuvent se rencontrer entre eux ("militants" ou
"fidèles" suivant leur appartenance).
C'est toujours agréable de revoir
ses "camarades" ou ses "frères" et
"soeurs". Un peu de chaleur humaine cela fait du
bien ! Les ténors qui y prennent la
parole sont souvent très éloquents et
même brillants, mais en fait cela consiste
toujours à prêcher à des
convertis. Quant aux réunions dites
"oecuméniques", tout le monde y est
forcément pour "la Paix", mais on
évite soigneusement d'y aborder le
problème du désarmement. Il en est de
même aux colloques internationaux :
nonobstant les traducteurs, la vraie langue
commune, c'est la langue de bois...
- Il existe toute une catégorie de
moralisateurs qui prêchent "la bonne parole"
et qui affirment d'une façon
péremptoire que tout le mal -et notamment
les guerres- vient du fait que l'Homme est
foncièrement mauvais. Selon eux, si l'on
veut qu'il y ait la Paix dans le monde, il faut
l'établir d'abord en soi. D'où
l'exigence d'un "travail intérieur"
qui consiste à se transformer
conformément à un modèle
idéal. Un "travail" qui peut durer toute une
vie... Il s'ensuit forcément chez ceux qui
empruntent cette "voie", un repliement sur
eux-mêmes, à effet
démobilisateur. Ce qui est d'autant plus
regrettable que c'est exactement le contraire qui
s'avère juste : c'est en agissant pour
la paix à l'extérieur que l'on trouve
sans l'avoir cherchée- la paix en
soi.
- On lance et on fait signer des pétitions
contre telle ou telle guerre qui est en cours. Une
sorte de soupape de sûreté. Cela donne
bonne conscience ("on fait quelque chose pour la
Paix" !). Quant à ceux à qui ces
signatures sont destinées, ils s'en moquent
éperdument ! (A moins que dans certains
pays, cela ne serve à dépister les
"esprits subversifs").
- A signaler aussi les campagnes menées
par une sorte de pacifisme rabougri contre telle ou
telle catégorie d'armes. Or, n'exiger que
l'abolition d'armes dites "de destruction massive"
n'est-ce pas donner son accord tacite à
toutes les autres ? Il en est
évidemment de même pour ce qui
concerne les mines dites "antipersonnelles" et les
armes dites "légères". En fait,
toutes les armes servent à tuer et tant
qu'il y aura des armes, il y aura des guerres. Dans
ce domaine, il n'y a de solution que
radicale !
- Les prières, les invocations et les
messes pour la Paix ne semblent pas être plus
efficaces que ne le seraient les poursuites
judiciaires que l'on engagerait contre Dieu
à cause de non-assistance aux personnes en
danger. Notamment pour ce qui concerne les enfants,
victimes des bombardements et des tremblements de
terre. Il se pourrait toutefois que Dieu n'y soit
pour rien, ce sont les anges-gardiens qui seraient
paresseux...
- Et enfin, il y a les "manifs".
C'est-à-dire les rassemblements et
cortèges avec les hauts-parleurs, les
slogans et les banderoles d'associations (c'est une
occasion pour ces dernières de se faire
connaître et d' "agir" !).
Ah ! que ça donne chaud au coeur de
marcher côte à côte avec ceux
qui sont censés partager vos
sentiments ! On constate, néanmoins,
que la plupart des participants manifestent surtout
contre tel ou tel Etat et non contre la guerre en
général. Et puis, une manif,
ça ne dure qu'une après-midi, son
effet retombe ensuite comme un soufflet. Si le
rassemblement suivant est trop rapproché, le
nombre de manifestants tombe de moitié et
ainsi de suite. Finalement, ce ne sont plus les
manifestations de "force", mais de faiblesse !
C'est décourageant...
J'ai vécu tout cela au cours des 50
dernières années et c'est avec tristesse
que j'en parle. Je n'irai toutefois pas jusqu'à
considérer toutes ces tentatives
d'établir la paix comme étant des
dérives et des voies de garage. Elles on eu
quand même le mérite de maintenir la
flamme. Une flamme certes petite et vacillante, mais
qui témoignait quand même et qui
témoigne toujours de l'existence d'un
esprit de contestation et de révolte. Il ne
s'agit donc pas de condamner toutes les actions que
nous venons de passer en revue, mais seulement de
constater leur INSUFFISANCE. Les érudits se
sont donc attelés à la recherche des
causes des guerres. A savoir qu'est-ce qui peut bien
empêcher les hommes de vivre en paix. Il en
résulta d'innombrables études,
théories et systèmes historiques,
socio-politiques, économiques, psychologiques,
morales. Les librairies et les bibliothèques en
sont pleines. Il y a sans doute du vrai dans toutes
ces cogitations, mais c'est quand même à
se demander si quelque chose de simple et en
même temps d'essentiel n'a pas
échappé à tous ces
"penseurs" ? Et si l'insuffisance de toutes les
actions "pour la Paix" provenait du fait que
jusqu'à présent elles étaient
toutes collectives ? Il y manquait donc le plus
important : l'action individuelle non
organisée. Une sorte d'objection de conscience
généralisée.
Atelier sur la Paix -
La Maison de la Paix - Une
multitude de gens de bonne volonté - Action
individuelle - Le poids de
rien
ACTION
INDIVIDUELLE
Je tiens à rassurer tout de suite le
lecteur. Il ne s'agit pas de s'asperger d'essence et
de se transformer en torche vivante, ni de faire une
grève de la faim, ni aucun acte de violence
envers qui que ce soit. Il s'agit seulement d'exprimer
d'une façon OSTENTATOIRE que l'on est pour la
paix et le désarmement. Les adjectifs
"ostentatoire" et "ostensible" sont actuellement
à la mode mais, en l'occurrence, il ne s'agit
pas de se voiler, mais au contraire de... se
dévoiler ! D'affirmer AU GRAND JOUR et
à visage découvert que l'on est
"farouchement" contre toute guerre, tout terrorisme,
toute violence, quelles qu'en soient les
"justifications" toujours fallacieuses ! Toute
VIE HUMAINE EST SACRÉE ! On ne tue
plus ! Un point d'exclamation- c'est
tout ! Très bien, mais il n'est que trop
évident que si c'est seulement dit ou
écrit, cela n'aura pas l'effet escompté.
Ce sera encore un coup de... Paix dans l'eau ! Il
faut donc trouver autre chose, un signe conventionnel
qui soit visible et compréhensible pour tous.
Et pourquoi pas un cercle qui représente la
planète Terre et à l'intérieur
une colombe blanche qui est le symbole universellement
connu de la paix ? Si vous êtes d'accord,
passons tout de suite à l'action. Une
volée de colombes se trouve au verso du
supplément du présent numéro.
Rien n'est plus facile que d'en prendre une ou
plusieurs photocopies, de découper ces cercles
et de les coller où il se doit. Cela peut
être fait en un tour de main. Si vous en
êtes incapable, ayez au moins la pudeur de ne
plus parler de la paix. Quant
à "l'affichage", il est conseillé
de ne pas attendre que d'autres le fassent, car si
chacun attend pour voir si d'autres le font, personne
ne verra rien ! Il se pourrait, bien sûr,
qu'au début vous soyez seul à vous
manifester de la sorte dans votre rue et
peut-être même dans votre ville. Ce serait
certes affligeant, mais sachez quand même qu'en
agissant ainsi vous êtes en train de sauver
l'honneur de l'espèce humaine. Quant à
moi, j'ai de plus en plus tendance à donner
raison à Goethe qui disait que
« lorsqu'une vérité nouvelle
est découverte, d'abord elle paraît
ridicule, ensuite elle est discutée et,
finalement, elle semble évidente ».
En l'occurrence, il ne s'agit pas d'une nouvelle
vérité, mais d'une nouvelle forme
d'action : action individuelle. Pour des raisons
que l'on devine, je doute fort que cette action puisse
jouer à brève échéance un
rôle décisif. Mais il se pourrait, bien
sûr, que je me trompe et que l'OPERATION
"FLOCONS BLANCS" prenne de l'ampleur encore de
mon vivant. Pourquoi "flocons blancs" ? Voici un
charmant petit conte qui en donne
l'explication :
LE
POIDS DE RIEN
"-Dis-moi combien pèse un
flocon de neige ? demande la
mésange charbonnière
à la colombe ?
- Rien d'autre que rien", fut la
réponse.
Et la mésange raconta alors
à la colombe une
histoire :
"J'étais sur la branche d'un
sapin quand il se mit à neiger. Pas
une tempête, non, juste comme un
rêve, doucement, sans violence.
Comme je n'avais rien de mieux à
faire, je commençais à
compter les flocons qui tombaient sur la
branche où je me tenais. Il en
tomba 3 751 952.
Lorsque la 3 751
953ème tomba sur la
branche - rien d'autre que rien comme tu
l'as dit- celle-ci cassa."
Sur ce, la mésange s'envola. La
colombe, une autorité en
matière de paix depuis
l'époque d'un certain Noé,
réfléchit et se dit
finalement :
"Peut-être ne manque-t-il
qu'une personne pour que tout bascule et
que le monde vive en paix. "
ET SI C'ÉTAIT
VOUS ?
|
Atelier sur la Paix -
La Maison de la Paix - Une
multitude de gens de bonne volonté - Action
individuelle - Le poids de
rien
6 - ANNONCES
PARIS, les 12 et 13 mars
2005
PARIS, les 3, 4 et 5 mars
2006
voir la page
http://www.recim.org/cdm/registre.htm
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
paix et désarmement - annonces
- CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP -
charte - stratégie
- Coalition pour un parlement
mondial -
Annexes : message d'Eric - lettre
d'Edouard Bonnefous - Appel de La
Haye -
message d'Henri Cainaud - article
de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
7 - ENVIRONNEMENT,
OU COMMENT DÉFINIR UNE STRATÉGIE
MONDIALISTE DE L'ENVIRONNEMENT
LE
CILAME
(Conseil International de Liaison
pour une Autorité Mondiale de
l'Environnement)
Ci-après, le compte-rendu
rédigé par Christiane LIBOUBAN
:
Créé en 1991 pour exploiter et
développer les possibilités offertes par
l'Appel de
La Haye en 1989 par 43 pays. Cet appel
préconise les points essentiels d'une OME, dont le
souci majeur est l'environnement planétaire, mais
qui était essentiellement limité à
l'atmosphère.
Un petit retour en arrière : l'environnement
est depuis longtemps une préoccupation des
mouvements mondialistes qui ont lancé ou
participé aux projets Neptuno en1955 pour les
océans, Etheruno en 1956 pour l'atmosphère
et Teruno en 1957 pour les sols.
Objet du CILAME
Deux préoccupations importantes ont
été ajoutées à l'appel de
La Haye :
- Extension du champ d'intervention de
l'OME à tous les aspects de
l'environnement en plus de l'atmosphère
(océans, ressources naturelles,
biodiversité, traitement des
déchets...).
- Des décisions prises dans le cadre
d'une démocratie participative, dont les
modalités restent à définir et
à adapter à chaque cas.
Le CILAME a voulu stimuler et coordonner les
actions de nombreuses associations militant pour
l'environnement,
- Afin de sensibiliser les opinions publiques et
les gouvernements pour signer l'appel de La Haye et
en étendre la portée à tous
les aspects de l'environnement.
- Afin d'élaborer des projets et
avant-projets d'institutions mondiales
nécessaires à une gestion
cohérente de l'environnement
planétaire ; soit par exemple / un organisme
de pilotage général, un réseau
de coopération scientifique (qui fonctionne
en partie), des organismes d'élaboration et
de validation de normes environnementales, une cour
de justice apte à appliquer des sanctions
dissuasives et un fonds d'assistances aux PMA.
Il est possible de voir pour ces institution des
agences centrales attachées à l'ONU qui
coordonnent les activités des organismes
autonomes, répartis sur la planète, sous
forme de réseau structuré.
Ce travail de sensibilisation, d'information et
d'étude appuyé sur des
expérimentations, devrait aboutir à a
signature de traités fondateurs
négociés dans le cadre de l'ONU.
Bilan du CILAME
- Contribution importante à la
sensibilisation de l'opinion publique et des
milieux scientifiques et gouvernementaux à
la nécessité d'une OME (ou AME)
essentiellement en France. Cette sensibilisation a
eu pour support : la plaquette verte, des tracts,
l'organisation de trois grands colloques dont celui
qui a conclu les travaux de la commission Coppens
sur la charte français de
l'environnement.
- La coopération du CILAME avec des
associations au service de l'environnement est
restée fragmentaire, malgré des
réunions intéressantes.
- L'OME ou AME n'a été
qu'esquissée ; si la Russie a
décidé de signer l'appel de La Haye,
les EU, la Chine et le RU restent à
sensibiliser et à convaincre en mobilisant
les scientifiques, les prospectivistes, les
associations nationales, les communautés
religieuses et en exploitant, pour les transformer,
les petits et les grands désastres
écologiques ayant eu lieu ou à
venir.
Il semble que la pertinence des objectifs du CILAME
se justifie ; néanmoins ses moyens d'action en
stratégie et en tactique sont à
compléter et repositionner : d'où
l'importance d'une motion commune du CILAME et de
l'ASCOP.
La survie planétaire et la transmission
d'une qualité de vie aux
générations futures sont essentielles
face à l'endommagement de l'environnement et
à la consommation excessive des ressources
naturelles due à l'accélération
de la croissance économique mondiale
exprimée par le PIB.
Le CILAME et l'ASCOP lancent un appel :
- Pour instaurer une OME apte, en collaboration
avec les Etats et l'ONU, à promulguer et
à faire appliquer les normes et les
programmes utiles élaborés en
coopération avec les scientifiques.
- Pour convaincre les pays qui résistent
à l'appel
de La Haye de 1989 de se joindre aux pays ayant
déjà signés en leur
démontrant les faisabilités
scientifiques, technologiques, économiques
et politiques. Ces Etats sont
particulièrement importants et auront un
impact de masse critique sur la création de
cette OME ou AME.
Proposition de thèmes d'activités
militantes au sein du CILAME :
1. Les organismes intéressés
par l'environnement :
- les observatoires de l'environnement
existants,
- le PNUE (Programme des Nations Unies pour
l'Environnement) installé à
Nairobi (Kenya),
- les associations intéressées
par l'environnement, dont les ONG,
- les partis politiques verts,
- les ministères de l'environnement
dans les différents pays,
- les comités d'éthique,
- les organismes scientifiques qui effectuent
des recherche en matière d'environnement
et les réseaux de coopération qui
les relient,
- les organismes qui produisent ou
édictent les normes
environnementales,
- les grandes revues écologiques,
- l'inventaire des organismes (voir leurs
statuts, leurs historiques, leurs structures,
leurs activités, leurs dimensions et
résultats, leurs projections et
prospectives futures, les documents et leur
nature),
- la construction d'un échantillon dans
les masses d'informations
récoltées, pour servir de
plate-forme à la structure de l'OME ou
AME (réalité/
responsabilité/autorité),
- l'activité de l'OME ou AME pourrait
être de collaborer avec des organismes,
d'exploiter leurs travaux pour définir
des orientations et des programmes d'action et
d'harmoniser leurs activités.
2. Les grandes questions gouvernementales
:
Intrication des pollutions (air, eau et sols),
des consommations excessives des matières
premières (pétrole, forêts...),
impact des actions et des comportements humains sur
le climat, les manipulations
génétiques, la démographie,
les cultures dans les groupes sociaux, le
chômage dans les pays
sous-développés, les transports, les
systèmes économiques, quelles
alternatives (réduction du traitement des
déchets, biodiversité, agriculture
raisonnée et biologique), construire un
échantillonnage pour servir
d'éclairage et de support d'alternatives aux
problèmes.
3. Les organismes internationaux (dont
l'ONU). Consultation des notices sur la
Documentation française.
La séance a été
clôturée par l'adoption d'une
MOTION COMMUNE DU CILAME ET DE
L'ASCOP :
Face à l'endommagement
continu de l'environnement et de la consommation
excessive des ressources naturelles mettant
sérieusement en cause, sinon la survie, du
moins la qualité de vie des proches
générations à venir ;
Face à l'amplification
de ces phénomènes résultant de la
forte accélération actuelle de la
croissance économique mondiale, telle qu'elle
est exprimée par le produit intérieur
brut (P.I.B.) ;
Le Comité de Liaison
pour une AUTORITÉ MONDIALE de l'ENVIRONNEMENT
(CILAME) et l'ASSEMBLÉE CONSULTATIVE
auprès du CONGRÈS des PEUPLES (ASCOP)
lancent conjointement un appel :
- Pour que soit
considérée comme essentielle
l'amélioration du BIEN-ÊTRE (dans
toutes ses composantes) de toutes les populations
du globe d'aujourd'hui et de demain, en
commençant par les plus
défavorisées, plutôt que la
seule croissance du P.I.B.
- Pour que soit
instaurée une AUTORITÉ MONDIALE de
l'ENVIRONNEMENT (AME) apte à collaborer avec
les ÉTATS et avec l'ONU ; à faire
appliquer les normes et les programmes utiles,
élaborés en coopération avec
les scientifiques et les représentants de la
société civile, afin que soient pris
en compte des principes de gestion environnementaux
dans toutes les décisions
politiques.
- Pour que les pays
actuellement non signataires de l'appel de La Haye,
tels que les USA, la Chine, la Russie, la Grande
Bretagne, etc., se joignent aux 43 pays
signataires*. Nous félicitons ces derniers
de s'être engagés, selon cet Appel,
"à promouvoir une nouvelle Autorité
institutionnelle qui sera chargée de lutter
contre le réchauffement, en recourant
à toute procédure de décision
efficace. Même si un accord unanime n'a pu
être atteint", il conviendra de montrer aux
non signataires la faisabilité scientifique,
technologique, économique et politique de
cet accord. Il sera souhaitable de ne plus le
limiter à l'atmosphère, et de
l'étendre à tous les aspects de
environnement.
Pour atteindre ces objectif,
le CILAME et l'ASCOP invitent les associations et les
citoyens, attentifs à l'ENVIRONNEMENT, à
collaborer avec eux dans le respect des attentes et
des spécificités de
chacun.
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
paix et désarmement - annonces
- CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP -
charte - stratégie
- Coalition pour un parlement
mondial -
Annexes : message d'Eric - lettre
d'Edouard Bonnefous - Appel de La
Haye -
message d'Henri Cainaud - article
de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
ASCOP
8 -
FONCTIONNEMENT
Ci-après, compte rendu
rédigé par Marie MARTIN-PÉCHEUX
:
8.1. Fonctionnement global de
l'Assemblée :
a) L'ASCOP est formé de
différentes associations ou organismes. Il
fonctionne suivant deux pôles :
1) Un pôle Organisation :
Organiser le travail entre les
différentes associations, rechercher des
associations, établir les contacts et les
rencontres.
2) Un pôle Action : Superviser les
initiatives locales. II peut aussi y avoir tenues
de réunions thématiques.
b) But de la réunion des 1-2-3 Octobre
2004 : se donner les moyens d'aller plus loin, de
faire d'autres rencontres.
c) Reprise du règlement
intérieur:
L'ASCOP n'est pas une association, au sens
habituel, mais une création particulière
du Congrès Mondial des Peuples. II n'y a donc
pas de statuts, mais un règlement
intérieur.
Celui-ci n'est pas parfait, mais suffit pour le
moment, sa revisitation sera pour plus tard, si
nécessaire : il est peaufinable à
l'usage.
8.2. Election des membres et partage des
responsabilités
a) Le bureau provisoire était
composé de :
Bernard Henry, Daniel Durand, Giorgio Silfer.
II faut renouveler le bureau et partager les
responsabilités pour des mandats renouvelables
de 3 ans.
Une quinzaine d'associations ont
adhéré ou sont inscrites à
l'ASCOP.
b) Votent au premier tour les associations
présentes ou représentées
déjà adhérentes ou
adhérents :
- Cité Espérantienne
(représentée par Marie France
Condé-Rey)
- Registre RECIM (représenté par
Liliane Metz Krencker)
- CILAME (représenté par Christiane
Libouban)
- La Maison de la Citoyenneté Mondiale
(représentée par Roger
Wintherhalter)
- Solidarité Mondiale contre la faim
(représentée par Daniel Durand)
- La Grande Relève
(représentée par Brigitte
Carraz)
- Mouvement Citerrien (représenté
par Marie Martin-Pécheux)
- San Franscisco People Assembly
représentée par Rob Wheeler)
- Coalition pour un Parlement Mondial.
(représentée par Didier
Coeurnelle)
- Centre d'enregistrement de Dakar
(représenté par Niassy Landing )
c) Est proposée une liste pour le
renouvellement du bureau :
BUREAU : :
- Secrétaire Générale :
Marie Martin-Pécheux (Mouvement
Citerrien)
- Secrétaire Adjoint : Mickaël Trotot
(Maison de la Citoyenneté Mondiale)
- Trésorier : Daniel Durand
(Registre)
- Membre représentant le Comité
Transnational de Pilotage : Christiane Libouban
(CILAME)
COMITE TRANSNATIONAL DE PILOTAGE:
- Coordinateur Principal : Josep Lluis Ortega
(Communauté des Citoyens du Monde,
Andorre)
- Adjointe au Coordinateur pour
l'espéranto : Marie France Condé-Rey
(Cité Espérantienne)
- Adjoint au Coordinateur pour l'italien,
l'espagnol et l'allemand : Mickaël Ehinger
(Citoyen du Monde)
- Adjoint au Coordinateur pour l'arabe : Ali
Miloud (Citoyen du Monde)
- Adjoint au Coordinateur pour le russe: Dorin
Hehn (Citoyen du Monde)
- Adjoint au Coordinateur pour l'anglais :
Bernard Henry (Citoyen du Monde)
- Commissaire aux comptes :
- Membre représentant les organisations
membres : Christiane Libouban (CILAME)
- Un membre représentant le Bureau :
(selon les circonstances)
II est proposé de voter à bulletin
secret sur l'ensemble des noms. Sur 10 bulletins, dix
vote « oui » : donc, la liste est
élue à la majorité absolue.
8.3. Adoption définitive de la
Charte.
Jean-Marc Zan a préparé la Charte
suivant les avis reçus
précédemment. Après lecture, des
corrections sont apportées. Après
corrections, la charte est adoptée à
l'unanimité.
Charte pour
l'Assemblée Consultative auprès du
Congrès des Peuples
Nous, membres de
l'Assemblée Consultative auprès du
Congrès des Peuples, considérons que la
reconnaissance de la dignité inhérente
à tous les membres de la famille humaine et de
ses droits égaux et inaliénables
constitue le fondement de la liberté, de la
justice et de la paix dans le monde.
Nous constatons :
Une fréquente
opposition entre les intérêts nationaux
et les intérêts du peuple mondial, ainsi
que l'absence de toute autorité transnationale
démocratiquement élue pour sauvegarder
les intérêts de ce dernier,
Que la faim, la misère
et la guerre ne sont pas une fatalité, mais les
conséquences de l'organisation politique de la
planète,
La nécessité de
bâtir des sociétés
démocratiques, justes, participatives, durables
et pacifiques,
Que les problèmes
mondiaux exigent des solutions globales respectueuses
de la diversité de la famille
humaine,
Que les Hommes mettent en
péril les richesses de notre planète par
une exploitation intensive des sols, des sous-sols et
des mers,
Que les individus et les
groupes d'individus agissent le plus souvent de
manière égoïste, sans se soucier
des autres, particulièrement quand ils sont
éloignés.
Nous voulons :
Participer à la
création d'un parlement mondial
démocratique dont une préfiguration est
le Congrès des Peuples,
Promouvoir la paix, le refus
des discriminations, l'égalité devant la
loi et l'esprit de solidarité,
Créer un espace de
réflexions et d'échanges ouvert à
tous, et contribuer à la construction d'un
monde solidaire en reliant les initiatives prises ici
et là-bas,
Nous enrichir de nos
diversités pour trouver nos ressemblances, lier
nos réflexions à des
expérimentations et à des actions
concrètes sur le terrain,
Préserver les
richesses et la biodiversité de notre
planète pour les générations
présentes et futures,
Que chaque individu et groupe
d'individus soient responsables du bien-être des
autres et du développement harmonieux de la
planète.
Nous appelons
:
Chaque organisme et chaque
individu dont les idéaux sont mondialistes et
démocratiques à se rejoindre au sein de
l'Assemblée Consultative auprès du
Congrès des Peuples afin de bâtir un
autre monde, meilleur, uni, pluriculturel et
pacifique, en ralliant la présente
charte.
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
paix et désarmement - annonces
- CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP -
charte - stratégie
- Coalition pour un parlement
mondial -
Annexes : message d'Eric - lettre
d'Edouard Bonnefous - Appel de La
Haye -
message d'Henri Cainaud - article
de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
9 - STRATÉGIE
MONDIALISTE
Ci-dessous, le compte rendu
rédigé par Didier COUERNELLE
:
Rob Wheeler, coordonnateur de la Coalition pour un
Parlement mondial et une démocratie globale,
remercie les membres de l'ASCOP pour leur aimable
accueil et leur excellent travail et présente
la Coalition.
A l'origine, "l'alliance pour un monde responsable,
pluriel et solidaire" a organisé
l'Assemblée mondiale de citoyens de Lille
(France) en 2001. Ensuite, à partir d'octobre
2002, un forum électronique animé par
Germà Pelayo, Arnaud Blin et Rob Wheeler, a
été lancé. Il s'agissait d'une
liste électronique trilingue (français,
anglais, espagnol) consacrée au projet d'un
Parlement mondial. Plus de 300 personnes se sont
échangé de nombreux courriers souvent
extrêmement intéressants.
A l'occasion du forum social mondial de Mumbai
(Inde) en janvier 2004, des membres actifs de cette
liste se sont rencontrés et ont
créé la Coalition pour un parlement
mondial et une démocratie globale. Cette
coalition a depuis lors notamment organisé deux
réunions de travail simultanées en juin
2004, l'une près de Bonn en Allemagne et
l'autre à San Francisco, USA.
Les objectifs des Citoyens du monde et ceux de la
Coalition sont proches. Une des différences est
que les Citoyens du monde comptent surtout des
francophones et espérantophones alors que la
Coalition compte surtout des membres anglophones
(durant la réunion, Liliane, Germà,
Didier et d'autres se sont chargés de traduire
les interventions pour Rob). Le souhait commun est de
coopérer et d'unir des forces et des
idées.
Les 3 principales initiatives prônées
par la Coalition sont les suivantes:
- Le premier projet est un
référendum populaire demandant
aux gens s'ils soutiennent l'idée de
créer un Parlement mondial. Il sera
demandé à ceux qui donnent une
réponse positive s'ils veulent s'enregistrer
dans la Communauté des citoyens du monde et
se faire membre de la Coalition. Tous ceux qui
s'enregistreront seront autorisés à
participer au processus décisionnel et
à voter dans la Coalition. Et les membres
aideront à développer le mouvement et
à soutenir l'effort d'organisation.
- Le deuxième projet inclut le
développement d'outils de communication et
de prise de décision par internet ainsi
que des ressources d'information, de livres,
d'articles et de matériaux en ligne. En
outre les participants seraient encouragés
à participer aux discussions par e-mail et
à contribuer aux efforts pour décider
comment un parlement mondial pourrait être
créé, fonctionner et être
structuré.
- Le troisième projet est d'organiser
un forum de démocratie mondiale qui se
tiendrait en principe chaque année. Son but
serait de rassembler toutes les personnes et
organisations les plus intéressées et
les plus impliquées dans les efforts pour
créer un parlement mondial et une
démocratie globale. Un des premiers buts du
forum serait de convenir des valeurs et des
principes de base sur lesquels un parlement mondial
et une démocratie globale seraient
basés.
Par ailleurs, la Coalition devrait également
participer au forum social mondial en janvier 2005
à Porto Alegre sous le thème "Pour une
nouvelle architecture de la démocratie
internationale". Elle souhaite faire circuler le
référendum, faire signer le registre
international par des personnes et des organisations,
et organiser des sessions relatives à un
parlement mondial et à une démocratie
globale.
Quelques points ont été
précisés suite à des questions et
notamment le fait que :
- des adhésions individuelles sont
possibles tant des Citoyens du monde vers la
Coalition que l'inverse ;
- la Coalition cherche à faire se
rencontrer des mouvements et des personnes sans
exclusive et donc sans se prononcer pour un cadre
très rigide. Elle n'a donc pas d'exclusive
vis-à-vis de personnes ou d'organismes.
Les participants à la réunion de
Mulhouse ont ensuite adopté le texte suivant :
Réunis à Mulhouse ce 3
octobre 2004,
Des membres de l'ASCOP et
de la Coalition pour un Parlement Mondial et une
Démocratie Mondiale
Conscients de la richesse et
de la diversité des initiatives en
matière de démocratie et de gouvernance
mondiale,
Souhaitent s'associer afin de
s'enrichir mutuellement :
- des connaissances
linguistiques,
- des connaissances
techniques, notamment en ce qui concerne le
registre des citoyens et la création de
sites internet décisionnels et
collaboratifs,
- des expériences
géographiques,
- de la diversité
des idées.
Souhaitent une relation sous
forme de partenariat en vue de favoriser un parlement
mondial et d'autres formes de démocratie
globale. Cette collaboration devra notamment fixer des
accords financiers quant au registre qui devraient
être organisés de commun
accord.
Ce partenariat pourrait se
faire également par la représentation
mutuelle dans les organes de chacun mais ceci sans
exclusive vis-à-vis des autres initiatives de
démocratie globale.
__________________
Enfin Rob a présenté la "Campaign to
Empower the UN" (projet pour renforcer les Nations
Unies) de la "San Francisco People's Assembly". Il
s'agit, à l'occasion du 60ème
anniversaire de la signature de la Charte des Nations
Unies à San Francisco (en juin 2005) de
réaliser un grand événement
médiatique pour demander une révision de
la Charte (prévue à l'article 109) et
permettre ainsi un fonctionnement plus
démocratique des Nations Unies.
Ce compte rendu a été
complété par des notes qui ont
été transmises par Christiane LIBOUBAN
:
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
paix et désarmement - annonces
- CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP -
charte - stratégie
- Coalition pour un parlement
mondial -
Annexes : message d'Eric - lettre
d'Edouard Bonnefous - Appel de La
Haye -
message d'Henri Cainaud - article
de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
LA
COALITION
Présentation de la Coalition pour un
Parlement Mondial Consultatif
(par Rob et Didier)
Rob est le coordinateur de cette coalition. Il est
aussi membre de l'Alliance pour un Mouvement
Responsable et Solidaire.
Le but de cette coalition est de travailler avec
les initiatives existantes (fédéralistes
mondiaux, associations pour un parlement Mondial,
espérantistes, organismes de réforme de
l'ONU -et tous les organismes proches de ces
idées, y compris les mouvements politiques).
Rob, en qualité de coordinateur veut constituer
un registre des membres de cette coalition afin de
constituer une masse de personnes et une masse
financière pour mettre en place le Parlement
Mondial Consultatif.
La Coalition demande son intégration
dans l'ASCOP en qualité de partenaire.
Après des discussions animées, la
Coalition propose sa motion basée sur le
partenariat et l'homologation des registres.
Le texte est adopté après un vote
des membres de l'Assemblée.
L'ASCOP est en effet un consortium de
différents organismes indépendants,
lesquels sont consultés par le Congrès
des Peuples.
Pour Roger, la coalition est une
nécessité. Le Congrès des Peuples
est favorable à un rapprochement, à
titre de membre complémentaire. La
société future sera multiculturelle et
chacun doit être responsable.
La question financière posée par
l'enregistrement des adhésions des
associations ou des particuliers sur le Registres
des Citoyens du Monde ou des partenaires sera
réglée ultérieurement avec
Josep Ortéga.
Daniel signale en effet que Josep Ortéga est
citoyen du monde. Il a créé un registre
international des Citoyen du Monde sur Internet ;
l'adhésion y est gratuite. Josep étant
aussi membre de la Coalition, le problème sera
réglé ultérieurement avec les
responsables des différents registres. A terme,
le registre des Citoyens du Monde qui est traditionnel
et postal et celui des Citoyens du Monde sur Internet
seront regroupés en gardant leur
spécificité.
Robert signale que le langage et l'écrit
nécessiteront des traductions, la Coalition
étant majoritairement anglophone et l'ASCOP
francophone et espérantiste.
Le Congrès des Peuples pourrait
être un embryon du Parlement Mondial
Démocratique (lire dans le n° 29, page
11, NEXUS : Forum mondial).
Tous les parlements sont connectés aux
gouvernements, d'où l'obligation d'une
législation les résolutions de
l'ONU n'ont pas force de loi, il faut donc
préparer la société civile
à un Parlement Mondial.
Or le Forum Social Mondial est une
Société Civile Mondiale (supranationale)
(page 109 du texte charte ONU). Celle-ci aurait plus
d'impact et donnerait une impulsion à la
décision de mettre en place un Parlement
Mondial Démocratique. Les Forums Sociaux vont
se développer, nous devons y être
présents et travailler avec eux.
Néanmoins, il convient de rester vigilants
face aux médias !
Rob et Lionel proposent de participer au Forum de
Porto Alegro en janvier 2005 et d'y tenir un stand.
Roger demande de créer un atelier
participatif.
Ils proposent de créer un
événement important en y travaillant
ensemble sur un même programme en favorisant les
relations interpersonnelles, en prenant des supports
vidéo et musicaux, voire des drapeaux et
banderoles pour donner une dynamique aux
mouvements.
Pour eux, il convient de maintenir la dynamique
créée par la volonté politique
actuelle en raison de la guerre en Irak.
Ils reviennent d'Italie où ils ont
participé à une réunion
organisée par Kofi Anann pour la mise en place
d'un mouvement international de la Paix. Rob souhaite
que quelque chose se passe et propose de changer la
société afin d'éviter
l'exploitation abusive des ressources naturelles et
mettre en place une sécurité et locale
et interétatique. Pour lui, le gouvernement des
USA ne veut pas intervenir pour éviter des
heurts avec les autres gouvernements.
Il existe donc aujourd'hui une opportunité
réelle, en raison des problèmes
sociétaux et environnementaux.
La clé est en partie dans les mains des
Citoyens du Monde qui sont aujourd'hui 100 000
dans 120 pays. Demain, la masse critique peut
être atteinte et provoquer
l'événement.
Marie suggère de proposer à Kofi
Anann la création d'un Jour Mondial du
Parlement Mondial.
- Le 26 juin 2005, date du 50e
anniversaire de la Charte de l'ONU est une date
à retenir. L'Assemblée des Peuples de
San Francisco organise une rencontre. Cinq
questions sont à l'ordre du jour :
- Paix et désarmement ; justice
économique et sociale ; droits de
l'homme, droit international, démocraties
USA/ONU ; Chambre des Peuples.
- Des réunions préparatoires vont
avoir lieu pour préparer la réforme
de la charte et préparer l'émergence
d'une nouvelle conscience planétaire
basée sur des réalités
objectives et incarnées.
Il convient donc de soutenir la campagne pour et
proclamer la légalité de la paix et
l'illégalité de la guerre.
- Evoquer les Droits de l'Homme et aussi ses
devoirs (responsabilité).
- Solliciter les Etats n'ayant pas encore
ratifié le traité de Kyoto et
envisager une cour internationale,
supranationale de justice.
A vos plumes pour proposer :
- Des scenarii de Parlement.
- Existe-t-il des modèles, sont-ils
à créer ?
- Le Forum Mondial vise à travailler
avec deux chambres :
- Chambre du Gouvernement
- Chambre de la Société
Civile.
N.B. : Si le Forum Social est un outil de
transformation utilisant les acteurs de la base,
les metteurs en scène doivent être
conscients et éclairés par une
vision à plus long terme et savoir qu'une
masse en mouvement doit être
canalisée pour construire et non pour
libérer des passions.
- Landing propose des échanges entre
étudiants du Sénégal et des
autres pays. Demande du matériel informatique
même usagé.
- Yaovi Kuadjo, Secrétaire
Général de Solidarité Mondiale
contre la Faim demande passer à l'action contre
la faim dans le monde.
ANNEXES
Plusieurs annexes concernent la
participation à l'Assemblée de Mulhouse
et à l'ASCOP. Ces annexes sont disponibles
uniquement en attachement avec la version papier du
compte-rendu.
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10.5 - UN MESSAGE D'ÉRIC SAUVAT
Cette Assemblée Constitutive ne sera
mémorable que si elle s'appuie sur une
envolée et non sur un découpage.
Je m'excuse auprès de Roger et de Daniel de
ne pas les avoir entretenus avant cette intervention,
mais l'élan m'en est venu cette nuit du 30
septembre au 1er octobre, à la suite
d'une réflexion de Jean-Louis Debré
avant-hier sur France Inter déclarant qu'il
était fier en entrant dans nos mairies d'y lire
notre maxime "Liberté, Égalité,
Fraternité" qui avait, depuis 1789, servi de
phare au monde de la démocratie.
Il nous appartient, à nous citoyens du
monde, de déclarer que dans son expression
actuelle, sans doute due à Danton et Rouget de
l'Isle qui aimaient faire sonner les mots, cette
maxime s'est révélée
catastrophique de par sa chronologie des trois mots la
constituant que nous ne contestons pas mais qui
doivent être déclarés :
Fraternité, Egalité,
Liberté
pour reprendre leurs vraies valeurs.
Aujourd'hui : Liberté = chienlit
comme l'aurait dit de Gaulle.
- Liberté à Bush, Blair et
Berlusconi d'intervenir en Irak.
- Liberté à Poutine de massacrer
trente enfants pour abattre un
Tchéchène.
Egalité = se limite à
égalité devant la loi, alors que
l'égalité ne peut venir au monde que
par une redistribution de ses biens au prorata des
besoins de chacun.
Fraternité = fratries
- Fratrie des frères de la côte que
sont les nantis sans scrupules.
- Fratrie des francs-maçons.
- Fratrie des Frères Musulmans.
C'est en Orient, pour tout dire en Syrie, que je
retrouve le plus de sagesse, à partir d'une
fraternité issue de la cohésion de la
cellule familiale, une timide égalité
issue de l'émergence d'une ethnie longtemps
piétinée qui essaie de faire
émerger chacun des siens, une liberté au
goutte à goutte initiée par Bachar el
Assad en dépit de la vieille garde
laissée par son père de l'essence d'un
Sadam Hussein. J'ai pu écrire des Syriens,
comme je l'écrirai des Irakiens que j'ai aussi
connus :
... Ils sont de ces pays où tous les enfants
sont propres et correctement vêtus, où il
n'est pas de mendiants car la solidarité de
tous ne saurait tolérer l'indignité d'un
seul !
Voilà pour la maxime, reste à la
véhiculer et par l'espéranto que nous
devons instituer langage officiel des citoyens du
monde, mais pour lequel la divulgation semble
limitée aux nantis. J'ai par exemple
été très déçus
lorsque voulant y initier de jeunes Syriens, Syriennes
par Internet, j'ai constaté qu'il ne s'y trouve
aucun enseignement arabo/espéranto. Existe-t-il
seulement un enseignement chinois/espéranto ?
Sinon nous en excluons un tiers des citoyens de la
planète, alors que déjà un autre
tiers en est exclu pour défaut
d'alphabétisation.
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10.6 - UN MESSAGE DE 1981 SUR L'ENVIRONNEMENT
QUI EST TOUJOURS D'ACTUALITÉ
PROTECTION DE LA BIOSPHÈRE
Message de Ma. BONNEFOUS à l'Institut
d'Etudes Mondialistes
La crise du monde actuel pose le problème de
la défense se l'humain. L'homme du XXe
siècle est menacé de perdre la
maîtrise de son destin, car il se sent
dépassé, incapable d'obtenir les
changements qu'il souhaite. Certains disent que cet
homme est malade de la démesure. Je dirai
surtout qu'après avoir voulu déifier la
science, il prend conscience de son impuissance
à pouvoir faire le tri entre ce qu'elle a
apporté de positif et ce qu'elle contient de
redoutable. Tel est le danger qui nous menace : une
civilisation dominée par une catégorie
d'hommes, interprètes de cette science
déifiée.
Nous touchons au drame du monde actuel, un monde
dans lequel le peuple est consulté formellement
sur des grands principes alors qu'il se trouve dans
l'impossibilité de faire entendre sa voix sur
des décisions capitales qui pèseront sur
la vie quotidienne.
Le problème de l'adaptation des institutions
à l'ère technologique se pose.
Il faut éduquer l'homme, tandis que nous
nous contentons de l'instruire, l'éduquer pour
lui apprendre à se protéger
lui-même.
Il est grave que les prévisions les moins
contestables, au lieu de mobiliser les instances
nationales et internationales, ne soient pas l'objet
des constantes préoccupations de tous les
gouvernements. On continue à régler les
problèmes au fur et à mesure de leur
urgence, en ne tenant compte que des révoltes
de masses ou des mouvements revendicatifs.
Dans mes ouvrages, j'ai souligné les
multiples dangers qui nous menacent sur le plan humain
et risquent de nous submerger si les lois
imprescriptibles de la sagesse humaine continuaient
à être transgressées.
Allons-nous accepter une dégradation totale
de notre milieu naturel ou sommes-nous
décidés à l'empêcher ?
Allons-nous accepter que les moyens de destructions
absorbent plus d'argent que la protection de la
qualité de la vie ou la garantie de l'emploi
pour une jeunesse désemparée ?
Allons-nous définir enfin des choix et indiquer
des finalités qui ne retiendrons que ce qui est
profitable à l'homme, et éliminer
complètement ce qui est vain, dangereux ou
condamnable ?
Notre société de consommation doit
opérer sa reconversion si elle veut mettre un
terme à l'inquiétude d'un monde
où le fracas des techniques étouffe la
défense de l'humain.
La nature dégradée allant
jusqu'à menacer la biosphère, une
science dont on a tendance à perdre le
contrôle, un surarmement
généralisé et ruineux, une
production agricole inégale et souvent
déficiente, un accroissement
démographique
déséquilibré.
Tels sont les motifs d'inquiétude du monde
actuel qui persistent depuis des années.
Tout cependant peut être encore perdu ou
sauvé, mais il faut réagir vite si nous
voulons "sauver l'humain" Votre action et votre
réflexion y concourent.
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
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- conclusion
10.7 - L'APPEL DE LA HAYE
DU 11 MARS 1989
NOTRE PAYS : LA PLANÈTE
Le droit de vivre est à la base de
toutes les aspirations légitimes des
êtres humains. Sa garantie est un devoir absolu
pour les responsables de tous les états du
monde.
Les conditions mêmes de la vie sur notre
planète sont aujourd'hui menacées par
les atteintes graves dont l'atmosphère est
l'objet.
Des études scientifiques faisant
autorité ont mis en évidence l'existence
et l'ampleur de dangers considérables tenant
notamment au réchauffement de
l'atmosphère et à la
détérioration de la couche d'ozone.
L'action entreprise pour résoudre ce dernier
problème s'inscrit dans le cadre de la
convention de Vienne pour la protection de la couche
d'ozone (1985) et du protocole de Montréal
(1987), tandis que la solution du premier
problème a été confiée au
Groupe intergouvernemental sur l'évolution du
climat, institué par le PNUE et l'OMM. De plus
l'Assemblée générale des Nations
unies a adopté en 1988 la résolution
13-53 sur la Protection du climat du globe qui
reconnaît l'évolution du climat comme une
préoccupation de l'humanité.
Les conséquences de ces
phénomènes paraissent, en l'état
actuel des connaissances scientifiques, susceptibles
de porter atteinte aux systèmes
écologiques et aux intérêts les
plus vitaux de l'humanité toute
entière.
Comme le problème est planétaire, sa
solution ne peut être conçue qu'au niveau
mondial. Compte tenu de la nature des dangers, les
remèdes à y apporter relèvent non
seulement du devoir fondamental de protéger
l'écosystème terrestre, mais aussi du
droit de l'homme à jouir dans la dignité
d'un environnement mondial viable et. par
conséquent, du devoir de la communauté
des nations à l'égard des
générations présentes et futures
de tout mettre en oeuvre pour préserver la
qualité de l'atmosphère.
C'est pourquoi nous considérons, face
à un problème dont la solution
présente la triple caractéristique
d'être vitale, urgente et mondiale, que nous
nous trouvons dans une situation qui requiert non
seulement la mise en oeuvre des principes existants,
mais aussi une approche nouvelle, par
l'élaboration de nouveaux principes de droit
international, notamment de mécanismes de
décision et d'exécution nouveaux et plus
efficaces.
Des mesures de régulation. de soutien et
d'adaptation s'imposent, qui prennent en compte la
participation et la contribution potentielle de pays
ayant atteint des niveaux de développement
différents. La plus grande partie des
émissions qui affectent l'atmosphère
à l'heure actuelle est due aux nations
industrialisées. C'est également dans
ces nations que les possibilités de changement
sont les plus grandes et ce sont elles aussi qui
disposent des ressources les plus grandes pour traiter
efficacement le problème.
La Communauté internationale et
spécialement les nations
industrialisées, ont des obligations
particulières d'assistance à
l'égard des pays en développement qui
seraient très sévèrement
affectés par des changements de
l'atmosphère lors même que beaucoup
d'entre eux n en seraient que très faiblement
responsables aujourd'hui.
Les institutions financières et les
organismes d'aide au développement,
internationaux et nationaux, doivent coordonner les
activités pour promouvoir un
développement durable.
Dans le respect des obligations internationales de
chaque État, les signataires reconnaissent et
s'engagent à promouvoir les principes suivants
:
- Le principe du développement dans le
cadre des Nations unies. d'une nouvelle
autorité institutionnelle, soit par le
renforcement d'institutions existantes, soit par la
création d'une institution nouvelle qui,
dans la perspective de la préservation de
l'atmosphère, sera chargée de lutter
contre le réchauffement, en recourant
à toutes procédures de
décision efficaces même si, dans
certains cas, un accord unanime n'a pu être
atteint.
- Le principe selon lequel cette
autorité institutionnelle
procédera ou fera procéder aux
études nécessaires, pourra
accéder sur demande aux informations
idoines, assurera la diffusion et l'échange
des connaissances scientifiques et technologiques
-ce qui implique de promouvoir l'accès aux
technologies nécessaires-,
développera des instruments et
définira des normes favorisant ou
garantissant la protection de l'atmosphère
et contrôlera le respect de ces normes.
- Le principe de mesures appropriées
destinées à promouvoir l'application
effective et le respect des décisions de la
nouvelle autorité institutionnelle,
décisions qui relèveront du
contrôle de la Cour internationale de
Justice.
- Le principe selon lequel les pays sur lesquels
les décisions prises en vue de
protéger l'atmosphère feraient peser
une contrainte anormale ou particulière. eu
égard notamment à leur niveau de
développement et à leur
responsabilité effective dans la
détérioration de l'atmosphère,
recevront une aide juste et équitable
à titre de compensation. Des
mécanismes devront être mis en place
à cette fin.
- La négociation des instruments
juridiques nécessaires pour donner une
assise institutionnelle et financière qui
soit efficace et cohérente, aux principes
énoncés plus haut.
- Les chefs d'État et de Gouvernement, ou
leurs représentants, qui ont exprimé
leur adhésion à la présente
Déclaration en y apposant leur signature,
affirment leur volonté de promouvoir les
principes ainsi définis et ce :
- en développant leur initiative au
sein de l'organisation des Nations Unies et en
coordination et collaboration étroites
avec les institutions existantes
créées sous les auspices des
Nations unies ;
- en invitant tous les États du monde
et les organisations internationales ayant
compétence en la matière à
participer, en prenant en compte les
études du GIEC, à
l'élaboration des conventions-cadres et
autres instruments juridiques nécessaires
à la création de
l'autorité institutionnelle et
à mettre en oeuvre les autres principes
énonces ci-dessus en vue de
protéger l'atmosphère et de lutter
contre la modification du climat, en particulier
le réchauffement ;
- en exhortant tous les États du monde
et les organisations internationales ayant
compétence en la matière à
signer et à ratifier les conventions sur
la protection de la nature et de
l'environnement. ;
- en appelant tous les États du monde
à souscrire à la présente
déclaration.
Les 43 pays signataires de l'Appel de La Haye
:
Allemagne, Australie, Autriche, Belgique,
Bangladesh, Bénin, Brésil, Canada,
Congo, Côte d'Ivoire, Danemark,
République Dominicaine, Égypte, Espagne,
France, Gabon, Grèce, Guinée, Hongrie,
Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Italie,
Japon, Jordanie, Kenya, Luxembourg, Mali, Malte,
Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan,
Pays-Bas, Pologne, Portugal, Sénégal,
Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Tunisie,
Venezuela, Zimbabwe.
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
paix et désarmement - annonces
- CILAME -
fonctionnement de l'ASCOP -
charte - stratégie
- Coalition pour un parlement
mondial -
Annexes : message d'Eric - lettre
d'Edouard Bonnefous - Appel de La
Haye -
message d'Henri Cainaud - article
de presse - lettre de Josep Ortega
- conclusion
10.8 - UN MESSAGE D'HENRI CAINAUD ET UN
EXTRAIT DE L'HYMNE DE L'UNIVERS
Ces trois jours ont marqués pour moi le
début d'un vieux rêve de trente ans :
celui de voir se rassembler les différentes
composantes qui travaillaient à créer un
Parlement Mondial.
C'est la fin des intégrismes. "Nous sommes
les meilleurs".
Ci-joint un projet de tract qui vise un potentiel
énorme de citoyens du Monde :
H u m a n i t é
en m a r c h e
Le monde se construit
Voilà la vérité fondamentale
qu'il faut comprendre et comprendre si bien qu'elle
devienne une force habituelle et comme naturelle de
nos pensées.
La grande valeur éducative de la
géologie, c'est qu'en nous découvrant
une terre vraiment une, une terre qui ne fait qu'un
seul corps puisqu'elle à un visage, elle nous
rappelle les possibilités d'organisation
toujours plus haute déposées dans la
zone de pensée qui enveloppe le monde. En
vérité, il n'est pas possible de fixer
habituellement les yeux sur les grands horizons
découverts par la science, sans que sourde un
désir obscur de voir se lier entre les hommes
une connaissance et une sympathie croissantes,
jusqu'à qu'il n'y ait plus, enfin, sous l'effet
de quelque attraction qu'un coeur et qu'une âme
sur la face de la terre.
Une connaissance toujours plus organisée de
l'univers passe de main en main et son éclat
grandit.
L'Humanité ; l'Esprit de la terre : la
Synthèse des individus et des peuple; la
Conciliation paradoxale de l'Elément et du
tout, de l'Unité et de la Multitude : pour que
ses choses dites utopiques, et pourtant biologiquement
nécessaires, prennent corps dans le Monde, ne
suffit-t-il pas d'imaginer que notre pouvoir d'aimer
se développe jusqu'à embrasser la
totalité des hommes de la Terre ?
Nous n'espérerons jamais assez de
l'unité humaine croissante."
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10.9 - UN ARTICLE DES DERNIÈRES
NOUVELLES D'ALSACE
Le monde ne va pas très bien
Représentant les Citoyens du Monde, le
Congrès des Peuples organisait récemment
une rencontre de son assemblée consultative
à Mulhouse.
Ayant émergé des cendres encore fumantes
de la deuxième guerre mondiale, l'idée
de citoyen du Monde voyait en une démocratie
mondiale le moyen de régler les
problèmes qui se posaient désormais
à l'échelle de la planète ; elle
avait accouché en 1949 du terme de
"mondialisation" que les citoyens du monde
d'aujourd'hui voient "galvauder" par les notions de
libéralisation économique et de
mégalocratie". En clair, "c'est un combat de
plus à mener pour le Congrès des
Peuples" confie son président Roger
WINTERHALTER.
"Assemblée mondiale existant depuis 1966 et
démocratiquement élue par un corps
électoral, constitué par des villes et
quelques 100 000 électeurs individuels,
répartis dans 120 pays", ce Congrès,
renouvelé par tiers tous les trois ans
(prochaines élections fixées à
2007), s'est réuni ce week-end à
Mulhouse, en y rassemblant une demi-douzaine de ses 40
élus ainsi que les représentants de 17
pays. Parmi lesquels, outre la France, les Etats-Unis,
l'Inde, le Sénégal, le Togo, le
Pakistan, l'Afghanistan, la Turquie, le Maroc...
Objectif : "maintenir les liens existants et les
renforcer, confronter nos idées et nos
expériences afin de dynamiser la mouvance",
selon Roger Winterhalter. Qui se base sur le constat
que "ça ne va pas très bien dans le
monde...).
Et à tous les niveaux. "De fait, la notion
de citoyen du monde n'est plus seulement civique
puisqu'elle prend également l'environnement, au
sens large, dudit citoyen en compte". Si une charte
reste à définir, la politique
générale du Congrès est-elle bien
établie : "mutualisme transnational",
formation, solidarité, écologie (avec un
respect de l'ensemble du vivant), reconnaissance des
droits fondamentaux, désarmement et
pacifisme... "En bref, il faut semer les valeurs de
l'humanisme à travers le monde et repenser
complètement l'économie". A ce titre,
l'assemblée consultative planchait ce week-end
sur la mise en place d'un "parlement mondial des
peuples, l'ONU ne représentant que les
Etats".
Conscience
Le concept peut paraître pour le moins
abstrait, voire carrément irréalisable
et relever du voeu pieux... "Il vaut mieux être
utopiste et agir qu'être réaliste et ne
rien faire !", rétorquent unanimement les
membres de l'assemblée. Dont Rob Wheeler,
représentant américain de retour d'une
réunion du comité de réflexion
sur la réforme des Nations Unies mis en place
par son secrétaire général Kofi
Anann. Agir, en réfléchissant, à
travers débats, conférences et ateliers,
aux meilleurs moyens de mettre concrètement
cette politique en pratique. Il existe ainsi depuis
1982 un fonds mondial de solidarité contre la
faim.
Mais, à la taille de l'enjeu répond
la fragilité de l'interaction potentielle...
"Nous avons conscience de nos limites, mais aussi de
nos possibilités", répond Roger
Winterhalter. "Déjà, nous parlons le
même langage partout et les nouvelles
technologies facilitent notre communication. On dirait
même qu'Internet a été
inventé pour nous ! Nous avons donc les outils
et la maturité historique puisque ces
idées ne cessent de progresser depuis 50 ans.
Un sondage avait mis en exergue que 40 % des gens se
considèrent comme citoyens du monde. Il y a une
véritable prise de conscience civique
planétaire. Et puis, c'est sans doute notre
plus grand atout, les jeunes sont de plus en plus
sensibles à cette notion.
(Nicolas Lehr)
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- conclusion
10.10 - UN MESSAGE DE JOSEP LUIS
ORTEGA
Bonjour à tous
Je voudrais vous saluer comme nouveau coordinateur
du Comité Transnational de Pilotage de
l'Assemblée Consultative auprès du
Congrès des Peuples. Je suis depuis maintenant
à votre disposition.
II faut avant tout que je pose la question
évidente de mon niveau limité de
français qui me permet de comprendre bien ce
que je lis et de maintenir une conversation (avec le
support aimable de l'interlocuteur), mais qui rend
difficile pour moi de l'écrire, surtout par le
mauvais résultat final mais aussi par le temps
qu'il me prends.
Je vais faire l'effort d'apprendre pour
améliorer, mais j'aimerais demander si on
pourrait envisager la possibilité que chacun
s'exprime dans la langue dans laquelle on se trouve
plus confortable. Par exemple, chez moi, ma femme
parle normalement en espagnol et je réponds en
catalan. Il serait donc intéressant de
connaître quelles langues vous pouvez lire
facilement. Je peux moi-même lire le catalan,
l'espagnol, le français, l'anglais, l'italien
et un peu le portugais (et je me propose de comprendre
bientôt l'espéranto). Je peux
écrire confortablement en catalan, espagnol et
anglais, et avec des difficultés en
français. Ceci serait plus important encore
dans la perspective de croissance, au niveau
individuel et des organisations, qu'on souhaiterait
pour l'ASCOP.
Comme vous le savez, un des buts du CTP est la
création d'un centre d'information, discussion,
collaboration, coordination et peut-être
décision sur Internet. J'ai créé
déjà une wiki pour l'ASCOP, que je vous
invite à visiter à ascop.editme.com. Une
wiki est une web où tout le monde peut
participer, en ajoutant ou changeant le contenu en
même temps qu'on la visite. Il serait
très important de vous familiariser avec le
concept wiki et les méthodes d'édition.
Vous pouvez essayer d'introduire un peu d'information
dans votre page personnelle que j'ai
créé déjà et à
laquelle vous pouvez accéder depuis la page de
l'équipe de gestion de l'ASCOP à
http://ascop.editme.com/manag.
Pour accéder à l'édition, cliquez
sur l'option "Edit" que vous trouverez à
droite. Cela ouvre une fenêtre d'édition
qui vous permet d'ajouter du contenu à la page.
Je vais essayer de développer cette wiki comme
centre névralgique pour l'ASCOP, mais j'aurais
besoin de connaître votre opinion et d'avoir
votre collaboration.
J'ai créé aussi une liste
électronique de discussion pour l'équipe
de gestion de l'ASCOP : ASCOP@swikis.net. II servira
pour envoyer un message a tous les membres du Bureau
et du CTP.
Finalement, dans le but de mieux nous
connaître et de faciliter la communication entre
nous, je voudrais suggérer l'utilisation de
Skype, un système Voix-lp qui permet de parler
téléphoniquement et gratuitement entre
utilisateurs de Skype et à un prix très
réduit de Skype à
téléphone normal. Vous pouvez visiter la
page Skype en français à
ttp.//web.skype.com/home.fr.html.
Je suis convaincu des possibilités de
croissance et d'action de l'ASCOP et je vais m'engager
à fond pour les faire réalité. Je
vous prie d'envoyer vos idées, commentaires et
suggestions pour commencer à prendre contact et
à développer une relation de confiance
et d'efficacité qui nous permet de progresser
vers nos buts communs.
Amicalement,
note d'ambiance - participation
- ouverture - agir
: tour de la Paix - peuples sans
Etats - université
d'été -
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Haye -
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- conclusion
11 - UNE CONCLUSION
PROVISOIRE
C'était bien, chaleureux, plein d'espoir.
Nous avons pu constater que le lien est vraiment plus
important que le bien.
A nous de mettre maintenant ces belles idées en
pratique car...il ne suffit pas de le dire, il faut oser le
faire.
Alors... allons-y.
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