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LIBRES PROPOS

Jean Paul Alexis Bengantundu

L'OCCIDENT VU DE GOMA AU CONGO

Nos gémissements aggravent notre situation

Les pouvoirs établis en Afrique confectionnent des inégalités, du favoritisme, du mépris, du chômage imposé, de la désorganisation des parlements dirigés par les députés, membres des partis au pouvoir. Quant à la jeunesse diplômée des universités, on lui a imposé un travail précaire, sous payé, [quand il l'est]… etc. ; pendant que les fils des ministres et des responsables jouent avec des millions en créant des entreprises fictives pour amasser de sommes colossales…

Lorsque les prix des produits de première nécessité augmentent, le ministre du commerce affirme qu’ils sont libre conformément à la loi de l’offre et de la demande ; sans oublier la hausse de taxes, le favoritisme, la corruption à tous le niveaux, le diktat des importateurs qui imposent les prix qui leur conviennent, sans tenir compte des normes et des réglementations.

L'eau, les routes, les hôpitaux, les écoles, sont comptés sur les bouts des doigts en Afrique Subsaharienne…

Ouverte le 25 novembre 1884, la conférence de Berlin, au cours de laquelle le sort du continent a été décidé sans qu’ils [les Africains] aient été consultés, s'était achevée le 26 février 1885. C’était la mort de l’identité et de l’intégrité africaine. Cent vingt-six ans après, l’Africain continue à s’en prendre au Blanc, à l’homme occidental…

Chères sœurs et frères Africains, dans la vie de tous les jours, chacun est maître de son destin, et nos gémissements ne pourront qu'aggraver notre situation. A force de crier toujours à l'injustice, au « deux poids, deux mesures », l'Africain reconnaît son incapacité à décider de son propre sort. Ce n’est pas parce que nous avons été lésés dans le passé que nous devons toujours demeurer nostalgiques.

Ayons le courage de nous regarder dans un miroir et servons-nous du passé, pour renforcer notre capacité à défendre nos intérêts.

L’Afrique doit choisir entre pérenniser l’esclavage mental, caractérisé par son adhésion aveugle à la philosophie religieuse, coloniale, qui aveugle et abrutit , et se déterminer pour sortir de ce carcan, en renouant avec ses valeurs ancestrales, profondes. Et reconnaître à l’autre : l’étranger, l’homme occidental, le droit de se battre, de vouloir dominer, de chercher à améliorer sa condition. Il faut arrêter de croire que l’Occident demeure notre seul recours pour atteindre le bonheur auquel nous aspirons tous en Afrique. Nous devons montrer notre maturité au reste du monde.

Puissent nos dirigeants être conscients de leurs responsabilité vis-à-vis de l’évolution de notre continent !

Je ne suis contre personne mais contre le système

Il me faut [maintenant] traiter le problème que nous pose l’intervention étrangère dans les affaires de notre continent.

En Libye d’abord, en Côte d’Ivoire ensuite, sont en effet intervenus, militairement et avec des moyens sophistiqués, ceux qu’on appelle « les Occidentaux » : pas tous et pas les mêmes dans les deux cas ; mais au moment choisi par eux, pour le temps et les missions qu’ils se sont fixés.

On nous dit d’accueillir ces interventions avec faveur et même reconnaissance ; puisqu’elles sont utiles aux deux pays et effectuées à la demande des Nations-Unies et sur la base de résolutions votées par les pays africains et arabes. Où repose la vérité ?

A vrai dire, ces interventions ont suscité un malaise perceptible et même beaucoup de réactions hostiles. Avec des arguments que je rappelle ci-dessous et dont la portée est réelle :

  • Pourquoi cette hostilité déclarée à Laurent Gbagbo que les présidents français se transmettent l’un à l’autre ?
  • Pourquoi vouloir tout d’un coup le départ de Kadhafi après l’avoir reçu avec faste et honoré de tant de visites ?
  • Comment se fait-il que les Euro-américains soutiennent aujourd’hui des soulèvements populaires, après avoir si longtemps adoubé et protégé nos pires dictateurs ?
  • De quel droit et selon quels critères, choisissent-ils parmi nos dirigeants ceux qu’ils aident et pourquoi les suivrions-nous dans leur détestation d’un Mugabe, d’un Gbagbo ou d’un Kadhafi ?
  • Peut-on croire qu’ils dépensent de l’argent en temps de crise économique, engagent des hommes et du matériel par altruisme, pour nous aider à nous libérer de nos tyrans ?
  • Ceux-là-mêmes qui n’avaient qu’égards et compliments pour Ben Ali, Moubarak, Assad et consorts, sont ils crédibles lorsqu’ils débordent de sympathie pour les jeunes de Tunisie et d’Egypte qui ont chassé les deux premiers, pour le peuple de Benghazi en révolte contre Kadhafi ?
  • Et ces agents de la CIA, de la DGSE, du M16 ou du Mossad qui se sont répandus en grand nombre en Côte d’Ivoire et en Libye, que manigancent ils ?
  • Et que trament les services anglais et américains avec un Moussa Koussa, qu’ils ont absous de ses crimes et dont ils ont refait leur agent ? Comment croire qu’ils oeuvrent dans l’intérêt de la nouvelle Libye, en cajolant l’âme damnée de Kadhafi : « son bras droit et son bras gauche » qu’a été Moussa Koussa pendant plus de 20 ans ?

Ces interrogations, et quelques autres, hantent l’esprit d’un grand nombre d’Africains et d’Arabes, heurtés par le spectacle d’avions et de navires euro-américains engagés en Libye et en Côte d’Ivoire. Leur oppose-t'on que, cette fois, c’est pour la bonne cause, ils répondent : peut-être, sans doute. Mais tout de même, cela reste en travers de la gorge...

L’opération des Occidentaux souffre, en vérité, du plus lourd des héritages : les nombreuses interventions militaires, qui l’ont précédé depuis plus d’un demi-siècle, ont toutes été postcoloniales, agressives, destructrices.

Il faut que ces Occidentaux comprennent et acceptent la réaction de méfiance, et, la façon dont ils sélectionnent nos dirigeants, répartis entre ceux qu’ils adoubent et ceux qu’ils récusent, source de nos malheurs, de notre extrême misère, pauvreté, [y incite]…

Quant aux Africains, aux Arabes et aux autres peuples de l’ancien Tiers-monde, ils doivent, de leur côté, chercher et trouver la position juste, efficace, par rapport à l’Occident.

Un intellectuel français qui se situe très à gauche, Alain Gresh, a balisé la voie en préconisant : « Ni contre l’Occident, ni à son service ».

Je compléterai ainsi : l’Occident n’est pas un, mais multiple ; ceux qui le constituent ne sont pas toujours bien intentionnés à notre égard, mais ils peuvent l’être, et il est de notre intérêt de faire en sorte qu’ils le soient et y trouvent leur compte. Riches et puissants, ils ont tendance à nous considérer comme d’infortunés et lointains cousins et nous traiter comme tels.

Alors ? Oui, ne soyons ni contre l’Occident ni à son service. Soyons les amis de ceux qui nous proposent une amitié entre égaux, telle que définie par Talleyrand : « Les amis se conservent avec du soin, de la considération, des ménagements et des avantages réciproques… »

Alexis Bengantundu
Publié par J-F Rey le 22/02/2012


Classification et affranchissement de l'esprit de compétition

L’un des problèmes les plus graves auquel doit faire face toute personne est la tendance à sous estimer ou à surestimer le soi. Les deux « attitudes peuvent être également désastreuses. Il semblerait que la meilleure solution inspirée par la sagesse de l’amour consiste à mesurer jusqu’à un certain point ses capacités personnelles par rapport à celles d’autrui, puis à lâcher prise. car si l’amour doit intervenir dans le monde de la personne, ce doit être en dehors de tout sentiment de compétition.

La tendance qu’ont les hommes à s’évaluer selon de faux critères ou à s’opposer les uns aux autres finit toujours par diviser les gens et créer des inimitiés malsaines.

L’humanité fonctionne à l’intérieur d’un cadre restreint de connaissances. Le diagramme individuel, tout comme celui de la population dans son ensemble, est très irrégulier, de sorte qu’il ne peut exister de méthode précise de classification. Mis à part un examen très général en ce qui a trait à la race, à l’intelligence , au niveau d’études, à la profession, aux préférences politiques et à la classe sociale, les gens ne peuvent pas être systématiquement étiquetés dans une catégorie pour consultation rapide.

Ceux qui sont ignorants dans certains domaines d’activités peuvent exceller en d’autres ; et ceux qui connaissent beaucoup des choses peuvent en ignorer quelques unes. Tous ont beaucoup des lacunes dans leurs connaissances. Même si ces faits sont évidents pour un grand nombre de gens, certains n’en ont pas tenu compte.

Nous citoyens du Monde, devons apprendre à développer une compréhension de la loi universelle qui nous empêchera de s’attacher au sentiment de rivalité, qui crée des divisions. S’il y a un certain sentiment de compétition que l’on doit retenir, c’est celui que l’on peut avoir par rapport à soi même. C’est ainsi que chaque personne essaiera de tenir un registre de ses réalisations au niveau de son caractère, de sa spiritualité, de sa dévotion, de sa constance, de sa foi, de ses connaissances académiques et spirituelles sous forme d’un diagramme qui lui permettra de noter ses progrès au fil des heures et de jours.

Si les gens veulent bine rivaliser seulement avec eux mêmes, se transformant de gloire en gloire par l’action de l’Esprit, ils verront que le pouvoir de l’amour ne reste pas les bras croisés à attendre que l’âme de l’homme, forte de son précieux potentiel dépérit, s’étiole et meurt.

Certains philosophes ont affirmé que les hommes doivent être égoïstes avant de pouvoir être généreux. D’autres déclarent qu’il ne peut y avoir de véritable altruisme car, selon eux toute motivation est centrée sur le soi.

On devrait considérer certains aspects de raisonnement, qui concerne le fait d’agir dans un but intéressé de façon éclairée.

Pour ce qui est de l’intérêt personnel, disons qu’il est toujours dans l’intérêt du petit y moi de mettre son énergie au service du soi.

Et c’est par le service envers la vie car toute vie est une-que cela se fait le mieux. Donc ce qui est bon pour le soi profite à tous, et ce qui fait du bien au plus grand nombre profite à la personne qui s’élève par le service.

Le fait d’être libéré de tout esprit de rivalité avec autrui-afin que l’on puisse entrer en compétition avec le soi même et ses registres passés-offre des possibilités illimitées.

De plus, lorsque l’on rivalise avec le monde et que l’on excelle, on en arrivera au point où il n’ y aura plus personne avec qui rivaliser.

Ceux qui ne se laissent plus atteindre par la compétition qui se vit au niveau du monde sont désormais tout à fait libres d’exprimer l’amour divin.

Je ne dis pas que les gens devraient s’exposer à la curiosité flagrante du monde. Je ne dis pas non plus qu’ils devraient s’isoler au point de ne pouvoir répondre aux besoins raisonnables et nécessaires d’autrui. Mais je dis que le gros bon sens allié à un sens délicat de l’équilibre, devrait octroyer une certaine bonne diplomatie pour diriger le cours de la vie de chacun.

Les citoyens du Monde doivent tenir compte de la loi Universelle.

Alexis ASUMANI B


L'Afrique a besoin de démocratie économique

Avoir des présidents dits démocratiquement élus et des institutions dites républicaines ne changent grand-chose au quotidien des Africains. La croissance est là…mais la croissance ne se mange pas, Tout comme la démocratie.

Réputés être des modèles en la matière en Afrique de l’Ouest, le Sénégal, le Mali et le Bénin n’ont pas vu la pauvreté de leur population reculer. Ils n’ont pas pu donner des emplois à leur jeunesse désoeuvrée. Si les institutions élus sont gages de stabilité de la vie politique, elles ne sont toujours pas porteuses de mieux être économique.

L’Afrique a besoin de démocratie économique, celle là même qui interdit l’équité dans la gestion des deniers publics. A quoi servent les élections si elles installent des pouvoirs qui VAMPIRISENT les ressources de l’Etat et CONDAMNENT leurs peuples à vivre dans la misère ? Quel est leur SENS si elles permettent tout simplement d’arbitrer la lutte entre des aristocraties rivales, qui relaient aux commandes pour se servir et non pour servir ?

La vraie démocratie commence par la remise à chacun de ce qui lui revient dans ce qui appartient à tous. Au tant dire qu’elle n’existe pas sous les tropiques. Dans un contexte de déliquescence de l’enseignement public, seuls les enfants des « gens d’en haut « sont formés dans les bonnes écoles, essentiellement privées. Avant d’être pistonnés pour accéder aux emplois les plus convoités. Tout fonctionne suivant le même principe discriminatoire, de l’organisation de concours d’accès à l’administration, à l’attribution des titres fonciers, en passant par la délivrance de documents administratifs et la distribution de la justice. Ceux qui ne l’ont pas, savent les mêmes sur plusieurs générations, ne sortent jamais et nulle part.

A quand la démocratie économique garantissant, au-delà des textes constitutionnels, les mêmes droits à tous , l’égal accès de tous aux ressources publiques, à une formation correcte, à l’emploi, à la propriété foncière, à une justice équitable ? C’est surtout de cette démocratie là que les Africains ont besoin.

Nous oeuvrons aujourd’hui pour la Paix et la Liberté et la vraie démocratie enfin pour l’Universalité.

Le citoyen du Monde Yves Angelloz contribue à cette universalité à travers les « Jeux Mondiaux de la Paix », le Citoyen du Monde Daniel DURAND, quant à lui c’est à travers le RECIM( Registre des Citoyens du Monde) ; le polycitoyen Michel PORTAL travaille dans la NEF( Nouvelle Economie Fraternelle), Jean JACQUES œuvre dans son association ….je n’arrive pas à citer toutes les femmes et tous les hommes Citoyens du Monde qui cherchent à contribuer à l’installation des institutions universelles.

Africains, Européens, Américains, Asiatiques se retrouvant dans ces organisations de bonne volonté, sommes tous citoyens du monde. Nous connaissons que la loi d’entraide a sa source dans la doctrine générale de charité et d’amour universel. Et l’amitié est un sentiment très proche de l’amour, une tendresse en raison de laquelle sacrifier sa vie pour un ami est une éventualité normale.

J’ai encore emprunté cette idée d’Aristote dans l’Ethique à Nicomaque « Vivre ensemble et mettre en commun discussions et pensées : c’est en ce sens là, semble –t-il , qu’on doit parler de vie en société quand il s’agit des hommes, et il n’en est pas pour eux comme pour les bestiaux où elle consiste seulement à paître dans le même lieu »

Trouvons notre richesse hors de nous, mes frères et sœurs.

Qui aimera mettre en commun discussions et pensées? A bientôt.

Polycitoyennement

Alexis ASUMANI BENGANTUNDU
Solidarité Bonne Volonté/Goma RD du Congo
BP 78 Gisenyi/Rwanda
esperoabyahoo.fr


Après l'attaque d'Israël contre les humanitaires

Ce n’est pas la première fois, et ce n’est certainement pas la dernière, que l’Etat d’Israël s’attaque à un objectif civil moyennant l’utilisation de forces militaires –aériennes et navales lourdes et impressionnantes.

Ce n’est sûrement pas la première fois non plus, et hélas ! Probablement pas la dernière fois, qu’Israël lance une opération militaire d’envergure en dehors de ses frontières.

Ce n’est pas la première fois enfin qu’Israël foule au pied le Droit International, et plus particulièrement le Droit International humanitaire, et lance un énième défi au Conseil de Sécurité de l’ONU, en ignorant ses multiples résolutions. Dernière en date, la résolution 1960(du 9 janvier 2009) adoptée à la suite de l’opération Plomb Durci contre Gaza et en vertu de laquelle le Conseil de Sécurité soulignait notamment « La nécessité de faire en sorte que les biens et les personnes puissent emprunter régulièrement et durablement les points de passage de Gaza et appelait « à la fourniture et la distribution sans entrave dans tout Gaza de l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux ».

En réalité, Israël, fort de son impunité et de l’immunité dont il, bénéfice au sein des instances onusiennes, a habitué la communauté internationale totalement impuissante à son égard, à de tels défis. A chaque nouvelle opération, Israël franchit une étape supplémentaire dans les sens de la provocation. Avec la dernière attaque contre la flottille de la liberté, l’Etat hébreu n’a fait qu’administrer une nouvelle preuve à tous les Etats, alliés et ennemis, neutres et engagés puissants et modestes, occidentaux, arabes, musulmans et non alignés, qu’il entendait continuer de se prévaloir d’un statut à part en matière de droit international commun et qu’aucune norme juridique internationale, conventionnelle, coutumière ou unilatérale ne s’impose à lui.

En se livrant à une attaque contre un convoi humanitaire international en dehors de ses eaux territoriales, en tuant une dizaine de militants, en blessant une quarantaine et en arrêtant des centaines, Israël a commis une série de crimes d’une extrême gravité qui engagent sa responsabilité internationale et qui auraient dû lui valoir des sanctions collectives(chap VII votées des NU). De même, cette cascade de forfaits aurait dû valoir aux dirigeants de l’Etat hébreu et aux exécutants de l’opération des poursuites pénales, aussi bien devant les juridictions internes des différents Etats signataires de la 4 è convention de Genève relative à la protection de civiles que devant la cour pénale Internationale.

Mais le Conseil de sécurité s’est borné à exhorter Israël à engager une enquête « Transparente, crédible, impartiale et rapide » à libérer immédiatement les navires et les civiles détenus et garantir la livraison de l’aide du convoi ». L’attitude peu énergétique du Conseil de sécurité ne peut que conforter Israël de faire fi à la légalité internationale.

Mes chers sœurs et frères Citoyens du Monde, le Philosophe Alain nous dit que «Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi » et Aristote, dans l’Ethique à Nicomaque « Vivre ensemble et mettre en commun discussions et pensées : c’est en ce sens là, semble –t-il , qu’on doit parler en société quand il s’agit des hommes et il n’en est pas pour eux comme pour les bestiaux ou elle consiste seulement à paître dans le même lieu »

La première fois que, je parlais d’Israël et Palestine, mon frère Daniel DURAND m’avait montré que nous devons travailler beaucoup plus pour l’édification des valeurs humanitaires.

« Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu’il craint »

(Lisez Essais de Montaigne)

JE SUIS Alexis, pour la Liberté de tous.

La fraternité comme élément commun de tous les particularismes, par Jean-Paul Alexis

Pour améliorer le monde, les qualités intellectuelles et artistiques ne suffisent pas, il y a même trop de qualités de ce genre ; il y a trop d'intellectuels, trop de savants, d'artistes …et pas assez de gens qui aiment la vie fraternelle. Quand les humains commenceront à comprendre que c'est la Fraternité qui sauvera le monde, tout sera changé, mais cela n'est pas encore arrivé.

Bien sûr, l'histoire montre qu'en s'organisant en société, les humains ont quand même compris qu'il était avantageux de s e réunir pour vivre ensemble, si non ils en seraient encore au point où chacun devrait passer toute la journée à rechercher sa nourriture dans les forêts l Le jour où ils ont vu l'utilité de se réunir pour avoir plusieurs bras et plusieurs jambes, tous ont bénéficié de cette nouvelle situation,pendant que l'un pêchait le poisson ou allait à la chasse, l'autre tissait une étoffe, un autre arrangeait la petite cabane,etc.…

Et voilà comment maintenant tous sont au service de tous et peuvent profiter de tout. C'est de cette façon que l'homme peut progresser : il exerce seulement une petite activité quelque part, et tout est à sa disposition : les bibliothèques, les hôpitaux, les moyens de transports la protection de la police…ce qui est impossible si on vit séparé. C'est de cette façon qu'il possède maintenant les moyens de remuer le monde entier.

Extérieurement on voit les nations des peuples dont les membres ses soutiennent : la défense du territoire, la sécurité sociale, les allocations familiales ... mais l'homme n'a pas encore compris la signification de ces progrès qu'il est arrivé à réaliser dans la vie objective. C'est pourquoi on doit travailler davantage au RECIM pour que ce soit désormais intérieurement que les être arrivent à former cette société, cette unité, en marchant tous ensemble vers le même but.

Sans toujours s'en rendre compte, les pays travaillent pour la séparation, pour l'isolement. Ils ont des relations entre eux, bien sûr, et cela s'appelle ministère des affaires étrangères, diplomatie, coopération … et en réalité chacun veut rester distinct des autres, chacun voulant se montrer une puissance formidable qui doit s'imposer à ses voisins, intérieurement vraiment liés. Nous au RECIM, il nous faut donc travailler pour cette fraternité, intérieure, pour se rapprochement des êtres, des peuples, des nations, afin que nous atteignions cette conscience sublime de l'unité et vivions dans la plénitude, dans l'abondance, dans la richesse extérieure et intérieure. Voilà le travail d'avenir pour le RECIM.

Que chacun continue à vivre sa vie, oui, c'est normal, personne ne va vous demander de vous laisser absorber par la vie des autres. Vous avez votre vie, vous avez votre organisme, vous êtes séparé, indépendant mais nous formons une Unité. L'humanité est notre famille, la terre notre Patrie. Personne ne demande à un noir de devenir blanc, ou à un blanc de devenir jaune. Ni même à un musulman de devenir bouddhiste, ou à un bouddhiste de devenir chrétien. Que tous gardent donc leurs particularités, mais qu'il existe entre nous cette compréhension grâce à laquelle nous formerons une Unité dans un Monde Universel de paix.

L'idéal de RECIM, c'est d'apprendre aux humains à ne pas travailler exclusivement pour eux-mêmes, mais pour le monde entier. C'est difficile, je le sais mais justement, c'est quand c'est difficile qu'il faut montrer devant la face du monde qu'on est fidèle et véridique.

Convergeons nos désirs, nos pensées, nos intérêts et nos travaux vers la collectivité, vers le côté Universel de la vie.

Le RECIM doit avoir l'élément à apporter au monde : la chaleur, l'amour, les échanges fraternels.

Bien sûr, rien n'arrive d'un seul coup, il faut du temps, des efforts, mais peu importe le temps et les efforts, l'essentiel est de savoir que c'est là notre intérêt. S'il faut passer par des souffrances, cela n'a aucune importance. L'important c'est de marcher vers ce qui existe de meilleur.

Et pour terminer, l'économie sociale et solidaire nous demande de privilégier l'homme plutôt que le profit.

Jean-Paul Alexis Bengantundu
12/04/2010


Médecin après la mort

Sur la terre, le but cosmique de l’évolution est de créer un royaume universel de paix, les Etats Unis du Monde. Seule l’évolution et non la dictature a le pouvoir de mettre en place l’Etat mondial. L’amour du prochain est destiné à régner un jour sur la terre. L’amour du prochain est une alliance harmonieuse d’intelligence et sentiment.

C’est une réalité scientifique qui nous permettra finalement de mettre notre conscience en harmonie complète avec la réalité et nous donnera le moyen de nous unir à la vie.

La dernière plus grande catastrophe naturelle, le tremblement de terre qui vient de secouer Port au Prince en Haïti, doit nous interpeller tous. Comme notre destin cosmique est de devenir un jour les Citoyens du Monde, citoyens du règne de l’homme véritable , un règne qui repose sur l’altruisme et l’amour absolu du prochain, les hommes et les femmes de tous pays continuent de compatir et d’aider moralement, financièrement, matériellement et physiquement avec leurs sœurs et frères Haïtiens, victimes de tremblement de terre. En ces moments l’aide est indispensable.

En Haïti , l’un des pays les plus pauvres au monde, les humanitaires ont du mal a acheminer l’aide au Port au Prince , la région la plus touchée par le séisme(plus de 50.000 morts et 60.000 disparus )faute d’infrastructures appropriées.

Si c’était Bruxelles qui était touché, les humanitaires ne devraient pas avoir des difficultés à acheminer de l’aide au lieu affecté. Le Japon a toujours été touché par les séisme de presque même magnitude mais les dégâts n’ont jamais été énormes comme ceux des pays pauvres comme le Haïti.

C’est après le « Tsunami » que les pays les plus industrialisés, les plus techniquement riches avaient eu l’idée d’instaurer un système de prévoir une nouvelle catastrophe de telle ampleur dans cette région touchée.

Aujourd’hui, on commence à envisager à installer en Haïti ou aux Caraïbes une technique d’avertissement ou d’alerte en vue de prévenir les habitants de la région une catastrophe potentielle au moment où les Etats-Unis, on évacue les gens avant l’arrivée de Catherine ou autres ouragans.

Dans les pays pauvres, dépourvus d’infrastructures, c’est le Système « médecin après la mort ». J’ai vécu le cas en janvier 2002, lors de l’irruption volcanique à Goma(RDCongo), de Nyiragongo. C’est la population elle-même qui avait organisée sa propre évacuation.

Dans d’autres contextes ce sont toujours les pays pauvres qui sont victimes et plus affectés par les effets de guerres, du réchauffement climatique, du versement des déchets industriels etc. entretenus par les pays dits civilisés et industriels. Ce s pays font alors semblant d’apporter l’aide dite « humanitaire » ; ce système que j’ai nommé « Médecin après la mort «

Les populations de pays pauvres victimes de tous les maux sont aussi dirigées par les hommes inconscients, non responsables mais soutenus et protégés parfois sous prétexte de « Démocratie déguisée » (laquelle ?) par les pays occidentaux. Au nom de cette démocratie déguisée, ces pays pauvres manquent toujours d’infrastructures appropriées pour leur développement intégral.

Les intérêts occidentaux laissent toujours que, les droits prétendus de l’Homme soient violés en Afrique. Nous voyons des anciens dirigeants Africains trainés devants de cours internationales accusés de violateurs de droits humains. Mais quelque part, on dit que les multinationales sont celles qui fiancent à 90ù les guerres. Et qui sont elles, on vous dira des anciens députés de pays occidentaux, les sénateurs américains etc. Mais jamais ils seront poursuivis. En notre connaissance, il y a des infractions qualifiées de participation criminelles c'est-à-dire, on peut soit être l’auteur matériel de l’acte ou coauteur ou encore complice. Jamais, nous n’avons vu devant les cours internationales des coauteurs de dirigeants Africains….Cela ne signifie pas que, nous applaudissons les actes criminels de ces dirigeants, ils doivent être poursuivis mais en toute justice c'est-à-dire que tous ceux ont pris part à la commission de l’acte subissent aussi la rigueur de la loi.

Mes chers citoyens du monde ; étant donné que la vie est en vérité un système d’échanges et de coopération entre tous les êtres, cela veut dire que ces êtres disposent d’un seul moyen de vivre en harmonie les uns les autres : l’Amour.

JE SUIS Alexis depuis Goma/RDCongo


Le besoin de renaître

Il y a dans la vie humaine, des moments où le désir de renaitre se fait sentir et s’impose. Et des occasions s’offrent souvent, si pas toujours, pour qu’un tel désir se réalise.

Il peut s’agir d’un temps de souffrance ou d’épreuve après lequel on sent le besoin de faire un sérieux examen de conscience et d’amorcer un nouveau départ dans sa vie. Il peut s’agir aussi d’un temps de prière ou de réflexion profonde pendant lequel on sent un appel pressant à un changement radical. Il peut s’agir également de l’attention que l’on porte aux signes des temps, aux circonstances de la vie-heureuses ou malheureuses – qui disent , par leur brutalité ou leur discrétion, que le moment de renaitre est arrivé.

Ce qui est sûr, c’est que notre désir de renaitre trouve toujours –face à notre attention portée aux choses , aux événements , aux personnes et à Dieu- des opportunités pour se réaliser.

Nous avons aussi ressenti Jeanne et moi, Alphonse, Etienne, Zizina, Bora, Augustin et les autres, le besoin de renaitre, le besoin d’un nouveau départ.

Le contexte que nous vivons nous l’impose. D’une manière éthique, nous avons crée « Solidarité Bonne Volonté » s’occupant de la citoyenneté mondiale dans cette partie de la terre, de l’encadrement des enfants orphelins et nécessiteux , de la coopérative d’entraide pour la survie de ses membres etc.

Le besoin de renaitre ne se fait pas sentir seulement chez les hommes, même l’univers tant les microscomes que les macroscomes sent le désir de renaitre ; la science renaît. C’est pourquoi des nouvelles inventions lesquelles font des opportunités aux hommes leur permettant de franchir les obstacles que le temps et l’espace créent pour eux. Après l’invention de l’ordinateur par le Français Jaques P en 1949 et aujourd’hui l’invention de l’internet, le monde a trouvé une opportunité d’unir l’humanité. La faim, la précarité etc. sont à la base du sous développement par ces précités moyens de communication les hommes peuvent enlever les barrières qui les ont séparé depuis la nuit de temps. Il sied d’en faire un bon usage.

Chers frères et sœurs, Solidarité Bonne Volonté veut profiter de cette nouvelle technologie pour renaitre afin de répondre à nos obligations comme citoyens du Monde.

Nul n’ignore ce que l’argent représente aujourd’hui dans la vie des hommes. Nos idées, nos pensées constructives ne valent rien si, nous manquons des occasions pour les exprimer, si nous dormons affamés, si nous n’avons pas une bonne éducation. La collaboration est un trait assuré du travail des abeilles qui fabriquent du miel. Cette qualité ne manque pas au sein de l’équipe de Solidarité Bonne Volonté et chez tous les partenaires de notre association. Nous pensons que, nous sommes capables de faire si le moyen nous permettait. C’est ici que, qu’il nous faut remercier Yves, Père Duilio Magnani, Daniel Durand, Hans Bakker qui acceptent tant soit peu à nous donner un coup de pouce.

A la manière des humains qui flattent de fleurs utiles aux abeilles, parce qu’ils désirent du bon miel, nos partenaires, enfants que nous encadrons continuent à apporter un apport non négligeable à son essor. Si quelques uns trouver la voie de sortie de leur précarité, ils seraient l’espoir de la société Africaine. Car ce sont eux les constructeurs de la future société. La jeunesse doit être préparée en tout.

JE SUIS Alexis
06/12/09

"Par nos amis, nous devenons frère de tous."


Face à l'incertitude, des défis à relever

L’Afrique n’est pas simplement une terre d’incertitude où le quotidien des peuples est confronté à tous les problèmes liés à la survie et au bien être de tous. Oui on note ça et là des tensions entre peuples, des guerres fratricides, l’injustice et la corruption qui ne font que ternir l’image du continent.

Mais l’Afrique n’est pas que ça !

Des défis à relever : de la réconciliation à la justice, passant par la paix et la concorde des peuples…

Aux habitants d’un village on annonça que dans quelques années, s’abattrait sur leurs maisons une catastrophe qui dévasterait toutes leurs habitations. L’effet de cette annonce fut une profonde démotivation. Nombreux sont ceux et celles qui n’avaient plus la force d’âme pour réparer ce qui se détériorait, puisque toutes les façons se disaient ils , bientôt une catastrophe démolira tout.

La moralité de cette histoire est bien simple : seule la voix de l’espérance ravive les énergies positives pour construire la vie.

On peut en effet se laisser entraver par la complexité des situations africaines actuelles où des forces à la fois internes et externes au continent coopèrent pour assujettir l’Afrique difficile à des chefs d’Etat et de gouvernements d’engager librement des réformes à cause des intérêts politiques et économiques en jeu, les leaders d’opinion sont par contre libres pour faire entendre leur voix au bénéfice des peuples. Dans la longue marche de l’histoire, chaque parole vraie, authentique et profonde est un levain dans la pate humaine doit agir inévitablement jusqu’à ce que la masse africaine bascule dans le sens de l’espérance.

Je suis Alexis, votre frère


Terre d'espoir

Nous ne sommes qu’à crise économique, qui ne se souvient qu’au début de l’année, elle s’est annoncée terrible pour tout le monde : Je ne suis pas un spécialiste à la matière et la question que je me pose est la suivante: est -ce- que cette crise économique a été maitrisée ?

2 Le centre de gravite du monde a bougé. Jusqu'il y a un an, c’était le G8 qui gouvernait le monde ; en son sein, les Etats unis et l’union européenne tenaient les rênes : le centre du monde était là et nulle part ailleurs. Aujourd’hui, il partout ? Mais c’est du coté de l’Asie qu’il regarder pour voir où penche la balance …

3. L’union européenne n’est plus bloquée. Avec 27 pays, un demi milliard d’hommes et des femmes, un marché unique et une monnaie forte (l’euro) , commune à 16pays de l’union , c’est un archipel de prospérité , un pôle de puissance. Avec le traité de Lisbonne adopté. L’union a enfin une charte qui lui permet de mieux fonctionner. Avec un président et un ministre des Affaires étrangères désigné. C’est là une évolution significative.

4. L’Afrique, terre de l’espoir, demande encore beaucoup ; des institutions fortes et adaptées ainsi que les hommes conscients capables de diriger ces institutions. Les occidentaux doivent aider l’Afrique avec amour dans la vérité.

5. Pour Al-Qaïda ? C’est le déclin. Mais nous devons nous demander le bien fonder de ce mouvement…

Que peut-on alors pronostiquer pour l’année 2010 ? Quel avenir pour 2010 ? Plusieurs ONG pullulent et militent pour l’humanisme sur tous les plans. Quelle stratégie nous faut-il adopter pour que la citoyenneté mondiale puisse s’implanter progressivement, graduellement et certainement.

Je vous aime tous. J’ai confiance à l’avenir.

Je vous souhaite tous un joyeux Noel et Bonne année 2010 ;

Alexis Bengantundu
5/12/09


Seuls l'état de droit et l'éducation constituent les richesses d'un pays,

Après bientôt un demi siècle de son accession à la souveraineté nationale, d’aucuns sont étonnés de voir que la RD du Congo, scandale géologique, continue à croupir dans le sous développement. La réponse est simple. En effet, les richesses du sol et de sous sol d’un pays ne représentent que 1 à 3 pourcent de sa richesse. La vraie richesse d’une nation, c’est l’Etat de droits et l’éducation. Lisons l’ouvrage de Guy SORMAN intitulé « l’éducation ne ment pas », paru aux éditions Fayard à Paris(France) en février 2008.

Selon cet auteur « la richesse des nations vient de loin » A la page 31, il est écrit encore: pourquoi certaines nations sont si riches, d’autres si pauvres, et pourquoi les sont-elles, les unes les autres depuis si longtemps ? Depuis deux siècles, d’Adam Smith à Karl MARX, de Fréderic Bastiat à Marx WEBER, on avance bien des hypothèses, à savoir: le climat, la géographie, le féodalisme, la culture, la religion, la politique ».

Il (l’auteur) poursuit sa réflexion que je partage en posant les trois questions ci après :

  • Fallait-il, pour se développer, habiter un port comme les Italiens ou les Néerlandais avec respectivement Venise ou Amsterdam.
  • Détruire la féodalité, comme au japon lors de la révolution Méji de 1868 ?
  • Etre protestant, comme en Allemagne, ou confucianiste comme en Corée du Sud ?

Mais la Suisse n’est pas maritime, Singapour est tropical. Comme on peut constater, à chaque hypothèse s’opposent autant d’exemple qui la contredisent.

Lorsque l’on examine le cas de la RD du Congo, véritable scandale géologique, on se rend compte que ce pays regorge d’énormes potentialités : importantes ressources minières et agricoles, forets équatoriales abondantes comme au Brésil représentant le ¾ des forets africaines, faunes et flores immenses , importants cours d’eau dont le fleuve Congo qui, par son débit, est le 2è du monde après l’Amazone, climat tropical et équatorial etc. Pourquoi ce pays ne décolle pas à l’instar des pays émergents ? A ce sujet, il ya lieu de se référer à une étude de la Banque Mondiale sur les institutions comme clés de la richesse. Il ressort à cette étude que, l’état de droits représente 57 % du capital d’une nation et l’éducation 36%

Africains et africaines, si nous voulons développer les potentialités économiques de nos pays, il nous faut d’abord créer des Etats de droits qui supposent l’existence de bonnes institutions et qui pratiquent la bonne gouvernance dans nos pays. Mais, si nous continuons à disposer des institutions corrompues, l’Afrique risque de développer son économie aux calendes grecques.

C’est la raison pour laquelle, nous souhaitons que les populations africaines puissent prendre conscience de leur destin, que lors des échéances électorales, qu’elles élisent des citoyens honnêtes capables de s’occuper du bien être de tous et non de leurs nombrils. Car l’expérience a montré que la présence de vrais leaders à la tête de bonnes institutions dans un pays , à elle seule 57% de la richesse des nations du monde, en général, et celle des pays émergents en particulier. Autre facteur, il faudrait maintenant que les occidentaux ainsi que les cartels internationaux nous aident à nous développer , nous laissent libres à prendre notre destin à main.

Qu’ils n’interviennent plus lors des échéances électorales.

Alexis Bengantundu
4/12/09


Lorsque vous êtes à table, pensez à vos frères qui ne mangent pas

Choisi par Jacques Foccart avec la bénédiction du Général De Gaule, OMAR ONDIMBA aura été l’allié successif de six présidents de la Vè république Française.

Mobutu du Zaïre fut la bénédiction de la Belgique , des Etats-Unis d’Amérique et ensuite de la France.

Pour dire que l’occident a toujours parrainé d’une manière ou d’une autre les dirigeants africains depuis des années des indépendances jusqu’à nos jours, par des coups de force ou encore par des élections démocratiques camouflées…et cela pour leurs intérêts.

Nous vivons encore en Afrique les conséquences de la « Guerre froide « et les guerres civiles dans nombre de pays…et qu’à cela ne tienne, les décideurs occidentaux avaient instauré le système : Banque Mondiale + FMI, pour une aide fatale pour l’Afrique(85%) de l’aide de la banque mondiale utilisés à d’autres fins que celles initialement prévues…) Depuis 60ans, les injections d’aide occidentale ont appauvri les pauvres africains, une aide qui a incité à la paresse , favorisé la corruption et fomenté bien des conflits.

Oui, nous africains sommes responsable de notre destin…mais l’occident continue de nous monter des crocs.

On n’arrive pas à arrêter nos larmes, chaque minute nous enterrons nos mots, succombés d’une manière ou d’un autre.

Accès à l’eau potable ? Aux soins médicaux ? A l’éducation ? Voir à un repas par jour ? Aux infrastructures de base ?

Moi qui vous parle, mes eux enfants qui sont à l’université sont chassés des cours faute de pouvoir payé les frais académiques. Chez nous ce sont les parents qui paient depuis trentaine d’années les enseignants. L’Etat ne se soucie pas….Mon salaire de misère n’est pas versé depuis 4 mois. Je pense avoir écrit à mes amis citoyens du monde Michel Yves que, les quelques enfants orphelins que j’encadre n’ont pas eu accès aux examens de fin de l’année, eux aussi faute d’honorer les frais du troisième trimestre….

A cet état de chose pouvons nous parler de la mondialisation ? De la globalisation du village planétaire ?.....Parlons de l’institutionnalisation internationale de la ségrégation sur le plan moral, religieux, politique, économique, éducationnel…. Je ne me plains pas d’être Africain. J’ne suis fier car ce n’est pas du hasard que le destin m’a placé dans ce continent riche en culture et qui doit se rechercher avec des hommes conscients et honnêtes qui dirigent leur amour envers leurs semblables. L’amour se nourrit des différences.

Chers sœurs et frères citoyens du monde, allez vous me pardonner, je regrette une chose, souvent on accuse l’africain de naïf et autre. Quand nous découvrons le monde par le médias (journaux, radios télévisions, Internet etc.), toujours on nous parle d’une Afrique riche, mais pillé par l’occident, d’une Afrique dont le peuple est pris en otage par ses dirigeants. Ou encore de l’Asie qui refuse l’impérialisme occidental, le terroriste cherche son droit, ne veut de l’oppression etc. Je me dis, comment l’on doit se pendre dans ce monde pour que ses droits soient respectés ? Est-ce faudra continuer à semer la haine ? Or c’est la loi de cause à effet qui gouverne l’univers ? J’ai peur de vivre dans ce monde qui n’a pas de pitié…

Chers sœurs et frères citoyens du monde occidentaux, je sais que chacun de vous aime son voisin comme lui-même et respecte son droit sacré. Pensez aux femmes et hommes, enfants africains en détresse et travaillons ensemble pour l’élévation de la conscience de l’humanité.

Nos sœurs et frères citoyens du monde, lorsque vous êtes à table, pensez à vos frères qui ne mangent ; lorsque vous suivez les soins médicaux, pensez à vos sœurs et frères qui n’ont pas accès aux soins, lorsque enfants vont à l’école et participent aux examens, nos enfants n’étudient pas ; lorsque vous dormez paisiblement, nous sommes déplacés dans nos propres pays ou réfugiés des pays apparemment en paix et nos enfants et femmes violés et séquestrés à cause des guerres insensées….

22/06/2009

JE SUIS Alexis depuis Goma/RDCongo

supren


Ce qui rapproche le plus les hommes,

Il me semble que ce qui rapproche le plus les hommes, c’est justement une certaine capacité à détruire,une habilité à distiller la mort et une hardiesse à justifier leur barbarie. J’ai rarement rencontré un soldat disant qu’il avait fait une sale guerre, une guerre injustifiée, une guerre inutile ou absurde. Il m’est tout aussi rarement venu à l’oreille qu’un gouvernement ait regretté sincèrement d’avoir ordonné ou ordonnancé un conflit. Quelquefois, leurs successeurs ont présenté des excuses aux peuples « génocidés », ce fur le cas de l’Allemagne à l’égard des juifs,mais ce ci après beaucoup de tractations.

L’homme tente de justifier l’injustifiable. C’est ainsi qu’aujourd’hui, la liste de justificatifs s’allonge. On fait des guerres pour défendre ses terres ou sa sécurité, nous dit-on ; o fait des guerres préventives, des guerres d’intimidation, des guerres pour faire des guerres, comme c’est le cas en République Démocratique du Congo, au Darfour, parce qu’il faut bien faire tourner les industries de l’armement sans lesquelles l’homme e serait pas l’homme…

Je n’ai plus de mots pour exprimer l’horreur. Cette guerre en Palestine dont personnellement je n’ai pas compris e sens ; une horreur, ces enfants tués en Afrique, au moyen Orient ou en Amérique latine. Déshonneur pour ces intellectuels qui tentent de justifier , d’un côté comme de l’autre , les raisons d’une guerre, car une guerre est toujours, à mes yeux , injustifiable.

Laids, ces politiques qui vont ça et là, se serrant les mains, parce que disent ils , ils viennent d’engager un processus de pacification de telle région ; sales leurs photos devant l’objectif des photographes du monde entier, honte sur la maison de leur père , car ils auraient pu éviter toutes ces horreurs sous mes yeux, s’ils l’avaient voulu ; dégoûtants, ces chars, ces tanks qui sillonnent les capitales et les villages de quatre coins du globe, laissant derrière eux tant et tant de morts. Effroyable, les images de ces camions d’approvisionnement qui traversent la ban,de de Gaza, l’Est de la RDC , le Darfour… mais où étaient ils quand il y avait encore de la vie ? Horribles , ces journalistes qui fixent leurs caméras sur les rues de la Palestine , de l’Est de la RDC , de Darfour…en disant que la vie reprend ses droits, quelle infamie.

Après une telle calamité, il faut des décennies pour que se cicatrisent des blessures, pour qu’à nouveau advienne un semblant de vie. Comble d’horreur , lorsque les mêmes manipulateurs d’images essaient de me faire oublier tout ce qui a été commis par les hommes, en me montrant les images d’OBAMA qui prête serment. Il y a là, cette foule en communion, admirant Saint OBAMA, le Grand Sauveur de l’humanité, oublieuse qu’il est d’abord le président des Américains, des Etats-Unis , ce pays prédateur, riche de la captation des richesses d’autres peuples.

Décidément, je déteste la saleté des guerres, allez…

Je vous aime tant

Alexis ASUMANI BENGANTUNDU/Goma
BP 78 Gisenyi/Rwanda
18/03/2009

supren

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