Pourquoi s'être lancé dans les élections au Congrès des Peuples alors que les citoyens du monde enregistrés sont si peu nombreux ?

Je pourrais, au sujet du Congrès des Peuples, me lancer dans un discours de nature à justifier l'existence du Congrès des Peuples en tant que stratégie concrète. J'ai développé ce genre d'arguments lors du séminaire de Ouagadougou, et le texte de mon intervention est disponible en français : http://www.recim.org/stud/dd-frat-fr.htm

En résumé :

1. (texte de Marc Garcet à Paris le 25 octobre 2003) : Mon engagement personnel a toujours été celui de la « pelle et la pioche », de la concrétisation plutôt que de la déclaration. Je préfère travailler avec des gens de la base plutôt qu'avec des personnalités, car celles-ci sont tout juste des marionnettes de l'opinion publique. C'est la base, encore et toujours, que je préfère ; plutôt que de dire « nous devons demander », je préfère dire « nous devons construire ». (http://www.recim.org/kdp/2003-fr.htm#Garcet)

2. les citoyens du monde ne se satisfont pas de l'option internationaliste de l'ONU. Ils prônent la démocratie mondiale. Ils mettent en pratique la démocratie mondiale, sans attendre que les tenants de l'option internationaliste la fassent à notre place.

3. les citoyens du monde enregistrés sont certes peu nombreux. Cependant la conscience "citoyenne du monde" est beaucoup plus développée que le seul nombre des enregistrés, et à travers différentes structures : les 278 organisations mondialistes ainsi que les territoires citoyens du monde, ce que nous somme concerne près de 100 millions de personnes qui partagent nos idées de démocratie mondiale. D'un certain point de vue, nous sommes leur phare.  

24/01/2010

La question du climat est très délicate à aborder selon qu'on l'aborde du plan scientifique, du plan politique ou du plan économique. Certains ajoutent même un point de vue religieux. Quand on mêlange les genres, cela produit des choses un peu bizarres. Voici quelques pistes de réflexion :

• du point de vue de la science : il y a ce qui est constaté à un instant donné (par exemple aujourd'hui), sur une durée déterminée (par exemple sur les 100 dernières années) et sur des durées beaucoup plus longues : 4000 ans, 750.000 ans. Quand on a fait ces constats, on a ordinairement la modestie de ne pas annoncer l'avenir, car cet avenir échappe toujours à l'entendement.
• du point de vue politique : c'est la récupération par certaines classes politiques de certains faits pour nourrir des théories alarmistes. Nous sommes actuellement en plein dans ce processus.
• du point de vue économique : c'est à moyen terme : on observe des modifications de l'activité économique et des déplacements de celles-ci du fait des modifications environnementales. La règle étant que l'homme a une certaine capacité de s'adapter aux changements de son environnement.

La question : est-ce que cela peut produire des guerres ?

Ma réponse est que tout dépend du mode de construction des relations inter-humaines.

• Si on en reste à une construction inter-nationale, il y aura des conflits inter-nationaux
• Si on on s'efforce de construire l'unité mondiale, les conflits se règleront par la loi démocratique.

L'homme de paix, est celui qui propose l'unité mondiale et qui agit pour celle-ci déjà à son propre niveau.