|
||||||||
|
||||||||
Citoyenneté mondiale en Tunisie (...) il vous a été officiellement demandé de justifier la possession de votre carte d'identité de Citoyen du Monde. Cette carte vous a été délivrée par le Registre des Citoyens du Monde qui est une organisation internationale non-gouvernementale. Le Règlement fédéral du Registre des Citoyens du Monde indique ce qui suit en son article C-3.6 : 3.6. Reconnaissance par les États. La carte d'identité de citoyen du monde n'a pas vocation a être reconnue par les États. Par rapport aux États, cette carte n'est rien d'autre qu'une carte de membre d'une association de promotion du civisme et de la solidarité (...) Cette carte est conforme à l'article 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, déclaration souscrite par la Tunisie le 13 novembre 1956 comme acte additionnel à la Charte des Nations Unies. Le Registre des Citoyens du Monde promeut des valeurs de fraternité, de civisme et de paix, en relation notamment avec l'UNESCO où il participe au programme d'éducation à la citoyenneté mondiale. https://fr.unesco.org/themes/ecm Il s'inscrit également dans les objectifs de développement durable (ODD) promus par les Nations Unies, notamment en Tunisie. https://tunisia.un.org/fr/sdgs Les efforts du Registre des Citoyens du Monde se fondent sur le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui précise que cette déclaration se présente comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives. En vous enregistrant comme "Citoyen du Monde", vous vous êtes engagé à assumer vos responsabilités de citoyen de votre ville, de votre pays et de toute la communauté humaine. Je vous en félicite. Pas de logo "Citoyens du Monde" à l'exposition d'art nord-coréen. Dans la communication que tu as faite lors de la réunion en visioconférence, tu as abordé quelques sujets qui ont fait bondir quelques uns des collègues. En voici trois, et je te dis mon point de vue ensuite. - Tu ne caches pas ton souhait de voir la Corée se réunifier. L'exposition artistique procède certainement de ce souhait. Mais, d'un point de vue du respect des droits humains, ce qui se passe en Corée du Nord est inacceptable pour beaucoup. De ce fait, accoler le logo de la citoyenneté mondiale à une exposition d'artistes d'un pays qui ne respecte pas grand monde, cela pose problème. On peut le comprendre, même si on a un autre point de vue. - A un moment donné, tu as cité l'entreprise Vuitton. Je ne me souviens plus très bien des termes exacts que tu as employés, - ils sont assez faciles à retrouver dans l'enregistrement de cette réunion - , et là ce sont deux autres personnes qui nous suivaient sur Youtube qui ont réagi avec beaucoup de véhémence pour rappeler que cette entreprise non plus ne respectait ni les droits humains ni l'environnement. Et donc, là aussi, il est difficile de juxtaposer le logo des citoyens du Monde et ceux des sphères de Vuitton. - Les initiatives que tu conduis sont soutenues par des investissements et des appels de fonds et d'autres ressources financières visibles dans le site pangonews. Que tu aies raison ou non n'est pas la question, mais plusieurs n'acceptent pas que les questions financières prennent le pas sur les valeurs qu'ils portent au nom de leur citoyenneté mondiale. Le contexte n'est donc pas actuellement favorable à satisfaire ta demande. Des échanges devraient avoir lieu afin que les positions les plus radicales se teintent de quelques nuances. Voici mon point de vue. La citoyenneté mondiale est une identité propre à tout individu de notre humanité. Elle doit être accessible à chacun quelles que soient sa situation, ses sensibilités, ses engagements. La citoyenneté mondiale a la capacité de réunir toute la famille humaine afin de faire face ensemble aux grands défis qui se présentent à elle pour sa propre survie. Je suis donc personnellement favorable à toute initiative de nature à rapprocher les extrêmes, y compris ce qui semble inconciliable. En 2018, j'ai personnellement apprécié d'entendre le représentant de l'Arabie Saoudite s'exprimer sur la question de la citoyenneté. Mais je sais que d'autres ont manifesté une allergie à cette présence pour diverses raisons... Il faut en tenir compte, mais néanmoins continuer à proposer les rapprochements nécessaires. Donc, pas de logo "Citoyens du Monde" à l'exposition d'art nord-coréen.
De la collaboration avec les pacifistes Certaines organisations veulent un désarmement unilatéral, telles que l'Union Pacifiste ou l'Internationale des Résistants à la Guerre ; Certaines organisations veulent un désarmement bilatéral ou multilatéral dans le cadre d'accords passés sous l'égide des Nations Unis. Maires pour la Paix et le Mouvement de la Paix font partie de ce groupe. Ces organisations tablent sur la diplomatie, ce qui est déjà bien, mais tout à fait insuffisant. Et, il y a les Fédéralistes Mondiaux et les Citoyens du Monde qui estiment que le désarmement ne peut être que le produit de la démocratie à instaurer au niveau mondial. La démocratie doit prendre le relai de la diplomatie (telle qu'elle est pratiquée actuellement). Nous pouvons bien sûr mener ensemble des actions ponctuelles, mais attention à ne pas créer d'amalgame. Pour cela, les actions collectives se déterminent en fonction d'un manifeste ou d'une plateforme minimaliste nettement limitée quant aux objectifs et dans le temps. Autrement dit, une action commune avec le Mouvement de la Paix ou avec Maires pour la Paix ne peut se faire qu'après s'être mis d'accord sur la nature de l'action et sur le message qui doit en découler. Le 21 septembre de chaque année est la Journée Internationale pour la Paix. C'est un terme onusien. Or pour les Citoyens du Monde, la paix ne peut pas venir d'accords inter-nationaux toujours révocables, mais doit venir de la démocratie avec une force de coercition ; sans l'existence d'une constitution mondiale, la paix n'a aucune chance d'exister. Seules des trêves peuvent être observées. Les Fédéralistes Mondiaux et les Citoyens du Monde proposent deux temps forts chaque année : le jour de l'équinoxe de printemps (20 mars) : la journée de l'unité mondiale, et une semaine fin octobre qui est une semaine d'action pour un parlement mondial. C'est là où se situent nos engagements et que nous sommes appelés à nous rendre visibles sans aucune confusion possible avec ceux qui se contentent du désordre établi. La route qui a été créée en 1950, de Cahors à Figeac, est une "route sans frontières" également appelée "route mondiale". Dans ces années là, on évitait d'employer le mot "paix" qui était précisément connoté de "rouge", car le parti communiste matraquait alors que la paix ne pouvait venir que de Moscou. Or les Citoyens du Monde se sont toujours démarqués de toutes connotations partisanes. Parmi les Citoyens du Monde, il y a des gens de tous les bords, de toutes origines, de toutes convictions. A ce sujet, je t'invite à lire le discours de Jean Rostand : /far/rostand.htm Ils sont de tous partis, de toutes confessions, de toutes opinions, les citoyens du monde. Il y a parmi nous des rationalistes et des mystiques, des croyants et des incroyants, des hommes qui respectent l'Homme parce qu'ils y voient une image de Dieu et d'autres qui le respectent simplement parce qu'il est l'Homme ; il y a des militaires - comme le général Jousse - et des objecteurs de conscience ; il y a des jeunes, beaucoup de jeunes heureusement, et aussi des vieux ; il y a même des lycées, n'en déplaise à M. Marcellin ; il y a des anarchistes et des hommes d'ordre ; il y a des hommes qu'on dit de droite et d'autres qu'on dit de gauche ; des violents et des non-violents ; des hommes qui pensent que la force doit aider au triomphe de ce qui doit être et d'autres qui n'admettent l'emploi que des armes de lumière ; il y a des hommes de logique et des hommes de rêve ; des hommes de vérité et des hommes de poésie ; il y a des hommes pondérés et aussi, fort heureusement, des hommes qui ont dans l'âme ce précieux grain de folie si souvent nécessaire pour secouer les sages inerties.
Quelques fondamentaux Actuellement, c'est en grand nombre que des personnes de toutes origines, de toutes appartenances et de toutes conditions se déclarent Citoyens du Monde ou expriment d'une manière ou d'une autre leur conviction d'appartenir à l'humanité et de participer à son devenir. Toutes ces femmes et tous ces hommes sont le terreau d'une démocratie mondiale en émergence. L'humanité se trouve devant des problèmes terribles qui mettent en jeu non seulement notre propre avenir, mais aussi l'avenir de toute la biosphère : pollution de l'air, de la terre et des eaux, stérilisation des sols, perte de biodiversité, effets de serre, changements climatiques, raréfaction de l'eau potable, sècheresses ou inondations, désertification, sans oublier les situations conflictuelles nés de la division anachronique du monde en États-nations rivaux et des forces transnationales d'influence économique : spéculations, accaparements, déséquilibres monétaires, exploitation des matières premières, guerres et sans omettre la question de tout ce qui dégrade l'homme dans son intégrité, sa dignité, sa culture ... Nous, Citoyens du Monde, nous croyons aux vertus et aux capacités de la démocratie, pour autant qu'elle soit enseignée et qu'elle devienne un mode culturel de vie.
Nous voulons que les solutions mondiales ne soient pas celles édictées par les puissances économiques, mais soient issues d'une démocratie exprimée au niveau où chaque problème se pose. Nous voulons que surgisse un régime de droit au niveau mondial ainsi que le préconisent l'alinéa 3 du préambule et l'article 28 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) Notre outil fondamental est la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme présentée comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives (Alinéa 8 du préambule de la DUDH) Le premier acte, simple et efficace, est que chacun puisse s'enregistrer comme Citoyen du Monde. C'est ainsi que peut se constituer la base de la démocratie mondiale. C'est pour cela qu'a été créé le Registre des Citoyens du Monde auquel participent actuellement plus de 100 personnes, et plus particulièrement encore les 16 personnes qui constituent le Conseil Fédéral récemment renouvelé. https://www.recim.org/cdm/registre.htm Le deuxième acte est que les citoyens (enregistrés ou non) que les associations, institutions et autres organisations puissent exprimer leurs savoirs-faire, leurs expérimentations, leurs revendications, leurs aspirations, et qu'ils puissent les organiser en propositions juridiques. C'est le rôle de l'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP). Le troisième acte est la mise en place d'une autorité mondiale conforme à l'article 21.3. de la DUDH: . La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. C'est le projet de Congrès des Peuples. Pour réussir à changer les choses, pour être efficaces, il faut que ces trois structures évoluent ensemble, de manière organisée et concertée, chacune à sa place. Daniel, le 8/05/2023
(inachevé et non envoyé) Roger Winterhalter et moi-même avons bien connu Bernard Henry. C'est d'ailleurs moi-même qui l'ai formé à la citoyenneté mondiale et j'ai travaillé avec lui de 2002 à 2005. En 2005, j'ai arrêté de communiquer avec lui du fait qu'il était devenu une personne toxique tant avec moi qu'avec Liliane Metz-Krencker, Henri Cainaud, Georgio Silfer ou Alain Bal. Je conserve dans mes archives son dossier - très épais - de suivi psychiatrique que m'a confié Liliane (Docteur Metz-Krencker) au cas où Bernard passerait à l'acte. Bernard est un surdoué contraint qui ne pouvait pas admettre une rupture insuffisamment expliquée. C'est pourquoi, par la suite, on a pu trouver plusieurs de ses écrits descendant en flèche telle ou telle personne ou encore les organisations par lesquelles il était passé. Depuis 2008, il travaille en lien avec René Wadlow, président autoproclamé de Association of World Citizens, organisation créée en 1975 par Douglas Mattern à San Francisco. AWC a toujours son siège en Californie, mais René Wadlow vit en France. Bernard Henri et René Wadlow ont participé aux 70 ans de la citoyenneté mondiale à l'UNESCO, où Roger, Nathali et moi les avons rencontrés. Peut-on exclure un Citoyen du Monde ? En ce qui concerne l'enregistrement de cette personne comme Citoyenne du Monde, celui-ci ne peut être remis en cause que pour des faits particulièrement graves, telles qu'une participation avérée de la personne à un mouvement extrêmiste ou violent. L'identité première de tout individu, dès qu'il vient au monde, est qu'il est habitant de la Terre, et, par nécessité, membre de la communauté humaine, qu'il le sache ou qu'il l'ignore. Mme Olga Bessala a formellement reconnu cette identité le 6 novembre 2022, ainsi que l'atteste le formulaire qu'elle a signé. Son enregistrement ne peut donc pas être annulé. Rien, dans le Règlement Fédéral ne permet une telle sanction. De plus, puisqu'elle a payé pour obtenir sa carte, elle est en droit de l'obtenir. Par contre, au niveau du Centre d'enregistrement des Citoyens du Monde de Yaoundé-centre, il vous est possible de ne pas l'inclure dans le cercle de communication, d'information et d'activité. Il vous est également possible, si les statuts ou le Règlement intérieur du Centre le prévoient, de la déclarer inéligible aux fonctions d'administration du Centre d'Enregistrement. Je vous invite à ce sujet à vous référer à l'article 3.1.b du Règlement intérieur du Centre Paris-13 : https://www.recim.org/asso/cdmfr-592-intern.htm#int Cette affaire montre toute la difficulté de notre rôle d'animateurs de la citoyenneté mondiale. Nous sommes mus par des valeurs de fraternité et de paix, mais nous devons aussi faire face à l'inimitié, à l'opposition ou à la perversité de certaines personnes. Je retiens de Heloïsa Primavera, qui fut pendant 18 mois présidente du Congrès des Peuples, cette affirmation que nous devons être accueillants, inclusifs, sans jamais exclure. Le chemin de notre idéal de paix et de fraternité n'est pas un chemin facile. Il est un chemin de défi à parcourir ensemble. |
||||||||