A l'invitation de la
Maison
de la Citoyenneté
Mondiale de Mulhouse,
en partenariat avec la Ville
d'Ungersheim et le réseau RITIMO
Ce compte-rendu au
format pdf
27 personnes présentes.
Premier temps :
présentation des projets et outils
Un tour de table a permis à chacun de faire
mention de ses engagements citoyens et des médias,
utilisés pour la communication. Le constat est
partagé par beaucoup de participants : il existe une
grande quantité de moyens de communication et
d'outils numériques. Beaucoup d'informations
circulent, mais on a l'impresseion d'être seul face
à la surinformation ou saturation.
Communiquer ce n'est pas seulement émettre des
messages, diffuser des informations mais susciter des
actions en retour
Un système d'information, surtout s'il est
numérique, peut oublier la personne en face de soi.
Communiquer c'est s'adresser à quelqu'un qui n'est
pas un fantôme, c'est entrer en relation avec lui,
dialoguer.
La communication interpersonnelle " physique " est sans
doute plus limitée que les mass médias mais
plus intense, plus efficace..
Il nous faudrait donc mieux organiser la circulation de
l'information, avec des allers et retours, des partages
d'expérience. Entre associations la communication ne
se fait pas toujours. Est-ce seulement un problème de
temps ?
Une structure accessible : il y a
nécessité de construire " un pôle local
où nos initiatives soient visibles par l'opinion,
au-delà du cercle des convaincus ". Comment toucher
les publics éloignés de nos idées ?
Un support : il peut être écrit,
visuel ou oral. Il faut savoir passer d'un support à
l'autre. L'exemple est donné des groupements d'achat
: Au début ils étaient mal vus dans le
quartier " conservateur " de Verviers où ils
étaient proposés. Petit à petit, par le
bouche à oreille et par l'expérience, ils se
sont fait accepter et reconnaitre.
Un contenu : un contenu simple et clair, qui
donne envie à ceux qui sont susceptibles
d'écouter, d'en savoir plus. Faire connaître
les mérites de quelque chose, l'intérêt
d'un évènement, inviter à la chaleur
d'une rencontre : le contenu de l'information est
tiré du réel et vérifié.
Plutôt que s'imposer, importuner ou abonder,
l'information doit se faire désirer, se rendre
visible, avec suggestion de développement selon les
cultures ou les centres d'intérêt.
Un réseau : Ne s'agit-il pas en fait de
créer des communautés, de nouveaux groupes
avec des références partagées et des
débats ? La communication en réseau se fonde
sur la confiance et le respect. quelque soit le support.
Il y a toujours cette tension entre divulguer au maximum et
cibler pour essaimer ensuite.
Se dégage tout de même un inclination pour la
communication par " l'exemple ".
Discuter avec ses proches, être audible,
crédible, convaincre puis dans un second temps
essayer d'obtenir l'appui des institutions et "
médias traditionnels ".
Créer des ponts du local au mondial. Chacun peut
avoir une ou deux personnes-relais à qui communiquer
les informations originales. Ces personnes relais doivent
être formées pour évaluer l'information,
et la transmettre aux personnes concernées par les
supports adaptés.
Un langage commun : Pour être accessible,
une information doit utiliser un langage
commun. Attention aux abréviations, aux codes
sectoriels. Le communiquant doit s'inquuiéter du
support de réception de l'information : tout le monde
ne reçoit pas le journal ; tout le monde ne
reçoit pas de SMS ou de MMS sur son
téléphone portable ou son androïde.
Les langages informatiques dans leur diversité de
dénomination, de structures et d'identification
peuvent constituer une barrière de communication. Il
faut prendre le temps de se familiariser ensemble à
ces nouvelles technologies et au dédale des sites
d'information.
Le langage commun, c'est aussi le sens que l'on donne aux
mots. Un même mot peut avoir des sens
différents selon la communauté (groupe de
personnes qui se réfèrent à des
valeurs) ou le contexte.
Deuxième temps
: présente quelques éléments de base de
la communication
par Christian Denis, comme
personne-ressource,
Communiquer =
- donner connaissance de
- faire partager
- transmettre
- relier
"Toujours se demander
pourquoi communiquer avant de se
demander comment"
- Analyser la situation, l'événement
- Définir les objectifs de la comm'
- Définir les publics cibles de la comm'
- Définir le contenu du message
- Choix des media et supports
- Diffusion(s)
- Evaluation
Une communication, c'est :
un évènement, une info -> un codage / un
décodage -> des relations humaines
Questions à se poser avant de
communiquer
- Quel est le contenu essentiel du message,
celui que l'émetteur (le communicant) veut qu'on
retienne ? Ne jamais vouloir tout dire !
- Quelle est la forme la plus adéquate pour y
parvenir ?
- Une fois le coeur du message clairement
identifié par l'émetteur, il doit
être présenté et
représenté de différentes
façons ==> importance de la forme
(humour, sérieux, colère, indignation ..) /
choix du style graphique et narratif. La forme doit
emballer le message sans le masquer, elle doit donner
envie au "récepteur" du message de se
l'approprier.
Le chemin de l'information (ou pourquoi une Comm'
parfaite est toujours impossible)
- Événement
- Émetteur
- Choix du médium
- "Codage" (d'où perte d'info)
- Parasites
- Récepteur
- Décodage
- Mémorisation
- Action
- Retour
A chaque stade d'une Comm' il y a perte
d'info.
- Événement à transmettre
- "Émetteur" avec ses capacités
d'expression et ses manques
- Choix. Idéalement on multipleria les supports
mais ce n'est pas toujours possible. Dans l'exemple
ci-dessus, il y a Choix d'un medium, donc perte d' l'info
qu'on aurait pu apporter avec les 2 autres (illustration,
photo, son).
- Codage. Dans ce cas (écrit). maîtrise
plus ou moins parfaite de la langue, du style => perte
d'info due au codage.
- Les parasites : les "bruits", la distraction, le
manque de connaissances préalables du
récepteur, le désintérêt
...
- Le récepteur de l'info avec ses
capacités propres
- Décodage (dans ce cas, la lecture). Le
décodage est fonction de l'histoire personnelle du
récepteur, de sa culture propre, du fonds culturel
commun, du momentum, de la qualité du message
(précision, style ..)
- Mémorisation => Importance de toujours
avoir un coeur de message clair qui, dans le meilleur des
cas, sera retenu.
- Action. Stade éventuel (par exemple si on
appelle à manifester)
- Le "retour", soit ce qui revient à
l'émetteur du message après
l'émission. Difficile à prévoir et
même à quantifier (sauf dans le cas d'une
manif" par exemple)
- Retour Zéro : l'émetteur parle
- Retour moyen : le récepteur peut poser des
questions
- Retour élevé : dialogue
réel
Les nouvelles technologies favorisent le "retour" mais
parfois jusqu'à l'excès, jusqu'au
travestissement ou à la perte du message
initial. => Prudence.
Au dela de la mode, de la techhnologie, la Comm' c'est
toujours de la technique qui doit identifier les codes
cognitifs et culturels communs entre l'émetteur
et le récepteur, puis les
exploiter au mieux.
Quelle que soit la pertinence du message, vous
n'êtes pas de divins prophètes dont les oracles
vont passionner les foules ! Si la technique est mauvaise,
cela risque même de n'intéresser personne.
Faire simple
Encore plus simple.
Troisième temps
: présentation d'initiatives à
venir
Nos outils possibles :
- Web citoyen de type Wikipedia
- Développement de l'identité
numérique certifiée (réseau de
confiance )
- Outils Google pour un travail collaboratif : un seul
compte pour plusieurs services ; travail
simultané, partage d'écran, fonds
documentaire, etc...
- Groupe de travail en forum pour les échanges
après cette rencontre
Nos sources d'information :
- Centre de documentation des Citoyens du Monde, Agence
de prese mondialiste
- Maison de la Citoyenneté Mondiale, Sites
Internet d'Esperanto, Banque du rêve,
- Assemblée des Citoyens du Monde : 142
organisations dans 23 pays
- Newsletter : Echo des Alternatives, News Colibri
- Facebook, Youtube, et autres sites concenant des
séquences audiovisuelles
- Exposition Albert Camus
- Galerie "citoyendumonde.org"
Suggestions :
- Envisager un film : ce que je gagne à
être Citoyen du Monde, et vous qu'y gagnez-vous
?
- La fête comme moyen de créer du
désir, de susciter de l'enthousiasme dans un monde
figé.
Projets à faire connaître
:
- Miam'iam chez l'habitant
- La marche pour la paix et la fraternité
- Groupement d'achats collectifs à Verviers
- Est en Transition (Belgique)
- Sud Alsace Transition (Mulhouse)
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Propositions du
Centre Camerounais d'Enregistrement des Citoyens du
Monde
TITRE 1- COMMUNICATION
- Une Formation des rédacteurs des articles de
Presses
- Une Formation Internet requise pour des
correspondants des territoires mondialisés
- Une Formation des éditeurs de Presse
- Une Formation des Animateurs radiophoniques
- ANALYSE objectives de l'information
- Correction de l'information
TITRE 2- PLAN TECHNIQUE,
- Demande d'un don d'ordinateurs
- Demande de dictaphones
- Demande de cameras
- Difficultés d'envois des courriers postaux,
édition d'enveloppe universelle citoyenne du Monde
du centre 84-1
- Difficultés Humaines (moyen de communication,
transports, frais d'administration)
TITRE 3- TRAITEMENT DE L'INFORMATION et
Diffusion
TITRE 4- Mondialisation et jumelage
- Correspondance de jeunesse avec les jeunes des autres
territoires mondialisés
- échange d'expérience, de connaissance,
accueil, tourisme solidaire
TITRE 5- Culture et Éducation à la
citoyenneté mondiale
1- Demande d'un plan d'action d'étude mondialiste
niveau primaire et secondaire
2- Demande des livres d'études mondialistes
(livres et documents d'éducation civique
mondialistes, ordinateur, imprimante, scanner, appareil
photo,documentation pédagogique mondialiste au terme
de la charte des enseignants et éducateurs
mondialistes)
Communication
au niveau des Territoires citoyens du monde.
le Conseil des Territoires Citoyens du Monde a pour but
de mettre les Territoires citoyens du monde en lien les uns
avec les autres. L'un des premiers pas à faire est
que les Territoires citoyens du monde aient le souci de la
communication. Cela doit être le travail des
représentants élus ou encore des
correspondants délégués.
- Que faut-il communiquer d'un Territoire vers les
autres ?
- Qui sont les communicateurs ?
- Quand communiquer ?
- Avec quels outils ou quels moyens ?
- Quelle écoute chaque Territoire peut-il avoir
de la communication des autres ?
- Quelles implications dans la vie locale ?
- Quelle "stratégie" tout cela permettra-t-il de
mettre au point pour aller dans le sens de la Charte
?
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