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Anne-Marie Beneix |
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2/02/2010 : le Droit est en retard sur la Justice Nous avons entrepris de repenser la constitution européenne et dans ce cadre là j'essaie de faire prendre conscience aux juristes que le Droit est en retard sur la Justice. Nous avons créé l'Etat de Droit qui est déjà une lutte contre l'arbitraire mais nous sommes loin de la Justice. je sais que la Démocratie n'est pas ce qui convient à la Justice car les élus oublient ou ne savent plus pour quoi ils sont élus et le seul avantage de la démocratie est son "centre" ils gouvernent au centre. Par contre je me rends compte que l'Etat se retourne contre son peuple. S'ils ne font plus la guerre aux nations étrangères, ils font la guerre à leur propre population ! A été suggéré la clérocratie, la collégialité, j'aime la stochocratie parce qu'elle oblige à l'humilité. Je verrai très bien une anarchie stochocratique ou une stochocratie(tirage au sort des élus) anarchique: pas d'autorité, pas de gouvernements, sauf lorsqu'une krize dans une communauté, est prévisible. Ce serait en deux étapes. Les personnes prévoyant la krize arrivent à convaincre la majorité des citoyens.(en général les journalistes y veillent) Lorsque les citoyens pensent que c'est nécessaire, alors: 1) ils tirent au sort une assemblée d'élus parmi les citoyens, leur donne la mission de proposer des remèdes en un temps court, défini et 2) cette proposition est acceptée (ou non) par le peuple. Ainsi, notre krize économique était prévisible depuis longtemps(alors qu'on n'en parlait pas). Actuellement, on tirerait au sort des élus parmi la population (il y aurait une beaucoup plus grande diparité d'analyse et diversité de propositions pour sortir de la krize, personne ne pourrait prendre de l'ascendance sur ses voisins sauf s'ils trouvent rapidement La solution juste. Mais comme le temps est compté et qu'ils savent que leur décision doivent être acceptée par le peuple il y a peu de chance que les lobbies puissent les influencer) De plus, chacun, une fois retourné dans la communauté parmi les citoyens, redevient un citoyen et subit la solution qui a été votée par le peuple. De mon point de vue le pouvoir n'existe pas. Il n'y a que la violence du ou des droits, de l'argent, la violence verbale, psychologique ou physique. Ce sont les "professionnels", les journalistes politiques, les économistes, les politiciens, les financiers, le "monde des entrepreneurs", qui ont créé de toute pièce l'idéologie du "pouvoir". Ils se projettent dans cette sphère sociale à la quelle ils appartiennent, ce sont leurs pairs et entre pairs, comme il y a toujours plus ou moins compétition, concurence, cela fait exister leurs fantasmes. En attendant ce sont les peuples qui souffrent. Oui la Démocratie est malade mais elle a l'avantage de mettre tout être humain au même niveau de compétence pour dire son avenir. Malheureusement il y a des partis politiques qui s'approprient les discours des citoyens, il y a de la prévarication et de la corruption, il y a manipulations et maintenant nous constatons que des élus se croient au-dessus des lois (cf. Berlusconi qui pense que parce qu'il est élu, il peut changer la loi, ou encore Poutine qui se fait élire par manipulation des collèges électoraux.)
5/02/2010 : les Etats se sont accaparés les citoyens Les Etats se sont accaparés (je ne sais de quel droit) les citoyens. Probablement parce que l'ONU voulait des interlocuteurs ? Parce que ce sont eux qui se sont fait accepter par les peuples en signant la charte de Droits de l'homme ? Parce que l'homme a toujours voulu croire à un pouvoir supérieur qui serait "juste", une autorité ? Toujours est-il que nous sommes dans une impasse. Mes constations sont que quelque soit l'Etat, il considère l'être humain en fonction de son utilité. En général c'est l'utilité économique (voir la F. et ses sans-papiers) ou les dépôts des grandes fortunes (les paradis bancaires). Donc, c'est bien les Etats contre lesquelles nous avons à nous lever car aucun n'agit "fraternellement" envers un humain. la longue liste de crimes en est la preuve. Je me méfie du droit et des juristes. Ils ont fini par croire qu'ils représentaient LA JUSTICE. Autant un droit sclérose autant La Justice est vivante. Actuellement quand je parle de justice la majorité croit que je parle de droit, de loi, de tribunal. Ils n'ont plus la notion de JUSTICE comme un déshérité peut la comprendre. Même lorsque je demande un langue commune pour les européens afin que chaque maman puisse transmettre sa langue à son bébé (le patois, le créole, le catalan) c'est impossible parce que ça relève des prérogatives de l'Etat de fixer sa ou ses langues nationales ! Mais l'être humain se moque bien de la nation ! et les déshérités n'ont rien à transmettre que leur façon de saisir le monde par leur langue maternelle. J'ai aussi constaté que beaucoup pense que B. Pascal a résumé où et comment, agissait la Justice et là encore je ne suis pas d'accord. La justice est loin au-dessus de la loi et du droit, car elle agit en douceur et en compréhension pour rester juste (et non par la force). Les Etats se croient au-dessus de tout puisqu'ils ont les armées (et le police et les prisons) à leur service ! cf. Uribé ou l'état des prisons en F. Les DDH disent le miniminimum du respect que l'on doit à l'être humain, de plus il est évident que si les hommes et femmes politiques (tous confondus) avaient ce sens de la fragilité des vivants, ils ne réclameraient pas le suffrage de leurs concitoyens ! Ici, en France, avec une copine, bien installées au chaud nous parlions de DDH et elle me disait que si on les mettait vraiment en pratique elle ne voyait pas ce qu'il faudrait changer. Mais les mettre en pratique signifie qu'on place autrui au-dessus de sa vanité, et les dernières décennies ont éduqué les jeunes générations dans une direction très différente. Donc ce serait aux médias de revoir leur politique et ça signifierait aussi que ce n'est plus la consommation et la vente, le commerce qui importeraient. La Krize est susceptible d'aider les pouvoirs publics ! De mon point de vue, j'estime qu'il faut limiter l'article 17(le droit de propriété). Si on est propriétaire ce n'est pas pour faire n'importe quoi mais comme "intendant". Donc limitation du droit par le devoir envers le milieu (social et environnemental). De plus, dans mes souvenirs, c'est un droit qui structure d'une façon ou d'une autre la société (qu'on soit actionnaire, automobiliste, ou logeur). Les juristes n'ont probablement pas réfléchi à cette caractéristique de la propriété et c'est peut-être par là que vous pourrez atteindre les Etats. En effet, il me semble que l'Etat s' est longtemps occupé des propriétaires pour leur mettre un tapis rouge. A partir de ce droit fut créé les personnes morales, or ce sont les personnes morales qui moquent, découragent, méprisent, l'être humain. Elles se croient supérieures puisqu'elles ont pignon sur rue, ce sont elles qui réclament aux Etats l'immigration ou la force de travail des plus défavorisés. Je pense qu'aucune structure, organisation, système ne peut respecter les DDH simplement parce qu'appartenir à une entité vous sécurise et fait oublier de facto la précarité de la vie. Ce n'est pas un reproche c'est une constatation de nos limites intellectuelles. J'ai fait parvenir à Daniel Durand mes réflexions sur la démocratie et peut-être qu'il vous sera possible de transformer et de proposer une solution. De tout coeur, je nous le souhaite. De plus, hier, j'ai envoyé au parlement européen une réflexion sur le "travail" non, comme une activité rémunérée mais en fonction de l'aide aux vivants. C'est le vivant qui doit être au centre de nos efforts, être humain ou biosphère chacun pourra choisir son thème mais l'argent, c'est débile et ça ne donne pas de sens à sa vie. Tous mes voeux vous accompagnent. « Incarnez
dès maintenant le changement que vous voulez voir
venir dans le monde. » (Mahatma Gandhi)
"l'opinion que j'ai sur les formalités en question, mon cher sous-préfet, vous la connaissez, je crois, parfaitement, dit-elle avec un certain éclat dans la voix. Si j'ai besoin, pour vendre un cheval, d'une attetation de la mairie, c'est une mesure à laquelle je trouve normal de me soumettre ; mais vous aurez, je le crains, de la peine à me faire admettre qu'un homme effectivement vivant ait besoin d'un tampon sur un papier pour se faire attester sa propre existence" Ernst Wiechert, la commandante Comment faire comprendre à Berlusconi qu'il va trop loin et réunir nos peuples européens pour qu'ils contrebalancent la tendance des Etats. L' Europe centrale ne peut-elle nous aider ?Je me souviens un dicton africain "une vie est une vie"autrement dit les structures sont appelées à disparaître mais la vie est La vraie richesse de l'être humain et tant pis pour ceux qui ne sont pas d'accords. Mais je me sens impuissante à vous aider, je sais seulement que je dois aider toute personne qui en a besoin.
Je constate que vous avez confiance dans les élus ! Moi, pas du tout. Je ne crois pas qu'un être humain puisse résister à la pression de son égo ou encore de son besoin de reconnaissance. Cela fait partie de notre fragilité. Vous reconnaissez (les citoyens du monde reconnaissent) que toutes organisations tentent d'obtenir le maximum d'influence. En effet, nous projetons notre égo dans le champ social pour exister. Comme je crois à notre égalité devant la vie, j'avais suggéré que dans le cadre d'une association où tous les membres sont impliqués dans la recherche du développement, bien-être, équilibre, ajustement des potentialités, le tirage au sort des élus. Ce fut un tollé et on m'a dit que je n'étais pas démocrate. Ce fut la stupéfaction pour moi et je me suis sentie culpabilisée. Mais comme la démocratie est "notre affaire à tous" je suis allée en parler sur un forum européen. Là encore on m'a dit que je n'étais pas démocrate. Selon moi, une personne tirée au hasard (au sort) ne peut se faire des illusions sur ses capacités. Elle va donc chercher de l'aide afin de remplir au mieux sa charge. Toutes les personnes (de l'association) qui savent qu'elles peuvent être tirées au sort, savent aussi qu'un jour, peut-être, elles seront sur la sellette. Donc, pas question de critiquer, obligation d'être vigilant, de poser des questions afin de bien comprendre le pourquoi du comment, le sens de l'action à accomplir. Dans mon imaginaire, tout le monde s'implique (afin que le mouvement ou l'association ou l'action pour laquelle quelqu'un a été tiré au sort afin de mener à bien un projet), arrive à terme au mieux des intérêts de tous(et non pas seulement dans l'intérêt des participants ou des électeurs). Ce qui est visé, ce n'est pas l'association ou le mouvement ou l'action mais le bien-être des vivants. Les associations, structures, et autres organisations ne sont que des outils au service des vivants. L'élection est une charge et non un blanc-seing, mais dans une assemblée de pairs, les élus ont vite fait de l'oublier. De plus ils travailleront dans l'intérêt de la stucture qui l'a élue et non dans l'intérêt général et le bien-commun. Pourtant toutes les sensibilités devraient pouvoir s'exprimer, non dans un esprit de méfiance mais dans un esprit de confiance. 09/08/2009
Redéfinir les Droits humains Vous avez été appelé à mettre en place une Institution Mondiale des droits humains. Pour ma part, depuis que je réfléchis sur ces droits je crois que le droit de la propriété devrait être remplacé par le droit d'usage. J'ai parfaitement conscience que c'est la France qui en a fait un droit, il suffit de voir comment est formulé l'article 17 de 1789. Celui qui se sert d'un lopin de terre pour nourrir sa famille a droit à son lopin de terre. Celui qui a usage d'une machine, sait s'en servir, l'entretien, en serait le dépositaire. Prêter est toujours possible mais notre droit de propriété est si extensif que le droit à l'image d'un volcan est devenu le droit du propriétaire du volcan de demander rémunération pour l'utilisation de la photo du volcan! C'est ubuesque! mais il n'y a pas de petit profit dans notre monde. Sauf que des personnes meurent de notre méchanceté, bêtise, avidité. Ayant du affronter des périodes extrèmement difficiles, je me suis rendu compte que la sécurité était un bien extraordinaire. il faudrait donc satisfaire la sécurité des femmes (je logeais à l'armée du salut pour femmes) Pouvoir dormir sans avoir à se protéger des aggressions est indispensable. Ce serait bien que ce soit un droit ! Droit à ne pas avoir faim, a avoir chaud, à de l'eau potable, à la lumière et à l'espace, je veux bien travailler pour que chacun ait ce minimum. Pour en revenir à la démocratie, cela a évolué et maintenant on parle aussi de "clérocratie". Je vous en informe afin que vous puissiez aussi réfléchir sur ce thème. Il est sûr que la démocratie représentative n'est pas adéquate pour les sociétés complexes dans lesquelles nous sommes obligés de vivre.
je vais prendre le temps de lire tous les documents et je vais essayer de ne pas trop vous déranger. mais vous découvrir fut un plaisir. En fait je croyais à une douce utopie. Oui, c'est une utopie. Mais comme la planète et les vivants sont en danger, votre travail devient indispensable et urgent. Dites leur qu'il faut utiliser ce qu'ils ont dans leur boîte cranienne. Ce n'est pas pour rien que la vie nous a donné un tel potentiel! La révolution ne viendra que par l'utilisation de nos capacités de réflexions. Anne-Marie
Mais qui donne le droit d'autoriser ou non ? Pourriez-vous mettre en ligne les injustices dont nous sommes témoins par ou grâce à la prose des journalistes ? Il ne suffit pas de les dénoncer, il faudrait que les citoyens les reprennent. Par exemple, j'ai entendu que l'Italie allait régulariser les "immigrées" qui sont aides familiales pour la "modique" somme de 500euros/ personne régularisée. Ils en sont à imaginer de faire payer les 500 euros par les immigrées non européennes ! J'ai écrit à J. Barot commissaire à la justice pour l'union européenne en demandant sur quel principe, en quoi, comment, depuis quand les Etats sont autorisés à dire qui a le droit de vivre sur son territoire? Et pourquoi l'U.E. ne sait-elle pas que tout être humain est "de plein droit" vivant sur la planète. Ce sont les Etats qui doivent savoir que les institutions, organisations, structures sont des outils inventés par les humains pour favoriser, améliorer la justice et celle-ci est forcément au service de l'être humain ....et non au service des organisations. Ce n'est pas écrit dans la Constitution qu'un être humain doit demander l'autorisation de vivre...... quelque part Et si en sortant de la guerre, on a imaginé qu'un Etat protègerait ses habitants en leur donnant une nationalité (alors ils deviendraient ressortissants de ce pays) il y a longtemps que les apatrides savent à quel point il faut se méfier des "bonnes" idées des Etats. La volonté de l'Etat peut se résumer à "mettre l'être humain au service de la domination politique du moment." Peut-être faudrait-il créer un forum ? Ainsi les évidences seraient peut-être moins évidentes ? Car depuis toujours l'Etat dit ce qu'il autorise ou non. Mais qui donne le droit d'autoriser ou non ? Le législateur; et le législateur vient de l'élection et l'élection est une distorsion de la démocratie représentative. Depuis le temps que nous élisons nous avons constaté que les élus sont perturbés par l'élection. Aucun ne respecte ses engagements. Il faut donc admettre que l'élection perturbe sérieuseùent la démocratie et la démocratie directe serait plus appropriée à notre société. Là aussi, il y a injustice. A mes yeux, la démocratie est une façon de dire à autrui :" Tu as du prix à mes yeux. C'est pour cette raison que je te donne les mêmes droits politiques que j'ai." mais les élus ne respectent pas la démocratie puisque ce qui les attire c'est leur influence, aura, auprès des médias ou des entreprises et collectivités. Je ne veux pas faire la révolution parce que je crains le sang répandu, mais si nous ne nous mettons pas tous à réclamer justice (même hors de nos frontières, pour tout être humain) rien ne changera. Puisque nous avons l'U.E. peut-être faudrait-il que cette Union serve la justice et non le droit des Etats ? Au moins qu'elle serve à autre chose que des intérêts économiques ? Et les journalistes pourraient se sentir soutenus dans la dénonciation de l'iniquité ? Anne-Marie Beneix
Que les peuples définissent eux-mêmes ce qu'est le travail "Finalement l'assemblée se met d'accord, par consensus sur une action nécessaire." Cette phrase tirée du compte-rendu des débats lors du Congrès des peuples à Brasilia me donne une idée. Puisque nous voulons faire oeuvre collective (action nécessaire) et puisque les Etats se croient autorisés à défendre "leur" territoire, je sugère que les "peuples" qui ont toujours su ce que "travailler" voulait dire, définissent eux-même ce que c'est que "travailler". Jusqu'à maintenant, nous avons laissé les violents définir les lois, mais ce n'est pas eux qui travaillent et assurent la survie des humains. Comme nous sommes dans une économie détruite par l'argent et que le travail était défini par l'argent, si nous arrivions à mettre en mot ce que "travailler" pour les peuples veut dire, peut-être que nous inverserions la direction des évènements ? En effet, travailler signifie se discipliner pour assurer l'intérêt social et environnemental pour toute la communauté. L'argent fut un excellent moyen d'échange mais comme il a pris le pas sur le travail et que le travail n'a plus de définition, c'est le moment de trouver ! Les famines, le changement climatique (dont sont victimes les peuples), les interdictions d'avoir une vie meilleure "ailleurs" puisque l'immigration est interdite, la pollution, les terres confisquées par le "droit de propriété" me fait penser que nous sommes arrivés à un stade où nous devons envisager le partage total des ressources matériel et spirituel. L'argent doit être supprimé et disparaître. Ainsi les entrepreneurs ne pourront plus prendre l'être humain en otage. Les politiciens ne pourront plus compter sur les subventions à distribuer pour corrompre. les maffias ne pourront plus imposer leur loi. Travailler est une façon pour l'être humain de se réaliser. Il se dépasse dans le travail et c'est le travail qui le rend humain. L'Institution Mondiale pour les droits humains, composée de juristes peut elle penser à définir ce qu'est le travail ? Puisque de toutes façons c'est "pour travailler" que les peuples quittent leur terre en masse. Le Congres des Peuples déclare que tout être humain a droit à une existence reconnue et à une identité. Il me semble que l'ONU ne peut faire autrement que de reconnaître à tout être humain son existence et donc une identité même si l'Etat dont il vient ne lui accorde pas ce droit ! les empreintes digitales et le choix du nom devraient suffir au tout début d'une "reconnaissance". Voici pour nous réjouir une jeune fille "très comme il faut" exprimer son point de vue devant l'ONU: http://www.youtube.com/watch?v=5JvVf1piHXg Ne pas baisser les bras ! Anne-Marie Beneix |
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