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à Christian Muys

Fiers de porter une carte d'identité de citoyen du monde, ils sont nombreux, à chaque élection, à vouloir utiliser ce titre au moment de voter. C'est bien sûr un acte militant qui est louable. Est-il fondé ? c'est une question à part entière.

Dans votre lettre au Président de la République, vous faites une excellente suggestion qui est celle d'une reconnaissance par l'État français de la carte d'identité de Citoyen du Monde. Mais à supposer que l'État français suive cette suggestion, cela poserait quelques problèmes.

En effet, les cartes de Citoyen du Monde sont établies sur la simple déclaration faite par la personne qui s'enregistre, sans plus de contrôle, ni de demande de justificatifs qui seraient archivés et consultables par toutes autorités. Cette absence de contrôle et de pièces justificatives est une porte ouverte à toutes tentatives de falsification ou d'usurpation d'identité. Le Registre des Citoyens du Monde n'est pas à même de prouver la véracité des informations figurant sur les cartes d'identité qu'il délivre ou qu'il fait délivrer par les centres accrédités. C'est l'une des raisons pour lesquelles, lorsque nous délivrons une carte d'identité, nous insistons sur la valeur symbolique du document.

Le plus souvent, les Citoyens du Monde qui présentent leur carte d'identité mondiale au moment de voter ont dans leur poche un titre d'identité national : passeport, carte d'identité, permis de conduire, essentiellement.

Avant de réagir à la " copie pour information " de votre lettre à M. le Président de la République, j'ai lu l'article R60. J'ai vu qu'il y avait là une insuffisance de la loi. Effet, la possession d'une pièce d'identité n'est pas une obligation en France. Et donc, pour voter, la présentation d'une pièce d'identité admise par l'État ne devrait être que l'un des moyens de prouver son identité. La loi devrait prévoir des moyens alternatifs, tels que le témoignage d'une ou deux personnes, ou la préinscription du titre d'identité ou de justification de domicile qui sera présenté lors du vote. C'est ici une petite suggestion de ma part qui ouvrirait la voie à l'utilisation de cartes non étatiques lors des consultations.

Je termine en ouvrant une autre possibilité. Il y a, dans le monde, 1015 " Territoires citoyens du monde ", dont plus de 400 communes en France. L'une des revendications pourrait être que dans ces communes " citoyennes du monde ", les bureaux de vote devraient reconnaître comme valides, les cartes de citoyens du monde. Hélas, ce n'est pas le cas de Loon-Plage et ce n'est là qu'une autre suggestion.


A Pierre Pétric

Nos relations se sont espacées, et pourtant ma pensée va souvent vers Cahors et l'association Cahors-mundi que j'affectionne tout particulièrement car elle représente le flambeau ranimé d'une période pleine d'espoir et qui avait embrasé presque tout le département du Lot au début des années 50.

Au hasard d'une correspondance, j'ai appris que l'association Cahors-mundi allait tenir son assemblée générale dans les jours qui viennent. Je souhaite tout le succès à cette assemblée générale. En raison de l'histoire et du symbole attaché à Cahors-mundi, je souhaite que l'association demeure une référence vivante pour tout ce qui constitue non seulement la mémoire mais encore un véritable patrimoine culturel et spirituel lié au dépassement, dépassement de soi, dépassement de ses intérêts, dépassement de l'esprit- de clocher, dépassement des frontières, lié à la participation citoyenne des habitants à la construction d'un monde dans lequel les générations à venir pourront encore s'épanouir. Que Cahors-mundi participe à la vie et à l'animation de toutes les facettes lotoises liées de près ou de loin à la citoyenneté mondiale :

  • - la route sans frontières
  • - les nombreuses communes qui se sont déclarées "territoire mondial lié à la communauté mondial"
  • - les écoles, collèges et lycées de ces communes
  • - la maison d'André Breton et sa Rose Impossible
  • - le musée Henri Martin
  • - le centre d'enregistrement des Citoyens du Monde
  • - et encore : les Sentinelles de la Paix

et que ce chantier immense soit ouvert aux expériences menées un peu partout à travers la planète et qui contribuent à ce même objectif d'une terre de fraternité, de justice et de paix.


Au coin d'une table

Une rencontre informelle s'était auparavant déroulée le vendredi 3 février réunissant Didier Marchand, Roger Winterhalter, Brigitte Carraz, Daniel Durand, et, arrivée plus tardivement, Cosima de Boissoudy. Cette rencontre non décisionnelle était destinée à renouer le contact et peut-être à trouver les bases d'un nouvel accord entre le Centre Français et le Registre des Citoyens du Monde. Au cours de la conversation, l'utilisation du nom de domaine " citoyensdumonde.fr " avait été évoquée dans un esprit d'ouverture.


Insuffisant et lacunaire

A Didier Marchand

Même si le titre et les premiers mots de ton message ne sont pas très élogieux à l'égard du travail que je fournis, je constate que tu n'as pas rompu tout dialogue. C'est bien. En effet ton dernier message à Roger indiquait clairement que tu n'avais pas de temps à perdre avec ....

Je vais te répondre point par point. Mes réponses te laisseront un peu sur ta faim, mais il est bon que tu comprennes les arguments que je défends pour l'instant. Tout est ensuite susceptible d'évoluer dans le sens de l'intérêt commun des personnes qui, depuis des dizaines d'années, ont apporté et apportent encore leur confiance à l'ensemble d'organisations que nous représentons, intérêt commun également et principalement lorsque l'on prétend aller vers l'unité constitutionnelle de l'humanité. L'unité n'est pas un état inné, mais c'est un sens volontaire que l'on donne à un faisceau d'actions qui ont besoin de convergence pour être crédibles.

J'ai fait des études de droit, et, de diverses manières, j'en fais encore. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous avons, toi et moi, des approches juridiques et des pratiques plutôt différentes.

L'essentiel de ton message concerne la rencontre du 3 février. Cette rencontre était une reprise de contact entre toi et moi, à titre personnel, dis-tu toi-même. Roger avait été mon intermédiaire pour aller vers cette rencontre. L'enjeu de notre entretien était bien de retrouver le sens de l'unité nécessaire après la brouille insensée des années 2011 et 2012.

La situation était celle laissée le 6 octobre 2012 lorsque par une parodie de vote tu as voulu que le Centre Français d'Enregistrement des Citoyens du Monde fasse sécession, dénonçant son affiliation du Registre des Citoyens du Monde. Ce vote, complètement illégal, faisait s'écrouler un immense pan du travail des tes parents qui ont toujours appartenu aux deux structures. Néanmoins, aussi illégal soit-il, ce vote constituait un rupture qui valait dissolution du Centre Français.

Dans ce contexte, la rencontre du 3 février 2017 avait pour but de "trouver les bases d'un nouvel accord" (c'est mon expression dans l'évocation de cette rencontre). Un accord doit être mutuellement avantageux. Parmi les avantages qui pouvaient être tirés de ce nouvel accord, il y avait l'utilisation du nom de domaine citoyensdumonde.fr. Ce nom de domaine appartient au Registre des Citoyens du Monde - et non pas à Daniel Durand. Sous réserve d'acceptation du Conseil d’Administration de l'association française "Registre des Citoyens du Monde", ce nom de domaine aurait pu être rétrocédé au Centre Français, ou mis à sa disposition, mais bien évidemment dans le cadre de l'accord. Il ne pouvait pas être rétrocédé à Didier Marchand, ici présent à titre personnel, mais bien au Centre Français en contrepartie d'un nouvel accord de collaboration et d'affiliation. On ne peut pas être hors d'une structure et prétendre jouir des avantages internes.

Je rappelle ici par ailleurs que le Registre des Citoyens du Monde était alors propriétaire de l'appellation "citoyens du monde" notamment pour la "communication" et la "transmission de données informatisées", ceci en vertu du dépôt de marque à l'INPI de 1990 à 2010. Or la création de "citoyensdumonde.fr" est antérieure à 2010.

Pour conclure ce chapitre, la communication des codes d'accès à ce nom de domaine ne posait aucun problème de ma part pourvu qu'il rentre dans le cadre du nouvel accord que nous espérions tant. En aucun cas je ne suis pas revenu sur mes engagements. C'est bien toi qui as coupé court. C'est aussi toi qui peux renouer.

Quant au paragraphe évoquant cette rencontre du 3 février : le compte-rendu de la réunion du 2 mars a pu être lu par toute personne intéressée, mais cette évocation n'a plus aucune utilité. Le paragraphe peut être supprimé, sans fausser le sens de la décision prise.

Concernant "citoyensdumonde.net" : ce nom de domaine a été créé dans les années 2000, et mis au service du Centre Français alors que l'affiliation cinquantenaire du Centre Français au Registre des Citoyens du Monde n'était pas remise en cause. Il a donc un certain niveau de légalité.

Le site "citoyensdumonde.net" contient quelques informations propres au Centre Français et un nombre suffisamment important d'informations liées au Registre des Citoyens du Monde. En voici quelques exemples :

  • - en page d'accueil le texte "Nous sommes tous Citoyens du Monde" est un texte travaillé par une commission interne au Registre des Citoyens du Monde avec Charles Warin, Jean Prédine, Andrée Gaymard-Rollet, Basile Ginger et quelques autres. Dans un premier temps il a été diffusé sous le titre "Devenez Citoyens du Monde". C'est moi-même qui ai changé le titre dès 1998.
  • - /actus/ "la fabrique de l'histoire". Il suffit d'écouter l'émission pour entendre qu'il s'agit du Registre des Citoyens du Monde, dans le 13ème. Dans cette émission on y entend Laurent Son. Par ailleurs Stéphane Dufoix est venu nous rencontrer le mardi 4 juillet.
  • - /congresdespeuples/ cette institution ne résulte pas du travail du Centre Français, mais du Comité pour le Congrès des Peuples. Voir la réunion du 23 mai 1963 dans lequel le R.I. (Registre International des Citoyens du Monde, ainsi nommé à l'époque), mais le Centre Français absolument pas. Dans l'historique des élections, le Centre Français n'est jamais cité.
  • - /historique/ il s'agit, dans cette page, de l'historique partiel du Registre des Citoyens du Monde, nommé à plusieurs reprises.
  • - /historique/ (même page) : la déclaration des 13 a été écrite par Jacques Savary, demeurant au 55 rue Lacépède, siège historique du Registre International des Citoyens du Monde. C'est le Comité pour le Congrès des Peuples qui a eu l'initiative de cette déclaration.
  • - /la-carte-de-citoyen-du-monde-quel-prix/ : il s'agit dans cette page d'un débat interne au Registre des Citoyens du Monde pour sa pratique dans les pays hors de la zone Franc. 

Tout ceci fait de "citoyensdumonde.net" un partenaire non contractuel, stratégique et bien réel du Registre des Citoyens du Monde, preuve que le cordon n'est pas coupé définitivement.


L'unité nécessaire (réponse à Jean-Claude Bidaux)

 Moi qui suis, au contraire de vous, récemment apparu dans la « nébuleuse » Citoyens du Monde je déplore l’éclatement des structures parisiennes de ce courant.
J’ignore les raisons historiques de cet éclatement et constate aussi la divergence de tendances plus actuelles.
Cela est-il conforme à l'esprit de Citoyens du Monde, courant déjà si faible et plus encore affaibli par la dispersion ?
N’y a-t-il pas moyen de faire taire les rancunes et tenir en laisse les egos ou élans personnels ?
A un moment où nous avons grandement besoin de rassemblement (c’est vrai également en dehors de CdM) pour être efficaces cet éparpillement est démotivant. Je préfère que vous connaissiez mon sentiment à ce sujet.

La situation actuelle entre le Registre des Citoyens du Monde d'une part et le Centre Français d'enregistrement des Citoyens du Monde, qui lui était affilié, d'autre part, est particulièrement scandaleuse, contraire à tout esprit d'unité. Elle est un contre-témoignage à nos propres prétentions. Nous avons assisté, depuis 2009, à une dérive progressive du Centre Français par rapport à la ligne définie par les fondateurs, et par rapport aux engagements pris par les responsables du Centre Français lors de sa création et renouvelés au début des années 90 et toujours assumés jusqu'en 2002.

Cette situation a trouvé son paroxysme le 6 octobre 2012, lors d'une Assemblée Générale par une parodie de vote qui a entériné la sécession du Centre Français, et, par voie de conséquence et de manière inéluctable, sa propre dissolution ou disparition à terme.

Depuis cette date, deux tentatives de médiation ont eu lieu, d'abord le 13 juin 2013 grâce à l'implication d'Olivier d'Argenlieu, puis dernièrement depuis le 20 novembre 2016 à l'initiative conjointe de Roger Winterhalter et de moi-même.

Oui, cette situation est scandaleuse. Mais que faire ? Le schisme, sans cause réelle ni sérieuse, est devenu une réalité : l'association de la rue Victor Duruy édite ses propres cartes, se présente comme un mouvement, mais tout en utilisant l'histoire et les textes du Registre des Citoyens du Monde, et sans stratégie. Il y a véritablement là la cause d'une désorientation de toute personne qui cherche à matérialiser l'identité qu'elle ressent comme principale : l'appartenance personnelle à un monde en recherche de son unité.

Ceci dit, pour qu'un citoyen du monde sorte de sa "nébuleuse", nous conseillons, depuis 2013, cet organigramme : ttp://www.recim.org/organigramme/orga-fr.html

Elles sont plus de 1000 les personnes qui ont cru s'enregistrer sur le livre commun des citoyens du monde en s'adressant rue Victor Duruy. C'est pour cette raison que je demeure prêt à tout dialogue, sans passif ni préalable, pour retrouver l'unité qui est nécessaire.

Nous entendons nous dénombrer à travers les frontières en recevant la carte commune à tous les citoyens mondiaux.  


Cohérence

Ceux qui peuvent ouvrir ces fichiers pourront voir que le Centre Français n'a rien versé (depuis 2007) et n'était donc pas autorisé à demander des comptes, que les cartes "vendues" au Centre Français n'ont jamais été payées (500 cartes à 7,50).

La cohérence des comptes s'exerce par les reports d'une année sur l'autre. Ils sont bien sûr sincères et réguliers.

Un "rapport financier, complet et détaillé", en comptabilité, cela n'existe pas. Il y a le "Grand livre" (2009-rcm et 2010-rcm) tenu quotidiennement, les comptes annuels de résultats, et de bilan.

Les comptes ont de ces années 2009 et 2010 ont été examinés par un comptable extérieur et par un expert comptable. Aucune irrégularité n'a été constatée. Le comptable extérieur a tout juste indiqué que les sommes détenues pour les tiers n'ont pas à figurer dans les comptes de résultats.

Dans les relations du "Président" (c'est-à-dire Daniel Durand et, pendant quelques temps Thierry Botétémé), avec le Centre Français, on peut certes observer des discussions et quelques entêtements réciproques, mais certainement pas de dénigrement, et encore moins de publication destinée à "salir", ce qui n'est pas le cas en contrepartie, puisque l'on trouve dans le bulletin du Centre Français, un article sur les finances qui est trompeur (puisqu'il ne prend pas en compte l'ensemble des obligations résultant de la convention qui régit les Centres d'Enregistrement), et l'affirmation que "le Registre ne fait pas son travail" (article publié en 2012).

Le trouble a été largement apporté par le Centre Français qui a utilisé la méthode de la mise en demeure par lettre recommandée au lieu du dialogue.

Je maintiens tout ce que j'ai écrit sur la nécessaire unité du Registre des Citoyens du Monde (le Registre est composé de tous les Centres affiliés et Correspondants).

Le Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde sera bien sûr disposé à établir de nouveaux accords de collaboration sans nier le passé, mais faisant abstraction de tout passif et de tout préalable.

Daniel

 

Mais ayant été personnellement mis en cause, j'ajouterai que ce qui est véritablement scandaleux, c'est cet entêtement à refuser de présenter ces comptes alors même que le Centre Français avait versé au Registre d'importantes sommes d'argent.

Ce qui est scandaleux, c'est que le président du Registre se permette de salir le travail du Centre Français, centre composé de militants largement débarrassés du fardeau de leurs egos... et qu'il piétine sans vergogne l'esprit mondialiste qui animait ces deux associations depuis des décennies.

Ce qui est scandaleux, c'est d'invoquer l'unité des mondialistes alors même qu'il n'a lui-même eu de cesse de semer le trouble et la confusion, et cela à partir du jour ou nous avons demandé ces documents comptables.

Je rappelle qu'au sein du Centre Français, nombreux sont ceux qui peuvent consulter le fichier de l'association. Tous les adhérents ont accès aux relevés bancaires, à la comptabilité et d'une façon générale aux documents internes de l'association. Nous sommes plusieurs à avoir la signature sur le compte. J'invite chacun de ceux qui militent au Registre de s'assurer qu'ils bénéficient de la même transparence. Transparence que nous devons aux fondateurs de ces associations.

Je précise enfin que les comptes d'une association ne doivent pas être cohérents... mais réguliers et sincères. Tout simplement.

Et pour conclure, au risque de me répéter, je dirai que le retour à la raison et à l'unité - mis à mal bien malgré nous - se fera après que les rapports financiers complets et détaillés pour les années 2009 et 2010 auront été mis à disposition du Centre Français mais aussi des militants du Registre. Tout autre problème évoqué est soit imaginaire, soit lié à cette demande.

Didier


Des comptes complets et détaillés.

Joël, l'invitation que j'ai faite en 2012 était sérieuse et répondait aux rumeurs et accusations sans fondement qui étaient nées au Centre Français dès la période 2002-2005. Je le sais pour m'être entretenu très longuement et à plusieurs reprises avec Claude Jousseaume. Par ailleurs Bernard Muet m'avait téléphoné pour me poser certaines questions de manière très directe et sans aucune précaution : "Comment fais-tu pour vivre ? ". Il est aussi très sérieux que je demande que me soient présentées des excuses pour l'attitude inqualifiable de Didier, Joël, Liliane Metz-Krencker et Jacques Cervelli au cours de cette Assemblée générale. L'autre contrepartie que j'ajoute, c'est que soient présentés les comptes détaillés du Centre Français de 2009 et 2010.

.... ou alors on prend comme option de de trouver un nouveau terrain d'entente pour un travail intelligent et coordonné vers nos objectifs qui sont au nombre de deux : a) l'enregistrement des personnes, b) les institutions mondiales démocratiques. C'est ma préférence.

Didier, du temps des prédécesseurs, c'est Basile Ginger qui faisait la comptabilité et du Registre et du Centre Français. Sauf dans le cas de Jean-Marie Breton, je n'ai jamais observé, de 1976 à 2002 le moindre problème entre les deux structures. La situation était cependant différente car c'était au local de la rue Victor Duruy que s'organisaient les élections au Congrès des Peuples et, pour cette raison, la quote-part des contributions volontaires du Centre Français était directement versée sur le compte du "Fonds du Comité pour le Congrès des Peuples", sans passer par le Registre.

Je ne me suis pas offusqué de la demande que tu as présentée. J'ai simplement fait observer que les comptes avaient été approuvés en Assemblée Générale, ce qui vaut quitus au Bureau. Une seule chose pouvait remettre en question ce quitus, c'est s'il était apporté la preuve d'une malversation. Or aucun des deux comptable et expert-comptable n'ont relevé quoi que ce soit. C'est là aussi un principe de démocratie de ne pas remettre en cause un vote majoritaire surtout lorsque, dans le cas de l'Assemblée Générale de 2010, le vote d'approbation des comptes a recueilli l'unanimité des personnes présentes, y compris les voix de Joël et de Liliane.

Le fait qu'un grand nombre d'archives des années 1998 à 2017 soient à Saint Aubin de Luigné, dans le bureau de l'Association pour la Promotion de la Solidarité ne signifie pas qu'il y a un sentiment de propriété personnelle sur ces documents. Didier, voilà donc une allégation nouvelle de ta part qui n'est pas soutenable. - De même en est-il des archives du Registre déposées à Dampsmesnil : le lieu de leur dépôt n'implique aucun droit de propriété.

Didier, tu as affirmé à plusieurs reprises que le Registre n'avait rien à voir avec ce qu'il était par le passé. Mais tu n'as jamais soutenu cette thèse dans un dialogue. ( = débat serein et contradictoire). Les objectifs sont restés les mêmes, la philosophie est restée la même, la neutralité est toujours une nécessité, les moyens financiers sont les mêmes, la qualité de membre s'obtient et se conserve de la même manière. Seuls ont changé les statuts en 2000 pour en supprimer toute trace de nationalisme et d'internationalisme. Ces nouveaux statuts avaient été approuvés par les personnes présentes, et notamment : Michael GUTHERT, Renée MARCHAND, Basile GINGER, René MARLIN, Jean-Claude LOEWENSKI, Geneviève CHARPENTIER.

http://www.recim.org/admin/rcm2000ag-fr.pdf

Tu indiques comme preuve les échanges avec Alain Noël Njiokem Nkwatchou. As-tu fait une analyse de l'évolution de ces échanges depuis 2010 ? Le Registre des Citoyens du Monde a, dans les archives, plusieurs milliers de correspondances avec lui. Donc si tu n'as pas fait cette analyse, cette soi-disant preuve n'en est pas une. C'est malheureusement ainsi que se créent les rumeurs.

Pour avoir accès à toutes ces archives, je suggère que les responsables du Centre Français se mettent en règle pour obtenir de nouveau la qualité de membres du Registre, et qu'ensuite ils se portent candidats aux prochaines élections internes au Registre.

http://www.recim.org/admin/centre-reg.pdf

La date de ces prochaines élections sera fixée après la publication du Règlement Fédéral qui remplacera les statuts de 2000.

Daniel


Usine à gaz ?

L'expression "Usine à gaz" avait été employée par Olivier d'Argenlieu dans "l'état de l'union" qu'il avait dépeint lors du débat structurel du 11 juin 2013 :

La nébuleuse des Citoyens du Monde

Deux appréciations possibles :

  • Un ensemble subtil, bien huilé, en relation avec de multiples autres, propre à séduire tous les habitants de la terre qui se soucient de leur devenir solidaire sur la planète.
  • Une usine à gaz, hermétique au visiteur extérieur, qui le décourage d'aller plus avant au contact des " Citoyens du Monde ".

Le tableau alors observé par Olivier était un organigramme qui, pour être compris, nécessitait la superposition de plusieurs diapos successives. En 2013, Laurent, Thierry, (...) Roger et moi avons immédiatement simplifié cet organigramme : http://www.recim.org/organigramme/orga-fr.html

Par contre, il n'en est pas de même du "courant mondialiste" qui dépasse de beaucoup les seuls citoyens du monde enregistrés. Nous avons identifié quelque 800 organisations mondialistes : pour beaucoup ce sont des organisations en simple accord avec les thèses mondialistes, mais un certain nombre sont des organisations structurantes, telles WCPA (World Constitution and Parliament Association), WSA (World Service Authority), WFM World Federalist Movement, et bien d'autres car l'inventaire n'est pas terminé. Nous essayons d'avoir des relations avec toutes les organisations ... et dans l'un des meilleurs des cas, tous ces tuyaux de communication risquent de constituer cette fameuse "usine à gaz" dans la nébulosité mondialiste. Le défi lancé par Garry Davis au Peuple du monde ("Nous, le peuple, nous voulons la paix que seul un gouvernement mondial peut donner") ne pourra être relevé que si les Citoyens du Monde montrent leur volonté d'unité et la réalisation radicale de celle-ci.


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