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A quoi sert-il d'être enregistré ? L'objectif est de nous rassembler grâce au Registre des Citoyens du Monde, afin de faire entendre au niveau individuel, national et mondial, l'importance d'organiser des institutions supranationales démocratiques qui veilleront d'un point de vue planétaire à l'équilibre, à la paix, à la survie de l'humanité et de la biodiversité. Au niveau individuel, cet enregistrement est extrêmement important : c'est la concrétisation d'une identité plus vraie et plus fondamentale que bien d'autres appartenances (clubs, partis, syndicats, associations, nation...) et une espèce de viatique qui modifie peu à peu le comportement de la personne qui a fait ce geste, et la pousse à agir en cohérence avec cette identité. Le foisonnement d'actions concrètes et utiles au sort de l'humanité, réalisées par des personnes qui ont fait le geste de s'enregistrer est impressionnant : cela touche les domaines de l'humanitaire (développement, secours, soins) de l'éducation, de la réinsertion, de l'économie sociale, de la communication, du lobbying... Les Citoyens du Monde n'y sont évidemment pas les seuls, mais on voit qu'ils participent à l'éveil de la conscience citoyenne planétaire. Voir : le sens de la carte Actuellement, l'enregistrement sert à la constitution de listes électorales utiles pour les élections transnationales au Congrès des Peuples.
Comment vous faites-vous entendre ? Jusqu'en 1977, le Registre avait effectivement ce rôle. Il ne l'a plus depuis que le Congrès des Peuples a pris son essor. Le Registre est en fait un service d'état civil qui enregistre les Citoyens du Monde, et le seul discours qu'il puisse tenir est celui de dire que la démocratie mondiale est voulue dès maintenant par un nombre non négligeable de personnes à travers tous les pays du monde. C'est actuellement au Congrès des Peuples de prendre les positions qu'il juge utile. Le Registre est néanmoins invité à être représenté lors de certains congrès.
Réponse courte : Un passeport est un document établi par un État afin de permettre au titulaire de passer les frontières tout en gardant son attachement à son pays d'origine et les droits et avantages qui en découlent. Aucun État n'a délégué à une organisation tierce, le mandat de délivrer des documents qui induiraient la responsabilité de l'État. Dans l'état actuel du droit international, toute allusion à un passeport qui s'affranchirait de la tutelle des États n'a aucun sens. Le plus souvent, les demandeurs sont des personnes qui éprouvent des difficultés à acquérir le passeport national. Dans ce cas l'utilisation d'un soi-disant "passeport mondial" met ces personnes en danger, même lorsqu'il y a complaisance des gardiens de la frontière. A l'origine, le fondateur du soi-disant "passeport mondial" proposait à des militants (possédant par ailleurs leur passeport national), un document leur permettant de manifester la revendication contenue à l'article 13-2 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. En clair le "passeport mondial" est un outil militant et non un document diplomatique ou consulaire. Le Registre des Citoyens du Monde ne délivre pas ce type de document, mais simplement une carte d'identité qui est à la fois un document personnel, la concrétisation d'une volonté politique au niveau mondial et une carte d'électeur pour les élections transnationales (Congrès des Peuples). Réponse plus développée : Passeport de World Service Authority (ce texte est extrait d'un message à un ressortissant Algérien qui voulait se rendre en Europe) Le Registre des Citoyens du Monde délivre une "carte d'identité" de Citoyen du Monde. Cette carte, pas plus que n'importe quel autre document délivré par une organisation non-gouvernementale, fût-elle mondialiste, n'est pas reconnue par les Etats nationaux, et elle ne dispense en rien de l'obtention régulière des documents officiels tels que carte nationale d'identité, passeport, visa, carte de travail, carte de séjour ou autres. Une organisation non gouvernementale qui prétendrait le contraire doit être dénoncée comme auteur d'escroquerie. En achetant votre passeport mondial et une pièce d'identité à World Service Authority, vous avez cru que vous pourriez voyager plus facilement. Je crains fort que vous ayez été abusé. "World Service Authority" est une véritable imposture contraire à l'article 21-3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cet alinéa précise que l'autorité vient du peuple par des élections. WSA n'a pas cette légitimité. De ce fait, les documents que délivre cette entreprise privée, n'ont aucune valeur devant aucun Etat. Au contraire, de nombreux détenteurs de ce passeport ont fait des séjours en prison pour le simple fait de posséder un document illégitime et d'avoir voulu en faire usage, portant atteinte, par ce fait, à la "souveraineté nationale" des Etats qui est reconnue par la Charte des Nations Unies. Si vous voulez voyager en France, il vous faut les documents officiels qui régissent les relations entre l'Algérie et la France (ou l'Europe-Schengen), c'est-à-dire, pour le moins : un passeport délivré par l'autorité de votre pays et un visa obtenu aux services consulaires de l'ambassade de France. Toute autre solution vous mettrait dans l'illégalité. La carte d'identité de Citoyens du Monde, que délivre le Registre des Citoyens du Monde, a une valeur toute autre. Elle est une participation à l'élaboration de la démocratie mondiale. Je vous invite à lire l'article "le sens de la carte" La carte que délivre le Registre des Citoyens du Monde est symbolique de son appartenance naturelle à la communauté mondiale, mais aussi de sa volonté de voir un jour les problèmes communs à toute l'humanité résolus par le droit et des lois issus de la démocratie mondiale. Posséder cette carte, la montrer à ses amis, ses relations, revient à déclarer en permanence que le monde n'a pas fini sa construction, qu'il n'est pas encore uni, et qu'en lui les droits humains ne peuvent pas encore être garantis parce que l'organisation annoncée dans l'article 28 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme n'existe pas encore.
Passeport de Citoyenneté Universelle Le 23 mai 2013, l'Organisation de Citoyenneté Universelle - O.C.U. - délivrait ses premiers passeports de citoyenneté universelle au cours d'une cérémonie très officielle organisée dans le grand amphithéâtre de l'UNESCO. Pour l'instant, ce passeport est symbolique de la volonté de mettre en pratique l'article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Symbolique et uniquement symbolique. Pour connaître un début de validité, il faut qu'au moins deux Etats reconnaissent ce passeport : L'Etat d'où on sort et l'Etat où on entre. Or, à ce jour, seul un chef d'Etat, celui de l'Equateur en Amérique du Sud, s'est déclaré pour ce passeport, mais le parlement Equatorien n'a rien ratifié. Si bien que ce projet se trouve au point mort. Et, à mon avis, il y restera. Ce n'est ici que mon avis, mais voici pourquoi : reconnaître la validité d'un passeport émis par une organisation, c'est transférer une parcelle de souveraineté nationale à cette organisation ; c'est-à-dire que si le Cameroun, par exemple, déléguait cette parcelle de souveraineté nationale à l'OCU, le Cameroun ne serait plus maître de ses ressortissants, ne serait plus maître de ses frontières, et encore plus : en droit international, la possession d'un passeport national confère au détenteur, qu'il en soit conscient ou non, le titre d'ambassadeur, et c'est la raison pour laquelle, en cas de problème, l'Etat fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger ses ressortissants lorsqu'ils quittent le territoire national. Que se passerait-il dans le cas d'un voyageur muni d'un passeport de citoyenneté universelle ? C'est simple : l'Etat d'origine n'aurait pas l'obligation de protéger ses ressortissants qui ont quitté le territoire grâce aux services d'une organisation déléguée... sauf si cette organisation venait à être dotée d'un statut supranational .. on imagine le sac de noeuds juridiques à dénouer autour de ce passeport. Pour nous, citoyens du monde, la création de cette OCU est en contradiction avec nos valeurs au moins sur ce point capital : cette Organisation de Citoyenneté Universelle, pour exister, a besoin de l'accord des Etats. Et donc, les Etats auront nécessairement un droit de contrôle des accords conclus. Si les Etats exercent un droit de contrôle, cela signifie que les Citoyens n'auront pas ce droit de contrôle. L'OCU obéira aux Etats, aux puissants et non aux citoyens. Comment parler alors d'une Organisation de Citoyenneté Universelle, si les citoyens y sont interdits d'expression ? Les Citoyens du Monde travaillent pour la mise en place d'institutions mondiales supranationales démocratiquement contrôlées. Hors de ce contrôle démocratique, il n'y a pas de mondialisme, il n'y a pas de citoyenneté, et encore moins de citoyenneté universelle. Nous sommes là dans une voie sans issue. Même si nous, Citoyens du Monde, sommes intellectuellement "sans frontières", ces frontiières existent bel et bien. Les frontières sont une invention des Etats. Par rapport à ce fait qui est issu des guerres et de l'histoire, le "citoyen" n'est rien. Il n'est qu'un "sujet" qui ne peut qu'obéir aux règles de l'Etat s'il veut franchir une frontière. Ce passeport qui se veut (en toute bonne fois certes) universel, et qui a été remis aussi au Maire de Lampedusa, cible en réalité une catégorie bien spécifique de migrants : les réfugiés politiques, et c'est dans ce sens là qu'il a besoin de l'aval des Etats pour avoir une allure officielle sans que pour autant elle soit juridique. En effet, ce passeport ne peut être délivré que par des Ambassades, donc on différencie bien une Ambassade d'un Etat et on garde à l'esprit que les bâtiments d'une ambassade constituent un territoire inviolable dans n'importe quel Pays. Pour qu'un Etat protège un réfugié politique, nul besoin de passeports, il suffit d'une volonté (donc du pouvoir qui va avec) politique émanant d'un Chef d'Etat capable de garantir la protection des citoyens à qui il décide d'accorder sa protection. Cette réflexion a donc juste pour but de souligner, si besoin était, que ce Passeport n'a rien à voir avec l'art 13 car il ne peut que rester soumis à une volonté politique des Etats, d'où son côté non universel mais contingent. Dans le meilleur des cas, les citoyens qui arriveraient à se prévaloir des "droits" conséquents à ce document, se verraient confinés entre les murs d'une Ambassade, ou dans des camps (cas de Lampedusa) ; en aucun cas le citoyen lambda bénéficiera d'une protection totale au niveau mondial, en aucun cas ce document lui permettra de circuler librement et encore moins d'avoir une identité juridiquement reconnue. L'art 13 qui est pris comme principe n'est aucunement respecté, car de fait ce Passeport ne garantit ni la libre circulation (puisqu'il faut l'aval de deux Etats, donc c'est juste un billet aller/retour entre convaincus, pardonnez moi l'ironie) ni le retour dans le Pays d'origine ; donc je ne vois pas en effet de quelle façon ce Passeport serait juridiquement concluant.
Les Citoyens du Monde sont-ils reconnus par les États ? Lorsque un État adhère aux Nations Unies, il signe la Charte des Nations Unies, mais également un certain nombre de textes qui lui sont comme annexés. L'un d'eux est la " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ". Cette Déclaration est maintenant de fait adoptée par 190 États. - Cette déclaration universelle, à l'alinéa 8 du préambule, stipule que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, Les Citoyens du Monde correspondent à cette définition depuis 1948 et ont mis sur pied un programme d'application de l'article 28 sur la base de l'article 21-3, à savoir que Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet (article 28) et que La volonté du peuple est le fondement de l'autorité (article 21-3). Autrement dit, la citoyenneté, le civisme et la démocratie ont plusieurs niveaux d'application :
Sur cette base, le Congrès des Peuples est historiquement et actuellement la seule organisation au monde à tenter de mettre en application la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme au titre des articles 21-3 et 28 de cette déclaration, la volonté du peuple s'exprimant sur la base du volontariat par l'inscription des citoyens intéressés au Registre des Citoyens du Monde. En conclusion, tout pays signataire de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, a reconnu par avance les Citoyens du Monde et le programme du Congrès des Peuples. Sur le même sujet Nous demandons à la communauté mondiale d'imposer aux ambassades, consulat et toute institution diplomatique la présence d'un corps bénévole citoyen du monde pour faire valoir l'état civil humain dans les gouvernements du monde (préfectures, sous-préfectures, mairies, ambassades) (Rodrigue, Cameroun)
Les Citoyens du Monde sont-ils reconnus par les Nations Unies ? L'ONU ne reconnaît que les Etats. A l'heure actuelle, plusieurs organisations mondialistes créées par des Citoyens du Monde ont un statut consultatif auprès des Nations Unies ou de ses agences (Unesco, Unicef ). Le Registre des Citoyens du Monde a, pour sa part, des relations avec l'UNESCO. Nous souhaitons développer ces relations dès que notre structure interne et nos résultats nous le permettront. Nous estimons que les insuffisances de l'ONU, que nous dénonçons depuis la création de l'organisation, sont responsables des grands déséquilibres qui affectent notre planète, et des maux qui en résultent, et donc des millions de morts qui auraient pu être évités si comme le proposait déjà certains fondateurs une organisation démocratique supérieure avait pu être construite au lieu de cette compilation d'intérêts souverains opposés les uns aux autres. Nous dénonçons les insuffisances des Nations Unies, mais cependant nous n'en restons pas à ce discours stérile : depuis fort longtemps, nous proposons qu'à côté de l'Assemblée des Nations Unies qui représente les Etats, siège une deuxième chambre qui représenterait démocratiquement les habitants du monde. Et cela ne se fera que si nous agissons sur les deux leviers : 1/, une pression de l'extérieur, c'est-à-dire : faire grandir la citoyenneté mondiale, le civisme mondial ; 2/, une pression de l'intérieur, c'est-à-dire de participer aux travaux de l'ONU, là où c'est possible, pour qu'à l'intérieur de l'institution on envisage d'accepter l'adjonction d'une deuxième chambre législative afin que les textes de l'ONU puissent devenir des lois mondiales. Voir également la réponse à la 11ème question du document "Pourquoi Citoyens du Monde ?
Combien y a-t-il de Citoyens du Monde dans le monde ? A vrai dire, nous ne savons pas quel chiffre donner à cette question en apparence si simple. En voici les raisons, et les chiffres qui correspondent.
Est-il possible d'enregistrer des enfants comme Citoyens du Monde ? Oui. Les parents (ou ceux qui exercent l'autorité parentale) peuvent faire enregistrer leurs enfants à tout moment. S'il s'agit d'enfants de moins de 16 ans, la demande d'enregistrement doit comporter la signature d'au moins un des parents. Le droit de vote pour les élections transnationales sera acquis à l'âge de 16 ans révolus. Parfois, en milieu scolaire, les éducateurs incitent les enfants qui leur sont confiés à des gestes citoyens. On ne peut que les encourager. Cependant si les éducateurs suggèrent que les enfants de l'école soient enregistrés Citoyens du Monde, la règle reste la même : par respect de l'autorité parentale, nous demandons cet accord parental. Le prix de l'enregistrement des enfants :
Quelles sont les positions des Citoyens du Monde sur les questions d'actualité ? (Campagne anti-ITER) Voilà un des grands sujets de débat pour les Citoyens du Monde. Il vient dans la ligne de ceux qui ont concerné l'objection de conscience, la peine de mort, la légalisation de l'avortement, l'Europe, les accords Hernu Armée-Ecole, la campagne Krassovsky "on ne tue plus", le voile, les OGM, et bien sûr le nucléaire, et ce n'est pas nouveau. Le fait que nous travaillons pour la démocratie mondiale ne doit pas nécessairement nous impliquer dans le débat. Il faut là avoir une faculté de discernement bien difficile à pratiquer. A titre personnel, et strictement personnel, je prends position contre ceci et ceci, pour ceci et cela. Mais ce ne sont que des positions personnelles dans un débat plus large où les opinions divergentes ont leur place. On peut être contre tout et être citoyen du monde. On peut être pour tout et être citoyen du monde. Le Citoyen du Monde est celui qui porte le débat au niveau où il doit être traité : à problèmes locaux, solutions locales, à problèmes mondiaux, solutions mondiales, "démocratiques" s'il vous plait. Donc, nous, en tant que Registre des Citoyens du Monde, ne pouvons pas prendre position, car nous ne sommes pas l'expression démocratique des Citoyens du Monde qui n'ont fait que s'enregistrer chez nous. Ce que je dis ici est quelque part terrible voire terrifiant, car cela signifie que même la démocratie mondiale peut se tromper de voie ; mais la démocratie mondiale a la capacité de revenir sur ses décisions, alors que le système de dictature mondiale du profit que nous connaissons actuellement n'a que faire des vociférations des citoyens. La dictature mondiale du profit n'agit que pour son compte personnel, alors que la démocratie mondiale est capable d'agir pour le bien de l'humanité et la survie de la biosphère même en dépit de quelques erreurs possibles de navigation. Autrement dit, la démocratie mondiale peut se lancer dans un projet tel que l'ITER ; mais elle peut aussi l'arrêter en cours de route malgré les pertes en investissement. Alors qu'un accord international serait définitif et sans possibilité de retour politique sur la décision, car cette dernière sera transférée au bon vouloir des financiers. C'est donc bien à la démocratie mondiale de s'exprimer pour dire le Droit, pour dire ce qui est bon pour l'humanité et la survie de la planète. La démocratie mondiale, actuellement, c'est le Congrès des Peuples, puisqu'il est élu par les Citoyens du Monde pour être leur représentation au niveau mondial. Et c'est donc au Congrès des Peuples de prendre les positions nécessaires. L'Assemblée Consultative est cet espace de débat entre les organisations, les citoyens, débat qui doit aboutir à une proposition structurée faite au Congrès des Peuples. Il peut y avoir des cas où une petition peut recevoir la signature du Registre ou d'un Centre d'Enregistrement. Ces cas sont rares. Ils doivent se limiter aux pétitions largement ouvertes qui précisément exigent que tel ou tel fait soit soumis à l'accord des peuples du monde ou que les résolutions de l'ONU, que l'on peut qualifier de "moindre mal" dans la situation actuelle soient respectés. Par exemple la déclaration de guerre des USA contre l'Irak, alors que l'ONU ne l'approuvait pas, justifiait une prise de position de nos organisations de Citoyens du Monde. L'ONU est un microscopique balbutiement de démocratie mondiale au niveau des Etats - ce qui est insuffisant pour nous - mais cela implique quand même que les participants, dont les USA, en respectent les résolutions. C'est le B.A.BA du vivre ensemble, et cela les citoyens du monde pouvaient le dire. Le prix Nobel de la Paix 2005 en question. L'AIEA n'a jamais condamné les bombes d'hiroshima.De plus les grands continuent la course atomique à leur guise invitant au circuit que des "amis" sans que l'AIEA ne bronche. Que dites vous des Nobels de cette année? (Prosper N.) Permettez-moi de ne m'exprimer qu'en ce qui concerne le prix Nobel de la Paix : hormis quelques réserves philosophiques sur l'étique adoptée par le Storting norvégien, j'approuve pleinement le choix de l'AIEA. En effet, une des grandes menaces pour les années à venir, c'est le terrorisme nucléaire. Le travail de l'AIEA va dans le sens d'un contrôle aussi vaste que possible de tout ce qui concerne l'énergie atomique. C'est cette façon de faire qu'il convient d'encourager, et non les "va-t-en-guerre" ! Vos observations concernant l'inaction de l'AIEA sont exactes, et elles touchent précisément le problème qui nous préoccupe : à savoir que tous les bureaux, agences et organisations "internationaux" qu'ils dépendent ou non de l'ONU, ne sont que des espaces de constatation, de confrontation, et de bonnes intentions. Ces bureaux , agences et organisations ne constituent pas des organisations de droit mondial capables de condamner, d'interdire ou de punir. Non, car le droit mondial est actuellement encore inexistant. Et c'est précisément à défaut d'institutions supranationales capables de dire le droit mondial, que les Citoyens du Monde ont estimé nécessaire de se lever et d'agir sans attendre que les incapables produisent le fruit qui ne correspond pas à leur nature. Dans cette optique et relativement à la prohibition du nucléaire militaire, l'AIEA n'est qu'un pis-aller. Oui, il nous faut autre chose qui condamne Hiroshima et Nagasaki, qui condamne tous les essais nucléaires, qui empêche par des lois, des jugements et des forces de police la dissémination de l'arme nucléaire vers autant de mains terroristes. Et cet autre chose, c'est à nous, véritables mondialistes, militants pour un droit mondial, de le faire surgir de notre volonté commune. Notre tâche est immense et urgente.
Je souhaitais savoir dans quelle mesure il serait possible pour l'association des CDM de porter plainte contre X auprès d'un tribunal (compétent?) pour escroquerie ? Je pense notamment à ces "faillites" financières qui volent l'argent des contribuables, ces compagnies qui se font "racheter" par les banques centrales et "fédérales" parce qu'elles n'ont plus de sous. Je me suis dit que même symboliquement, une plainte de ce genre (devant quel tribunal, par contre?) pouvait représenter un acte citoyen marquant le refus de se laisser duper et mener en bateau par les financiers. Et je pense qu'un citoyen du monde a cette légitimité de porter une plainte à un niveau international. La question est tout à fait pertinente, mais je crains qu'elle ne reçoive pas la réponse que vous espérez. Le système économique actuel est issu des accords de Bretton Woods en y intégrant la décision prise par Nixon le 15 août 1971 de désindexer le dollar de l'or. Depuis 1971, nous sommes dans une jungle fort éloignée du projet initial de Keynes qui prévoyait une monnaie mondiale et une autorité supérieure. A Bretton Woods, les Etats et les pouvoirs financiers de l'époque n'en avaient pas voulu. Depuis, c'est le "chacun pour soi", au mieux des intérêts immédiats .. des sociétés qui ont pris le pas et l'ascendant sur les Etats, sans aucune possibilité d'arbitrage. Depuis 20 ans, la machine s'est complètement emballée et le monde est en train de foncer dans le mur. Cette descente aux enfers s'accompagne d'épiphénomènes terribles, pas tant pour les petits porteurs qui perdent leurs avoirs, mais surtout pour les populations économiquement dominées (en gros, les pays du Sud), et aussi par des situations de guerre qui s'installent dans ce contexte pour soutenir l'économie dominante : en Afghanistan, en Irak, en Afrique des Grands Lacs. Que peuvent faire les simples citoyens ? Très peu, et ce ne peut être que des "bricolages", au demeurant fort utiles, destinés à permettre aux populations économiquement dominées de survivre : création d'économies alternatives dites "sociales", de monnaies dites "solidaires". Le mouvement est déjà bien lancé en Amérique Latine, mais aussi en Europe. De nombreux "Citoyens du Monde" (enregistrés) se sont engagés dans ce sens. Voir, par exemple, le site de la Maison de la Citoyenneté Mondiale : http://109.sangneuf.free.fr/ La solution radicale serait évidemment de remettre à plat les accords de Bretton Woods. Que de chemin avant d'y parvenir ! Alors, votre question : est-il envisageable de porter plainte au niveau international ? La réponse est non, car il n'y a pas de tribunal habilité à recevoir une telle plainte. En conséquence, il faudrait créer ce tribunal, et pour que ce tribunal ait une légitimité, il faut le fonder sur la volonté du peuple mondial (article 21-3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme) et donc réussir à doter le monde d'une Constitution (article 28 de la même déclaration). C'est ce à quoi nous travaillons. C'est par la force du nombre que nous réussirons.
Quelle est la procédure pour qu'un territoire devienne Territoire citoyen du monde ? Pour la mondialisation d'un territoire, il y a deux points essentiels. Le premier est simple, le deuxième un peu plus complexe : 1. Sur le plan administratif : Après délibération, le Conseil Municipal ( ou équivalent) signe la charte de mondialisation. C'est techniquement suffisant. 2. Sur le plan démocratique : Cette mondialisation doit être le symbole qui manifeste la volonté de la population (ou d'une partie de celle-ci). Voici un schéma possible en référence à la mondialisation de Kashusha en R.D.Congo. -/tcm/kashusha.htm
Concernant la charte : elle doit être adaptée à l'époque et à la communauté. Le Conseil des Territoires Citoyens du Monde propose cette charte : /dem/tcm-fr.htm Le texte voté à Kashusha a été enrichi On peut voir que le texte voté par l'État du Minnesota est très différent /tcm/minnesota-fr.htm texte en anglais avec les signatures : tcm/ch/Minnesota.pdf Dans la charte, deux points sont indispensables :
Il est important que le comité de citoyens existe dans la durée. C'est un excellent moyen pour que la mondialisation d'un territoire traverse les éventuelles crises politiques ou administratives. Suggestions d'action La très forte valeur symbolique de la mondialisation d'un territoire peut se concrétiser par des actions ou des engagements. Voir ce qui est proposé page : /dem/csug-fr.htm |
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