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Registre des Citoyens du Monde - Assemblée - Délégués élus

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Le sérieux de certains sites ?

Ici comme ailleurs, je m'interroge sur le sérieux de certains sites, et étant donné que vous ne semblez pas être les seuls interlocuteurs en la matière (il y a par exemple www.citoyensdumonde,net et je suis sûr qu'en cherchant bien, il y en a pléthore d'autres!). Ne me méprenez, je ne vous accuse d'aucune mauvaise intention ni ne verse dans le complexe de persécution! Finalement, si un doute demeure, je dois peut-être rester citoyen du monde de coeur, je n'ai sans doute alors pas besoin d'une carte pour cela.

Voici quelques explications :

Le Registre des Citoyens du Monde, créé en 1949 suite à des évènements qui ont mis en émoi ou en action des millions de personnes par médias interposés (en 1948 et 1949), est ouvert à l'inscription de tous ceux qui pensent que les problèmes mondiaux auxquels l'humanité est confrontée depuis plus d'un siècle, ne peuvent trouver de solution acceptable que dans un cadre démocratique à la hauteur des problèmes : la démocratie mondiale.

Le Registre des Citoyens du Monde est aidé dans sa tâche par des Centres d'Enregistrement agréés. Parmi ces derniers, le Centre Français d'Enregistrement, qui a été reconstitué au début des années 60, confié au couple Guy et Renée Marchand qui en ont assumé la responsabilité jusqu'en 2002, année du décès de Mme Renée Marchand. Suite à ce décès, son fils Didier a essayé de maintenir l'action de ses parents avec l'appui de Joël Luguern ; mais cette co-gestion a été catastrophique, si bien que depuis plusieurs années, plus rien ne se passe dans ce "centre" devenue fantôme et dont l'avatar n'apparaît que dans le site www.citoyensdumonde.net que vous avez découvert. Regardez les pages de ce site :

- l'historique est relatif au Registre (International) des Citoyens du Monde, dont je suis l'actuel président ;

-le texte "Nous sommes tous Citoyens du Monde" est la reprise de celui qui se trouve sur le site officiel du Registre des Citoyens du Monde : http://www.recim.org/cdm/nst-fr.htm

Ce site "citoyensdumonde.net" est par ailleurs lié à trois autres qui sont tous répertoriés dans notre page d'identité légale au titre des "partenaires".

Dans l'histoire du Registre des Citoyens du Monde, nous avons observé :

- deux dissidences notoires : l'une par l'"Association of World Citizens" sise à San Francisco, créée en 1975, agréée comme Centre d'Enregistrement jusqu'en 1995. Cette dissidence a pris fin en 2008. AWC est maintenant présidée par notre ami René Wadlow.

l'autre, précisément par le Centre Français d'Enregistrement des Citoyens du Monde depuis 2012. Nous espérons trouver un accord dans les prochains mois.

- trois initiatives parallèles : la première par Garry Davis qui a fondé World Service Authority en 1953. Gary Davis est décédé en 2013, mais son action est poursuivie par David Gallup. WSA a subi plus de 40 procès et a été condamné 26 fois pour escroquerie. Par ailleurs, beaucoup de ceux qui ont fait confiance à cette organisation se sont retrouvés en grande difficulté, condamnés dans leur pays à des peines de prison.

- la deuxième par l'Organisation de Citoyenneté Universelle, OCU, à Montreuil (93) qui délivre depuis 2014 un passeport symbolique dans le cadre d'une action visant à faire reconnaître et appliquer par les États l'article 13-2 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cette organisation n'a pas l'objectif de la démocratie mondiale.

- la troisième, qui est un peu semblable à la précédente : Antartica World Pasport qui a bon site d'auto-inscription automatique, mais qui a bien des déficiences.

Concernant la démocratie "citoyenne" mondiale, la seule expérience au monde est menée par le Congrès des Peuples dont les électeurs sont soit inscrits au Registre des Citoyens du Monde, soit inscrits dans l'une des 150 organisations qui constituent l'Assemblée consultative auprès du Congrès des Peuples (ASCOP) appelée en France "Assemblée des Citoyens du Monde", avec un potentiel de plusieurs millions d'électeurs. (L'une des organisations membres est le Conseil des Territoires Citoyens du Monde qui regroupe 1009 villes, communes et autres territoires dans 15 pays)

Cependant, si vous cherchez, vous trouverez une autre initiative qui lui est tangente : World Constitution and Parliament Association (WCPA) et son Provisory World Parliament. Cette organisation créée par Philip Isely , a certes produit une proposition de constitution mondiale, mais n'a jamais fait l'expérience de la démocratie. Par ailleurs presque tous les membres de WCPA et de PWP sont enregistrés comme Citoyens du Monde, et plusieurs parmi eux ont été élus au Congrès des Peuples.

Vous trouverez aussi les Fédéralistes Mondiaux. Là, c'est une organisation très importante, au passé extrêmement riche, qui a notamment réussi à imposer l'accord de Montréal sur l'interdiction des mines anti-personnelles, les accords de Rome et Vienne pour la constitution du Tribunal Pénal International, etc. Les Fédéralistes Mondiaux ont à peu près les mêmes objectifs que les Citoyens du Monde, mais pas la même pratique ; la grande différence est que les Fédéralistes Mondiaux travaillent en lien avec les institutions existantes afin de rendre ces dernières démocratiques. Actuellement, les Fédéralistes Mondiaux animent une campagne pour une Assemblée Parlementaire au sein des Nations Unies (APNU) sous la responsabilité d'Andreas Bummel et de Rasmus Tenbergen et dont les résultats sont particulièrement intéressants à observer. L'ASCOP est au nombre des organisations de soutien de cette campagne.

Là aussi, on constate que de très nombreux fédéralistes mondiaux sont enregistrés comme Citoyens du Monde, et d'autre part que le maintien de l'existence du Registre des Citoyens du Monde est certainement dû au soutien franc reçu des Fédéralistes Mondiaux, notamment lors du Congrès de Bruxelles de mai 1963, organisé par les Fédéralistes Mondiaux qui ont convié 43 organisations mondialistes de la planète, pour finalement confier au Registre des Citoyens du Monde en commun avec Commonwealth of World Citizens, le projet du Congrès des Peuples.

Bien sûr, on peut rester "citoyen du monde de cœur" selon votre expression, mais est-ce suffisant pour transformer le monde en un espace qui sera encore accueillant pour les générations à venir ?

La carte non plus n'est pas essentielle, mais c'est à la fois un viatique et un bon outil de communication.


Droit de propriété ?

Bonjour, suite à ma démission de déléguée, merci de supprimer cette page ainsi que mon nom de toute liste faisant allusion aux délègués au Congrés des Peuples. Compte tenu de tous les messages échangés dans lequels je me suis expliquée, je me désiste de toute appartenance aux Citoyens du Monde

Ce qu'elle a fait en tant que membre de l'ASCOP ou Assemblée des Citoyens du Monde depuis 2007 et ce qu'elle a fait en tant que Déléguée au Congrès des Peuples ne lui appartient pas, mais enrichit le l'histoire du Congrès des Peuples. Le Congrès des Peuples existait avant elle ; il existera après elle ; mais il s'enrichit du parcours fait par chacun de ses membres le temps de leur présence. On ne refait pas l'histoire. Faudrait-il alors supprimer le débat de 2008 sur le soixantenaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ? la page de sa conférence de presse au CAPE avec moi (Centre d'Accueil de la Presse Étrangère) ? brûler dossier de presse qu'elle avait alors préparé ? annuler sa contribution aux débats de Créteil en mars 2009, puis de Brasília en mai 2009, brûler son dossier de candidature ? annuler le résultat des élections ? modifier le quota de présence à Zagora pour l'élection du Comité Exécutif ? Supprimer toutes les pages où son nom apparaît ? Demander à Google de supprimer tout le reportage de l'évènement au Sénat simplement parce qu'elle y est citée comme citoyenne du monde et déléguée au Congrès des Peuples ?

Non ! tout cela ne lui appartient pas. C'est l'histoire du Congrès des Peuples.

Je ne donne pas suite.

Par contre, j'ai supprimé son adresse personnelle, son adresse Internet, son numéro de téléphone. Je l'ai aussi supprimée de toutes les listes de diffusion ou de débat afin que sa vie privée soit respectée.


Les motivations sont diverses

Relativement à la citoyenneté mondiale et au microcosme de premier cercle qui lui est lié, la nature des personnes et les motivations sont très diverses. Il y a bien sûr la recherche du pouvoir ; j'y ajoute la recherche de reconnaissance, l'impératif de service, l'instinct de prédation ou de récupération, et bien d'autres comportement jusqu'au papillonnage, la courte-vue et l'idiotie. Et tout cela peut encore se diviser, par exemple le service peut être totalement désintéressé ou au contraire être offert en contrepartie d'avantages substantiels. Et dans la catégorie des services, les motivations sont également très diverses : des motivations humanistes que l'on peut rattacher à l'article 1er de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, ou des motivations eschatologiques ou caritatives fondées sur des convictions philosophiques ou religieuses.

Eh oui ! on trouve de tout chez les Citoyens du Monde, et c'est tant mieux ... mais c'est aussi la porte ouverte aux problèmes de toutes sortes. Il ne faut pas s'en étonner. Mais ce n'est pas parce qu'il y a un problème entre deux personnes que les témoins en perdraient leur identité de membres de la communauté humaine.

Si la citoyenneté mondiale est accessible à tous, il faut aussi admettre le malaise de certains, surtout de ceux qui y étaient venus pour y trouver un cocon de confort alors que toute citoyenneté est nécessairement un espace de de rencontre, d'échange, de fraternité, mais aussi de débat et de confrontation dans la recherche de l'intérêt commun.


Charpentier

EIC, Dammarie les Lys
LBP : Nadine BORDAS, Service entreprises 0153683737, ref 000468027544/CPE - solde 89,75
Florence : flc-texte()gmx.de


concernant les relations entre les Délégués élus au Congrès des Peuples.

(message au groupe gt-cm@googlegroups.com)

Pour rédiger un document crédible, il faut en effet admettre que les Délégués élus ont eu du mal à communiquer au cours des sept dernières années. Des progrès doivent donc être accomplis.

Les causes de ce silence sont diverses, et je ne prétends pas ici être exhaustif ni avoir le bon point de vue, mais c'est le mien :

  • Dans l'histoire du Congrès des Peuples, et jusqu'en 2005, la communication a été uniquement "verticale", à savoir que c'est le secrétariat du Congrès des Peuples qui diffusait des circulaires aux Délégués par courrier postal. La communication horizontale (entre les délégués) n'a été introduite qu'à partir de 2006 par Internet. Cette communication par internet a été relativement intense en 2007, 2008 et 2009, puis la présidente en exercice a découragé tout le monde ou presque. Cependant, j'observe "Qui communique ?" "Vers qui ?" et "Sur quel sujet ?" Au cours des 5 dernières années, la moitié des Délégués (24/50) ont communiqué de une fois à plus de 100 fois. Sur les 24 communicants, 8 sont des anciens élus, et 16 des élus de 2007 ou 2010. On peut en déduire que, sauf René Wadlow, les Délégués élus ne sont pas des écrivains, n'ont pas souvent quelque chose à dire, mais qu'ils lisent ce que les autres écrivent sur le forum des Délégués élus.
  • Problème des langues : Ursula s'exprime en Espéranto, 4 s'expriment en Anglais, et tous les autres en Français. Aucun (sauf Rob Wheeler en 2009) n'a jamais traduit dans une autre langue ce qu'il écrivait dans sa langue maternelle.
  • Problème de dialogue : la plupart des 24 écrivent ce qu'ils ont à dire, mais ne réagissent pas aux écrits des autres. On observe donc non pas des dialogues, mais des monologues.
  • Ce dernier point est lié à la nature même des Délégués. Tous les anciens Délégués (donc élus de 1971 à 1998) ont été des candidats choisis par le Comité pour le Congrès des Peuples en raison de leurs engagements spécialisés, parce qu'elles étaient des personnes bien en vue dans nos milieux. Ces personnes ont été beaucoup plus des prête-nom que des militants pour les objectifs du Congrès des Peuples. Chacun a continué à faire ce qu'il faisait sans s'intéresser (faute de temps souvent) à ce que faisaient les autres. Beaucoup ont utilisé le Congrès des Peuples comme faire-valoir de leur activité. Par exemple Phiip Isely a toujours utilisé les lieux et le temps des sessions du Congrès des Peuples pour tenir des réunions parallèles pour sa propre association (WCPA).
  • Il ne faut pas oublier l'action rétrograde de Joël Luguern qui en a troublé beaucoup, notamment à Zagora et qui a embarqué Liliane dans sa dérive absolutiste et exclusive. J'ai rencontré ces deux là huit jours après la réunion de Bergerac : ils étaient devenus fous.
  • Enfin, il reste la méthode de communication. Lorsqu'un Délégué veut introduire un projet, il faut qu'il démontre que ce projet est, par sa nature, un élément possible de la stratégie du Congrès des Peuples dans sa volonté de faire émerger le droit mondial et la démocratie mondiale. Il ne suffit pas de faire de belles choses humanistes, il faut que l'action soit construite et orientée selon la démarche du mondialisme démocratique. Autrement dit, il faut que chaque projet contienne un paragraphe qui explique pourquoi ce projet est ou peut être important pour le Congrès des Peuples dans son ensemble : Assemblée et élus.


: Appel de Laurent Gervereau, 187359, pour une intervention d'une demi-heure à donner le 23 juillet 2017 à Argentat.

Vous le savez peut-être, les Rencontres-Promenades d'Argentat sur Dordogne (www.histoiresdepassages.com) ont été créées en 2015. Cabu, qui était un ami, avait bien voulu en dessiner l'affiche.

La manifestation est singulière. Elle consiste à se promener d'événement en événement pendant 4 jours dans ce magnifique port de gabares qu'est Argentat et alentour (avec une nature préservée au sein du plus grand couloir forestier de France). Les événements sont de toute nature, artistique, scientifique, culinaire, artisanale... L'idée est de défendre la création, les savoirs et les savoir-faire, en mêlant les talents et les publics et en faisant ainsi un peu de résistance culturelle. Dans un échange de générosités, tout le monde est bénévole, artistes, intervenants et équipe d'organisation.

Pour l'édition 2017 (20-23 juillet), le thème choisi est : Rallumons les Lumières ! Pétillon a accepté de dessiner l'affiche et fera aussi à cette occasion sa première exposition. Beaucoup d'événements sont prévus, concerts, mur peint et exposition de Speedy Graphito, quart d'heure Bouvard et Pécuchet ou conférence sur la physique quantique en forêt...

Les formats sont courts, de manière à permettre la circulation d'un événement à un autre. Bref, cela me fait plaisir --et nous fait plaisir-- de vous accueillir pour nous raconter l'histoire des Citoyens du monde et la rencontre de Cahors en 1949. Vous êtes bien sûr invité durant les 4 jours (ou moins en fonction de vos possibilités) et vous pouvez venir accompagné, en famille.

Vous verrez, c'est très chaleureux et permet de rencontrer des personnes passionnantes dans des domaines très différents.


Pour une décolonisation des esprits,

Bonjour,

Que certaines personnes - beaucoup de personnes - puissent prendre le Registre des Citoyens du Monde et les organisations qui lui sont liées comme le bon Dieu, qui leur permettrait de trouver richesse et bonheur sur la Terre, je n'en suis pas surpris pour la raison essentielle à double facette :

  • l'Afrique est un continent de colonisation.
  • l'histoire a fait naître le Registre en Europe - en France ;

J'explique un petit peu :

A une époque où l'élite européenne était incapable d'un raisonnement fraternel, humain, cette élite a cru pouvoir imposer sa civilisation, ses valeurs, son système à des populations tout juste un peu moins avancées sur le plan technique. Cette élite européenne s'est crue de race supérieure, avec la mission d'apporter la civilisation. Quelle erreur ! Pendant plusieurs siècles ce matraquage d'idée a eu lieu et il laisse des traces aujourd'hui indélébiles : pour beaucoup de personnes vivant dans ces pays de colonisation à travers la planète, l'Européen est perçu avec ce travers qui leur a été inculqué. L'Européen a la technique ... il a même la technique de la fabrication des billets de banque ! Alors faisons des prières à l'Européen et le bonheur et la richesse viendront ! Quelle erreur ! Malheureusement ce système d'inculcation se poursuit. En 2009, j'ai participé à une réunion à Ouagadougou, réunion organisée par le bureau local de l'Union Européenne, et j'ai vu que cette pratique se poursuivait, et que les organisations burkinabès étaient là comme des chiens haletants à attendre les morceaux qu'allait leur jeter l'Union Européenne. Quelle honte ! Honte pour l'Union Européenne, Malheur pour les burkinabès qui n'ont pas su se décoloniser.

Or le Registre est né à Paris. Pendant 60 ans le Registre a eu le statut d'une organisation selon la loi française. Mon travail, depuis que j'en suis le président a été de placer doucement le Registre sur le plan du droit mondial. C'est fait dans les textes. Mais est-ce que c'est fait dans l'esprit des personnes ? j'en doute fort.

Aujourd'hui, je l'affirme haut et fort : le Registre des Citoyens du Monde est une institution "a-nationale" - c'est-à-dire non soumise à un droit national. Le Registre est placé sous la compétence du Congrès des Peuples. Or, le Congrès des Peuples n'a jamais eu de siège, et c'est son honneur afin d'être indépendant de tous intérêts étatiques ou financiers.

Je suis encore président de ce Registre des Citoyens du Monde. Mon travail actuel, mais je ne sais pas si je réussirai, vise à faire de ce Registre une institution sans aucun moyen financier. Les moyens financiers sont source de corruption. J'ai déjà fait mettre en place un enregistrement "simple" gratuit. Le coût de la carte - variable selon les pays - est encore nécessaire pour faire face aux coûts postaux de communication. A l'heure de l'Internet, ces coûts postaux diminuent. Une partie du coût de la carte sert à l'organisation des élections au Congrès des Peuples. J'ai déjà proposé que ce soit le Comité pour le Congrès des Peuples qui gère directement les sommes nécessaires ... et donc dans un certain avenir, les centres d'enregistrement comme à Nkongsamba ou à Goma n'enverront plus leur argent à l'association française (parisienne) du Registre des Citoyens du Monde, mais au Comité pour le Congrès des Peuples.

Avec Alphonse et de nombreux autres citoyens du monde, lorsque nous étions à Katana, j'avais lu en public les attributions de compétence :

  • du Registre fédéral des Citoyens du Monde
    http://www.recim.org/admin/rcm2012katana-fr.htm
  • de l'association française du Registre des Citoyens du Monde
    http://www.recim.org/asso/cdmfr592.htm (en bas de page)

Cela a été adopté par vote à mains levées à Katana.

Alors, vous, de votre côté, s'il vous plait, affranchissez-vous du colonialisme !


Envoi de Monda Solidareco n° 116 pour la France, avec les 109 reçus fiscaux et 105 rappels de cotisation


Le Congrès des Peuples a l'autorité pour reconnaître l'identité/

Il y a aussi un teneur politique très forte, mais pour laquelle je n'utiliserai pas le terme de "pouvoir", même si, dans certains cas, ce terme est le mot juste. (voir ma note en fin de message)

L'affirmation de la citoyenneté mondiale et sa finalité sont en parfaite cohérence, et même, de mon point de vue, en parfaite symbiose) avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Ce magnifique document signé par 191 États confère à "tous individus et organes de la société" autrement dit aux "citoyens" la responsabilité de l'application progressive de son contenu. Il est précisé, de puis, que cette mise en application des droits et libertés nécessite un état de droit au niveau mondial (3ème alinea du préambule et article 28), et enfin que l'autorité (non pas le pouvoir) vient du peuple par des élections régulières. C'est là tout le programme des Citoyens du Monde, et nous sommes les seuls au monde à travailler dans ce sens en respectant le caractère indivisible des droits humains.

Voilà pourquoi s'afficher "citoyen du monde", montrer sa carte a une forte portée bien plus que symbolique, car elle signifie un réel engagement à transformer ce qui n'est encore qu'une déclaration en un acte fondateur de la constitution mondiale, notre but, notre utopie.

Et cela fonctionne dès maintenant, même si c'est à une échelle trop petite. A nous de la faire grandir !

Souviens-toi des débats que nous avions eus en 2008 2009 où tu nous avais transmis le souhait des "sans" qui voulaient être reconnus en tant qu'êtres humains indépendamment de toute nationalité. Cela a abouti, à la session de Brasilia, à l'adoption d'un élément de droit mondial : "toute personne a droit à une existence reconnue et à une identité."Cela a abouti à la création du "parrainage"

Cette question est d'une brûlante actualité. A l'heure où les légalistes cartésiens que nous sommes s'évertuent à distinguer les migrants selon les causes de leur migration : personnes déplacées, exilées, réfugiées de guerre, réfugiées économiques, réfugiées climatiques, etc... ne pourrions-nous pas, au nom de notre "responsabilité de membres de la communauté mondiale" (c'est écrit sur notre carte) considérer ces personnes comme des concitoyens en quête de vie, en quête d'espoir ... et aussi en quête d'identité ? Actuellement, en Europe, du fait de ces mouvements migratoires, des enfants naissent sur notre sol continental et n'ont pas le droit à une existence reconnue ni à une identité.

Le Registre des Citoyens du Monde peut offrir ce début de reconnaissance et cette identité au nom du Congrès des Peuples qui tire son autorité d'élections conformes à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Voilà une signification politique de notre carte.

Il y a d'autres sujets de cette sorte qui sont en cours, et qui ont été débattus à Zagora en 2010, à Paris le 26 janvier 2013, concernant le droit à l'information, le droit à la citoyenneté, les disparitions forcées, les revendications spécifiques des femmes, le droit au relogement. Ce sont là des chantiers pour les années à venir.

18 mars 2016

Un champ limité pour la Carte d'identité de Citoyen du Monde

A partir de l'annonce de l'existence de la carte d'identité de Citoyen du Monde en plastique, Florian est allé très loin dans ses projections, son rêve ; beaucoup plus loin que notre réalité au quotidien.

C'est donc très concrètement que je vais répondre :

Le Registre des Citoyens du Monde a, depuis 1949, deux objectifs :

  1. enregistrer toutes les personnes qui se reconnaissent membres de la communauté mondiale.;
  2. faire naître les premières institutions de démocratie transnationale..

De 1949 à maintenant, nous avons travaillé avec une carte en carton à la texture fragile ; et comme cette carte en carton ne rentre plus dans les porte-cartes modernes, il fallait passer nous aussi à des cartes plus modernes et plus résistantes. C'est donc la carte plastique.

Cette carte plastique comprend tous les éléments de la carte en carton (sauf la signature), et aucun élément nouveau.

L'identité de la personnes se définit par :

- une photo d'identité + le NOM + le ou les prénoms + la date de naissance + le lieu de naissance. C'est tout

(accessoirement, au verso, il y a une adresse physique, mais cette adresse ne forme pas l'identité).

Ne sont pas inclus et ne le seront pas, par quelques moyens que ce soit : le sexe, la nationalité, l'appartenance ethnique, la stature, la couleur de la peau et des yeux, les empreintes, le groupe sanguin, les caractéristiques particulières, et toute autre chose relevant de la biométrie ou de la médecine.

De l'évolution de la carte :

Dans les années qui viennent, il y aura un évolution probable de la carte pour mieux servir le deuxième objectif du Registre des Citoyens du Monde : le vote électronique, parallèlement au vote papier qui, lui, ne disparaîtra pas. Par exemple : le numéro de la carte serait couplé avec un code transmis par SMS. C'est la seule évolution qui peut faire consensus.

Pour les autres, c'est NON.

NON, la carte de Citoyens du Monde ne permettra pas d'obtenir des avantages commerciaux ;

NON, la carte de Citoyens du Monde ne permettra pas l'accès à des services sociaux ou des structures collectives

NON, la carte de Citoyens du Monde ne sera pas un passe-droit dans une file d'attente ou lors d'un concours ...

etc.

Les organismes commerciaux ou sociaux ont leurs propres cartes, et la carte de Citoyens du Monde ne sera pas le résumé de toutes celles-là.

De son côté, le Registre des Citoyens du Monde ne conserve pas l'historique des personnes enregistrées en termes d'adresse, de formation, de profession, de police. Ce n'est pas le but du Registre et il ne le fera pas.

En résumé, outre la finalité électorale, la possession d'une carte d'identité de Citoyens du Monde, qu'elle soit en carton ou en plastique, est non seulement un viatique qui permet de contenir quelques égarements personnels, mais aussi et surtout, un excellent moyen de contact avec d'autres personnes qui partagent nos valeurs de fraternité. S'affirmer comme citoyen du monde ; reconnaître l'existence et l'identité humaine de l'autre ; entrer en dialogue.

Si vous êtes d'accord avec ce que je viens d'écrire, je proposerai d'organiser cette petite contribution pour enrichir le "Règlement fédéral" du Registre dont l'écriture n'est pas encore finie.

17 mars 2016

Cartes d'identité pour les "marginaux".

Mon sujet est ici un peu effrayant et doit tout de suite être défini : je veux ici parler des personnes mises dans la souffrance et violentées par les administrations nationales ou au cours de leur parcours de migrants, ou de sans-papiers, ou de sans-domicile.

Ce sujet avait été traité lors de la session du Congrès des Peules à Brasilia, en mai 2009. J'en rappelle la décision ci-dessous.

Au retour de Brasilia, le Registre des Citoyens du Monde avait institué pour ces cas de souffrance, le "parrainage", c'est-à-dire que des citoyens du monde enregistrés, en contact avec de telles personnes, peuvent les accompagner dans leur quête de dignité jusqu'à obtenir une carte d'identité. Cette carte est gratuite si elle est au format traditionnel, c'est-à-dire une carte traditionnelle en carton.

Au moment où commencent à être diffusées les cartes plastique, il serait normal que ces cartes bénéficient à ces personnes, de manière d'autant plus justifiée qu'elles se trouvent souvent dehors, aux intempéries.

Mais la carte plastique a un coût : 5 Euros.

Je suggère que ce coût soit supporté par le "parrain".

 


19 mars

Nous sommes partis de l'annonce concernant la carte en plastique qui est :

1.a.- une carte d'identité (avec ses qualités et ses limites)

1.b.- une carte d'électeur.

Carte d'identité et carte d'électeur cela concerne le Registre des Citoyens du Monde,

Plus on est nombreux à se reconnaître citoyens du monde, plus les élections [prévues par la DUDH et auxquelles cette carte donne droit de vote] sont représentatives .... et donc plus les élus en tireront autorité au sens de l'article 21-3 de la DUDH.

2. puis les échanges se sont mis à tournoyer, avec passion, avec force, mais aussi avec des questionnements, pour toucher quelques uns des thèmes qui nous sont déjà familiers

Ce point concerne le Congrès des Peuples dans ses deux composantes :

  • l'Assemblée (ASCOP) composée d'associations (152), de groupes d'études, séminaires, forums, commissions. dont il ressort des revendications, des propositions, des affirmations de principes,
  • les Élus qui, tirant leur autorité de cette partie volontaire du peuple mondial qui leur a donné mandat au cours d'élections honnêtes et régulières (article 21-3) *, ont autorité de dire le droit au niveau mondial.

Non, ce n'est pas une sorte de pétition, mais bien l'affirmation du droit. ... et un droit opposable aux États puisqu'ils sont tous signataires de la DUDH dans laquelle ils ont fixé les principes constitutionnels de l'état de droit au niveau mondial. (De belles plaidoiries en perspective !!)

Autant dire que si un enfant vient au monde dans le flux migratoire quelque part entre la Turquie ou la Libye et la jungle de Calais, si les parents demandent l'enregistrement de cet enfant au Registre des Citoyens du Monde, c'est l'identité retenue par le Registre qui aura force de loi, et ceci en vertu de la décision prise à Brasilia en 2009, elle-même conforme à l'article 21-3 de la DUDH.

Ce n'est ici qu'un exemple. Ayons l'audace de nos ambitions !

 


Cartes plastiques

On en parlait depuis 2008.

En 2013, les 2 et 3 septembre, Thierry et moi avions relancé le sujet dans le forum du registre

http://www.recim.org/admin/rcm2013gt3-fr.htm

puis http://groups.google.com/group/as_rcm

Les personnes qui se sont exprimées se sont toutes déclarées favorables.

Thierry a alors travaillé à organiser l'enregistrement "en ligne"

L'appareil "Dolibar" a été acheté en janvier 2015. Cet appareil permet un enregistrement sécurisé à l'abri de tous robots et de tous virus. A la même époque, nous avons rédigé la convention concernant les officiers de l'état civil mondial.

Au mois de mai 2015, l'enregistrement en ligne a été ouvert avec SIX Officiers de l'état civil mondial pour une période d'essai.

(Un bilan d'étape doit être réalisé, car le système n'a pas tous les avantages, quelques améliorations doivent être apportées, mais il fonctionne.)

L'édition de la carte plastique devait être un prolongement des capacités du "Dolibar". (Actuellement il manque encore une interface.)

Thierry est actuellement moins disponible, mais l'évolution se poursuit.

35 personnes sont actuellement en attente de leur carte plastique qu'ils ont payée. (Supplément de 5 euros). Une quinzaine d'autres l'ont également demandée, mais leur dossier n'est pas complet : il manque ou bien la photo, ou bien le lieu de naissance, ou bien ...

Le 27 février 2016, lors de la partie de réunion consacrée au Registre des Citoyens du Monde (15 personnes présentes), j'ai présenté un devis pour une machine d'occasion permettant l'impression des cartes plastiques. Ce devis a été accepté.

Aujourd'hui 4 mars 2016, je me suis rendu chez le vendeur et j'ai pris livraison de cette machine.

Le pilote d'imprimante et le logiciel de composition seront installés mardi 8 mars.

Je bénéficierai alors d'un "cours" pour réaliser la maquette et les fusions avec les deux fichiers existants. Quelques jours me seront nécessaires.

La machine est d'occasion, c'est-à-dire qu'elle a été la propriété d'une organisation qui n'en a plus besoins. Elle a, au compte 1650 cartes. La capacité de production est "infinie" : plus d'un million.

Le projet de maquette est ce que j'avais préparé en 2008 recto-verso. (sauf la signature qui nous poserait trop de soucis dans la période initiale actuelle). Merci de me proposer les modifications ou améliorations que vous souhaiteriez.

Voir aussi le courrier envoyé à Bernard Muet le 23 avril 2013

Les 30 premières cartes ont été éditées le 9 mars 2016


Voeux à asco-cdp, kdp-cdp, as_rcm (googlegroups) en français et Espéranto

Les voeux de Daniel en français et en Esperanto

Des vœux ont déjà été échangés dans nos réseaux, et je m’associe pleinement à ce flux de chaleur humaine en ce début d’année 2016. Nous aimerions tant que cette année nous soit douce et légère et que nous nous retrouvions dans un an dans un monde plus fraternel, plus attentif à tous ceux que la misère atteint que ce soit par la faim, la maladie, l’insécurité ou le mépris. Hélas, la chaleur de nos échanges aussi réconfortante soit-elle, n’est qu’une trêve, une éclaircie.

Depuis plus de 200 ans de révolution industrielle et technologique, le sort de l’être humain est sacrifié aux intérêts économiques des puissants ; depuis plus de 100 ans de modernité l’état de guerre est permanent ; depuis 70 ans on entretient la population mondiale dans l’illusion d’un monde meilleur, pacifique et civilisé, alors qu’aucun État ni aucune émanation étatique n’a la prétention ou la capacité de le créer.

Comme pour nous rassurer ou pour nous endormir on nous fait des promesses ; mais celles-ci ne sont pas tenues longtemps et ne pèsent rien face à la férocité des enjeux économiques.

Or, nous le savons, le peuple mondial a en lui-même les solutions de sa survie et de son avenir. Le peuple mondial, c’est vous, c’est moi, c’est chacun de nous agissant seul ou en groupe.

2016 peut contribuer au changement. Nous sommes déjà des dizaines de milliers à nous être mobilisés dans la citoyenneté, dans la solidarité, dans l’écoute et la compréhension mutuelles. Nous sommes des centaines d’associations, d’organisations citoyennes de tous pays capables de collaborer dans un partenariat sans frontières pour construire le monde que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations à venir.

Citoyens unis face à l’égoïsme et à la désunion, nous avons le devoir d’exprimer nos angoisses, nos aspirations, nos projets, de dire ce qui est bon pour l’homme, de mettre en commun un peu de nos forces et nos expériences. Nous sommes déjà cette nouvelle force transnationale sur laquelle le monde peut compter. En 2016, nous aurons l’occasion de le prouver.

Ce sont là mes vœux.

En Esperanto

Bondeziroj interŝanĝiĝas en niaj retoj kaj mi plene aliĝas al tiu fluo de homa korvarmo en tiu 2016-a jaro komenciĝanta. Ni tiom ŝatus, ke tiu jaro estu al ni dolĉa kaj malpeza kaj ke ni retroviĝu kune post unu jaro en mondo pli frateca, pli atentema al ĉiuj, kiujn la mizero trafas ĉu pro malsato, malsano, nesekureco, ĉu pro malamo. Ve, la korvarmeco de tiuj interŝanĝoj eĉ plej kuraĝigaj estas nur paŭzo, eklumo.

De pli ol 200 jaroj da industria kaj tekonologia revolucio la sorto de la homaro estas oferdonita al la ekonomiaj interesoj de la potenculoj ; de pli ol 100 jaroj de moderneco, milito estas konstanta ; de 70 jaroj oni tenas la mondan loĝantaron en iluzio de pli bona mondo, paca kaj civilizita, dum neniu ŝtato aŭ ŝtata emanaĵo nek intencas nek kapablas krei ĝin.

Kvazaŭ por trankviligi aŭ endormigi nin, oni faras al ni promesojn ; sed tiuj promesoj ne estas longe plenumitaj kaj neniom pezas fronte al la krueleco de la ekonomiaj interesoj. Nu ni scias tion : la monda popolo havas en si mem la solvon de siaj pluvivo kaj estonteco. La monda popolo estas vi, mi, ĉiu el ni aganta izole aŭ grupe.

2016 povos kontribui en la ŝanĝo. Jam ni estas dekmiloj, kiuj aktiviĝas en civitaneco, en solidareco, en mutualaj auskultado kaj komprenemo. Ni estas centoj da asocioj, da civitanoj organizaĵoj el ĉiuj landoj, kapablaj kunlabori en senlandlima partnereco por konstrui la mondon, kiun ni deziras por ni kaj por la venontaj generacioj.

Ni civitanoj unuiĝintaj fronte al egoismo kaj disiĝo havas la devojn esprimi niajn angorojn, niajn supirojn, niajn projektojn, diri kio estas bona por homo, igi komunaj iom da niaj fortoj kaj niajn eksperimentojn. Jam ni estas tiu nova transnacia forto sur kiu la mondo povas sin apogi. En 2016 ni havos la okazon pruvi tion.

Tiuj estas miaj bondeziroj.

 

 

 

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