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articles par ordre chronologique

Notes pour une refondation de l'AMIP

Longtemps espérée depuis la relance du Congrès des Peuples en 2003, l’AMIP s’est trouvée redéfinie lors de la session de Brasilia comme projet de fédérer toutes les informations mondialistes, les provoquer et en assurer la diffusion. Lors de la session de Zagora, Tahar Houhou en a pris la responsabilité.

Les informations mondialistes peuvent avoir de nombreuses origines :

  • les organisations qui sont en accord avec l’objectif de la démocratie mondiale : (plus de 320 actuellement recensées)
  • les organisations qui n’ont pas la démocratie mondiale comme objectif, mais qui en préparent le chemin : ATTAC, les forums mondiaux, certaines organisations spirituelles,
  • l’actualité citoyenne hors mouvement
  • l’actualité politique
  • la mouvance onusienne

Le travail consiste non seulement à recenser (« fédérer ») ces informations, mais également à les organiser et en assurer une présentation ou un commentaire « mondialiste » selon une ligne éditoriale à définir.

Actuellement l’AMIP, c’est :

Il manque encore la structure (Règlement ? Statuts ? moyens financiers ?) capable de permettre un fonctionnement durable, démocratique et transparent.

On le voit : le chantier est important et toute contribution, qu’elle soit générale, thématique ou ponctuelle, ne peut être que la bienvenue.


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Editions Jacques Flament

Suite à notre agréable conversation téléphonique de ce jour,

voici comme convenu le lien vers la maison d'édition !

Je me répète mais vos objectifs de votre charte (je ne connais pas les autres) :

  • Participer à la création d'un parlement mondial démocratique dont une préfiguration est le Congrès des Peuples,
  • Promouvoir la paix, le refus des discriminations, l'égalité devant la loi et l'esprit de solidarité,
  • Créer un espace de réflexions et d'échanges ouvert à tous, et contribuer à la construction d'un monde solidaire en reliant les initiatives prises ici et là-bas,
  • Nous enrichir de nos diversités pour trouver nos ressemblances, lier nos réflexions à des expérimentations et à des actions concrètes sur le terrain,
  • Préserver les richesses et la biodiversité de notre planète pour les générations présentes et futures,
  • Que chaque individu et groupe d'individus soient responsables du bien-être des autres et du développement harmonieux de la planète.

… correspondent tout à fait à la vision humaniste et mondialiste qui est la mienne, hormis peut-être le côté éducatif et culturel qui mériterait également d'être mis en avant.

J'étais au courant d'initiatives se rapprochant de la vôtre au niveau européen, mais pas au niveau mondial et il est agréable de rencontrer des gens qui sont en adéquation avec ce que vous pensez.

J'avais, je vous l'ai dit je crois, un projet UTOPIA qui traîne dans un de mes tiroirs, assez proche de l'esprit des CITOYENS DU MONDE.

Mais je l'avais malheureusement mis de côté par manque de temps… et n'y pensais sans doute plus guère avant de tomber par hasard sur l'un de vos sites, et sur les autres par la suite.

Donc, pourquoi pas intégrer votre mouvement à l'avenir, si vous avez besoin de forces vives et dynamiques (je n'en manque pas, mais j'aimerais que les journées fassent 48 heures).

Si vous pouviez ajouter ce point à vos objectifs, ça m'arrangerait.

Et je suis bien entendu à votre écoute pour en parler ! Et je vais dans les heures qui suivent demander ma carte d'identité de citoyen du monde !

Plus concrètement, je vous réitère donc ma proposition :

si vous avez parmi vos CITOYENS une personne qui veut développer un ouvrage sur le sujet (à condition bien entendu que ça tienne la route au niveau de l'écriture), je suis preneur pour un ouvrage sur le sujet.

N'hésitez pas à me contacter pour toute question sur le sujet.

A bientôt, j'espère.

Très cordialement.

JACQUES FLAMENT

0298273695

http://www.jacquesflament-editions.com/


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De la francophonie à la Langue Commune Mondiale

Tahar Houhou a communiqué au Congrès des Peuples une information concernant l'Assemblée générale de de l'Association Internationale des Régions Francophones, tenue les 24 et 25 novembre.

L’information transmise par Tahar est intéressante dans la mesure où elle peut ouvrir un débat et, peut-être, fonder une prise de position du Congrès des Peuples sur les questions linguistiques.

On peut reconnaître à telle ou telle langue de colonisation la capacité de mettre en liens des personnes qui, sans elle, s’ignoreraient, la capacité aussi d’offrir une certaine unité politique comme instrument neutre au-dessus des langues traditionnelles ou tribales. Ceci est vrai de toutes les langues de colonisation, que ce soit le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe, le russe ou le chinois, qui sont d’ailleurs devenus les langues quasi-officielles des Nations Unies. Il n’en demeure pas moins, qu’au niveau mondial on assiste à une rivalité de bloc linguistique contre bloc linguistique. La langue fait partie des trois dernières frontières qui divisent l’humanité aux côtés des zones monétaires et des intégrismes culturels (dits « religieux »). On sait en effet que la langue est la porte d’entrée de la culture et de l’économie, et le choix d’une langue, les efforts mis pour développer telle ou telle langue constituent des actes politiques majeurs qui peuvent conduire les populations vers l’épanouissement, tout comme vers le chaos. (...)

L’une des brochures de la Somme Mondialiste, sous la plume de Basile Ginger(*), a essayé de placer la question des langues et des langages dans le débat mondialiste. La position émise par l’auteur en exergue de cette brochure est restée, par défaut, la position du Congrès des Peuples, à savoir que l’utilisation et le développement d’une langue de communication au niveau mondial relèvent de choix à faire lors de l’écriture de la constitution mondiale. Les sessions du Congrès des Peuples à Liège en 2007 et à Brasilia en 2009 ont laissé une place importante à l’Espéranto. N’est-il pas temps de remettre cette question en chantier et d’aller plus loin dans la proposition d’un outil neutre de communication et de culture au niveau mondial ?


Le Congrès des Peuples, après Zagora (réponse à un message de Tahar)

Tu me fais l'honneur de ta confiance, et cela me donne d'immenses responsabilités que je vais essayer d'assumer au mieux.

Avant de te répondre sur les faits, je vais commencer par des généralités à l'intérieur desquelles la communication entre nous deux pourra passer, du moins je l'espère.

Chaque individu a un potentiel immense, mais de fait limité par plusieurs facteurs que je classerai ici en " 3D ".

Nous avons tous une somme de connaissances apprises et d'expériences acquises. C'est la première dimension, disons que c'est la hauteur, la dimension la plus souple tout au long de sa vie.

Mais nous sommes tous limités dans notre largeur de vue, notre capacité et à la tolérance (ce que l'esprit ou le corps peuvent tolérer, supporter). C'est la deuxième dimension, fruit de son éducation et de la volonté permanente de travail sur soi-même.

La troisième dimension, c'est la profondeur : sa manière d'être et de fonctionner, le rapport entre objectivité et subjectivité, la capacité d'analyse. Cette dimension, propre à chacun, est très peu malléable.

Dans la communication, il faut non seulement que les points de vue soient compatibles, mais aussi il faut que les cadres soient ou bien compatibles ou bien qu'ils soient complémentaires.

L'un des problèmes est que les cadres de connexion sont fragiles, et si quelque chose est cassé, plus rien ne passe.

Cela, c'est sur le plan personnel. Sur le plan collectif, je ne m'attarderai pas : Ou bien le terrain est favorable, ou bien il est fracturé.

Voilà pour les généralités. Tu prends ou tu ne prends pas, mais à partir de cela je vais rentrer dans le sujet.

Dans nos rapports, nous avons des appréciations de personne à personne. Je prends le terme " appréciation ", variable en fonction des circonstances, plutôt que le terme " jugement " qui est trop définitif. Chacun voit l'autre dans une partie de son potentiel : Quelles sont ses connaissances ? Quelle est son ouverture ? Comment " travailler ", " fonctionner " avec lui, c'est-à-dire avoir des relations positives tout en respectant ce qu'il est au fond de lui-même ?

Personnellement, je sais ce que j'ai envie de faire - cela correspond à mes connaissances, mon ouverture et ma structure d'esprit - et je connais quelques unes de mes limites. Je ne les connais pas toutes, tandis que les autres peuvent avoir un regard sur moi qui révèle des limites que j'ignore, mais également qui en met là où il n'y en a pas .

Sur chacun des citoyens du monde avec lesquels je travaille, j'ai une appréciation toute personnelle, non définitive : je vois les limites à ne pas franchir, mais je garde mes appréciations pour moi-même afin de ne pas heurter le rapport objectivité/subjectivité.

J'ai donc vu les capacités, mais également les limites de Liliane, de Joël (Luguern) de Roger, d'Alain, d'Annick, mais aussi des tiennes. J'ai une idée fondée sur le constat, de l'ouverture de chacun, et de ce qu'il peut tolérer, ou ne pas tolérer.

J'ai travaillé en binôme satisfaisant et avec une certaine complicité avec Liliane de 2000 à octobre 2007. Puis nos relations se sont cassées en deux temps, d'abord en raison d'une modification du for intérieur de Liliane, suite à son élection au Congrès des Peuples, et ensuite à mon initiative, de mars à juillet 2009, lorsque j'ai décidé de risquer notre amitié pour éviter au Congrès des Peuples quelques dérives totalitaires encouragées par Joël. Je pourrais, à ce sujet, te montrer les très nombreux messages qui ont circulé de mars à mai 2009 et qui ont abouti à la démission de la présidence de Heloïsa Primavera : elle n'avait pas supporté d'être ainsi remise en cause par des personnes à la vue étroite. Cet épisode constitue l'un des drames majeurs du Congrès des Peuples depuis sa création, et par certains aspects, il s'est rejoué à Zagora.

Lorsque fin 2009, tu as participé à une réunion tenue à Mulhouse, j'ai voulu t'informer de la situation. Tu avais alors coupé court à mes explications en affirmant que tu voulais jouer la carte de la solidarité interne au Congrès des Peuples autour de la présidence. Le choix que tu avais ainsi exprimé était tout à fait respectable et partait d'une bonne intention : travailler dans l'unité. Mais le terrain était fracturé, et malgré toi, tu t'es retrouvé dans un camp qui ne te correspond pas : le côté de Joël et Liliane qui parlent de " souveraineté ", de " pouvoir ", d' " autorité ", qui font valoir leur ego sans avoir la capacité d'analyse politique, d'écoute des personnes et des appels lancés par des citoyens en demande ou en détresse, et qui même veulent écarter les petits, les non-élus (l'ASCOP) de leur clan.

Tout cela ne te correspond pas, du moins ne correspond pas à l'image que j'ai de ton action à travers la lecture de tes blogs et des informations que tu m'as données sur tes engagements récents : Palestine, réfugiés libyens, engagements citoyens à Vaulx en Velin et dans la région Lyonnaise : tu y donnes la preuve de ton ouverture d'esprit, de ta solidarité, de ton abnégation, de l'initiative citoyenne, de l'écoute de la parole de tous.

La réalité est que Liliane n'a pas participé à la session du Congrès des Peuples à Paris en octobre 2003. Au cours de cette session qui suivait de peu le décès de Renée Marchand, la question existentielle du Congrès des Peuples avait été posée. Pendant deux journées complètes, sous la présidence de Marc Garcet - qui est selon moi le plus grand des mondialistes actuels - nous avons fait le bilan du mondialisme, et en considérant toute l'histoire et l'existence de ce courant, l'ensemble des participants a voté pour la reprise des activités du Congrès des Peuples. C'était le 26 octobre 2003 à 15 h 10. Il faut bien regarder la question posée qui a permis le redémarrage du Congrès des Peuples : " sommes-nous d'accord de créer cette assemblée qui s'ajoutera au Congrès des Peuples ". Cette " assemblée ", c'était l'ASCOP. C'est donc sur l'intégration de l'assemblée des citoyens du monde (ASCOP) à l'intérieur du Congrès des Peuples que se fonde la nouvelle existence de l'institution, dès lors constituée d'une branche élue (les Délégués) et d'une branche non élue (la société civile mondialiste, ou assemblée des citoyens du monde qui a statut consultatif auprès des élus.

Marc Garcet, qui a été à l'initiative de cette orientation avait précisé ceci - qui est rapporté dans le compte-rendu : l'assemblée sera le législatif et le Congrès l'exécutif, l'assemblée pouvant recueillir le soutien des associations intéressées.

C'est la raison pour laquelle le statut de l'ASCOP est interne au Congrès des Peuples et que toute session du Congrès des Peuples entraîne désormais de fait la participation de l'ASCOP. Celle-ci est en effet bien plus qu'une création du Congrès des Peuples : elle en est, en raison du vote du 26 octobre 2003, la condition même de son existence.

A postériori, cette implication de l'ASCOP dans le Congrès des Peuples a trouvé deux soutiens : celui de Heloïsa Primavera, présidente en exercice, lorsqu'elle est venue à Paris an mars 2008, réunion avec la participation de Marc, Roger, Joël, mais pas de Liliane qui était souffrante. Heloïsa avait alors expliqué que le Congrès des Peuples avait une vocation inclusive et comportait non seulement les élus mais aussi tous ceux qui voulaient travailler à ses côtés. Le deuxième soutien est apparu au cours d'un débat sur le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, en 1968. Ce débat de deux mois, conduit par Marie-Françoise Lamperti, avait concerné une soixantaine de personnes, et nous avons tiré la conclusion que le Congrès des Peuples correspondait exactement à ce que préconise la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à savoir qu'il représentait l'émergence d'un " ordre " (article 28) légitimé par des élections (article 21-3) et fondé sur l'action citoyenne (alinéa 8 du préambule). A nouveau l'ASCOP y trouve sa place !

Nous sommes ici au cœur du problème qui te concerne aujourd'hui

Tu comprends ici que ce qui s'est passé à Zagora ne correspond pas à tout ce que je viens d'écrire. Joël et Liliane ont exigé que le groupe d'Alain ne se réunisse pas dans la salle du Congrès des Peuples, mais ailleurs ; Joël a hurlé contre moi pour dire que je n'avais pas droit à la parole ; Liliane nous a enjoints de ne pas " faire de politique " ; Joël a revendiqué à plusieurs reprises la " souveraineté " du Congrès des Peuples et donc la possibilité pour la session de Zagora de modifier le Règlement par l'exclusion de l'ASCOP.

Les élus du Congrès des Peuples, sauf Roger et Kalima, ont fait bande à part partout, y compris dans les salles de restaurant tant à Zagora qu'à Marrakech. Lors de la réunion de septembre 2010 à Strasbourg (après le dépouillement) il avait été convenu que la session du Congrès des Peuples comporterait une journée citoyenne : c'est dans l'esprit de tout ce que je viens d'expliquer, et c'est ce qui s'est passé le samedi avec la participation du RAZDED et des jeunes de Zagora. Il en était résulté pas mal de choses très intéressantes que j'ai immédiatement mises à la disposition des élus dès le dimanche matin pour que les élus en tirent les conclusions et les communiqués. Rien. Nada. Zéro.

Alors, à un moment donné, peut-être sous l'influence de Joël et de Liliane, tu as cru devoir prendre position face à Alain pour justifier l'attitude du " clan ". Je n'étais pas présent, mais Annick a rapporté à Odile tes propos qui ont été maladroits et blessants.

De Zagora, les membres de l'ASCOP sont revenus très déçus, décidés à refonder la parole citoyenne par d'autres moyens ou des moyens complémentaires. Cela a abouti au changement de nom de la section de l'ASCOP qui avait déjà acquis un statut français de loi 1901 : désormais l'association serait " l'assemblée des citoyens du monde ", en référence tant au vote du 26 octobre 2003 qu'à la traduction même de " People's Congress " qui était, selon Rodriguès Brent, l'Assemblée des personnes unies, face à l'Assemblée des nations unies.

Malgré ce changement de nom, et malgré les journées des 9 et 10 avril 2011 à Ungersheim, Alain est resté fortement blessé par le comportement des élus du Congrès des Peuples qui, par trois fois : à Liège, à Brasilia et de nouveau à Zagora, ont exigé la discrimination entre élus et non-élus. Cela explique pourquoi, le 22 juin, il avait cessé toute activité, préférant se consacrer à la peinture.

De nombreux collaborateurs de l'ASCOP s'en sont émus, et c'est pourquoi Roger, de retour d'Algérie le 11 novembre, a rendu visite à Alain. A partir de cela je fais cette supposition qu'Alain a accepté de reprendre son activité de secrétaire général de l'ASCOP que dans des conditions positives de travail. Et là tu peux comprendre que ton choix exprimé dès novembre 2009, et exécuté de manière regrettable au Maroc, ne peut pas faire partie de ces conditions positives, puisque tu avais préféré la solidarité avec les élus plutôt qu'avec les citoyens.

Alain a horreur de tout ce qui est conflit : c'est là une de ses limites.

Au début de ces explications, je t'ai parlé de ma propre situation par rapport à Liliane : nos relations de confiance sont cassées et ne me semblent pas réparables, et ce malgré la médiation tentée par Henri Cainaud (Conseil des Sages) en juillet 2009. Je suis prêt à travailler avec Liliane, mais Liliane ne le veut pas.

Aujourd'hui, il apparaît que les relations entre toi et Alain sont également cassées. Je ne sais pas si elles seront réparables, car il faudrait que l'un et l'autre manifestiez le même désir d'une réelle collaboration positive pour des objectifs citoyens et mondialistes.

Que faire ?

Te référer au Congrès des Peuples, ce ne serait pas la bonne idée. Profondément déçu par les élus du Congrès des Peuples, Alain accepterait très mal l'intervention de Liliane, ni même de Francisco. Même Henri Cainaud aurait du mal à accepter de jouer les conciliateurs (pour d'autres raisons purement bourguignonnes).

Je crois, dans cette affaire, que l'essentiel que vous poursuivez, toi et Alain, c'est le service citoyen, la mise en relations entre tous ceux qui veulent travailler à un avenir possible pour l'humanité, dans le respect de chaque personne.

Dans ce but, vous avez mis en place des réseaux, des blogs qui sont tous deux relativement ouverts.

Je crois que, travaillant dans un même but, vous avez besoin d'une reconnaissance mutuelle.

Alain est plutôt découragé. Il ne fera pas le premier pas.

C'est donc à toi d'agir avec diplomatie : tu observes dans ce qu'il fait ce qui peut intéresser tes réseaux ; dans tes blogs, tu établis des liens vers les textes publiés par Alain et vers les initiatives qu'il prend ou qu'il soutient. Quelques uns de ces textes pourraient être repris par l'AMIP, avec son autorisation.

C'est un premier pas que je pourrais valoriser, car Alain et toi avez à peu près le même niveau de relation avec moi.

Le deuxième pas viendra plus tard si tu es capable de défendre la parole et la présence citoyenne à l'intérieur du Congrès des Peuples. Il y a suffisamment de dossiers en instance en provenance des citoyens et qui attendent la parole et l'aide du Congrès des Peuples que tu n'as que l'embarras du choix.

  • traite des enfants (Aujourd'hui est la journée internationale des droits de l'enfant) (dossier présenté par le RELUTET - Togo)
  • drogue (dossier présenté par un organisation du Burkina Faso
  • accaparement des terres (le terrain est favorable à ce travail du Congrès des Peuples) Voir les articles publiés par Alain, par moi-même, par Solidarité Mondiale contre la Faim, par le Forum des Peuples ...
  • etc...

Dire que tout cela suffira à rétablir la confiance, ce n'est pas sûr. Mais je crois que le plus important, c'est que nous tous, nous cherchions à travailler dans la reconnaissance mutuelle de nos efforts, malgré nos limites.


Rencontre du 27 septembre

Compte-rendu de réunion Citoyens du Monde


Débat autour de l'APNU

Les Citoyens du monde s'interrogent au Cameroun. Est-ce vrai APNU (assemblée parlementaire des nations-unies) cette nouvelle est le sujet d'actualité en ce moment, la campagne a été lancée à L'UE depuis le 11 juin . Ce serait le premier organe parlementaire à représenter directement les citoyens du monde aux Nations Unies. Cette initiative serait la première étape menant à la création à long terme d'un parlement mondial.

Une Assemblée parlementaire à l'ONU comprendrait de nombreux avantages. La représentation de la population et la participation de la société civile au sein de l'organisation permettraient de promouvoir la foi des citoyens en l'ONU et accroitrait son acceptation et sa légitimisation ... les gens et les minorités pourraient présenter leurs préoccupations plus efficacement au sein d'une Assemblée parlementaire à l'ONU, permettant finalement de promouvoir la protection de la diversité mondiale (...)

Alain Noël Njiokem Nkwatchou

Réponse et débat :

La formulation de cette question est très pertinente et il est vrai que les ouvertures d'une Assemblée Parlementaire à l'intérieur des Nations Unies seraient considérables et porteuses d'un avenir plus juste et plus paisible. Cependant les choses ne sont pas simples, et je tiens facilement à ce sujet un double langage : oui ! allons-y ! même si les résultats ne seront pas à la hauteur de nos espoirs.

Lors de la 4ème intervention faite pendant le Séminaire d'Etudes Mondialistes de Ouagadougou
http://www.recim.org/stud/dd-frat-fr.htm#prov
j'ai assez largement brossé le tableau de diverses tentatives en faveur d'une 2ème chambre à l'ONU représentant la population mondiale. Sous le chapitre des "tentatives", j'avais déjà abordé cette question de l'Assemblée Parlementaire des Nations Unies.

Cette campagne, qui a maintenant 6 ans, est à l'initiative d'un groupe de fédéralistes mondiaux. Les résultats de cette campagne sont tout à fait remarquables, et assurément cette campagne est de nature à montrer une bonne direction, "la" bonne direction à tous ceux qui, de décennie en décennis, tentent d'apporter des changements dans le fonctionnement de l'ONU. Au point où nous en sommes, nul ne peut dire que cette campagne réussira ou échouera. Si elle réussit, tant mieux. Si elle échoue, elle s'accompagnera tôt ou tard de l'échec général de l'ONU. En effet, l'ONU a été créée il y a plus de 60 ans sur un modèle réaliste à l'époque. Mais l'état du monde en 2011 n'est plus le même qu'en 1945, et on constate que la capacité de réponse et d'innovation de l'ONU face aux problèmes actuels est de loin insuffisante. Cette inadéquation entre l'outil (l'ONU) et les nécessités (les grands problèmes mondiaux actuels) est de nature à faire capoter l'ONU. Elle est en train, actuellement, de capoter sur les questions financières : crise de la "dette" dans presque tous les pays du monde, et cette crise est capable de générer des réactions égoïstes des plus riches conduisant l'humanité toute entière dans une impasse totale. Autrement dit, l'ONU est condamnée à se transformer ou à disparaître. Alternative A : La transformation passe nécessairement par la participation citoyenne, et la campagne pour l'APNU est une réponse exacte au problème. Alternative B : La disparition de l'ONU se ferait au milieu d'un chaos étendu à toute l'humanité et au devenir même de la planète et de la biosphère (la question du nucléaire, des armes chimiques et bactériologiques ...) Cette disparition appellerait bien entendu la création d'une nouvelle organisation non plus des Etats, mais des Peuples, "du " peuple mondial. A ce moment là, tous les efforts faits auparavant en direction soit d'une Assemblée Parlementaire des Nations Unies, soit d'un Congrès des Peuples se rejoindront.

La question fondamentale est : est-ce que l'ONU est capable de vouloir sincèrement et de mettre effecacement en place sa propre réforme ? Et là, je vais être clair : la réponse est NON.

Voyez comment fonctionne l'ONU autour d'une charte sclérosée, inadaptée aux temps modernes, mais dont le moindre changement demande l'unanimité du Conseil de Sécurité. Il faut savoir que si une Assemblée Parlementaire s'installait au sein des Nations Unies, elle remplacerait le Conseil de Sécurité. Peut-on imaginer, dans les conditions actuelles, que les grandes puissances laissent ainsi s'échapper leur pouvoir absolu sur le monde au profit d'un instrument issu d'une démocratie mondiale nécessairement très difficile à mettre en place ?

On sait que les grandes puissances, toutes endettées, ne font en fait qu'obéir aux lois des intérêts des puissances financières qui sont bien plus puissantes que les Etats. Est-ce que ces puissances financières peuvent risquer de jouer leur dictatorat contre le renversement des valeurs ? De tous temps, les citoyens ont travaillé pour l'économie dominante. Est-il venu le temps où l'économie se mettra au service des citoyens ? De tous temps les Etats ont obligé les citoyens à faire la guerre. Est-il venu le temps où les citoyens obligeront les Etats à faire la paix ?

Vous comprenez que l'enjeu est terrible, et que la campagne pour l'APNU n'a guère de chance de réussir, mais néanmoins il nous est un devoir de montrer cette direction, et en même temps, de préparer l'alternative à l'APNU, c'est-à-dire le Congrès des Peuples. C'est là un autre sujet.

A vos commentaires !

Daniel Durand


Conférence à Grésillon, le 18 juin

Sur ma proposition, et à l'invitation de Bert Shumann, j'ai participé à une soirée à Grésillon au milieu d'une trentaine d'Espérantistes. Une quinzaine d'entre eux se sont retrouvés pour voir quelques séries de photos de Solidarité Mondiale contre la Faim, des Citoyens du Monde et de Bona Espero. Cette soirée a été l'occasion de rencontrer pour la première fois des personnes connues depuis longtemps par correspondance (Marcel Delforges de Charleroi, Bert Schumann de Rennes ...) et de retrouver Paulette Naulet, fidèle parmi les fidèles à SMF depuis les origines. Un certain Jean-Luc, de la Dordogne, m'a ensuite interviewé en français pour une petite radio du Périgord qui émet également sur Internet : les buts de la citoyenneté mondale et de Solidarité Mondiale contre la Faim. Le montage sera fait courant septembre.

Rencontre du 25 juin

Compte rendu de réunion Citoyens du monde 25 Juin

Olivier d'Argenlieu, le 5 mai

Je viens de rencontrer Olivier Thierry d'Argenlieu, auteur du livre "le prodigieux pouvoir des citoyens du monde". Olivier d'Argenlieu avait souhaité cette rencontre afin d'approfondir ses connaissances tant sur l'historique de notre démarche vers la démocratie mondiale que sur les symboles et les valeurs que notre démarche met en avant. Il prépare un autre livre. Parallèlement, il souhaite mettre en place un petit groupe de travail capable de déterminer de façon pragmatique ce qui peut donner corps au droit mondial en émergence. Olivier d'Argenlieu prendra contact avec quelques uns des élus au Congrès des Peuples pour avancer dans sa réflexion.

25 mars : Angers, Le Bout du Monde

Présentation des Citoyens du Monde à l'Atelier de la Cité à Angers. Soirée animée par Marie Pasquier. Interventions sur toute la partie historique. Une vingtaine de personnes lors du débat.

19 et 20 janvier : conférences en Côte d'Armor

Les 19 et 20 janvier, à l’invitation de Gabrielle Tréanton, de Michèle et Hélène Le Mell, Espérantistes et Citoyens du Monde, j’ai animé deux conférences débats

  • le 19 janvier à Saint-Quay Perros : paysans sans terres, terre sans paysans : la problématique de l’accaparement des terres
  • le 20 janvier, à Lannion : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, notre DERNIERE UTOPIE.

Devant un public de 65 personnes.

De nombreux documents étaient mis à la disposition du public. L’un des documents les plus appréciés a été le compte-rendu des Rencontres de Zagora (Novembre 2010)

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Rencontres et travaux réalisés en 2011

  • 28/12 : contribution à la commission de révision du Règlement du Congrès des Peuples
  • 01/12 : Rencontre, à Paris, avec Eugenia Almand
  • 30/11 : Appel de la Jacques Flament, éditeur à Crozon-Morgat
  • 29/11 : frappe et mise en ligne de la brochure 16 en Français.
  • 29/11 : communication avec Tahar pour structurer l'AMIP
  • 25/11 : mise en ligne de la brochure 13 en Espagnol - traduction de Henry Perez
  • 20/11 : Le Congrès des Peuples après Zagora (lettre à Tahar)
  • 02/11 : numéro de l'AMIP sur le débat de Berlin
  • 01/11 : composition de l'histoire commune entre Fédéralistes Mondiaux et Citoyens du Monde
  • 28/10 : kdp-cdp + ca.globidar : stocks mondiaux alimentaires
  • 26/10 : toutes listes cdm : Message concernant la Journée Internationale de la Paix à Mississauga
  • 25/10 : forums kdp-cdp et as_rcm : Message concernant la mondialisation de Eboum-Mbeng
  • 20/10 : toutes listes cdm: De l'indignation à la démocratie mondiale
  • 17/10 : liste CDM-france : motion de l'Union Pacifiste de France. (AMIP)
  • 17/10 : message pour la Journée Mondiale de l'Alimentaiton (article de René Wadlow en anglais)
  • 13/10 : inscription du Registre au SIMPA (Système d'Information Multiservices des Partenaires Associatifs - ville de Paris)
  • 03/10 : compte-rendu de la réunion de travail du 27/09
  • 03/10 : lancement du forum "Citoyens du Monde en marche"
  • 27/09 : Groupe de travail au local des Citoyens du Monde à Paris.
  • 26/09 : mise en ligne du document d'Olivier d'Argenlieu - mis à jour en février 2013
  • 20/09 : L'APNU en question
  • 19/09 : mise à jour du site globidar.org en français
  • 15/09 : frappe du lexique mondialiste en français
  • 10/09 : Conseil d'Administration de Solidarité Mondiale contre la Faim
  • 06/09 : Financement de Relwende - 2ème tranche
  • 24/08 : Envoi de Monda Solidareco n° 104-105 vers la France
  • 18/08 : Conférence à Grésillon
  • 08/08 : traduction en Espéranto de Monda Solidareco n° 104-105.
  • 20/07 : mise en ligne de l'appel des 13 en arabe -traduction de Lama Al-Qusairi.
  • 25/06 : réunion à Paris avec Dauji Gupta, Laurent Son, Philippe Vacheyrout, Marie-Françoise Lamperti et autres...
  • 18/05 : compte-rendu du groupe "Santé - Environnement" réuni à Ungersheim
  • 04/05 : rencontre avec Olivier Thierry d'Argenlieu, à Versailles
  • 30/04 : réunion du Centre International à Paris.  Présence de Claudine Besset-Lamoine et de Vincent Peingnez
  • 28/04 : reçus fiscaux du Registre des Citoyens du Monde
  • 27/04 : reçus fiscaux de Solidarité Mondiale contre la Faim
  • 16/04 : invitations à la réunion du 30 avril à Paris
  • 16/04 : compte-rendu du C.A. du Registre à Ungersheim en Français et Esperanto
  • 11/04 : Communiqué de l'Assemblée des Citoyens du Monde en solidarité avec la population d'Abidjan
  • 9 et 10/04 : Rencontres mondialistes d'Ungersheim
  • 31/03 : annonce de la mondialisation d'Ungersheim
  • 30/03 : Agrément du Centre Camerounais des Citoyens du Monde
  • 25/03 : Débat du vendredi à l'Atelier de la Cité - Le Bout du Monde - Angers
  • Convocation au Conseil d'Administration de Ungersheim
  • 22/03 : Réunion au local. 9 personnes : préparation de la réunion du 30 avril 2011
  • 08/03 : Charte Mondiale des Migrants en Espagnol
  • 07/03 : mise en ligne de la brochure 04 en français (fédéralisme mondial)
  • 22/02 : bilan financier de SMF
  • 21/02 : François Hounsounou, correspondant du Registre à Lokossa
  • 18/02 : Ibrahim Labat, correspondant du Registre à Bangui
  • 16/02 : Hassan Mahamat, correspondant du Registre à NDjamena
  • 15/02 : charte Mondiale des Migrants en Français. Lancement d'une campagne de signatures
  • 10/02 : mise en ligne de la brochure 05 en anglais
  • 08/02 : Envoi de courrier-1 aux délégués non connectés du CDP.
  • 04/02 : lancement de la rédaction collective du docuemnt "le Congrès des Peuples en 10 questions"
  • 01/02 : nomination d'un permanent intérimaire pour le Centre International ; rencontre avec Olivier d'Argenlieu
  • 31/01 : Rencontre avec Marie-Françoise Lamperti : "Demain, le Monde", et Congrès des Peuples
  • 30/01 : ouverture de trois listes de discussion sur googlegroups.com (ascop_afrique, as_rcm, et kdp-cdp
  • 28/01 : chargement du site recim.org sur OVH
  • 19/01 : conférence à Saint-Quay Perros : Paysans sans terres, Terres sans paysans
  • 20/01 : conférence à Lannion : la DUDH, la dernière utopie
  • 15/01 : Assemblée des Citoyens du Monde à Mulhouse.
  • 14/01 : réunion "Demain le Monde", à Paris (5 personne)
  • 14/01 : rendez-vous de travail sur le "Congrès des Peuples", à Paris
  • 04/01 : voeux aux associations membres de l'ASCOP
  • 03/01 : voeux aux Correspondants et Centres Citoyens du Monde
  • 03/01/2011 : installation partielle du site des Jeux Mondiaux de la Paix en Espéranto

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