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Née en 1931 Résumé biographique : Je suis docteur d'État-es-sciences physiques et professeur des Universités en retraite. Mon travail de recherche a été essentiellement consacré à l'étude de la physique aurorale. En parallèle avec mes activités scientifiques, j'assure depuis 1976 la direction du mensuel de réflexions socio-économiques La Grande Relève. Depuis 1976, j'assure la direction et participe à la rédaction du mensuel "La Grande Relève" qui tend à promouvoir une économie humaniste, démocratiquement organisée, sans barrière entre les peuples ni ségrégation, ni exclusion. Dans cette même ligne d'une action non violente pour libérer les peuples de la dictature de la finance et de la violence des guerres économiques que suscite cette dictature, j'ai publié deux ouvrages et plusieurs centaines d'articles et fait de nombreuses conférences publiques promouvant le développement et la reconnaissance des Droits de l'Homme, et en priorité le droit d'avoir de quoi vivre. Il y a plus de trente ans, quand j'ai demandé ma carte de citoyenne du monde, je l'ai fait sans réfléchir. C'était pour moi naturel, parce que tous les hommes sont frères, parce qu'il n'y a qu'une seule race humaine et que les frontières sont des obstacles élevés par les vainqueurs de guerres qu'un gouvernement mondial doit éradiquer. Mais que de choses se sont transformées depuis ! Une mondialisation a été organisée, à partir du début des années 1980, sur la base de la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes. La libre circulation des hommes ne s'est faite, en réalité, que pour ceux d'entre eux dont les revenus étaient assurés et substantiels. Pour les autres : les boat-people et les murs qui s'élèvent de plus en plus, maintenant sur des milliers de kilomètres de notre belle et généreuse planète ! La libre circulation des marchandises est devenue l'affaire de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui a été substituée (il faut savoir comment) au GATT. Son fonctionnement repose sur des discussions entre experts, et parmi ceux-ci, ceux des pays riches sont beaucoup plus nombreux et bien plus compétents que les quelques représentants que les pays les plus pauvres sont en mesure de déléguer, ou de seulement se partager. La libre circulation des capitaux devait être la panacée parce que les investisseurs allaient enfin pouvoir apporter les moyens de leur prospérité aux pays qui n'avaient pas encore pu se développer. En fait, la misère a augmenté en même temps que la production mondiale par habitant, qui excède les besoins vitaux, alors que plus de 850 millions d'êtres humains souffrent de malnutrition. Et l'écart entre les riches et les pauvres n'a fait qu'augmenter, il est vertigineux. D'autre part, s'il est une organisation mondiale dont l'instauration est une urgente nécessité, c'est celle qui concerne l'environnement. Mais au cours de ces dernières décennies les deux sommets mondiaux qui se sont tenus, à Rio et à Kyoto, sur les menaces en ce domaine, n'ont mené qu'à de timides résolutions, et que les pays les plus polluants refusent d'appliquer. De même, une coopération mondiale est évidemment nécessaire face à l'épuisement, qu'on commence seulement à pressentir, des énergies non renouvelable. Mais rien ne se fait. Pourquoi ? Où sont les obstacles ? Enfin, les citoyens du monde doivent regarder en face ce qu'on appelle la "Dette" du Tiers monde, et s'informer des bases sur lesquelles elle a été fondée, sachant qu'aujourd'hui le flux de capitaux du Sud vers le Nord est plus grand que celui qui va des pays financièrement riches vers les pays pauvres. Il me semble que tout citoyen du monde devrait avoir à cur d'exiger qu'un bilan sérieux et impartial de cette mondialisation libérale soit maintenant dressé, et que soit publiquement comparé ce qu'elle promettait avec la réalité de ce qui s'est produit : l'installation d'une dictature mondiale, celle de la finance, parce que les relations internationales ne sont pas basées sur la coopération, mais sur la compétition, sur la rivalité dans la course effrénée aux placements "rentables". C'est pourquoi je voudrais que tous les citoyens du monde, engagés pour les mêmes raisons humanistes que moi, et ayant conscience que le principe d'une gouvernance mondiale ne vaut que s'il s'agit d'une véritable démocratie, se mettent à réfléchir ensemble aux moyens d'établir les bases d'un démocratie mondiale, y compris dans le domaine économico-financier. Et même si ce projet, qui devrait faire table rase de toute idée préconçue, doit les conduire à vouloir substituer à la monnaie actuelle, qui est une monnaie de dette, une monnaie dont la seule fonction serait d'être un pouvoir d'achat, donc qui ne permettrait pas "de faire de l'argent avec de l'argent". Marie-Louise Duboin. |
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Mais où va largent ? par Marie-Louise DUBOIN Ce livre décrit dabord les trois formes de la monnaie, leurs origines et les garanties qui y sont attachées. Puis on suit lévolution de la monnaie au cours de lhistoire : étalon-or, garde-fous introduits par les Banques centrales, puis les institutions internationales telles que le FMI, jusquà ce que, au début des années 1980, les déréglementations de la révolution libérale brisent toutes limites. Les grandes théories monétaires et les fonctions classiques de la monnaie sont brièvement rappelées ensuite, avant de montrer que la monnaie actuelle a dautres fonctions et dautres pouvoirs. La deuxième partie du livre invite à réfléchir aux rapports entre notre monnaie de dette et la société, puis rapelle que les populations, en cas de crise, réagissent en créant des monnaies parallèles, à usage restreint, mais qui leur permettent de survivre par lentraide. Pour que ces aspirations à la solidarité puissent être élargies à lensemble de la société, la dernière partie de ce livre présente des propositions pour changer de cap, pour ouvrir enfin léconomie à la démocratie. Pour en savoir plus, et pour acquérir ce livre : http://economiedistributive.free.fr/spip.php?article1140 Marie-Louise Duboin |
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Marie-Louise DUBOIN, 88 Boulevard Carnot, 78 110 LE VESINET, France (français, anglais) |